Herman fixait Tharok depuis plusieurs secondes sans rien dire, les bras croisés sur sa poitrine, le regard sombre, perdu dans ses pensées . Le bureau était silencieux, la lune projetant sa lumière pâle sur les dossiers empilés et les cartes des territoires accrochées aux murs . Tharok soupira, posant sa tasse de café sur la table . — Qu’est-ce qui se passe, Herman ? Herman inspira profondément, ses mâchoires se contractant . — Je pars . Tharok haussa un sourcil, le fixant, surpris par la soudaineté de ses mots . — Et tu comptes partir combien de temps ? Herman détourna le regard, ses doigts tambourinant nerveusement contre son bras . — Je ne sais pas . Quelques mois… le temps qu’il faudra . Le silence s’installa à nouveau, lourd de non-dits. Tharok posa ses coudes sur le bureau, l

