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2766 Words
~ Elsa ~ Mon cœur s'accélère quand je constate que nous sommes arrivé en retard. Plus une trace de Nausica dans les parages. Je regarde autour de moi. Des bouts de verre parsèment le sol à nos pieds et du liquide bleu geler le tapisse également. Un des tubes cryogéniques est reversé sur le côté comme après une utilisation. J'ai peur de l'idée qui germe dans mon esprit. Nous sommes arrivées pourtant en si peu de temps. Je n'avais pas encore engagé la Range Rover sur la route principale que des voitures sont arrivés à vive allure devant moi. Eugène et Tanna, ma tutrice, dans la Cadillac jaune était parmi eux. Je n'avais plus cas les guider sur la route sinueuse et enneiger. Malgré les recommandations de Tanna, après qu'elle m'est serrée fort dans ces bras. Quand elle m'a demandé de rester dans la Range Rover avec les militaires armées et les infirmiers qui commencer à tapoter le sang sécher sur ma peau. Je n'ai pas pu m'y résoudre et je traîne maintenant les pieds dans cet abominable chalet trop luxueux à mon goût. - Nausica était ici ? Me demande Eugène dans tous ces états devant moi. - Oui, je t'assure ! Elle m'a sauvée la vie. Encore.  Un léger sourire dessine le coin de sa bouche mais c'est traits redeviennes vite dur et strict et également angoissé.  - Eugène, il y avait des bruits d'hélicoptère en arrivant. Nous n'aurions rien pu faire même si nous étions arrivées à temps. Essaye de rassurer Tanna.  - Et Mercedes ? Demande soudain une jeune femme, belle et élégante. - C'est à cause d'elle tous ça ! Je m'écris soudain énervée.  - Ne t'inquiète pas Elsa, nous sommes au courant. Me dit Tanna en posant une main sur mon épaule.  - Comment ?  - Eugène a eu un doute vers elle avant qu'elles partent. Ils savaient qu'elles étaient sur le point de partir mais il ne penser pas si vite bref quand nous avons trouvé Billy Warold son petit ami de la semaine, mort d'une overdose tandis qu'une des créatures bizarre était en train de se régaler de sa chair, il a tout de suite compris. - J'ai réussi à casser un ongle de Mercedes. Poursuit Eugène. Avant qu'elle parte. Je suis aller au laboratoire et je les fais analysé. J'ai ensuite tout compris mais trop tard. J'ai compris pourquoi Nausica été si bizarre depuis un moment, fatigué, du matin au soir, comme si elle c'était drogué... Mercedes l'empoisonner avec son venin de scorpion qu'elle a dans les ongles. Je m'en veux de ne pas avoir compris plus tôt. C'était si évident...  - Tu n'as pas à t'en vouloir Eugène. C'était mon élève, c'est moi qui aurais dû le voir. Dit soudain la femme brune en prenant la main d'Eugène qui bizarrement la retire aussi tôt après lui avoir lancé un regard noir. - Bon, arrêtait de tous vous en vouloir, ça suffit maintenant. Dit soudain Tanna d'un ton dur. Nous allons fouiller cet endroit comme on a l'habitude de le faire ! Dit elle en claquant des mains pour motiver tout le monde.  Je regarde les gens derrière Tanna, qui couvre le visage juvénile de la petite Shae. Une larme s'échappe de mon œil et je baisse la tête. Après un coup d'œil derrière elle, Tanna vient vers moi et me retourne pour ne plus que je voie cette scène funeste.  - Arrête ne regarde plus, tu ne fais qu'aggraver les choses... Grâce à dieu, tu n'as rien. Me dit-elle en essuyant une larme sur ma joue. Écoute, j'ai besoin de toi, guide nous jusqu'à là où tu étais enfermé, peut-être qu'ils restent des expériences à sauver. - Ok. Je les guides dans les escaliers jusqu'à arriver au moins-un. Quand nous passons la porte qui est couché par terre, je pense soudain à Nausica.  - Comment vous nous avez retrouvé ? Je demande soudain en me retournant vers la troupe qui me suit. - Une fois qu'elles sont partie de la Base, l'Iphone de Nausica c'est remis en marche dans son sac, nous n'avions plus qu'a suivre son signal.  Je vais pour lancer l'idée de continuer à la suivre grâce à son téléphone mais, je me rend compte que son sac est resté dans la Range Rover. Je soupire et reste soudain stupéfaite devant les prisons en plexiglas. Vide. Toute sans exception.  - Comment ont-ils réussi à nous échapper en prenant toutes les expériences avec eux ? J'accours finalement vers le fond de la salle où j'étais, et pose mes mains sur le plexiglas vide de Taylor. Je hurle finalement de désespoirs et des larmes inondent mes joues. Je suis retenue à temps par Tanna qui me prend dans ces bras avant que je ne m'écroule au sol.  - Ils étaient tous là ! - Doucement Elsa.  - Il y avait Taylor ! Pravapati ! Pitt et Ares ! - Ares aussi ? Me demande Eugène.  - Oui ! - Il n'y était donc pour rien... nous l'avons jugé trop vite, Mercedes lui avait également tendu un piège.  J'essuie les larmes de mon visage, arrachant le sang sécher au passage.  - Une chose que je ne comprends pas... Me dit soudain Tanna. Comment a-t-elle réussi à vous attraper dans la Base et à vous enfermer ici ? - Elle était accompagnée par Zac et Gauvain puis ensuite par cette stupide Ève ! Je crois qu'elle a eu différentes manières pour chacun. Quand je me suis faite avoir, je rechercher Taylor dans la Base car il avait disparu avec Ève et je ne voulais pas le croire. Il était tard quand Mercedes et finalement rentrer dans ma chambre, sans taper, elle m'a prévenu qu'elle venait de les voir sous un arbre prés de la clôture. Je n'ai pas voulu la croire mais j'y suis quand même aller... Je suis vraiment stupide ! Ève m'y attendez mais pas avec Taylor, avec Zac. Ils m'ont mis un sac sur la tête et m'ont assommé... puis je me suis réveillé ici. Dis-je en montrant la prison en plexiglas. Taylor était à côté. Il essayé de me parler mais... je lui en voulais ! Je sais qu'il a dû aussi tomber dans un piège mais... il a embrassé cette p*****e d'Ève !  - D'accord.  - Monsieur Edelweiss. Dit soudain un scientifique dans une combinaison intégrale blanche. Nous avons chargé les camions de tous les objets illégal et dangereux que nous avons trouvé. Nous avons également pris les surveillances vidéo de toutes les salles. Quelques une pourrais renfermer des réponses et des informations importantes.  - Bien. Nous les regarderons à la Base. - Nous avons également mis le chalet sous quarantaine.  - Ok, continuer vos recherches et vos analyses. Nous, nous rentrons. Dit Eugène en partant d'une démarche autoritaire vers les escaliers. - Eugène ? Je me risque soudain en le voyant tellement en colère et déboussolé. Il se retourne vers moi doucement sans rien dire.  - Avant de partir, Nausica aller mieux. Ils lui ont donné un antidote. Je n'ai pas vraiment compris le terme exact car on me torturer mais... elle était ensuite en pleine forme. Dis-je en tentant de le rassurer. - En espérant qu'elle le soit toujours. Dit-il avant de repartir. Il s'arrête un instant et me regarde.  - Merci, d'essayer de me rassurer. - De rien, je sais que Nausica est devenu comme votre petite sœur.  Il me sourit, jette un regard a la tutrice de Mercedes et s'en va.  - Bon, vient Elsa, il va falloir remettre ton nez en place. Me dit soudain Tanna en me tirant. ~ Nausica ~ - attend moi ! Je cours aussi vite que mes jambes le peuvent. Je les laisses m'emmener à travers la foret. Pieds nu. Jambe nu. Rien ne me fait mal, tout me semble possible. Aucune douleurs, juste un vide et la liberté de mes mouvements. Mes sens passent en mode hyper accéléré et tout le paysage est comme ralentis à l'extrême, sauf moi. C'est tout le contraire. Je passe à côté de randonneurs qui ne me remarque même pas. Je sourie de fierté. Et même s'ils me voyaient, tout ce qu'ils verraient c'est une tâche en mouvement. Rien d'autre. Ils ne penseraient même que ces l'œuvre d'une personne.  Et ce silence dans ma tête c'est si ... apaisant.  Je me propulse dans cette foret vierge avec une telle force que, l'espace de quelques instant, j'ai l'impression de voler ou de planer dans les airs. Je saute finalement du rebord d'une falaise et malgré mon envolée horizontale, j'atterrie debout, en douceur. Je n'ai même pas à reprendre mon souffle. Tout va bien.  Je regarde les alentours. Des montagnes, une foret de conifère, un grizzly dans un coin, un puma et un lynx ce chamaillant un lapin. Le bruit d'ailes qui frappe l'air me fait tourner la tête dans la direction et je remarque des gros yeux puis j'entend le hululement de la chouette qui me regarde.  J'essuie la poussière de terre qui ces accrocher à mon short et à ma chemise blanche trop grande pour moi. Je prend une grande bouffer d'air et de liberté quand je suis soudain rejointe par un jeune homme au cheveux argenté.  - je sais que tu as retrouver toute ta force, mais attend moi donc Numéro Treize. Me dit-il d'un ton dur.  - Nausica !  - ok, Nausica... Enfin... Tu peux te choisir un autre nom maintenant. Qu'en dis tu ?  - t'es qui toi ? Je lui demande sans répondre à sa question.  - Hayden. Dit-il en me tendant la main et en affichant un sourire arrogant.  Je regarde ces doigts fin et griffus qu'il me tend et je hausse les sourcilles. Apres quelques instant où je redresse la tête pour montrer mon air méfiant, il la laisse tomber visiblement vexer. Il souffle d'exaspération et ces yeux claire au diamètre anormal lance des éclaires. Des frissons me parcours sur la peau. Il semble si... Froid, vide, menaçant et dangereux alors qu'il me parle d'une manière plutôt douce.  - je tes sauver la vie Nausica. Dit-il comme s'il me réprimander.  - et alors ? Je ne te dois rien.  - je ne te demande rien.  - bien.  - enfin... Le créateur veux que tu travail pour lui.  - le créateur ?  - oui.  - et pourquoi travaillerais-je pour lui alors qu'il a voulu me vendre quand j'étais à Hedera et puis en suite me liquider ?  - il n'avais pas encore compris l'importance de tes qualités... Tout le monde fait des erreurs. Dit-il en rigolant d'un air arrogant.  Je m'approche de lui en mode menaçante, grogne et mes dents ce détracte dans ma bouche. Il ne cille et ne ce déplace même pas sous la menace de mes gestes. - pourquoi te ferais-je confiance, à toi ? Il rapproche son visage du mien et ces yeux si claire, tourne au jaune puis au noir intense.  - car nous sommes égaux. Dit-il le sourire au lèvre.  - rien ni personne n'est à mon niveau.  - bien au contraire. Dit-il en déposant ces doigts griffu et froid sur la peau de mon visage.  J'ai envie de le repousser mais je suis comme hypnotisé par son regard, ces geste et le ton menaçant qu'il prend en me parlant. Tout cela est aberrant et en même temps très excitant. Finalement j'hausse le monton et le repousse méchamment. Il par vers l'arrière mais ce retourne contre le mur de la falaise avant qu'il ne le touche. Il s'y agrippe et ce retourne vers moi avec un grand sourire.  - et en quoi es tu mon égale ?  Il s'élance alors vers moi rapidement les mains griffus vers l'avant. Je vois le coup venir au ralentis et me déplace au dernier moment. Ces doigts me manque de peux. Il ce retourne face à moi tandis que je me propulse et que je lui plante mon pieds nu sur sa cage thoracique. Il tombe en arrière. Ce remet debout en me faisant un croche pied. Je roule sur la droite quand je vois son pied arriver sur mon nez. Je le bouscule avec mes jambes, puis le pousse et il tombe du rocher où je me trouve. Il est tomber. Enfin, débarrasser pour un moment de lui. Je me penche dans le vide et regarde vers le bas, mais je ne rencontre que le sol herbeux de la forêt. Il a disparue. Je me redresse et me relève prête à parer une nouvelle attaque quand soudain il plonge droit sur moi. Il me renverse du rocher et nous tombons au sol ensemble. Je ne les pas vu venir. Il m'attrape les poignets. Je place mes pousse près de ces yeux et je vais pour les lui crevées quand il me dit d'un ton tout à fait normal : - stop, arrêtons de nous amuser.  - pardon ?! Je lui demande en colère.  - tu vois bien, que l'on est égaux. Ni toi, ni moi, n'arriverons à prendre le dessus l'un sur l'autre.  - facile de dire ça alors que j'étais prête à t'arracher les yeux.  Il hausse les sourcilles et il affiche un sourire moqueur. Ces yeux prennent dès ton jaune au dessus de moi. Il lâche enfin mes poignets et me caresse la peau de mon cou et de mon visage.  - mon égale. Dit-il d'un ton fière et en pleine admiration. Ces yeux qui ce déplace sur mon visage et qui inspecte chaque parcelle de ma peau me donne des frissons et me fais finalement rougir. J'en ai honte et je détourne le regard.  - tu vois, tu le sens toi aussi. Dit-il en passant un doigt sur ma peau qui frissonne. Ton corps le ressent à mon contacte. Écoute le. Dit-il en chuchotant.  - personne ne met égale. Dis-je dans un souffle.  - vraiment ? J'ai trois ADN différents dans le sang. Comme toi.  Je regarde à mon tour son visage. Inspectant les moindres détails. Je passe un doigt sur sa bouche pleine et regarde le changement de couleur de ces yeux. Quelque chose en lui est différent des autres. Il es dangereux et en même temps si proche de ma personnalité.  - et qu'est tu donc ? Dis-je en essayant de le pousser sur le côté mais il reste dans sa positions. Sur moi.  - c'est insultant de demander ça. C'est comme si tu demander l'âge d'une vieille personne.  - t'es pas une vieille personne que je sache.  - mais ça ne se fait pas de demander. - je m'en fou.  Il souri encore puis soudain m'embrasse avec agressivité. Ma peau s'embrase, c'est agressif mais j'aime ça, ces mains qui me touche et qui parcours ma peau a la rencontre des formes de mon corps, puis il touche, tire et caresse mes cheveux. Je le repousse. Quelque chose m'en empêche. Mais quoi ?  Il me regarde méchamment et ce redresse.  - tu changeras d'avis. Dit- il en me pointant du doigt puis en ce tournant dos à moi.  Je me redresse à mon tour.  - ne me demande pas de t'aimer.  Il ce retourne tellement vite qu'il est déjà en train de me toucher le visage.  - je ne te demande pas un tel fardeau. Dit-il avec air de persuasion. Toi seul est mon égale pour prétendre devenir ma femme un jour et gouverner ce monde avec moi.  - gouverner ?  - accepte le travail du créateur, tu seras alors gâter comme moi je le suis. Tu auras des hommes en noir comme garde du corps et tu donneras des ordres à qui tu veux. Tu feras ce que tu veux de ta vie.  Un sourire élargie mes lèvres.  - en quoi consiste ce travail ?  - il nous les envoies par ordinateur. Ce son des missions diverse et variée que tu peux choisir à ta guise. Tu seras payer, et même très bien. Je le regarde sans rien dire.  - alors ?  - je vais réfléchir. Dis-je en croisant les bras sur ma poitrine d'un air hautain.  Il rigole doucement puis me tend finalement sa main.  - retournons à la civilisation... Si tu le veux.  Je ne bouge pas. Prends le peu de plaisir que j'ai, à le voir râler et s'impatienter. Je vais pour lui donner la main, mais la retire au dernier moment. Puis, je passe ensuite devant lui d'un air snob et remonte la pente de la montagne. Du coin de l'œil, je vois un sourire ce dessiner sur son visage puis, il calque son allure à la mienne.
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