Six

1405 Words
Birama : tanti voilà le docteur.. Djelika : ok merci beaucoup tu peux nous laisser seul? Birama : aucun problème.. En sa présence j'avais un peu honte mais également je ne voulais pas qu'il apprenne par moi que son père n'est qu'un pervers. Djelika : docteur j'ai mal au bas ventre et j'arrive à peine à marcher. Mr'D : laissez moi voir.. Ah je vois !!que s'est il passé? Djelika : rien avez vous des médicaments à me prescrire pour passer la douleur? Mr'D : oui je vais vous en prescrire mais surtout buvez beaucoup d'eau car l'urine aussi peut être une grande aide, celui ci contient de l'acide qui pourrait vraiment aidé à la cicatrisation. Djelika : j'aurai mal.. Mr'D : oui mais c'est un mal pour un bien. Je vais donner l'ordonnance à Birama et également vous confier à une gynécologue. Entre femme c'est plus facile. Djelika : merci. Je me sentais si mal à l'aise quant il l'a découvert heureusement qu'il n'a rien deviné. **** Le soir à son retour je lui parla de l'ordonnance que le médecin m'a prescrit chose que j'aurai sans doute pas dû faire. Il a commencer à me crier dessus , à me menacer de mort à me traiter de tous les noms. Et moi je restais figé là à l'écouter , étant vulnérable je ne pouvais rien faire. J'avais peur qu'il me frappe encore, j'avais peur qu'il me v***e de nouveau , j'avais peur d'avoir plus de douleur que je ne ressentais déjà. A l'heure de couché je refusa de rejoindre le lit, je suis rester allongé dans le fauteuil. Toute la nuit j'ai pas fermer l'œil, je guettait son arrivé. Le manque de sommeil m'épuisait énormément et m'enlevait toute mon énergie mais c'était sa où subir une autre agression. Vers 2h du matin il se réveilla, vint se servir dans le salon . J'étais en panique totale, avec mon coussin serré sur mon ventre, ma respiration s'était arrêté au cours d'un instant.. Oumar : de quoi a tu peur? t'inquiète ce soir je vais pas te toucher , je vais attendre que tu guérisse d'abord . Ses aveux ressemblait tout fort à un meurtre avec préméditation. Dois je donc subir la même chose sans mon consentement et en plus il ne le cachait même pas au contraire il en était fière. Mes nuits se sont transformées en véritable calvaire .Je ne dormais que pendant qu'il s'absentait et le soir je veillais et essayais de rester éveiller le plus possible pour me défendre. A croire que j'y arriverai. Je n'ai carrément plus la force de l'affronter. ****Discussion entre Brahima et sa mère. Brahima : maman je reviens je vais voir Djelika, elle était malade. Safia : depuis quand tu t'occupe d'elle? fait attention tu es censé être de mon coté mais tu passe ton temps à faire des allés retour chez elle.. Brahima : maman c'est un être humain comme tous les autres. Elle ne vas pas se sentir seule parce que papa a décider de vous poignarder dans le dos. Elle est jeune et n'y est pour rien. Safia : je te préviens de rester loin d'elle , je ne veux même pas que tu me parle d'elle. **** Je m'étais encore assoupi , il était 10h quand j'entendit la porte sonné. Djelika : qui est ce? Je commençais à trembler, pour moi Oumar était revenu tôt .Je me faisais tout genre de scénario dans ma tete. Brahima : c'est moi tanti, je peux entrer? Djelika : oui viens. Tu m'a fait peur. Brahima : (rire) tu pensais que c'était un fantôme? Djelika : ce n'est pas drôle.. Brahima : désolé. Comment vas ta santé? Djelika : oui je vais bien. Brahima : tu ne m'as plus rappeler pour aller acheter tes médicaments tu dois en prendre. Papa ne t'as pas remis de l'argent? Djelika : non il refuse de me les payer mais c'est pas grave sa passera. Brahima : tu es sûr? Ecoute je vais acheter ses médicaments pour que tu aille mieux , regarde comment tu as maigrit en l'espace de deux jours. Djelika : je ne sais pas ce qu'il vas penser de cela. Brahima : rien. Où est l'ordonnance .. Djelika : c'est sur ma table dans la chambre Brahima : ok je l'ai trouvé. J'irai acheter plus tard d'abord jouons un peu à la carte je suis venu te tenir compagnie. Sa fait plusieurs jours que tu ne sort pas. Djelika : merci infiniment .Ah oui, je sais mais c'est pas facile de confronter Bibata et Safia j'ai peur d'eux.. Brahima : elles ne vont pas te manger et ma mère est plutôt gentille même si sa dépends des jours. Djelika : on verra bien. Pendant un moment sa compagnie me réconfortait et je commençais à m'exprimer petit à petit. Il n'est vraiment pas comme les autres enfants et il me soutient vraiment beaucoup. Brahima : alors tanti tu ne sais donc pas jouer à la carte? Djelika : attends tu verras que je vais te battre au prochain tour. On rigolais tellement que je n'avais pas vue l'heure passer. ****Les problèmes Safia : mais où vas tu? viens m'aider à mettre les rideaux. Brahima : j'arrive je vais à la pharmacie. Safia : tu es malade? Brahima : non c'est pour Tanti Djelika, je t'avais dit qu'ell.. Safia : stop tais toi... Brahima : mais maman.. Safia : orrrg! ferme ce que tu appelle bouche. Tu es trop impliqué dans sa vie, relâche un peu la cadence c'est quoi sa? Moi ta propre mère t'appelle et tu me dit que tu es occupé c'est quoi sa? Brahima : je ne vais même pas durer.. Safia : sa fait déjà quatre heure de temps que t'étais avec elle et comme sa ne suffit pas tu vas aussi à sa commission.. Après le départ de Brahima de mon appartement je suis rentré un moment dans la chambre pour me rafraichir. A ma plus grande surprise je commençais à entendre du bruit en bas. Des disputes en milieu de journée sa sentait pas bon.. J'ai donc décidé d'intervenir , mais j'aurai dû la fermer. Djelika : mais qu'est ce qui se passe? Brahima : rien tanti tu dois te reposer , je vais chercher tes médicaments.. Safia : je t'ai dit bouge pas. Toi la sorcière tu as eut ce que tu voulais n'est ce pas? Donc c'est à cause de toi que mon fils ne m'écoute même plus.. Sale vipère que tu es tu as intérêt à rester loin de moi et de mes enfants. Djelika : je suis désolé, je te jure que j'y n'y suis pour rien . Brahima tu sais quoi c'est bon, occupe toi d'abord de ce que ta mère te demande et on verra pour moi après.. Brahima : mais tu as mal et tu te tord de douleur. Tu as besoin de soins vraiment.. Djelika : non cv t'inquiète je peux encore tenir un peu.. Safia : déjà qui t'as sonné même je suis là je parle avec mon fils tu sort avec ta grande bouche pour parler . Donc tu viens dans ma maison, tu vole mon mari, tu vole mon enfant et tu lui dicte maintenant ta loi? Tu es qui dit moi.. Bibata : eh!eh!eh! dja wala que ton quoi? mari? c'est quoi ses sottises ici.. est ce que tu t'entends parler même? C'est mon mari c'est moi sa préféré donc arrête de te voiler la face.. Les problèmes étaient encore là et tous sa c'est de ma faute. Elles commencèrent à crier fort et même les enfants s'y sont mêlé. En l'espace de 30minute la maison était devenu un champ de bataille en terme d'insulte. L'une disait tantôt " il m'a épousé avant vous toutes donc vous avez qu'à rester à votre place " et l'autre répliquait " hahaha!! regarde toi un peu c'est parce que t'as vieillit qu'il t'a délaissé et m'épouser, faut me regarder et dire s'il y a une comparaison " quant à moi je rentra dans ma maison et ferma la porte , j'avais déjà mal j'allais pas en rajouter avec leur débilité. En attendant je sens que je vais prendre chère au retour d'Oumar , il vas croire tout le monde sauf moi et surtout quant il vas apprendre que c'est l'histoire des médicaments qui a tout déclenché je vais passer un sale quart d'heure.
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