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Un Éternel recommencement

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La porte des temps s'ouvre, semant une nouvelle fois le trouble dans le château de Guerek...

Au Guerek, l’heure est aux festivités. Pourtant, dans les sous-sols de la forteresse s’éveille la porte des temps. Débute alors une insupportable confrontation, brisant les cœurs tout autant que les destinées. Personne, pas même Kerryen, n’avait anticipé cette terrible épreuve… Cependant, l’urgence impose son rythme ; le château est attaqué !

Alors que les combats font rage, d’étranges alliances entre des inconnus se nouent, présages de bouleversements, d’autant plus que la magie, toujours imprévisible, frémit autour d’Orkys et ramène inexorablement ses voyageurs vers les ondes redoutées... Nul ne peut jouer impunément avec le temps ! Alors, quand interfèrent présents et passés, les existences s’effondrent. Mais pourraient-elles s’effacer définitivement ? Plus les règles se dévoilent, implacables, plus le piège se referme et les âmes frissonnent. Et si le pire restait encore à venir, comme l’aube d’un insolite recommencement ou d’un ultime renoncement...

Découvrez sans attendre le septième épisode des aventures époustouflantes de La Saga d'Aila !

EXTRAIT

Si quiconque lui avait affirmé deux ans plus tôt qu’il pourrait devenir heureux, jamais il ne l’aurait cru. Jusqu’à sa venue, sa seule et unique histoire de couple avait ressemblé à un drame quotidien pendant quatorze terribles années. Certains événements l’avaient tant marqué de leur rare violence que jamais il n’aurait pensé les surmonter avec une telle facilité. Après être apparue dans son existence, sans prévenir, elle s’y était glissée par un trou de souris pour y rester et, depuis, il avait chassé tous ses doutes pour l’aimer sans pudeur ni retenue, du plus profond de son âme autant que de sa peau. Savourant l’indicible bonheur de sa présence, il se rapprocha de la silhouette allongée de son épouse, puis, l’enveloppant de la sienne, dénuda d’un geste léger son épaule qu’il frôla de ses lèvres.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Catherine Boullery naît dans la banlieue parisienne (93) en octobre 63. Toute petite déjà, elle veut enseigner et, par vocation, elle s'engage dans cette voie, optant finalement pour la filière sciences physiques, après de nombreuses hésitations. Pendant ses études, elle profite de ses moments de liberté pour voyager et assouvir une de ses passions, la photo.

Elle mène une carrière dans l'enseignement et, quand sa famille s'agrandit, elle recentre sa vie sur elle et ouvre de nouvelles perspectives, comme celle de créer des histoires qu'elle raconte à ses enfants ou simplement à elle-même. En 2008, ses enfants ont grandi et sa vie lui laisse un peu de liberté. En discutant avec une amie, elle lui explique la nouvelle d'idée d'histoire qui a germé dans sa tête. Catherine profite donc des vacances d'hiver pour se lancer, comme ça, juste pour voir et elle s'amuse, non, mieux, elle se régale !

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Chapitre 1-1
Chapitre 1 Si quiconque lui avait affirmé deux ans plus tôt qu’il pourrait devenir heureux, jamais il ne l’aurait cru. Jusqu’à sa venue, sa seule et unique histoire de couple avait ressemblé à un drame quotidien pendant quatorze terribles années. Certains événements l’avaient tant marqué de leur rare violence que jamais il n’aurait pensé les surmonter avec une telle facilité. Après être apparue dans son existence, sans prévenir, elle s’y était glissée par un trou de souris pour y rester et, depuis, il avait chassé tous ses doutes pour l’aimer sans pudeur ni retenue, du plus profond de son âme autant que de sa peau. Savourant l’indicible bonheur de sa présence, il se rapprocha de la silhouette allongée de son épouse, puis, l’enveloppant de la sienne, dénuda d’un geste léger son épaule qu’il frôla de ses lèvres. — Ma petite femme a-t-elle bien dormi ? — Jusqu’à ce que tu arrives, oui…, grogna-t-elle. — Comment peux-tu traiter ainsi l’unique homme de ta vie ? Avec vivacité, elle tourna la tête vers lui. — Unique ? Attends, laisse-moi compter… Alors qu’elle commençait à replier ses doigts les uns après les autres, il s’exclama en lui attrapant les mains : — Je te l’interdis ! — Quoi ? Penses-tu me retenir prisonnière de ton corps ? Un valeureux chevalier pourfendra mon geôlier pour me délivrer. Au secours, sauvez-moi ! — Personne ne t’entendra, femelle ! Tu resteras enfermée dans ce château jusqu’à ta mort, puis je balancerai ta dépouille aux corbeaux ! Cessant de se défendre, elle le regarda fixement. — C’est incroyable comme tu peux te montrer romantique… Je m’interroge sur le fait de t’échanger contre un plus jeune qui me contera fleurette, voire deux peut-être… — Mais te fera-t-il aussi bien l’amour que moi ? demanda-t-il entre deux baisers pressants. — Laisse-moi tester et je jugerai… Un faible vagissement résonna à proximité. Désabusé, il se rejeta en arrière. — Non ! Elle n’aurait pas pu attendre un peu plus ! — Je crains que les estomacs des bébés ne raisonnent pas comme le désir d’un roi, conclut-elle dans un rire, tandis qu’elle se levait. À présent au-dessus du berceau, elle contempla un nourrisson qui lui sourit en la reconnaissant. — Te voici réveillée, ma beauté ! dit-elle en la saisissant tendrement. — Approchez-vous, femmes de ma vie, que je vous serre contre moi avant que je parte dans la froidure extérieure, annonça-t-il en s’asseyant sur le lit. Elles s’installèrent près de lui et l’homme les entoura toutes deux de ses bras, caressant avec douceur la chevelure de sa petite fille qui lui destinait tous ses sourires. Croisant le regard de son époux, elle y déchiffra une gravité inhabituelle. — Kerryen, tout va bien ? — Oui… Je suis bêtement heureux de vous avoir. Il ne s’exprima pas plus, mais elle le connaissait par cœur, ses forces comme ses fragilités, ses certitudes comme ses doutes, sa crainte la plus profonde qu’elle aurait pu partager, mais qu’elle repoussait de toute son âme ; rien ne les séparerait plus désormais. Dorénavant, sa vie était ici, avec lui, leur enfant et leurs amis. Elle cala sa tête contre son épaule, tentant de le rassurer par son contact. — Tu ne me perdras pas. Tu t’en souviens, je te l’ai promis, murmura-t-elle. — Sauf que, j’en suis persuadé, tu n’en croyais pas un mot à ce moment-là… — Tu es trop fort pour moi ! Je rends les armes ! — Dommage que tu tiennes notre descendance, sinon… — Des menaces, toujours des menaces ! Elle éclata de rire de nouveau, puis, installée sur le lit, ouvrit le cordon de sa chemise. Son bébé au sein, elle l’observa téter et, au lieu de ressentir la douceur habituelle de ce lien maternel, elle frissonna, jetant un vague coup d’œil de reproche vers son mari qui achevait de se préparer. L’humeur mélancolique de celui-ci était parvenue à déteindre sur elle. — Que comptes-tu faire de ta journée ? demanda-t-elle. — Avec Amaury et Jiffeu, je dois finaliser la planification de la défense de la forteresse. Ensuite, je filerai à la salle d’entraînement et verrai si mon adversaire de prédilection trouvera le temps de m’y rejoindre… — Tu penses vraiment qu’Eddar passerait à l’attaque ? Cet homme n’est qu’une brute finie, incapable de la moindre stratégie sophistiquée. Si, comme tes espions te l’ont signalé, il convoitait le Guerek, ses troupes seraient déjà en marche et parfaitement visibles. Voilà qui devrait nous laisser un délai convenable avant de craindre une action de sa part, tu ne crois pas ? Kerryen soupira. — Je sais que tu as raison. Mais, étonnamment, un sombre pressentiment persiste en moi. J’échafaude des hypothèses plus farfelues les unes que les autres, dont certaines m’effraient malgré moi… Imagine qu’il se soit associé à d’autres dans ce funeste projet. En dépit de l’absence de preuves pour étayer cette sensation, je n’arrive pas à m’en détacher totalement. En conclusion, pour ne rien oublier, je recommence le tour du château pour en cibler définitivement les points faibles et organiser de quoi résister longtemps à un éventuel siège. Leurs regards se croisèrent à l’évocation du dernier mot, leurs pensées s’égarant dans un passé commun, celui qu’ils avaient parcouru ensemble et qui avait, contre toute attente, fini par les rapprocher. Tant de souvenirs les unissaient, les premiers teintés de tristesse et de regrets, les seconds, d’espoir et de reconnaissance. Cependant, l’un d’entre eux résonnait d’un écho particulier dans leur mémoire, une bataille dont les relents nauséabonds flottaient encore dans leurs narines. Même si chaque jour qui s’achevait les éloignait un peu plus de ces dramatiques événements, jamais ceux-ci ne disparaîtraient et, tapis dans l’ombre de leur cœur, continueraient à les hanter comme le fantôme d’une erreur de leur histoire. Décidément, cette journée débutait sous des auspices troublés. — Et toi, que projettes-tu ? reprit-il. — Laisse-moi réfléchir… L’emploi du temps d’une reine s’avère tellement chargé ! Qu’avais-je prévu déjà ? Oh… je ne suis plus trop sûre, mais, de mémoire, je crois qu’il contenait le mot bébé… Kerryen se rapprocha d’elle et se pencha pour l’embrasser. — Tu es merveilleuse… — C’est pour cette raison que tu m’aimes ? — Tu n’as pas vraiment envie de la remettre dans son berceau… — Moi, je ne dirais pas non, mais notre petite demoiselle préfère de toute évidence finir son petit-déjeuner. Il jeta un coup d’œil vers sa fille et, d’une voix grondeuse, s’adressa à elle : — Toi, c’est bien parce que tu comptes pour moi que j’accepte que tu t’interposes entre ta mère et moi ! Tu m’entends ! L’enfant cessa de téter pour lui réserver un magnifique sourire avant de reprendre son indispensable activité, tandis que le visage de Kerryen s’illuminait. — Mon amour, méfie-toi. Je vois déjà au regard que tu poses sur elle que, comme moi, elle te mènera par le bout du nez… — C’est ce que je te laisse croire, conclut-il avec un soupçon d’ironie, alors qu’il s’éloignait. — Comment ça ? Kerryen ! Reviens ici tout de suite ! Kerryen ! Le battant se referma derrière lui. — Ma princesse, je pense que ton papa se fait d’étranges idées sur son pouvoir personnel. Tu t’imagines ! Comme s’il pouvait nous tromper sur ses intentions… Elle resserra son étreinte autour de son bébé, goûtant de nouveau le bonheur de son existence, à présent que les ombres de son cœur s’étaient dissipées. Quand Kerryen parvint à son bureau, deux hommes attendaient devant sa porte. Il réprima une envie de rire. Depuis la naissance de leur fille, il oubliait régulièrement les contraintes liées aux charges d’un roi. Il savait qu’il n’aurait pas dû en abuser, mais, également, que personne ne lui en tiendrait rigueur ; un souverain, amoureux et père, le changement de sa vie se montrait pour le moins radical. Soudain, il réalisa que ceux-ci devaient patienter depuis une bonne demi-heure au moins. Peut-être exagérait-il un peu, mais, en digne monarque, il ne le reconnaîtrait absolument pas. — Ah, parfait ! Vous êtes déjà là ! Cessez donc de lambiner devant cette porte, nous serons bien plus efficaces sur le terrain pour développer une réflexion pertinente. Les regards déconcertés des deux soldats se posèrent sur lui. Puis, comme ceux-ci tardaient à réagir, Kerryen leur lança en s’éloignant : — Alors ! Vous allez rester longtemps plantés comme ça ? Son injonction suffit à presser les mouvements d’Amaury et de Jiffeu, tandis qu’un sourire malicieux s’affichait sur le visage du roi, naturellement invisible aux yeux de ceux qui ne l’avaient pas encore rattrapé. Décidément, l’esprit vif et espiègle de sa femme avait déteint sur lui. À présent, il prenait un malin plaisir à se moquer gentiment de ses hommes. Une pointe d’humour ou d’ironie s’immisçait dans ses propos, impensable avant elle ! À peine sortis dans la cour que le froid qui régnait sur le Guerek fondit sur eux. Particulièrement précoce cette année, l’hiver ne dérogeait pas à sa rudesse habituelle, mais cette rigueur ne les empêcherait pas de fêter dignement le premier anniversaire de la mort de l’empereur noir ou, tout du moins, sa disparition. Cet événement crucial avait libéré tous les pays du nord d’un épouvantable asservissement et redonné à la vie un espoir de renaissance. Ainsi, depuis la fin de leur occupation, le Pergun et l’Entik se reconstruisaient progressivement. Pour cette raison, Kerryen suspectait qu’une des informations rapportées par ses espions se révélait erronée. Pourtant fiables, ces agents pouvaient avoir été sciemment trompés dans le but de propager ce leurre jusqu’à lui. Comment son château aurait-il pu être inquiété ? Décidément, cette éventualité lui déplaisait au plus haut point. Eddar restait un homme sans détour, pas vraiment le genre à concocter des pièges aussi subtils, excepté si quelqu’un le conseillait ou si un autre souverain, beaucoup plus habile, comme Péredur, y collaborait. Mais dans quelle mesure le roi de l’Entik écouterait-il celui du Kerdal ? Naturellement, à présent que la paix était revenue, leur convoitise au sujet de la porte s’était réveillée peu à peu, mais aucun des deux n’accepterait de la partager avec quiconque, sauf si un compromis les avait amenés à repousser leur mésentente. Quelle inavouable tractation temporaire aurait pu les intéresser ? En dehors de cette porte inutile, la modeste richesse du Guerek ne pouvait déclencher autant d’engouement à elle seule. De fait, Kerryen n’imaginait aucunement une alliance durable entre eux. Alors, si celle-ci ne représentait pas une possible explication de cette menace, quelle pouvait en être la raison ? Finalement, à propos de son aptitude à prédire l’avenir autant qu’à deviner les stratégies des souverains voisins, rien n’avait changé, il demeurait toujours aussi peu compétent. Leurs pieds crissant sur la neige gelée, les trois hommes atteignirent l’escalier qui menait au chemin de ronde. Une fois dessus, Kerryen se tourna vers sa forteresse. Devant lui se dressait le bâtiment principal, un large parallélépipède de trois étages visibles et autant sous terre directement creusés dans la roche qui transformaient son sous-sol en dédale souterrain. Protégé au nord-ouest par la mer Eimée, l’amoureuse platonique d’Orkys qui, selon les légendes, pourfendrait toute personne assez téméraire pour tenter une attaque maritime, le château surplombait une paroi quasi verticale d’un millier de mètres de hauteur dont le pied se divisait en d’innombrables écueils sur lesquels éclatait le flot tumultueux. Deux tours élevées cernaient cette imposante construction, l’une d’elles étrangement plus haute que la seconde, parfaites pour surveiller les environs à un détail près, elles restaient inoccupées. En raison de sa situation géographique difficilement accessible et de son peu d’intérêt économique, le Guerek avait vécu en paix pendant très longtemps, une excellente raison pour relâcher une nécessaire vigilance, mais, à présent, Kerryen avait décidé de remédier à ce laisser-aller, susceptible de devenir préjudiciable dans l’incertitude du contexte actuel. Une partie de ce problème apparaissait simple à résoudre en organisant un roulement entre quelques sentinelles soigneusement désignées. Au premier plan, de chaque côté de la cour, deux dépendances se faisaient face, l’écurie à gauche, avec un second niveau pour entreposer le foin, et, à droite, le corps de garde. Flanquée d’une unique tour, cette seconde bâtisse, massive et sévère, abritait une garnison qui avait plus que doublé en moins de deux ans. Le succès contre l’empereur avait généré d’inattendues vocations, provoquant un afflux de postulants, tandis que ceux qui s’étaient enrôlés pour se battre manifestaient le désir d’intégrer de manière officielle les troupes du Guerek. Naturellement, en raison de l’explosion de la demande, tous les volontaires n’avaient pu être incorporés. Ainsi, Jiffeu et lui avaient dû procéder à une impitoyable sélection. Cependant, pour ménager les susceptibilités tout en entretenant les bonnes volontés, le roi avait créé un nouveau statut, celui d’homme de réserve, assorti du devoir de s’entraîner durant un mois par an, de façon consécutive ou morcelée, et assortie d’une faible solde, plus symbolique que lucrative. Pour avoir vécu les horreurs de ce conflit et la disparition de trop nombreux de ses gardes au col de Brume, Kerryen ne comprenait pas cet engouement soudain pour la guerre et ses batailles. Une folie contagieuse s’était emparée de ces hommes pour les pousser à devenir des combattants, mais, après tout, chacun choisissait son destin ou, tout du moins, le croyait-il. À moins que l’étrange victoire du Guerek eût suscité l’idée que la liberté de leur pays méritait d’être protégée. Défendre sa terre, quel qu’en fût le prix… La détection de réels talents chez beaucoup de leurs engagés temporaires avait constitué un des points positifs de leur mémorable affrontement avec l’armée de l’empereur noir. Dorénavant, le souverain avait acquis la certitude de compter dans sa garnison des soldats fiables, courageux et expérimentés dont, cette fois, beaucoup d’entre eux doublaient leurs compétences : parfaits bretteurs et excellents archers. Finalement, Ellah n’avait pas été totalement inutile… Il ébaucha un sourire indéchiffrable. À présent, il se sentait fier de son rôle de roi à la tête du Guerek. Là encore, songeant à son parcours semé de doutes, si quelqu’un lui avait affirmé un peu plus tôt qu’il aimerait régner, jamais il ne l’aurait cru… Ses yeux explorèrent le mur d’enceinte qui ceignait la cour, il partait de chacune des tours qui encadraient le bâtiment principal et les reliait au châtelet sur lequel le roi se tenait. Sur ses deux cheminements, le rempart intégrait deux échauguettes, irrégulièrement occupées.

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