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Un siècle de mensonges

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Redécouvrir le passé pour comprendre le présent.

Jeune journaliste de trente-trois ans, Marylou est engagée par un richissime vieillard américain pour écrire sa biographie. Le contrat à peine signé, elle se rend compte qu’elle se fait manipuler. Trop tard, le piège se referme inexorablement sur elle. Le compte à rebours est déclenché : il lui reste moins de deux ans pour comprendre les enjeux dont elle est l’objet. Débute alors un véritable bras de fer entre deux êtres que tout semble opposer.

De New York à Syracuse, en passant par Bruxelles, Marylou sera forcée de remonter le passé jusqu’en 1907 et d’ouvrir la boîte de Pandore.

L’auteur nous livre un roman captivant dès la première page, dans lequel il distille, au fil de trente-cinq chapitres, les pièces d’un puzzle qu’on prend plaisir à reconstituer.

Une intrigue palpitante qui nous replonge dans quelques événements marquants du XXe siècle !

EXTRAIT

Je m’appelle Marylou Voinet. Je suis née le 28 février 1966, même pas une année bissextile ! J’ai 33 ans, l’âge du Christ, comme dirait ma mère que j’adore, même si elle est un peu trop grenouille de bénitier à mon goût. Petite, je rêvais d’être grand reporter free-lance et de « globe-trotter » toute l’année aux quatre coins de la planète. Aujourd’hui, faute d’ambition et d’opportunités, mon anglais, déjà peu convaincant, s’est étiolé. Engagée comme pigiste depuis cinq ans dans un grand quotidien populaire belge, je me retrouve coincée dans un appartement trop petit à faire le tour des gens du peuple à qui il est arrivé malheur ! Monsieur X, sans le sou, qui doit rembourser les frais de clinique vétérinaire du chien de Madame Q. dont le chihuahua s’est cassé la patte sur son trottoir verglacé ; Madame Y, à qui de faux employés du gaz ont dérobé les bijoux qu’elle tenait de sa grand-mère. Monsieur Z, qui est rentré à la clinique A pour se faire opérer de l’œil gauche et qui est sorti avec un pansement sur l’œil droit. Tout ça me donne la nausée !

CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE

Avec un roman situé entre récit de vie, enquête policière et thriller psychologique et un final autant déroutant que surprenant, l’auteur signe un premier roman brillant. - Mélissa Rigot, Le Carnet et les Instants

Un thriller efficace, donc, bien documenté et qui ose une intrigue inscrite dans le temps long. - LascarWilde, Culture Remains

À PROPOS DE L'AUTEUR

Professeur de français, de latin et de théâtre dans une école bruxelloise depuis plus de vingt-cinq ans, Jean-Louis Aerts a multiplié les expériences littéraires et artistiques : one man show, saynètes théâtrales, improvisations théâtrales, nouvelles, contes… Un siècle de mensonges est son premier roman.

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1. Messine, le 24 décembre 1908
1 MESSINE, le 24 décembre 1908Quand il aperçut les premières lueurs de la ville, il poussa un soupir de soulagement. Il touchait au but. Bientôt, toute cette histoire ne serait plus qu’un mauvais souvenir. Son vieil âne cheminait cahin-caha depuis trop longtemps et il était urgent qu’ils se trouvent tous les deux un refuge pour la nuit de Noël. Ce soir, il ne dormirait pas dans une étable ; la comparaison avec le pauvre Joseph s’arrêtait là, car, ce 24 décembre, Massimo Gavazza, accroché à son vieil âne, ne transportait pas son épouse sur le point d’accoucher. La brave Anna avait déjà mis au monde leur petite fille depuis bientôt six ans ! Ce soir, Massimo ne se rendait pas au recensement, il fuyait ! Il était harassé, perclus d’ampoules aux pieds, et les derniers hectomètres seraient peut-être les plus difficiles à parcourir. À l’approche de ce dont on a rêvé durant cent soixante kilomètres, l’esprit nous joue des tours et le corps refuse parfois d’obéir. Il était parti de Syracuse, dix jours plus tôt, marchant de la tombée du jour jusqu’au lever du soleil. Cette marche nocturne n’était pas un caprice de sa part, elle lui était vitale ! À cette période de l’année, les nuits étaient longues et particulièrement froides et il ne voulait pas risquer un engourdissement fatal. Et puis, on ne fuit pas au grand jour sous une haie d’honneur ! Que l’on fuie le danger ou le déshonneur, on le fait en catimini, à l’insu de tous, dans la plus grande discrétion. Seul le curé de sa paroisse, Don Giovanni, était au courant de sa destination. C’était d’ailleurs lui qui avait donné l’adresse d’un de ses confrères à Messine, à l’issue d’une séance de confession. — Ah, Massimo, Massimo ! Tu obliges mon esprit à d’horribles tourments. Ce que tu me confesses est un crime aux yeux de Dieu, mais également aux yeux de la loi ! — Vous n’allez quand même pas me dénoncer, mon Père ? — N’oublie pas que je suis tenu par le secret de la confession, mon fils. C’est probablement ce qui t’a poussé à venir soulager ta conscience ici, en toute impunité laïque ! — Vous avez raison, mon Père ! À la longue, le secret devenait insupportable à tenir. Quand on ne peut pas le partager avec quelqu’un, il remplit votre tête, il vous suit partout, il vous ronge de l’intérieur. Il hante mes nuits et occupe mon esprit du matin au soir. J’ai peur, mon Père, je suis mort de peur ! — De quoi as-tu le plus peur, Massimo ? — Que voulez-vous dire, mon Père ? — Tu as très bien compris ce que je veux t’entendre dire ! De quoi as-tu le plus peur ? Du châtiment humain ou de la colère divine ? — J’ai peur des soupçons qui pèsent de plus en plus sur moi, j’ai peur d’être dénoncé par ceux qui me sont chers, par ma femme en particulier. On est souvent trahi par les siens, mon Père, comme Judas avait envoyé Jésus à la mort ! — Ne te compare pas au fils de Dieu, Massimo ! Dans ta bouche, ces paroles sont un blasphème ! — Aidez-moi, mon Père, je vous en conjure ! — Quelqu’un a-t-il des raisons valables de te soupçonner ? — Oui… enfin, non ! Plus maintenant. Mais on ne sait jamais ! Je n’ose plus croiser le regard des gens dans la rue. J’ai l’impression que mon crime est tatoué en grand sur mon front, que mes gestes me trahissent, que … — Et le châtiment de Dieu, Massimo, en as-tu peur aussi ? — Non, mon Père ! Je ne crains pas la colère de Dieu ! Lui, Il sait tout, Il voit tout ! Je ne peux pas échapper à Sa justice. Je sais qu’un jour, Il me le fera payer très cher… et je l’aurai mérité ! — Tu es déjà en train de payer ta faute, mon fils !

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