Chapitre 3

2026 Mots
Une fois le corps de papa à la morgue, maman m’avait interdit de verser à nouveau la moindre goutte de larme. Elle avait fait nos valises et les avaient mises en bas de mon lit. Je n’y comprenais rien et elle ne voulait rien m’expliquer. Moi : pourquoi tu gardes nos choses maman ? On part où ? Maman : ne me pose pas de question. J’ai déjà assez mal à la tête donc laisse-moi tranquille. Moi : mais papa vient de mourir et toi… Maman : je t’avais demandé de ne pas t’attacher à lui, non ? C’était ton père ? Tu pleures quoi ? Pardon laisse-moi respirer. Je devais lui obéir et ne pas pleurer. Elle semblait stresser pour une raison que j’ignorais. Au bout de quelques heures, sa copine arriva à la maison avec une chemise contenant des documents à l’intérieur. Maman couru l’accueillir en riant aux éclats. Elle était tellement joyeuse. En ce moment je me demandais ce qui s’était passé pendant ma journée à l’école. Ces deux dames allèrent sur le terrasse et la bloqua à double tour mais je réussis à me faufiler pour entendre leur conversations. Je voulais avoir un nouveau sujet de conversation avec mes poupées. Maman : les choses ont marché à la perfection. J’ai tout fait en une journée, sans me casser. Je suis allé voir l’avocat pendant que le gros porc dormait encore. On a fait toute les modifications qu’il fallait sur le testament et ensuite je suis revenu voir monsieur et il a signé sans poser de question. -et qu’est-ce qui a fait jusqu’à il est parti comme ça ? Je préparais encore la potion pour ça Maman : je ne pouvais plus attendre alors j’ai dosé le reste du flacon. La notice disait que si je mets tout la personne risquait de mourir et comme sa santé allait même de mal en pire, j’en aie seulement profité. Maintenant je dois partir avant qu’on ne commence l’autopsie. -tu es sage hein, j’avais déjà oublié qu’on allait voir les traces du poison dans le corps. En tout cas comme tu pars et tu me laisses seul la… Maman : Ekieee comment tu fais alors comme si je n’allais rien te laisser ? Tu es venu avec les documents là ? Je signe pour te donner le quart de toute la fortune. Tu le mérite ma copine. -je suis venu avec nor. Mais tu vas me manquer hein, vous partez même où ? Maman : tu te souviens de la maison que j’avais acheté pour mes sorties avec les petits mignons de la plage la ? -jusqu’à ton mari n’a pas compris comment tous ses millions on disparut en une journée. Maman : voilà, c’est là-bas que ma fille et moi allons vivre. Très loin de cette ville et de la famille de mon croupon de défunt mari. Qu’il repose mal… Je suis riche… La plus riche… -tu va investir l’argent ou bien tu vas seulement manger ? Maman : quand tu vois l’argent beaucoup comme ça tu penses que ça va finir comment ? Je vais quand même ouvrir une boutique et mettre quelqu’un là-bas. -en tout cas signe mes choses avant de partir. Maman : je n’attendais plus que ça depuis. J’attends aussi l’agent immobilier pour la vente de la maison. Tu sais que j’ai mis ça en vente depuis ? -Mama tu es forte. La vie de demain c’est pour toi. Elle prit la chemise et un stylo. C’est aujourd’hui que je me rends compte que ma mère était en effet une femme sans cervelle. Elle signa sans daigner lire ce qui y était écrit. Comme quoi elle faisait confiance en son astucieuse. Une fois que sa copine rejoignit la porte, le fameux agent immobilier arriva avec deux personnes qui voulaient visiter la maison. Cette fois, maman alla m’enfermer dans ma chambre pour que je ne dérange pas. Je ne pus voir ce qui se passait. Tout ce que je sais c’est que quelques heures après cela, vers la tombée de la nuit, maman enleva nos valises sous le lit et changea mes vêtements. Elle me fit toute belle. Maman : va m’attendre dans la voiture, je fais quelques petits trucs et on part d’ici. Je ne pouvais pas rester dans la voiture à attendre qu’elle vienne alors j’allai regarder ce qu’elle faisait. Elle avait en main une poche de sang contenu dans les papiers que je voyais dans les hôpitaux pour les perfusions. Elle en versa un peu de partout sans risquer de se tacher. Ensuite, mes yeux virent des choses encore plus terrible mais je n’avais pas peur du moment où c’était de ma mère que ça venait. Elle porta une jeune fille qui avait les mêmes vêtements que moi et le visage défiguré. Un autre homme inconnu arriva avec une femme ayant les mêmes vêtements que maman et défiguré également. Ils allongèrent les deux personnes sur le sol du séjour et maman tendis une enveloppe à l’homme inconnu. En me rendant compte qu’elle arrivait, je courus m’installer dans la voiture pour l’attendre. Elle me rejoignit et on s’en alla. C’était un allé sans retour en enfer. Je ne savais pas de quelle maison elle parlait avec sa copine mais je savais qu’on avait de longues heures de route à faire. Curieuse, je voulus qu’elle m’en dise plus. Moi : on part où maman ? Depuis là on n’est pas encore arrivé ? Maman : on part vers une nouvelle vie mon bébé, si tu as faim, enlève le gâteau avec le yaourt dans mon sac à main bleu. Moi : et si je veux faire pipi ? Maman : bientôt on arrive dans la prochaine ville, tu vas uriner là-bas. Tu pourras supporter ? Moi : non ooo… Je veux faire pipi maintenant. Maman : tu déranges hein, prends la boite derrière toi et fais pipi dedans. On va jeter ça devant là. Moi : je vais attendre jusqu’à la prochaine ville. Maman éclata de rire et je la suivie dans ses rires. D’autres longues heures passèrent après que je me sois mise à l’aise. Plus on avançait, plus maman regardait son téléphone. Dans une telle situation, toute personne n’aurait éteint son téléphone mais celui de maman était allumé. Ce n’est qu’à l’arrivé que je constatai qu’elle avait changé de téléphone. Moi : tu as un nouveau téléphone maman, c’est trop beau. Je peux toucher ? Maman : aides-moi à monter les valises et ensuite tu vas faire tout ce que tu veux avec mon téléphone. La maison était aussi grande que celle de papa. Elle était toute belle et bien rangé, on aurait dit qu’elle avait prévenu de son arrivé pour qu’on arrange tout. Maman me présenta quatre chambres pour que je fasse un choix. J’étais tellement heureuse que j’en avais oublié la mort de mon père. Pour la première nuit, elle accepta que je dorme avec elle car je ne me sentais pas encore à mon aise dans notre nouvelle maison. Toute minuscules dans ses bras, je me demandais quand est-ce qu’on ira à l’enterrement de papa. Sans trouver de réponse à ma question, je lui demandai. Moi : maman le programme du deuil n’est pas encore sorti ? Maman : quel programme ? De quel deuil ? Moi : celui de papa nor Maman : donc tu as fait tout ce trajet pour retourner encore le voir ? On va partir au deuil et il va ressusciter ? Pardon dors et laisse-moi dormir. J’ai conduit pendant trop longtemps et j’ai bien sommeil. Je ne pouvais m’empêcher de couler quelques larmes que j’essuyais très vite pour éviter que maman soit en colère. On dormit paisiblement jusqu’au petit matin. Maman alla nous faire à manger avant de passer son premier coup de fil. J’avais juste entendu une phrase. Maman : je suis là avec ma fille mais viens quand-même, J’espère que tu as fait le bilan que j’ai demandé. Plus le temps passait moins j’avais envie de rester dans cette maison. On était au séjour quand un monsieur assez robuste arriva. Il était en costume comme papa et avait une mallette en main. Il avait le visage pâle et les sourcils froncé. Maman : comment tu fais seulement comme si tu allais m’annoncer une mauvaise nouvelle comme ça ? C’est quoi le problème ? -vraiment je ne sais pas comment t’annoncer ce qui se passe avec tes comptes en banques. Tu as récemment signé un document donnant le plein droit de toute ta fortune à quelqu’un d’autres ? Parce que là… Maman : je… Je ne comprends rien. De quelle signature parles-tu ? Tu sais mon mari m’a laissé toute sa fortune. J’avais même déjà mes comptes personnels qui sont encore plein. Tu me parles de quoi là ? -tes comptes personnels sont toujours pleins. Je voulais virer les fonds de ton mari vers tes comptes mais on m’a dit qu’ils étaient déjà vides. J’ai appelé et on m’a fait comprendre qu’une femme est venue avec un document légal lui donnant les pleins droits sur cette fortune. Maman : attends une peu maitre, fais une pause dans tout ce que tu me raconte là. Que qu’est-ce qui est arrivé à mon argent ? Que qui es venu avec un document pour prendre ça ? -je ne sais pas quel document vous avec signé mais même l’argent de la vente de la maison n’est plus à vous. Il ne vous reste que la somme que vous connaissez dans vos comptes. Maman : je vais faire comment pour vivre avec ça ? Ça ne peut même subvenir aux simples besoins de ma fille. C’est quoi cette farce ? Cette sorcière m’a fait quoi comme ça ? Elle pleura cette fois pour de vrai. On aurait cru que papa voulais qu’elle fasse véritablement son deuil. La voir dans cet état me faisait tellement mal que je me mis à pleurer également. Le monsieur essayait de la calmer en lui donnant d’autres alternatives. -pleurer ne va pas arranger la situation, d’autant plus qu’il n’y a pas moyen de récupérer votre argent. Vous devriez songer à vendre cette maison et à investir l’argent même dans un commerce. Tout n’est pas perdu, vous avez encore gros. Maman : moi ? Laisser ma maison ? Pour aller vivre où ? Je reste ici avec ma fille. On n’ira nulle part. Ce que j’ai encore en banque va me permettre d’ouvrir un commerce et d’y mettre quelqu’un. -en fait… Vous n’avez pas d’autre choix que de vendre la maison. Avec ce que vous avez en banque vous ne tiendrez même pas deux mois. Vous devez commencer à penser à quelque chose dès maintenant. Maman : Héééé mon mari est où ? Tu es où mon mari ? (les mains sur la tête). Le gros monsieur était parti sans pouvoir calmer maman. Par derrière, elle passa un coup de fil avec beaucoup de colère. Je voulais tout entendre. Moi : je veux aussi comprendre maman Maman : voilà, il faut même que tu sois témoin que c’est elle qui m’a volé. Elle ne va pas s’en tirer comme ça. Elle mit le téléphone sur haut-parleur et me fit asseoir près d’elle. Ayant changé de puce, sa copine ne pouvait pas imaginer de qui il pouvait s’agir. Maman : han c’est bien comme tu décroches, tu as volé tout mon argent nor, je vais te faire ça dure. -tu vas me faire quoi ? Tu peux me faire quoi ? Tu sais qu’il me suffit d’un simple claquement de doigt et la police débarque là-où tu es. Si tu es sage, supprime mon numéro de ton téléphone et de ta vie. Ce qui va t’arriver nor, tu ne vas rien y comprendre. Idiote v… Maman : mais je t’ai fait quoi pour que tu deviennes comme ça avec moi ? Jusqu’à m’insulter ? -n’est-ce pas tu as l’argent ? Ooo mon mari est un gros porc…. Il est riche… J’ai tout ce que je veux… Il faut aussi chômer comme moi pour quelques temps. Tu vas aussi manger la banane malaxée pendant une semaine avant de comprendre. À suivre…
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