***ABDOUL KHADR AÏDARA
Si je pouvais décrire le sentiment qui m'anime en ce moment, ça serait bien la peur. Oui une peur me submerge et m'empêche même de réfléchir convenablement. À vrai dire, c'est comme si j'étais assis sur des œufs.
Heureusement que la route est libre car avec cette vitesse hallucinante à laquelle je suis entrain de conduire, tout accident pouvait avoir lieu.
Wallah le pouvoir qu'à Béssé sur moi est grave. Pour son simple appel, j'ai du annuler mon Rendez-vous avec Hawa. En parlant d'elle, elle n'a même pas pris le soin de m'écouter terminer pour qu'elle me raccroche au nez.
Elle doit être fâcher mais franchement je m'en moque pas mal de ses états d'âmes.
Fimou tolou ni Béssé moy priorité(À cet instant c'est Béssé qui est la priorité !)
C'est avec hâte que j'entre à l'intérieur de l'hôpital tout en me dirigeant vers une infirmière qui passait.
-Salut ! Dit-elle en battant les cils et avec une voix qui se voulait sensuelle.
Trop pathétique !
-Oui salut ! Avez-vous évacuer une fille qui a la jambe cassée ? Demande-je, ignorant son numéro de séduction.
-Hum...une fille ? Non je ne crois pas. Mais je peux vous aidez si vous voulez.
-Non merci. Je vais me débroui........
-Mon amour. Dit quelqu'un derrière mon dos.
Je fis virevolte et vois la principale concernée. J'ai cru halluciné quand mes yeux se sont posés sur sa jambe. Y'avait ni de plâtre, ni rien de rien.
-Mais......c'est quoi ça ? Lâche-je en le regardant dans le blanc de l'œil.
Elle tire ma main pour m'amener dehors et moi comme un automate, je me laisse faire. Arrivée devant ma voiture, je croise mes bras et attend à ce qu'elle me fournit des explications.
-J'avais juste envie de te voir. Sortit-elle en détournant son visage de l'autre côté.
-Mais Béssé t'es pas sérieuse j'espère ? Rassure moi.
-Navrée de te dire le contraire. Ça te dérange autant que ça ?
-Non franchement tu te fiches de moi je crois. Tout au long du chemin, je me suis fait un sang d'encre pour toi, ta santé. J'ai imaginé toute sortes de scénarios dans ma tête alors que toi tu fais comme si ça ne t'importait peu.
Je garda le silence pendant un instant.
-De plus tu m'as fait rater une entrevue avec une personne.
-Avec qui ? Me posa-t-elle.
-Non mais attends.....maintenant tu veux savoir tout ce que je fais ? Comment peux-tu me poser cette question ? M'emporte-je un peu.
-Mais c'est juste une question banale rien de plus. Je ne vois pas pourquoi tu t'enerves.
Je la regarde un moment essayant de déceler quelque chose dont moi-même je ne sais pas. Je suis sur qu'elle le fait exprès et en profite du simple fait que je déteste les mensonges.
-Avec ma cousine Hawa. Répondis-je sans aucune façon.
-Ah.....et est-ce qu'elle est beaucoup plus importante que moi ? Demanda-t-elle en plissant un peu son œil droit.
Non mais....elle essaie de m'intimider là ou c'est quoi ? Une autre facette d'elle commence à apparaître peu à peu, et c'était son côté autoritaire.
-Bien évidemment que non. Tu es et tu resteras toujours la priorité de tout.
-Dafay lérr (Que ça soit clair !) Bon trêve de bavardage. Tu sais ce que j'aimerais faire ?
Je fronce un sourcil attendant qu'elle termine.
-Une promenade avec toi, ça te tente ? Lâcha-t-elle amusée.
Elle fit un regard de chien battu qui me fait rire. J'ai affaire à une vraie gamine.
Après cela on pars en promenade main dans la main comme des amoureux qu'on est.
***HAWA DIOULDÉ BÂ
Franchement, j'ai beau chercher mais une seule phrase me vient à l'esprit: c'est que Abdoul se fiche royalement de moi. À cause de cette s****e, elle me plante comme une moins que rien. Le pire il me le balance comme ça.
Une forte envie de meurtre me tenaille le cœur comme pas possible. Et j'ai bien peur que ma première victime soit cette cette fille.
Depuis que j'ai su son existence, je ne suis plus la même. Elle me pompe l'air oui mais également sans me le leurrer, elle me fait peur.
Vous me direz comment je peux avoir peur d'une fille que je ne connais ni d'Adam ni d'Ève ?
Je n'ai pas peur d'elle saxx mais plutôt de l'emprise effrénée qu'elle a sur Abdoul Khadr. On dirait une mère et son fils.
Quant à ce dernier mom, il commence à me sortir des narines.
Comme un couillon rék tchiim !
Le pire dans tout ça, c'est qu'il joue avec mes sentiments et ça il faut que j'y remédie sinon le pire va arriver.
Une fois la porte de ma chambre fermée, je compose le numéro de ma tante. Directe, je tombe sur sa boîte vocale.
-p****n c'est pas possible. Ils vont me rendre folle cette famille, vocifère-je tout en réessayant.
Elle finit par décrocher à la cinquième sonnerie.
-Hawa ma chérie. Fit-elle à l'autre bout du combiné.
-Salut maman. Comment vous allez ? Lui dis-je.
-Je rends grâce à Dieu al-hamdoulilah. Kone batay beugo nieuw togu si keur gui ni ? (Alors tu veux toujours pas venir à la maison ?)
Je roule les yeux exaspérée. Directe, elle m'attaque sans même me demander mon état.
-Bientôt maman. Bon je voulais te demander quand est-ce qu'on peut aller voir le marabout dont tu me parlais l'autre jour ?
-Pourquoi t'es pressée ? Que s'est-il passé ?
Je lui narre toute l'histoire en l'étayant faussement par des pleurs. Fallait que je mette tous mes avantages à mes côtés et pour ça, je n'ai pas oublié d'ajouter quelques mensonges.
-Bayil dioy yi néné touti. Lii nak lala done banial motax ma beug niou dioug si tél. Mane dama xamoul Abdoul khadr louko dal lègui, dafa mélni dal kou deug liguéyou diambour nii rék.
(Cesse tes pleures mon bébé. C'est ça que je voulais éviter raison pour laquelle je t'ai dit qu'on fasse vite. Moi je ne sais même plus ce qui arrive à Abdoul, c'est comme s'il est marabouté). Tonna-t-elle furieuse.
-Que va-t-on faire maintenant ?
-Laisse moi appeler mon amie Sarata pour qu'elle me trouve un rendez-vous avec son charlatan au plus tard demain. Iow nak prépare toi en avance.
-D'accord merci maman je te laisse. Porte toi bien.
-Baxna(C'est bien). Ne t'inquiète pas tout va rentrer dans l'ordre insha'Allah. Arrête de toujours pleurer nak beuri ngua rangogn trop.
Je ne lui répond pas et fait un tchiip quand elle raccroche.
En un temps de record, mon humeur morose a rapidement changé pour laisser place à une grande gaieté.
Certes le maraboutage reste la dernière des solutions dans une situation mais parfois ça devient une obligation.
Je prend mon PC et me dirige sur le balcon. Fallait que je partage cette nouvelle avec quelqu'un mais cette fois-ci ça ne sera pas Béssé. À force de l'importuner, elle doit être trop fatiguée de mes soucis.
-Hey chérie boy ! Dis-je.
-Hii ki dei sama diabar la(Ah ça c'est ma femme). Répondit-elle en baillant avec les cheveux en bataille.
-Me voilà. Mais toi c'est à cette heure que tu te réveilles ?
-On n'avait une intervention à faire hier à l'hôpital et j'ai du passé la nuit là-bas.
-Oh massa. J'imagine que tu dois être crevée alors ?
Elle bailla longuement avant de secouer la tête positivement.
-Du courage. Comment se passe les activités là-bas ?
-Bah comme d'hab. Boulot et le marane. En plus marane bé ngui dokh ak doolé( En plus le marane ça marche à merveilles).
-Ayyy Catalina toujours dans tes bails là. Envisage de te marier c'est mieux, tu vieillis ma belle.
-Le mariage et moi c'est deux choses diamétralement opposées ça tu le sais mieux que quiconque. Laisse moi juste faire mes petites galipettes c'est mieux dei.
-En tout cas c'est ta vie. Je t'ai dit ce que j'en pense hein.
-Ouais ouais. Devine qui j'ai rencontré l'autre jour.
-J'étais et je suis toujours nulle en ce qui concerne les devinettes. Accouche rék.
-Pfff toujours aussi grincheuse. Bah c'est Ouzin.
-Quel Ouzin ? Questionne-je.
-Waaa t'as perdu la mémoire d'un seul coup ni. Je te parle de notre ami gay xana.
J'ouvre les yeux grandement tellement prise au dépourvue. Et cette folle rigole face à mon mine.
En fait, Ouzin est notre ami qui habitait avec nous dans notre maison aux États-Unis. On était très proches, il me faisait marrer de par sa façon de se parler et son comportement. Mais un beau jour, on s'est disputé gravement et il a décidé d'aller séjourner dans la maison d'un de ses amis gay qui je suis sûre est son copain.
-Où tu l'as vu ?
-Dans le supermarché Jewel-Osco. Il était en compagnie de son boyfriend et il me demandait de tes nouvelles même.
-Sérieusement ?
-Mais bien-sûr. Il n'est pas rancunier comme tu le pensais. Bon parlons d'autres choses. Toi tu comptes plus revenir aux USA ?
Elle boit un gorgée de son tasse de café avant de se choir sur son canapé.
-Non je ne crois pas. Contrairement à toi, moi je suis entrain de construire un avenir fiable avec mon homme. À part quelques problèmes que j'essaie de régler, tout est zen.
-Comme quoi ?
On échange encore et encore pendant une heure de temps. Malgré que son Wolof n'est au top, elle m'a donné d'excellents conseils. Tout comme Béssé Catalina est comme une deuxième sœur pour moi. On s'est connu dans un vol lors de mon voyage d'affaires à Sao Paulo. C'est une Cap-Verdienne âgée de 33 ans. Étant une sage femme qui gagne bien sa vie, mais à cause de sa beauté dédaigneuse, elle ne rate aucune occasion de bouffer l'argent des coureurs de jupons, cette goe. Lol
Bref, revenons à nos mots et tons.
Présentement, une grande guéguerre vient d'être déclencher et j'ai bien peur que cette p*****e ne s'en sortira pas indemne.
***ADJI DIAMA AÏDARA
Encore une fois, mon mari revient du bar complètement ivre. Il se dirigeait vers la cuisine en titubant de gauche à droite.
-Heyyy Adji.....yaa...ww aniiiiii agne bi (Hey Adji ou est le déjeuner ?). Questionna-t-il.
-S'il te plaît Bounama, aujourd'hui je me suis réveillée avec un mal de tête atroce à cause de tes cris d'hier soir donc de grâce n'en rajoute pas. Lui répondis-je simplement.
-Je m'en fous ! Je t'avais dit que mon repas je le veux à l'heure. Qu'attendais-tu alors jusqu'à cette heure pour cuisiner ? Rouspéta-t-il avec des petits crachats qui viennent s'abattre sur mon visage.
Je me tais pour le laisser parler tout seul dans l'air. Ce qui a eu le don de le mettre en rogne.
-JE PARLE AVEC TOI NON ? S'écrit-il en empoignant mon épaule.
Je me lève subitement et enlève sa main avec virulence.
-Xam ngua iow lane la mane dama soneu ya ngui may dégu ? Do dém nane ba say beutt ak tank yi diaxasso ngua nieuw fi dima ray ak béne thiow. Iow lane moy sa problème ? Bane 1900 ngua gueudjeu dioxé dépense ? Lou dei si keur gui mako fi déf iow défo fi dara figurant kassé nguafi. Hé manila sama boppou day méti motax tay ma nadié si agne bi. Bo meuné ngua dém ngua togu té réglé ba agne bi paré meunoko ngua délou fi ngua nékone !
(Tu sais quoi moi j'en ai ras le bol, ok ? Tu ne vas pas boire jusqu'à ne plus savoir où se trouve les quatre points cardinaux pour ensuite venir me casser les oreilles. C'est quoi ton problème au juste ? Depuis quand as-tu cessé de donner la dépense quotidienne ? Tous ce qui se trouve dans la maison est mon œuvre, toi t'es qu'un figurant ici. Je t'ai dit que ma tête me faisait mal d'où la raison de mon retard pour le déjeuner. Soit tu vas t'asseoir et attendre que je termine, soit tu retournes là où tu viens. C'est tout !) Riposte-je.
J'ai regretté mes mots suite aux regards assassins qu'il me lançaient. Comme toujours, je prends la tangente pour aller m'enfermer dans la chambre histoire d'éviter d'être tabasser, mais il était beaucoup plus rapide que moi. Il me fait un croche-pied et j'atterris au sol.
J'essayais de me débattre du mieux face aux coups de poings qu'il me donnait sur mes côtes, mon dos et toutes les parties qui était à sa merci. À un moment, j'ai senti une vive douleur sur ma tête puis plus rien.
Trou noir......
***PAPE SAMBA NDAO
L'image que j'ai vu quand j'ai mis un pied à l'intérieur de moi a été tellement brutale au point que mon cœur a failli sortir de sa cage thoracique. La main de ma mére était tuméfiée et enflée.
-Mon Dieu ! Maman qu'est-ce qui s'est passé ? Demande-je affolé.
-Li dou dara Pape(Ça c'est rien Pape). J'ai versé l'eau chaude par inadvertance.
-Mais t'a vu ta main. Allons à l'hôpital.
À côté d'elle, y'avait ma sœur qui la soignait essayant tant bien que mal de ne pas lui faire mal.
-Et avec quel argent han ? Demanda-t-elle.
Je me suis tu incapable de répondre.
-Arrête de te voiler la face mon fils. Tu n'es qu'un simple apprenti-maçon qui ne réussit même pas à amasser deux milles francs. Donc où est-ce que tu vas pouvoir trouver l'argent pour payer le billet de l'hôpital surtout les médicaments ? Laisse comme ça, je vais juste y mettre un peu de beurre de karité et ça ira bien. Répliqua-t-elle avec un sourire.
Le cœur meurtri, je me lève en me dirigeant lentement dans ma chambre. Comme ça me fait mal d'entendre ces mots si véridiques sortirent de la bouche de ma famille. C'est triste oui mais c'est la réalité. Et dire que je suis fils unique et aîné de la maison.
J'ai honte mon Dieu !
Encore une fois de plus, je n'ai pas su aidé ma pauvre mére avec cette douleur qui l'irrite.
Certes, j'essaie de mon mieux pour trouver un travail beaucoup plus aisé que celui que je fais mais que dalle. Quelquefois même, j'ai droit à de petits travails annexes qui me permettent de m'en sortir un peu.
Le hic de tout ça est que j'ai arrêté les études en classe de troisième secondaire juste pour pouvoir subvenir aux besoins de ma mére et ma petite sœur car ayant perdu mon père à bas-âge, je me devais de tenir les rênes.
Mais comment un salaire aussi minable que le mien peut assouvir les besoins des autres ?
J'étais tellement imprégné de mes idées que je n'ai pas vu Béssé, se pointer devant moi. Oui la femme que j'aime était là, devant moi à me regarder.
-Béssé ?! Que fais-tu ici ? Dis-je totalement surpris.
-Tu m'invites pas à m'asseoir ?
-Euh....désolé. Viens viens.
J'étais tellement stupéfait que j'ai oublié les bonnes manières. Sans raison valable, je commence à me sentir nerveux et à transpirer excessivement.
-Euh pape commença-t-elle en se triturant les ongles, je tenais à m'excuser pour la dernière fois. Je n'ai pas l'habitude de rabaisser les gens mais c'était plus fort que moi. Je te présente mes sincères mea culpa.
Au lieu de le répondre, je le contemple amoureusement sans aucune retenue. Je regardais tous ces traits bien dessinés et arrivé sur ses lèvres charnues une pensée négative s'empara de mon esprit: l'envie de l'embrasser.
Mais je me suis retenu. Depuis que je suis ce que je suis, je n'ai jamais été aussi obnubilé par une femme comme Béssé. Comme tous hommes, j'ai flanché face à sa beauté envoûtante le jour où on s'est cogné à l'angle du quartier, et que mes pairs d'yeux se sont posés sur sa petite personnalité. Ce même jour, où j'étais resté stationnaire. Je ne pouvais ni bouger, ni rétrograder; on aurait dit un automate.
Mais j'ai failli tombé des nues, quand elle avait sorti ces mots avec sa voix mélodieuse.
-Mais p****n vous ne pouvez pas regarder où est-ce que vous allez ! Avait-t-elle dit.
À ce moment là, mon traître de cœur avait succombé à cette belle créature et je me suis juré de me battre pour l'avoir.
Mais une chose que je sais et que mon cœur refuse d'assimiler cela; c'était qu'une irréalisable chimère.
-Eh hoo ! M'appelle-t-elle en claquant les doigts.
-Ah désolé. J'accepte tes excuses même si tu n'as fait que me dire la vérité. Sortis-je triste.
-Je suis encore navrée. Écoute pour me faire pardonner, je t'invite ce soir pour qu'on sorte dîner. Me proposa-t-elle.
-Arrête way où est-ce que tu as vu une femme inviter un homme de surcroît celui qui l'aime, au resto ? Si c'est pour te racheter ce n'est pas la peine. Balnala si xol bou seideu gouy (Je te pardonne sincèrement).
-C'est pas ce que tu crois. Je veux le faire parce-que tout simplement je le veux. S'il te plaît arrête de faire le fier et accepte.
Je ne savais pas si elle le faisait exprès mais une honte incommensurable me consumait à petit feu. Il n'y a même pas quelques jours que je courais derrière elle pour l'inviter au restaurant, et aujourd'hui elle veut changer la donne pour je ne sais quelle raison.
-D'accord j'accepte mais à une seule condition.
-Laquelle ?
-Que tu va me laisser payer l'addition.
Elle sourit un peu.
-Je te l'accorde. Allez ciao à ce soir alors. Me dit-elle une toute dernière fois sans bise ni rien.
Juste après qu'elle soit sorti, ma sœur Amy Collé entra.
-Amy xana da ngua done déglo ti si guinaw bountou bi. Ngua défé ni diotoul ngua sopi sa djiko bou bone bi ?
(Je peux jurer que tu écoutais encore derrière les portes. Tu ne penses pas qu'il est temps de changer ton mauvais comportement là ?) L'attaque-je énervé.
-Pour ça, il faudra d'abord que tu ouvres les yeux. Samba tu sais moi je ne suis pas haineuse et je ne rate aucun moment à te faire savoir le fond de mes pensées, mais Béssé je ne l'aime pas du tout. Elle joue avec tes sentiments et ça tu le sais mais ne veux pas réagir. Si je peux te conseiller quelque chose nak, ça sera bien de faire attention. J'ai le sentiment que ton amour aveugle pour elle va te conduire à ta perte un jour. Conseilla-t-elle.
-Xolal lègui nama ray saxx mou diékh. Gueuneul négu bi. (Maintenant qu'elle me tue pour de bon. Sors de la chambre). Conclus-je.
Exaspérée, elle fait un tchiiip tout en murmurant quelques mots indéchiffrables. Toujours la même chanson. Béssé par ci, Béssé par là mais un jour viendra où je vais tous les surprendre en l'épousant insha'Allah.