4
Alors que Jana se familiarisait avec son nouvel environnement et son métier d’ouvrière à la conserverie de poissons, Marko venait de découvrir un univers qu’il n’imaginait pas.
Agressé par un rayon de soleil, il ouvrit un œil et mit quelque temps à identifier l’espace carcéral et indigent dans lequel il avait passé une partie de la nuit. Il se revit, la veille, à la porte du monastère franciscain de Hvar. Jamais auparavant, il n’avait pénétré dans ce bel édifice en pierre claire. La vie des moines qu’il rencontrait parfois sur le port dont l’un d’eux en particulier plutôt chargé des approvisionnements, était naturellement aux antipodes de celle qu’il envisageait pour lui.
Le confort était rudimentaire, mais à cela il était habitué. Des murs voûtés, blancs et nus, l’un creusé d’un plac
