Réparer une erreur

1079 Words
Je franchie doucement le seuil de la porte pour ne réveiller personne. Malheureusement Morgan est là, à m’attendre, plus furieux que jamais. - p****n mais tu étais où ? Je me faisais un sang d’encre pour toi ! Il s’avance vers moi d’un pas rageur, la fumée lui sortirait presque des oreilles tellement sa colère est perceptible mais moi j’avance jusqu’à la chambre, sans lui prêter attention. - Lexie ? Sa voix a changée, elle est passée de dure a affolée mais je m’en fiche, je dois m’en tenir à ma vengeance ! Une fois mes dents lavées, mon visage démaquillé, je met mon pyjama et me couche. Morgan entre dans la chambre mais j’éteins la lumière de ma lampe et m’endors rapidement. Quand je me réveille, le matin est déjà bien avancé, Morgan n’est plus dans le lit et mon réveil affiche 10h34. Je me douche, me prépare et descend dans la cuisine où je trouve un mot. « Je suis partit plus tôt pour Paris, je rentre mardi, en espérant que tu sois calmé. Je t’aime. ». Calmé, c’est très mal me connaître. Les jours passent et se ressemblent. Je ne décroche pas au téléphone, ne répond à aucun de ses mails, ni aucun de ses messages. Cependant je les relis le soir, je pleurs devant. « Ma puce, j’espère que tu vas bien ? Je n’ai pas de nouvelles de toi, enfin, pas directement. Tu me manques. Ta voix, ton rire angélique, ta présence, tes caresses, tes je t’aime, tes baisers. Même ta fureur me manque. Je ne sais plus trop où nous en sommes toi et moi mais sache que je t’offrirai la lune plutôt que te voir partir. ». Comme peut-il être autant amoureux de moi sans pour autant tenir compte de mon ressenti ? J’entends la porte de la chambre s’ouvrir, je ferme les yeux et fais mine de dormir, dos à lui. Je sens Morgan s’allonger près de moi peu de temps après. Il m’embrasse la tête et m’enveloppe dans ses bras. - Tu me manque tellement bébé. Reviens et aime-moi, je n’y arrive pas sans toi. Je ne tiens plus, je suis secouée de spasmes et des larmes envahissent mon visage. - Arrête de pleurer mon amour, je suis tellement désolé, si tu savais, tellement désolé. J’ai compris ton silence, enfin, ton frère m’a expliqué. Tu as raison, j’aurais dû t’en parler, tu es une femme intelligente, capable de faire les choses par toi-même. Je n’aurais jamais dû t’imposer de rester à la maison sous prétexte que c’est ce que je pensais être le mieux pour toi. Je sais pertinemment que le mieux pour toi, c’est d’aller travailler et même si ça n’aurait pas été le cas, nous aurions dû en parler ensemble et pas prendre cette décision seul et égoïstement comme je l’ai fais. Enfin ! - J’ai réparé mon erreur. Tu commence lundi ton travail. Mes larmes se tarissent. Je me retourne dans le cercle de ses bras, mon regard plonge dans celui de Morgan. Je voudrais lui dire à quel point je l’aime, à quel point il m’a manqué, mais rien ne vient. J’ai juste l’impression de retomber amoureuse de cet homme, aussi, je l’embrasse, avec tout l’amour que je ressens pour lui, avec tout le manque que j’ai eu de lui, avec toute la tristesse que j’ai ressentie sans lui. Il me rend mon b****r avec la même ferveur. - Je t’aime... Lexie... Nous prenons le temps de nous redécouvrir à chaque caresses, à chaque baisers. - Morgan... Je t’aime aussi... Nous nous réconcilions en faisant tendrement l’amour, encore et encore cette nuit là. Ce matin, pour la première fois depuis un moment, je me réveille le cœur léger. - Bonjour, mon chéri, dis-je à Morgan. - Bonjour, mon amour, répond-il encore à moitié endormi. - Tu veux le petit déjeuner ? - Tu as quoi à me proposer ? Je l’embrasse voracement, lui maintenant sa bouche contre la mienne en m’agrippant à ses cheveux. À notre dernière étreinte cette nuit, nous ne nous sommes pas rhabillés, aussi nous sommes déjà nus Morgan et moi. Morgan me soulève pour que je sois à califourchon sur lui. Il me caresse le côté droit, la cuisse, la hanche, les côtes, la poitrine pour au final m’embrasser dans le cou et me mordiller l’oreille droite. Je sens son érection gonfler à chacune de nos caresses. Je ne peux m’empêcher de me frotter contre, tout en redirigeant mon assaut sur sa bouche. Je sens un doigt de Morgan s’approcher de mon sexe et me pénétrer lentement. Je gémis, les yeux clos, je suis si excitée par cet homme que je pourrais jouir rien que quand il me regarde, quand il me caresse. - Lexie... - Prend-moi, je t’en prie. Je te veux, maintenant. S’il te plaît. - À vos ordres mademoiselle Torn. Sur ce, Morgan me met sur le ventre lève mes fesses et me pénètre lentement. - Ça va ? Je suis trop excitée, j’ai besoin d’un soulagement, immédiat. - Oui, vas y, prends-moi, Morgan, prend-moi ! Sur ce, Morgan se met à me pistonner. - Encore ! Hurlé-je. - Lexie. Morgan redouble d’ardeur jusqu’à ce que nous trouvions l’o*****e. - Morgan ! - Lexie ! Un o*****e ravageur, épuisant et envoûtant. Je retombe sur le ventre, Morgan se retire de moi et se met sur le dos, épuisé autant que moi. - Bon sang mon amour, c’était... - Je trouve aussi, lui dis-je. - Je t’aime Lexie. - Moi aussi je t’aime Morgan. - Je suis vraiment désolé pour la tristesse que je t’es provoquer, crois-moi, jamais je n’ai voulu te faire de la peine je... - Je sais que tu ne voulais pas me blesser. Sur le moment, j’ai juste cru que mon avis ne t’importait pas. Je me suis sentie invisible et inexistante, donc j’ai voulu te montrer à quel point ça pouvait faire mal. C’était stupide et immature comme réaction. - C’est moi qui me suis comporter de façon stupide en premier. Donc j’ai appelé le directeur de l’académie et je lui ai expliqué ce que j’avais fais. Il a déchiré la lettre de démission t’a remise à ton poste. - Merci Morgan. - Merci de quoi ? Je n’ai fais que réparer mon erreur. - Oui mais merci d’être toi. D’être encore là malgré tous mes caprices. - Tu es une des rares personnes qui n’a pas peur de me défier et j’adore ça, ricane-t-il.
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