3- une étrange rencontre

2567 Words
PDV Jayden Parfois, je me pose la question : Pourquoi suis-je entouré de personnes connes ? J’entre fou de rage dans la maison et commence à crier comme un fou furieux. Je sens un veine tressauter sur le haut de mon front tandis que je serre fortement les poings. — Britney et Emily !, rugis-je en donnant un coup de pied dans le mur. J'entends des pas lourds descendre dans les escaliers avant de voir une tignasse rose suivit des cheveux noirs qui virevoltent dans l'air. — Quoi ? peste Emily, en frottant ses yeux bridés signifiant qu'elle vient tout juste de réveiller. Non mais je rêve ! Comment peut-elle dormir si paisiblement sachant que je vais revenir ici, totalement fou de rage ? Sérieusement, ces filles cherchent vraiment le diable. J’ai l’impression qu’on me prenne pour un c*n, parfois. Je les fixe une à une dont mon regard doit refléter le mécontentement. Et en plus, elles osent de faire les innocentes ! — Votre mission consistait à faire quoi ? demandé-je d’une voix faussement calme. — Euh... re-- reprendre notre d****e chez les b--bloods, bafouille Britney avec le regard fuyant. — Alors pourquoi vous n’êtes pas partie ?! Nous avons besoin de reprendre cette d****e et vous, vous avez rien à foutre, vous préfériez faire de la manucure que reprendre notre bien ! Elles sursautent, effrayées tandis que Britney se cache derrière Emily. — Mais on ne savait pas que c'était hier…, tente de se défendre Emily en se balançant sur ses pieds. C’est bon, j’abandonne. Je n’ai aucun pouvoir sur eux et elles adorent me faire tourner en bourrique. Je les insulte en espagnol et les contourne avant d’entrer dans ma chambre. Fait chier ! Grâce à eux nous ne pouvons pas reprendre notre d****e. Nous avons impérativement besoin de cette d****e pour la vendre à un autre g**g et ces idiotes n'ont rien fait. Je dois trouver vite une solution avant que ce problème s’empire. Si je ne vends pas cette marchandise volée au g**g allié, alors nous aurons des sérieux problèmes… des sérieux problèmes à cause de deux connes qui ne sont même capable à faire leur taf. Je ne critique pas leurs capacités car elles sont fortes dans certains domaines mais oublier une mission comme celle-ci c'est non, non et NON ! C’est inacceptable. Maintenant je dois réfléchir comment puis-je reprendre cette marchandise rapidement. Je souffle d'agacement avant d'aller dans la salle de bain et prendre une bonne douche pour dissiper ma colère ainsi que ma déception. Quand j'ai terminé de me préparer, je m’observe dans le miroir. Franchement je ne suis pas moche. J'ai des magnifiques cheveux noirs ébène dont je prends le temps à les coiffer et des sublimes yeux bleus mystérieux et cerise sur le gâteau, j'ai un magnifique corps musclés. Il y a tout pour faire baver les filles… Je remercie mon père pour ce beau héritage. Ma situation amoureuse est... Comment dire... Nulle. Je n'ai pas trouvé ma bien-aimée et tant mieux ! Je n'ai pas le temps pour câliner une nana et l'embrasser vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'ai déjà eu des « petites copines » mais c'était pas sérieux. Mon père m’a légué son g**g, qui désormais, m’appartient. Alors je préfère mille fois de m’impliquer cent pour cent dans mon rôle. Ma situation amoureuse passera plus tard... Mon meilleur ami Lorenzo débarque dans ma chambre avec un sourire narquois sur le visage. — Tire-moi ce stupide sourire sur ta face de rat, m’esclaffé-je. — Franchement c'était pas sympa dont la manière tu as parlé avec les filles. s'exclame-t-il en me lançant un lourd regard. — Rien à foutre ! Elles devaient juste faire ce que je les avait demander. Comme le dit cette citation « on récolte ce que l’on sème », affirmé-je en terminant de me coiffer. — Tu va faire quoi maintenant ? me demande Lorenzo. Très bonne question. Que vais-je faire maintenant ? — Je ne sais pas. Mon téléphone se met à sonner et je décroche en regardant le prénom affiché. Ça va chauffer… — POURQUOI VOUS N’AVEZ PAS PRIS NOTRE MARCHANDISE, BORDEL DE m***e ?! hurle mon père à travers la combine. Je recule mon cellulaire loin de mon oreille pendant quelques instant tandis que Lorenzo arque un sourcil. — Les filles ont oublié, marmonné-je après avoir ramené mon écran près de mon oreille. — p****n, elles sont connes ! Pourquoi tu ne les renvois pas ? À cause d’elle nous serons dans une grosse m***e noire ! — Je sais papa... Quand je trouverai une solution, je t’appellerai. " C'est d'accord mais n’oublie pas qu'il nous reste que quatre jours pour reprendre cette foutu d****e ! me rappelle mon père d’une voix sèche. Non, sang blague. — Oui ! dis-je, agacé. — Et d’ailleurs, mercredi prochain nous avons un dîner avec les Mara Salvatrucha, dévoile-t-il avant de raccrocher. Je regarde mon téléphone en haussant un sourcil et je tourne ma tête vers Lorenzo qui me fixe en plissant ses yeux. — Il nous reste quatre jours pour reprendre cette f****e d****e et mercredi prochain nous avons un dîner avec les Mara Salvatrucha, lui informé-je d’une voix neutre. — Tu es sûr que tu ne veux que j’intervienne ?, me demande mon ami en fronçant les souris. Je lui souris et pose ma main sur son épaule. — Tu as déjà assez fait pour moi, Lorenzo, lui rappelé-je. Comme je te le dis, je sais gérer. Il arque un sourcil mais ne dit rien. Après tout, j’ai toujours raison. Je vais gérer ce petit problème. Nous descendons les escaliers et je pars récupérer mes clefs de voiture avant de jeter un coup d'œil vers les filles qui descendent vers la salle d'entraînement. Je rejoins mon ami déjà installé dans ma voiture et je m’engage ensuite sur les routes de Miami. En conduisant, nous bavardons comme des nanas qui ne sont plus vues depuis des années et je pose une question à mon meilleur ami : — Sinon, t'as des nouvelles des garçons ? — Ouais, ils ont réussi la mission et normalement dans quelques jours, ils reviendront avec le fric, réplique Lorenzo. Cela me rassure qu’il y en a qui ont encore un peu de respect envers moi... Je gare ma voiture et nous sortons de celle-ci en attirant plusieurs regard sur nous. Je mets ma paire de lunette et souffle d’aise en voyant ce beau paysage. – Encore cette plage, souligne mon ami en m’adressant un regard. Pourquoi cette plage ? Pour les meufs, n’est-ce pas pt’i c*n ? Je lui pousse légèrement l’épaule en rigolant avant de reprendre mon sérieux. — Non sérieusement, j’aime bien cette plage. Elle est plus jolie que les autres, réponds-je en m'asseyant sur un banc. Et puis cela peut paraître c*n, mais au fond de moi une petite voix m’avait dictée de venir ici. Lorenzo fait de même, puis il me pose une question : — Tu sais pourquoi nous devons aller au dîner avec les Mara ? — Non. Il m'a pas donner une moindre explication. Et plus que ça, il a raccroché au nez ! Je voudrais bien savoir pourquoi on nous invite à un stupide dîner. Je ne pense pas que ce dîner est réellement un dîner, vous voyez le genre ? Je sais qu’on va parler de business ou encore de règlement de compte. De plus, nous serons pas avec n’importe pas quel g**g mais avec les Mara Mexicaines et honnêtement, ce g**g me fout les j’tons. Je ne voudrais pas coopérer avec eux. — Et nous sommes obligés d’y aller, ajouté-je en passant une main sur mon visage fatigué. Nous gardons le silence en observant les vagues échouées sur le sable jusqu’à que mon stupide ami se met à crier comme s’il avait vu le diable : — Oh mon Dieu, Jayden. Mate-moi ces deux bombes là-bas ! Je suis la direction de son doigts et remarque deux jeunes femmes s’avancer vers le restaurant de la plage. — Ouais, elles sont jolies, dis-je simplement avant de retourner à ma contemplation de la mer. Tout à coup, Lorenzo me donne un coup derrière le crâne et je me mords les joues pour retenir mon gémissement. Mais qu’est-ce qui ne va pas avec ce gars ?! — Jayden, tu me pètes les couilles, gronde Lorenzo accompagné d’un regard agacé. Aller, détends-toi pour une fois. Le Jayden d’avant chercherai attirer l’attention d’une de ses filles. Mais ça c’était avant. Qu’est-ce que j’adore parler de ma situation amoureuse, vraiment… Non vraiment, ça me fait chier ! — Non. Le g**g est plus important que les "nanas", sifflé-je en les voyant passer en face de nous. Et je ne pense pas qu’elles viennent d’ici étant donnée qu’elles parlent espagnol. Après ce n’est qu’une supposition. D’ailleurs, grâce à ma mère qui est Mexicaine, j’ai pu comprendre quelques bribes de leur conversation et je plains au soit disant James qui va recevoir une raclée dans pas trop longtemps. — Elles sont sûrement des touristes, ajouté-je vivement. Ça ne vaut pas la peine. — Et alors ?! Tu ressembles à un vieux en pensant comme ça ! Va voir la fille au cheveux châtain, la métisse est à moi ! Et si Lorenzo a raison ? J'ai vingt-quatre ans et je ne profite pas vraiment de la vie, du moins, je me l’interdis à cause de mon taf. Et puis, m***e ! Ce n’est que pour une nuit... La femme au cheveux châtain se fond dans la masse près du restaurant et je fronce les sourcils, toujours indécis. — Aller, Tente ta chance ! insiste Lorenzo en me broyant l’épaule. Je soupire, résigné et me lève du banc. Je pars vers le bar et cherche du regard la femme aux cheveux châtains mais avec toues ces femmes aux cheveux similaires, c'est quasi impossible. Je soupire et tente de passer à travers cette masse. Je pousse plusieurs et je reçois beaucoup d'insultes mais j'en ai rien à foutre. Une fois sur la plage, je pousse encore quelques personnes afin qu’elles me cèdent le passage et sans faire exprès une femme tombe par terre. — Hé c*****d, tu ne peux pas faire attention ! hurle-t-elle avec un accent. Je souffle et baisse mon regard vers celle-ci et… mais voilà la jeune femme dont je cherchais depuis quelques minutes ! Par contre, elle n’est pas très polie, dommage… — Ce n'est pas de ma faute si vous êtes légère comme une plume !, marmonné-je en lui tendant la main. Elle ignore ma main et elle se lève seule. — Ce n'est pas de ma faute si vous êtes un c****n ! Rétorque sèchement la jeune femme en enlevant le sable sur ses cuisses bronzées. OK, par contre elle commence à m’énerver. Je n’ai pas fait exprès déjà et de plus, c’est elle la crétine. — Mais il ne fallait pas être sur mon chemin ! Elle rit rigole ironiquement et croise ses bras contre sa poitrine. — Oh vraiment ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité, peste-elle en enlevant sa paire de lunette de soleil. Elle me fixe droit dans les yeux et je reste stupéfait en découvrant ses magnifiques yeux verts. Cette fille est vraiment sublime. Une mannequin tout droit sorti d’une célèbre agence de mannequinat. — Normalement vous deviez dire «  excusez-moi, je ne vous ai pas vu » Mais visiblement les gringos n’ont pas cette notion de politesse, siffle-t-elle en roulant les yeux. Et elle me prend pour un gringos ? Mais de mieux en mieux ? Sérieusement, je n’avais jamais vu une femme aussi sauvage à ce point ! — Dommage pour vous, je ne m’excuse pas envers une personne qui elle-même n’est pas polie, articulé-je avec un sourire froid. Elle soupire et me contourne pour rejoindre son amie, mais je n’ai pas fini avec elle. — Attendez ! Je touche son épaule mais la jeune femme se retourne vivement, la colère commençant déjà dessiner sur son visage d’ange. Pourtant, je ne voulais pas l’énerver. Il va falloir qu’elle se calme ! — Ne me touchez pas ! Je risque de vous faire mal, persifle-t-elle en me tuant du regard. Une fille comme elle, risque de me faire mal ?! J’ai hâte de voir cela !C'est le monde à l'envers ! — Si ce soir vous êtes libre, vous pouvez m'attendre sur cette plage !, lui informé-je en lui tenant le poignet accompagné d’un clin d’œil. Mais je regrette d’avoir fait ça. Elle avait raison, cette idiote… La jeune femme balance son poing dans ma mâchoire et sur la force de l’impact, je perds mon équilibre avant de m’étaler telle une m***e sur le sable. — Je vous ai bien dit que je risque de vous faire mal !ricane-elle diaboliquement avant de rejoindre son amie qui est morte de rire. Je pose une main sur ma mâchoire endolorie et la regarde partir. Elle n’a pas raté son coup cette idiote ! Je masse ma mâchoire en marchant vers Lorenzo qui est aussi mort de rire. — Comment elle t'a cassé ! me moque-t-il avec les larmes aux yeux. Je lui montre mon troisième doigts et m’assois à côté de lui. p****n, elle m’a explosé un os, la douleur est lancinante, impossible d’ouvrir la bouche correctement. — C'est de ta faute si ma mâchoire est pétée, articulé-je difficilement. — Rooh c'est bon, ce n’est qu’une simple droite, soupire Lorenzo en tournant des yeux. — Parle pour toi, chuchoté-je en ayant une idée en tête. Comme si ce poing m’a éclairé une ampoule dans la tête. J’ai une petite idée pour remédier notre situation. Vivement je prends mon smartphone et cherche un prénom en particulier. — Tu vas appeler qui ?, s’enquiert mon pote en regardant en penchant au-dessus de mon épaule — La personne qui va nous aider à reprendre notre marchandise, dis-je en approchant mon téléphone près de mon oreille. — Oui Jayden ? — Salut Aurelio ! J'ai besoin impérativement de ton aide ! m’exclamé-je rapidement en massant toujours ma mâchoire endolori. — Euh... Pourquoi ? — Eh bien, j'ai besoin qu’un de tes membres de ton g**g reprend ma d****e chez les Bloods ! — Jayden... Je ne peux pas t'aider. Je ne veux pas qu’un de mes amis soit blesser... répond-t-il en soupirant. J’observe la mer en serre mon poing sur ma cuisse. — L'autre fois, je t'ai aidé pour braquer une banque maintenant c'est à ton tour de m'aider ! rétorqué-je. Il reste silencieux pendant un moment et me répond : — D'accord... C'est pour quand ? — J'aurai besoin de cette d****e avant jeudi. Il faut que tu me le donnes mercredi, le jour du dîner avec ton g**g. — D'accord. Je vais charger cette mission pour ma sœur." affirme-t-il. — Merci,Tu me sauves la vie. Je te donnerai quelques informations par message. Je raccroche l'appel et me retourne vers Lorenzo. Si je ne suis pas le plus intelligent sur Terre… — On aura enfin notre d****e ! déclaré-je, satisfait. — Par qui ? me demande Lorenzo, soucieux. Je garde le silence, me posant quelques questions silencieuses. –- La sœur d’Aurelio nous donnera notre marchandise mercredi, l’informé-je en regard d’un mauvais cette maudite jeune femme qui passe devant moi. Elle me lance un regard haineux tandis que son amie fait un clin d'œil à Lorenzo. — Il a une sœur Aurelio ? Surprend mon ami en reluquant l'amie de l’idiote Je hausse les épaules, peu intéressé. Dans tous les cas, cette fille doit rapidement récupérer ce qui m’appartient. Je mise tout mon espoir sur elle.
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