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Pas pour nous

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Blurb

Alicia Dawson pensait que sa vie serait tranquille jusqu’à ce qu’elle découvre que son nouveau demi-frère, c’est Hadrian Wellington, le gars le plus populaire du collège. Le même Hadrian pour qui elle a toujours eu un faible.Mais voilà, entre eux, tout est compliqué. Ils ne peuvent pas être ensemble, c’est interdit. Pourtant, ils commencent à se rapprocher et se demandent si c’est possible d’aimer quelqu’un qu’on ne peut pas avoir.

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Chapitre 1
Alicia Dawson avait 17 ans et était en première. Avec ses cheveux noirs qui tombaient juste au-dessus de ses épaules et un regard qu'on disait perçant, elle attirait l'attention sans le vouloir. Si elle devait se décrire, elle dirait qu'elle était du genre à être remarquée sans vraiment être vue. Elle n'avait jamais cherché à attirer l'attention sur elle, que ce soit pour sa beauté, ses choix ou ses opinions. Ce n'était pas qu'elle n'avait rien à dire, mais elle préférait observer, prendre du recul. Elle fonctionnait ainsi. Alicia n'était pas du genre à se laisser emporter par ses émotions ni à se laisser dicter sa vie par les autres. Elle laissait les choses se passer et s'adaptait, c'était tout. Elle s'était résignée à ce déménagement. Après tout, la vie suivait son cours, il suffisait juste de savoir où la suivre. Le divorce de ses parents n'avait pas été un choc. Ils avaient pris cette décision ensemble, et ce n'était pas un secret qu'ils n'étaient pas heureux. Alors pourquoi se perdre dans des drames inutiles ? Elle avait décidé de tourner la page et d'avancer. Et c'était ce qu'elle faisait. Sa mère, Juliana, avait décidé de déménager pour repartir à zéro. Elle voulait croire qu'une ville comme Harrison Springs leur offrirait une nouvelle chance. Alicia, elle, n'y croyait pas une seconde. Mais elle avait suivi, pas par choix, mais par nécessité. Et c'est là qu'elle avait réalisé : tout changeait, mais au fond, rien ne changeait vraiment. Elle se réveillait chaque matin dans une maison qu'elle ne ressentait toujours pas comme sienne. Belle, propre, mais vide. Alicia n'avait jamais eu l'impression d'être chez elle ici, mais elle avait appris à accepter ce sentiment. Ce n'était qu'un détail parmi d'autres. Ce n'était pas quelque chose qu'elle se permettait de laisser l'affecter. Du moins, pas en public. Le lycée était comme tous les autres : des rumeurs, des étiquettes, des groupes. Mais elle avait arrêté de se soucier de ce que les gens pensaient d'elle. Elle était là pour obtenir ce qu'elle voulait, et peu importait les sacrifices nécessaires. C'était ainsi que les choses fonctionnaient, non ? La première fois qu'elle avait rencontré Charles, le fiancé de sa mère, elle n'avait pas été surprise. Elle savait que sa mère commençait à fréquenter quelqu'un, qu'elle cherchait à reconstruire sa vie. Alicia l'avait vue changer. Son sourire était devenu plus large, sa démarche plus assurée. Et il y avait Charles, ce nouvel homme dans leur vie. Il était venu à la maison plusieurs fois avant qu'elle n'ait réellement eu le temps de lui parler. Ce n'était pas qu'il l'agacait, mais sa présence, toute cette situation, la mettait dans une position délicate. Elle n'avait pas choisi d'être là, dans cette ville. Elle n'avait pas choisi cette nouvelle vie, ni la dynamique familiale qui se formait lentement mais sûrement sous ses yeux. Ce soir-là, c'était le fameux dîner. Elle n'avait pas encore rencontré son fils, mais il serait là aussi. Encore un inconnu, un autre morceau du puzzle qu'Alicia n'avait pas demandé à résoudre. Sa mère était déjà enthousiaste, disait que ça allait être une soirée agréable, que tout allait bien se passer. Mais Alicia n'y croyait pas. Pas vraiment. Ce qui lui importait, c'était de ne pas perdre le contrôle de sa vie. Ce n'était pas une question de leur faire plaisir, ni de s'intégrer. C'était juste une question de garder le cap et de rester ancrée. Elle n'allait pas jouer un rôle ni prétendre être heureuse de rencontrer ces gens. Mais elle savait que ce dîner était inévitable. Ce genre de situation ne se négociait pas. Alors elle sourirait, poserait des questions par politesse et garderait ses réflexions pour elle. C'était tout ce qu'elle pouvait faire. Le matin, son réveil la tira brutalement de ses pensées. Elle ferma les yeux quelques secondes, appréciant une dernière illusion de sommeil avant que la réalité ne la rattrape. Elle finit par se lever, ses pieds touchant le sol froid de la chambre. En direction de la salle de bain, sa routine était rapide et silencieuse. Un coup d'eau sur le visage, un savon, puis ses cheveux qu'elle lissait sans effort. Rien d'extraordinaire. Elle ne cherchait pas à passer des heures devant le miroir. Elle s'habillait simplement, un jean noir et un T-shirt sombre. C'était suffisant pour le lycée. Elle ne cherchait pas à briller, elle cherchait juste à être discrète, à se fondre dans la masse. Quand elle descendit, l'odeur du café fraîchement préparé la fit froncer les sourcils. Sa mère était déjà là, assise à la table, un sourire trop enthousiaste pour une matinée comme celle-ci. — Tu es en retard, lui dit-elle en haussant les sourcils, comme si Alicia venait de commettre un crime. Alicia haussait les épaules. — Pas vraiment. J'ai encore du temps. Elle s'assit en silence, attrapant une tartine au passage. Sa mère continua de parler de tout et de rien, mais Alicia n'écoutait qu'à moitié. Son regard se perdait dans l'horizon par la fenêtre. Tout était calme, presque trop calme, ici. Et c'était ça qui la dérangeait. Le bruit d'une voiture dans l'allée la tira de ses pensées. Ses copines, Audrey et Leah, étaient là. Elle les aperçut à travers la fenêtre, agitées, prêtes à partir. Alicia se leva, attrapant son sac sans trop de cérémonie. Avant de franchir la porte, sa mère l'appela. — Alicia ! N'oublie pas, ce soir, nous avons ce dîner avec Charles et son fils. Agacée, Alicia se tourna brusquement, leva les yeux au ciel et répondit, presque sèchement. — Oui, je sais ! lâcha-t-elle, espérant que sa mère capte son manque d'enthousiasme. Sa mère la fixa un instant, mais Alicia savait qu'elle ne dirait rien de plus. C'était toujours ainsi avec elle. Elle voulait toujours que sa fille participe à ces événements, mais elle ne comprenait pas que ça n'intéressait pas Alicia. Pourtant, Alicia n'avait pas son mot à dire. Sa mère avait décidé que toutes deux devaient y être. Alors Alicia ferait semblant. Mais ce soir, comme toujours, elle serait une simple spectatrice. ... Alicia arriva dans la rue où Aubrey et Leah l'attendaient, comme d'habitude, dans la voiture d'Aubrey. Elles étaient assises à l'avant, à discuter et à rire, visiblement excitées de commencer une nouvelle journée de lycée. Alicia s'installa à l'arrière sans un mot, son expression fermée. — Eh bien, Ali, tu vas bien ? demanda Aubrey, lançant un coup d'œil à Alicia dans le rétroviseur. Alicia grogna, la tête appuyée contre la vitre de la voiture, ne prêtant pas attention aux éclats de voix joyeux de ses amies. Leah, la plus spontanée des deux, remarqua immédiatement l'air renfrogné d'Alicia. — T'es sûre que ça va ? T'as l'air de traîner des pieds ce matin, c'est pas ton genre, dit-elle en se tournant un instant. Alicia soupira et se redressa. Elle savait qu'elle n'allait pas pouvoir éviter la question longtemps. — C'est juste... Ce dîner ce soir, commença-t-elle d'une voix un peu plus froide. Je dois faire semblant que tout va bien, alors que tout ça, c'est... bizarre. Les deux filles se regardèrent, interloquées. — Mais c'est une bonne chose, non ? Tu vas avoir un frère, Ali ! Moi, j'aurais bien aimé avoir un frère, au lieu de cette petite peste de ma sœur ! dit Leah en éclatant de rire. Elle me rend folle ! Alicia roula des yeux en repensant à la situation, mais un léger sourire se dessina sur son visage. "Frère ou pas, je ne veux pas faire partie de cette nouvelle famille. Aubrey secoua la tête, un sourire en coin. — T'exagères, Ali. Franchement, c'est peut-être bizarre maintenant, mais qui sait ? Peut-être que tu t'entendras super bien avec lui. Alicia haussa les épaules sans répondre. Elle fixait la rue qui défilait à travers la vitre, perdue dans ses pensées. Elle n'avait pas envie d'en parler plus longtemps. L'idée d'avoir un « frère » du jour au lendemain la mettait mal à l'aise. Pas seulement parce que ça sortait de nulle part, mais parce qu'elle avait l'impression qu'on décidait de sa vie sans lui laisser le choix. Quand elles arrivèrent au lycée, c'était l'agitation habituelle. Des élèves traînaient devant l'entrée. Alicia sortit de la voiture sans attendre et suivit ses amies dans le couloir bondé. A suivre...

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