Chapitre 4

1812 Words
Chapitre 4 AU TÉLÉPHONE Maman : c’est bien ma fille, je passerai chez toi dans les jours à venir in cha Allah Moi : ne t’en fais pas et comment va papa, il se sent mieux ? Maman : ah comme d’habitude rek, tu connais ton père, il ne veut pas se reposer et rester à la maison. Moi : mais il doit le faire, les médecins lui conseillent le repos. Maman : hum il écoute qui même ? Plus têtu que lui tu meurs. Moi : je vais l’appeler après. Elle : hum, on verra.  Mais ne baisses surtout pas les bras, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Moi : t’inquiètes pas. Elle : et les enfants ? Moi : elles vont toutes bien al hamdoulilah Elle : Bon je te laisse ma chérie prends bien soin de toi et des enfants. Moi : Ok maman merci pour tout gros bisous Après avoir raccroché avec ma mère je vais faire une sieste pour atténuer mes neurones avec tout ce qui s’est passé dernièrement. *** Comme il est rare qu’il soit là ces dernières temps, je profite de l’occasion pour lui rappeler la rentrée des classes qui approche. Moi : c’est bientôt la rentrée des classes pour les enfants. Malik (sur son téléphone) : hum Moi : je veux aller leur acheter des habits et chaussures pour ne pas attendre à la dernière minute. Malik : on verra à la fin du mois. Moi : je veux juste te le rappeler pour que ce qui s’est passé l’année dernière ne se répète pas. Lui (se relevant) : il s’est passé quoi l’année dernière ? Avec le ton de sa voix, je sais déjà qu’il ne veut pas discuter mais plutôt se disputer. Il cherche sûrement un prétexte pour que je n’ai pas à lui demander le moment venu. Mais je refuse de reproduire ce qui s'est passé l’année passé. En plus on est au début du mois pourquoi attendre le mois prochain ? Moi : rien laisses tomber. Lui (se levant) : non non dis moi ce qui s’est passé. Alors qu’il allait s’approcher voilà son téléphone qui sonne. Il me regarde avant de le décrocher. QUELQUES JOURS PLUS TARD : Yacine (criant) : laisses moi, sniff laisses moi. Je sursaute presque en entendant les sanglots de ma petite Yacine qui s’élèvent de plus en plus fort à l’intérieur de la maison. Je laisse tomber le petit à qui j’allais vendre une sucette et cours voir ce qui se passe. Dès que je passe la porte ce que je vois me fend le cœur, ma petite yacine entrain d’être tabassée par Astou. Je cours aussi que je le pus et m’interpose entre les deux. Moi : eh il se passe quoi ici ? Au lieu de me répondre,  je la vois qui déchausse une de ses paires pour vouloir venir continuer son tapage sur mon enfant. Moi (la menaçant) : n’oses pas Astou. Yacine essuie ses larmes qui coulent de plus en plus, cette vision de ma fille me chauffe le cœur. Je ne sais pas ce qui se passe mais je connais bien ma fille pour savoir qu’elle ne manque jamais respect à quelqu’un. Astou : et qui es-tu pour m’arrêter ? Moi (la poussant) : n’approches pas ma fille. Elle me regarde bien dans les yeux, me détaille avant de hausser le ton. Astou (ricanant) : layla c’est à moi que tu veux te mesurer. Moi : tchipp, Alors que je lui tournais le dos pour ramener ma fille avec moi, Astou profite de cet instant pour donner un gros coup à Yacine. Ma réaction ne se fait pas attendre lorsque ma main rencontre sa joue avec un bruit étourdissant. Astou (touchant sa joue) : wouyy Moi : je t’ai prévenu. Astou (Surprise) : eh c’est moi que tu viens de gifler ? Moi ? Moi (la toisant) : t’en veux une deuxième pour te rafraîchir la mémoire ? Astou : tu vas le regretter (regardant en haut pour crier) maman maman Moi (souriante) : oh la princesse cherche de l’aide ? Oh laisses moi te dire que ta mère n’est pas ici. Astou : tu l’a… Moi (devant elle) : tu as intérêt à mesurer tes paroles parce que sinon je jure qu' aujourd’hui tu me sentiras. Elle : … Moi : et plus jamais, je dis plus jamais, tu n’as intérêt pas à porter ta main à mes enfants sans raison, est-ce clair ? Elle : …. Moi : est-ce clair? Astou : pff Elle marche aussi vite pour monter les escaliers sûrement pensant que j’allais la suivre, pff. Je voulais juste qu’elle ajoute un mot de plus pour bien la bastonner ici même avant le retour des autres. Comme c’est rare que nous soyons que toutes les deux. Yacine (reniflant) : je n’ai rien fait. Moi (la scrutant) : il s’est passé quoi ? Yacine : j’étais juste entrain de jouer et elle est venue m’accuser d’être entrée dans sa chambre. Moi (la fixant) : tu ne t’y es pas aventurée rassures moi ? Yacine : non maman je te le jure. Moi : ok c’est bon, vas te nettoyer le visage et continues ton jeu. **** Il n’a pas fallut longtemps après  le retour de belle-maman de l’entendre crier Belle-maman : hé aujourd’hui c’est la fin, moi je dis que c’est fini. Tu vas me tuer ou bien c’est moi qui vais te tuer. Elle parlait tout en faisant les grands pas en tapant des mains comme si elle avait un grand combat de lutte prévu. Pendant ce temps, je range mes affaires dans le carton comme c’est l’heure de la descente et je me prépare à tout mettre dans ma chambre. Belle-maman se tient exactement devant le passerelle des escaliers en mode gardienne. Moi : poussez vous Belle-maman : ah donc toi t’attendais que je sois dehors pour venir attaquer ma fille ? Moi : poussez vous Elle (me bousculant avec sa main) : au lieu de faire la grande bouche là réponds moi si tu es brave. Moi (reposant le carton) : oui c’est moi qui l’ai giflé. Belle-maman : ehh (tapant des mains) eh tu es devenue folle ? Moi : si ne plus me laisser marcher sur les pieds, c’est être folle alors oui je suis devenue une grande folle madame. Belle-maman (choqué) : ayi c’est à moi que tu réponds comme ça ? Moi : et ? Elle enlève son foulard l’attache sur sa taille et s’approche ainsi de moi. Je ne bouge pas d’une semelle l’attendant juste faire un geste quelconque à mon égard. Belle-maman : répètes ? Moi (poussant du pied le carton) : j’ai dit et ? Belle-maman : fais attention Rabya, fais vraiment attenti… Elle se tut d’un coup en regardant derrière moi. Avant que je ne pense à me retourner j’entend la voix de papa qui s’élève . Beau-père : qu’es tu entrain de faire ? Belle-maman : euh rien Beau-père : tu te fous de moi ? (à moi) Rabya qu’est-ce qu’il y a ? Moi : en fait tout à l’heure Astou est venue tabasser Yacine sous prétexte qu’elle est entrée dans sa chambre. Beau-père : elle l’a tapée ? Moi : oui j’étais présen… Belle-maman : c’est faux, elle est entrain d’inven. .. Beau-père (à belle-maman) : tu te tais toi. Belle-maman : Beau-père (criant) : Astou… Astou En moins d’une minute la voilà qui descend les escaliers en se tenant toujours la joue. Astou (devant son père) : oui papa. Beau-père : de quel droit tu t’es permise de lever la main sur Yacine ? Astou : mais… La seconde gifle retentit aussitôt que j’en sursaute sur place avec le cri de belle-maman. Beau-père : c’est la dernière fois que tu touches aux enfants, est-ce clair? Astou (sanglotant ) : Beau-père  : me suis-je bien fait comprendre ? Astou : oui oui Belle-maman (à moi) : Beau-père (à moi) : vas y Rabya, vas dans ta chambre, (se tournant vers Astou) comme tu n’as aucun métier à faire à part dormir, dorénavant tu feras tour de rôle avec Rabya pour la cuisine, celle-ci a à faire maintenant. Belle-maman : Astou (reniflant) : mais… Je ne reste pas pour entendre ce qui suit, aujourd’hui je suis vraiment fière d’avoir tenue tête. Je peux supporter tout ce qu’elles veulent mais toucher à mes enfants pour m’atteindre et me voir souffrir là non. QUELQUES HEURES PLUS TARD Dans la chambre : Malik (faisant les cents pas) : tu ne recules devant rien toi dorénavant, c’est comme ça que tu crois donner un bon exemple à tes enfants ? Pendant ce temps, je lui posais son dîner sur la table. Malik : on dirait que tu veux mourir. Moi : voilà le dîner. Lui (criant) : je te parle, tu fais la sourde oreille et tu me racontes des bêtises tu crois que j’ai envie de dîner après avoir vu les larmes de ma mère ? Moi : pourquoi tu cries ? Malik (sifflotant) : et en plus tu fais ton insolente ? Moi : tu sais quoi je vais dormir dans la chambre des filles, je suis fatiguée et j'ai besoin de sommeil. Malik : tu ne bougeras pas d’ici. Je ne lui répond pas et ouvre l’armoire à la recherche d’une couverture et d'un drap. J’allais prendre l’oreiller lorsque je le vois entrain d’ouvrir les tiroirs en fracas. Alors que j’allais me diriger vers la porte, je le vois tenir une ceinture de sa main. Malik (enragé) : il te faut une correction pour te rafraîchir la mémoire. C’est sans hésiter que je laisse tomber tout ce que j’avais entre les mains. Moi (le fixant) : essaies ! Essaies seulement et tu verras Malik. Lui (tirant sur la ceinture) : et qu’est-ce que tu vas faire ? Moi : la police ! Lui : Moi : si tu penses qu'après toutes les bassesses que je vis, je vais en plus accepter d’être battue, c’est que tu es fou et que tu te fourres le doigt dans l'œil. Une seule fois et tu te retrouveras derrière les barreaux, si tu penses que j’hesiterai à le faire touches moi pour voir. Lui : … Moi (reprenant mes affaires) : toi-même tu sais pourquoi je suis encore là. Seulement n’oublies pas que je peux être pire que le diable, une seule fois et je te ferai croupir en prison avec des accusations qui te feront passer la moitié ta vie là bas. Toi-même tu sais et de là plus jamais tu ne penseras à frapper une femme. Il reste là à me regarder bien droit avec un air mauvais mais je ne m’y fis pas et passe à côté de lui pour sortir de la chambre et c’est en s’en allant que je l’entend sortir. Lui (hurlant) : je te répudie Rabya, je te répudie, je te répudie, c’est fini toi et moi. Fini de chez fini. Moi (m’en allant) : on en reparlera demain Bonne lecture mes cocos bisou de moi
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