24.Simon était au bord des larmes. Jamais, il ne s’était senti au bord du burn-out comme c’était le cas à cet instant. Étrangement, Piotr, dont le caractère entier ne laissait jamais place à un quelconque sentiment d’empathie, prit le jeune homme par les épaules, et le conduisit à l’extérieur de l’hôtel.
Ils trouvèrent un petit restaurant, sans prétention. Exactement ce que Piotr cherchait pour sortir son acolyte de son cocon feutré habituel. Il espérait ainsi le faire réagir, et lui montrer qu’ils ne sont, tous trois, que des hommes, comme les autres.
Et quel meilleur endroit que ce bouge ? La vieille odeur âcre du tabac, toujours présente malgré l’interdiction, ce relent de bière et d’urine séchée, et tout ça devant une sorte d’andouillette, passablement sous-cuite… Voilà exactement co
