Morgan est en vacances jusque fin août. Nous avons décidé de passer le plus de temps possible ensemble.
Parfois Morgan travaille, il ne peut pas s’en empêcher, il essaie de se caler à mes rendez-vous à la salle de sport. Cet homme est plus que tout ce que j’espérais dans ce monde.
Je suis tirée de ma rêverie quand je reçois un SMS.
- Lolita ?
De Lolita à 13h56 :
Ma belle, j'ai rencontré l'amour de ma vie, je viens à 19h avec lui. On mange ensemble avec Morgan. Ceci n’est pas négociable.
XOXOXOXO.
De Lexie à 13h58 :
Je n’avais aucune intention de négocier, ce soir, 19h c’est parfait. Morgan sera là également, je suis heureuse pour toi.
- Lolita ? L'amour de sa vie ?
- Qu'est ce qu'il y a ma belle ?
- Lolita a rencontrer l'amour de sa vie, elle vient se soir à 19h avec lui. Ils viennent manger.
- Tu sais qui est l'heureux élu ?
- Non, pourquoi ?
- Oh, comme ça, je l'apprécie assez ta copine.
- Ne l'apprécie pas trop quand même et puis ce n'est pas ma copine mais ma meilleure amie.
- Oui je sais, et même si je l'appréciais beaucoup c'est seulement parce que c'est grâce à elle que nous nous sommes réconciliés et toi, je t'aime. J'ai jamais ressenti ça pour personne.
- Moi non plus.
- Bon femme.! Que vas-tu nous préparer de bon à manger ce soir ?
- Je pense que je vais faire mon fameux camembert en croûte. Qu’en dis-tu ?
- Je n’en ai jamais mangé, ça m’a l’air parfait.
D’un coup, il éclate de rire.
- Quoi ? Le questionné-je.
Il soupire, s’installe sur le canapé et m’assoit à califourchon sur lui.
- Toutes les femmes diraient : « Une salade avec des crudités sinon, je vais grossir » et toi, un camembert en croûte.
- Le camembert en croûte, c’est très bon, Lolita adore ça, moi aussi, je suis sûr que tu vas aimer également. Pour ce qui est de prendre du poids, je fais du sport, ne mange pas tous les jours n’importe quoi et je t’ai toi.
- Moi ? C’est quoi le rapport ?
- Tu me fais perdre, beaucoup, beaucoup, beaucoup de calories. Le plat de ce soir sera très riche en calorie, ce sera donc à toi de me les faire perdre.
- Avec plaisir et si nous anticipions et commencions à en perdre quelqu’un maintenant.
- Je n’en attendais pas moins de toi, lui murmuré-je à l’oreille juste avant de la lui mordre.
Morgan me jette sur le canapé. Nous embrassons et passons une superbe après-midi. À 19h tapante, Lolita frappe à la porte et la surprise, elle est avec Simon, le meilleur ami de Morgan.
- Surprise, disent-ils en chœur.
- En effet, c'en est une.
Je prend Lexie dans mes bras, puis Simon, Morgan fait de même.
- Toi, enfin avec une femme ?
- Ouais, mais ce n'est pas tout. Regardez !
Lolita tend sa main gauche.
Ils sont ensemble depuis trois jours ! Ça c’est de l’amour, comme dans les films !
- On va se marier ! S'écrie-elle.
- Haaaaaa, félicitation.
- Bon sang c'est fabuleux, bravo mec. Morgan enlace Simon.
- Merci, c'est rapide mais on s'aime, alors pourquoi attendre ?
- C'est vrai.
J'ai l'impression que Morgan est entrain de réfléchir mais à quoi? Bref.
- Tu voudras bien être mon témoin de mariage ? Demande Simon à Morgan.
- Bien sûr mec, lui répond-il.
- Et toi ? M’interroge Lolita.
- Oh, oui bien sûr ma chérie.
On passe une soirée géniale.
- Bordel ce n'était pas la première fois que je te présentais une femme, mais enfin tu te cases.
- Ouais c'est vrai, mais ce n'est pas parce qu'elles ne me plaisaient pas, c'est parce que tu me présentais des femmes pour t’en défaire juste après les avoirs...
Lolita comprend la suite de sa phrase, pour le faire taire, elle lui donne un coup de coude dans le bras. Grand silence.
Je suis un peu en colère et jalouse car Morgan a un palmarès assez impressionnant paraît-il et moi, je n’ai jamais eu que lui. Savoir qu’il en a embrassée, touchée et faire l’amour à une autre me fait vraiment mal.
- Finit ta phrase, après les avoirs sautées, dis-je sèchement.
Je ne cache pas ma colère, je suis mal à l'aise parce que son passé lui appartient, mais...
- Ma puce, me dit Morgan en me prenant la main.
Je la dégage de la sienne en demandant.
- Quelqu'un veut un café ou autre chose?
La soirée ne se déroule plus dans l'ambiance chaleureuse du début, Lolita et Simon partent, moi je voudrais aller au lit et ne plus parler de ses histoires, ni de son passé et encore moins de ses conquêtes.
- Tu vas être encore longtemps en colère après moi?
Je ne veux pas répondre, je finis de débarrasser, une fois devant mon évier, je commence à pleurer. Il s'approche derrière moi, en m'enlaçant par la taille.
- Parle-moi, s'il te plaît.
- Il y en a eu beaucoup ?
- De quoi ?
- Des éléphants. Des femmes bien évidemment. Des femmes dans ton... Palmarès ?
- Il y en a eu, mais pas un palmarès non plus. Ricane-il.
Je me sors de ses bras et part dans la salle de bain.
- Je suis heureuse que ça te fasses rire.
- Arrête-toi et parle-moi.
- Je suis quoi pour toi ? Une autre femme que tu sautes pour ton palmarès ?
- Non ? Pourquoi tu dis ça ?
- Pourquoi nous n'allons jamais chez toi ?
- Je n’ai jamais...
- Pourquoi tu ne m'as pas présenté à ta famille ?
- Tu connais ma sœur !
- Je l'a connais parce que je lui donne des cours, tu ne nous as pas présenté, tu ne m'as pas présenté en tant que ta petite amie. Tu as honte de moi ?
- Non, c'est que je n'ai jamais présenté personne et j...
- Et tu ne comptes pas me présenter, je me trompe ?
- C'est pas ça c'est que...
- Ah oui, c'est quoi ton excuse ?
- Si tu arrêtais de me couper à chacune de mes phrases j’aurais eu une chance de tout t’expliquer.
Je croise mes bras comme pour me protéger.
- Si une fois que je t'ai présenté à ma famille tu me quittes, je deviens quoi moi, sans toi ? Me demande t-il.
J'avoue que je ne m'attendais pas à ça.
- Et pourquoi je te quitterais, dis moi ?
Il s'énerve.
- Parce que je sais que je ne suis pas assez bien pour toi. Je sais que je ne te mérite pas.
- C’est n’importe quoi ! M’énerve-je à mon tour.
- Et toi non plus tu ne m'as présenté personne de ta famille.
- Mon père sait que je suis avec toi, il te connaît déjà et Joshua, mon frère et Camille ne sont toujours pas rentrer de voyage.
- Ma sœur sais que je suis avec toi aussi.
- Oh, c'est vrai ?
Cet aveu m’apaise immédiatement.
- Oui, c'est vrai.
Il se calme également.
- Je suis désolé de mon comportement, c'est juste que, je trouve que tu es trop beau pour être vrai. Que c'est moi qui ne suis pas assez bien pour toi.
- Pourquoi tu penses ça ? Tu es belle, intelligente, sensible, aimante, tu es... La femme idéale.
- Tu le penses vraiment ?
- Je ne t'ai jamais menti, je ne vais pas commencer ce soir, ni un autre jour.
- Je sais.
- Je comprend ta réaction vis à vis de mon « palmarès », je suis heureux que tu n’es pas de passé parce que je ne sais pas comment je l’aurai supporté. Mais si ça peut t’aider, je n’ai JAMAIS fais l’amour à une autre qu’à toi.
- En effet, ça m’aide... Un peu.
- Je t'aime Lexie.
- Je t'aime aussi, mon cœur.
Morgan a passer sa journée avec sa sœur, moi avec mon père, je lui explique qui est Mickaël.
- Oh ma chérie. Je suis si désolé, je ne savais pas. Pourquoi ne m’as tu rien dit ?
- Je ne savais pas comment j’aurais pu te dire ça. Tu étais heureux que je me sois réveillée, je n’ai pas osé...
Mon père me prend dans ses bras.
- Parle moi donc de ce jeune homme. Morgan.
- Papa, je suis amoureuse de lui, il est tellement gentil, attentionné, doux...
- OK, je vois que je ne suis plus le seul homme de ta vie.
- Non, mais avec Joshua, vous êtes et resterez les premiers.
- Quelqu'un parle de moi ? Intervient Joshua.
- Josh !!
Je hurle, tellement je suis heureuse, je lui saute dessus. Mon frère est toujours aussi beau, grand, brun, musclé, les yeux marrons, il est cependant plus bronzé.
- C’est normal, depuis le temps qu’il est aux Seychelles.
- Ça va ma grande ?
- Oui et toi ?
- Où est Camille ?
- Je suis là.
Camille non plus n’a pas changé, petite, blonde les yeux noisettes. Elle a tout de même le teint moins prompt à prendre le soleil.
- Salut !
- Bon alors dis moi tout, il parait que tu es amoureuse.
- Oui, il s'appelle Morgan Kolman, je disais à papa que j'étais très amoureuse et Lolita va se marier avec Simon, le meilleur ami de Morgan. Et vous ?
- On va se marier aussi.
- Elle a dit “oui” ?
- Oui. Tu savais qu'il aller me demander en mariage ?
- Bien sûr, mon frère n'a aucun secret pour moi. Félicitation, lui dis-je en l'enlaçant.
- Oui mais ma sœur en a pour moi.
- Non, aucun.
- Ce Morgan, tant que je ne l'ai rencontré, il n'aura pas mon approbation.
- Je me doute bien.
- C'est un homme formidable, dit mon père.
- Si ma petite sœur l'a choisi, je n'en doute aucunement et puis, s'il te rend heureuse, c'est le principal.
- Oui, très heureuse. Bon, il es tard. Je dois y aller. J'ai rencard.
- Je t'aime ma Lili.
- Moi aussi mon Josh.
- Bonne soirée ma fille.
- Venez manger à la maison vendredi soir, je vous le présenterais officiellement OK ?
- Ça marche pour nous.
- Pour moi aussi ma fille.
- Alors à vendredi.
- A vendredi.
Sur ce, je rentre chez moi. Dans ma chambre, il y a une robe somptueuse étalée. Je me l'a met.
Peut être a-t-il quelque chose à fêter ?
- Bonsoir ma puce.
- Bonsoir.
- Tu es magnifique, non, tu es mieux encore.
- Merci.
- Tu devrais relever tes cheveux.
Il s'approche de moi et tend la main vers mes cheveux.
- Non, tu sais bien. Dis-je mal à l'aise.
- Mais ça t’irait...
- Je t'en prie. Lui dis-je.
Je recule et pour diminuer mon rejet, je lui embrasse la main.
- OK.
- Pourquoi cette robe ?
- Je veux t'emmener chez moi, j'ai également invitée ma mère et ma sœur à manger, pour une rencontre officielle.
- Tu crois que je vais lui plaire ? Elle ne va pas croire que je suis une femme intéressée?
- Premièrement, tu n'es pas de ce genre là et je veux que tu arrêtes de te voir aussi mal et deuxièmement tu as sauvée Jessica. Elle te bénie déjà, j'en suis certain.
Je glousse rassurée.
- Aller, on y va ?
- Tu n’es pas obligé, tu sais ?
- Obligé de faire quoi ?
- Me présenter à ta famille.
- Je ne me sens pas obligé, je suis heureux de le faire, stressé mais heureux.
- Stressé ?
- Oui, c’est la première fois que je présente quelqu’un aux femmes que j’aime. C’est bon, tu es rassurée ?
J’acquiesce.
Une heure plus tard, nous arrivons devant un immense portail, comme il y a dans les manoirs dans les livres et les films. Le portail blanc en fer forgé s’ouvre, des petites lumières nous guide sur le chemin vers la maison. Le jardin, non, la prairie devant la maison est magnifique, un parpaing de roses de toutes les couleurs est admirablement dessiné au centre. Lorsque je relève la tête, je vois une gigantesque villa si ce n’est un palais aussi grand que l’Élysée. Ce palais doit comporter au moins quatre étages, sans compter le garage.
- Oh bordel, c'est ici chez toi ?
- Oui, c'est ici, ricane-il.
- Ne ris pas, bon sang, j'avais compris que tu avais de l'argent mais pas à ce point là.
- Si et bien plus encore.
- Quoi ?
Il se gare dans le garage. Sort de la voiture, ouvre ma portière, me prend la main et l'embrasse.
- Ça va bien se passer, ne t'en fais pas et puis moi aussi je suis mal à l'aise, je n'ai jamais présenter de femme à ma mère.
- Ton garage est plus grand que mon appartement.
Je le suis quand il me dirige vers la maison.
Je pense pas à ça s’il te plaît.
Quand j’arrive par la porte d’entrée, aussi immense que surprenante, un grand couloir sers d’entrée.
- Je te fais voir ?
- OK.
Il me dirige vers la pièces sur la droite où se trouve un salon immense, juste après, une salle de cinéma. À droite, il y a une cuisine digne d’un restaurant avec un bar et la salle à manger. Au fond, des toilettes, ensuite une suite, chambre, salle de bain et toilettes puis un bureau.
- C’est ici que tu dors ?
- Non, c’est la chambre d’ami.
- Ça ! Une chambre d’ami ?
- Oui, je vais te faire voir l’étage ?
- Oui.
Quand j’arrive à l’étage, il y a sur la gauche une chambre fabuleuse, spacieuse, avec un dressing aussi grand que ma chambre ou peut être même plus grand que ma chambre, d l’autre côté de la chambre, il y a une salle de bain, avec douche, baignoire double vasque, la totale. En traversant le couloir, il y a une seconde chambre identique à la précédente, dressing, salle de bain inclus, sauf que celle-ci est juste blanche, très neutre, tandis que la sienne est dans les tons bleus avec le mobilier bois couleur chêne.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- C’est...
Effrayant, affolant, affligeant d’avoir autant d’argent.
- Impressionnant, reprends-je.
- Je sais, descendons, ma mère et ma sœur doivent être arrivés.
En descendant les escaliers, je remarque les chefs-d’œuvre accrochés sur les murs, bien que la décoration soit légère, je n’essaie pas d’imaginer le prix de sa décoration, rien que dans les escaliers et couloirs.
- Tu aimes la décoration ?
J’acquiesce sans beaucoup de conviction.
- Qu’est ce que tu fais de tout cet espace ?
- Le second étage sont les appartements de ma gouvernante, ensuite il reste un étage, au cas où.
- Au cas où, quoi ?
- Au cas où je dois héberger une personne.
- Ça t’es déjà arrivé ?
- Une fois.
- C’était qui ?
À la grimace de Morgan, je sais que je ne vais pas aimer sa réponse, il n’a donc pas besoin de me la dire, mais je préfère savoir.
- Donna Lewis.
- Oh, je croyais qu’aucune fille n’était jamais venue ici.
- Théoriquement non. Les deux derniers étages n’ont pas d’accès direct à la maison, ils ont leur propre accès par l’extérieur.
- Mais il n’ont pas accès à la cuisine, ce genre de chose ?
- Lexie, les derniers étages sont des appartement composés chacun de deux chambres, une salle de bain, une cuisine, un salon et une salle à manger. Donc non, même Donna Lewis n’a pas mis les pieds chez moi.
Nous arrivons au salon.
- Lexie ! Hurle Jessica.
- Hé, salut !
Elle me saute au cou.
- Jessica, s'il te plaît, tien toi bien, la sermonne Morgan.
- Ne fait pas le rabat-joie.
Morgan secoue la tête et Jessica se précipite à l'intérieur de la cuisine.
- Vous avez bien compris M.Kolman, ne faites pas le rabat-joie, lui dis-je pour le taquiner.
- Ne fais pas la maline, ça pourrait chauffer pour toi. Me répond-il en mordillant mon oreille.
- Tu fais exprès de m'allumer ? Tu ne perds rien pour attendre.
- Ah oui et que vas-tu faire ?
Je m'approche de lui, il se laisse faire, je lui prend son index et me met à le s***r vigoureusement en gémissant, pour lui rappeler ce que je pourrais lui faire plus bas.
- p****n, merde !
Il retire son doigt et m'embrasse durement. Il pose son front sur le mien, puis je m'écarte lui mordille l'oreille et lui murmure.
- Mon cœur.
- Bon sang, tu me rend fou. Allez, on va rejoindre les filles sinon je vais te prendre ici, maintenant.
- Il n’y aurait personne, je me laisserai prendre volontiers, ici même.
Il s’étrangle, moi je glousse comme une écolière. Nous entrons dans sa cuisine, tous les regards sont sur moi. Je suis d'un coup mal à l'aise.
- Bonsoir, monsieur Kolman, mademoiselle Torn.
La jeune femme, mate de peau, les yeux chocolat, les cheveux crépus, mais magnifique connaît mon nom.
- Bonsoir, Paula.
- Bonsoir.
- Morgan, s’illumine une femme.
La femme est brune, des yeux aussi bleus et aussi magnifiques que ceux de son fils, d’une quarantaine d’année.
- Bonsoir maman.
Ils s'enlacent.
- Maman je te présente Lexie Torn, Lexie voici Gloria Kolman, ma mère.
- Madame Kolman.
Elle me bras dans ses bras, de façon rassurante, presque maternel.
- Oh non, Gloria m'ira très bien. Et ici on se tutoie.
- Euh... D'accord madame... Pardon, Gloria.
- Je suis si enchantée de voir une femme au bras de mon fils, vous êtes magnifiques en plus.
- Merci Gloria.
- Le repas est servit monsieur Kolman.
Gloria et Paula partent dans la salle à manger, je ne sais pas où est Jessica. Avec Morgan, nous sommes toujours dans l'entrée.
- Qui est Paula, une amie de ta mère ? Et comment connaît-elle mon nom ?
- Paula est ma gouvernante, elle s'occupe du ménage, repassage, des repas bref, de tout. Aller, on va manger.
- Ta mère est une femme charmante, quand elle m’a prit dans ses bras je me suis sentie tout de suite rassurée et à l’aise.
- Tant mieux, je suis content que vous vous appréciez.
Le repas se déroule parfaitement bien.
- Mon chéri, tu me raccompagnes, je te prie. Demande Gloria à son fils.
- Bien sûr, lui répond-il.
- Ma chère, je suis très heureuse d’avoir fait ta connaissance, à très bientôt j’espère.
Maman, Jessica est partit chercher la voiture, ne l’a fais pas trop attendre.
Je n'écoute pas ce qu'il se dise car je suis interpeller par Paula.
- Bonsoir mademoiselle Torn.
- Paula, bonsoir !
Que me veut-elle ?
- Je dois vous remettre ça de la part de madame Kolman.
Elle me tend une enveloppe avec un mot, je le lis: “Vous et mon fils n'êtes pas fait pour être ensemble. Partez! Prenez ce chèque et je ne veux plus vous voir, jamais! Vous ne faites pas partit de son monde, et vous n'en ferais jamais partit. Gloria Kolman”. Un chèque de cent milles euros est accroché avec le mot.
J'ai les yeux plein de larmes, je n'en reviens pas, je croyais que nous nous entendions bien. Je déchire l'enveloppe et le chèque furieusement.
Je me sens insultée, humiliée. Je n'appartiens pas à son monde et je sens bien que je n'en ferais jamais partie. Si Morgan ne peut pas être heureux avec moi, il vaut mieux que je parte, maintenant.
Je me dirige vers l'entrée, pose l'enveloppe déchirée et le mot en parfait état dessus. Je prend ma veste et passe par la porte de la cuisine pour partir. Je rentre à pied. J'appelle mon frère.
Je ne veux pas le voir, ni lui, ni personne.
- Hé Lili, ça va ? Me demande-il inquiet.
- Non pas trop, tu peux venir me chercher ?
- Où ?
- À la station service près du cinéma.
- Mais c'est à l'autre bout de la ville.
- Je sais mais j’étais dans la villa de ce quartier chic et...
- Tu vas faire tout ce chemin à pied ?
- Oui, je ne veux pas attendre à la villa. S'il te plaît ?
- Je serais là dans 1heure.
- Merci.
Je raccroche, je suis effondrée.
Tout ce auquel je croyais viens de m'être enlevé. Je croyais en lui, en nous, notre amour. Mais de toute évidence...
Quelqu'un me tire de ma rêverie avec ses phares de voitures. La voiture s'arrête mais je continue d'avancer.
- Lexie ! Attends !
- Non. Lui dis-je en pleurant de plus belle sans m'arrêter de marcher.
Morgan me suit en marchant.
- Je t'en prie.
- Je croyais que je pourrais m'intégrer à ton monde mais de toute évidence, ce n'est pas ce que pense ta mère. Je ne lui en veux pas elle a raison. Tout cet argent, la taille de ta maison... Pour moi, c’est trop.
- Ma mère n'y est pour rien dans cette histoire, c'est Paula.
- Quoi ?
Je m'arrête et fais face à Morgan.
- Et pour ce qui est de l’argent, oui j’en ai, mais je suis toujours moi. J’étais le même avant qu’on parte de ton appartement.
C’est bien vrai.
- Mais Paula... Pourquoi ?
- Oui, elle pensait qu'elle et moi...
Je sens qu'il est nerveux, il passe sa main dans ses cheveux et fait une grimace de dégoût.
- Ce n'est pas elle qui a fait un chèque au nom de ta mère.
- Si, ma mère lui a donner ce chèque pour qu'elle aille faire des courses demain.
- Tu n'es pas assez grand pour payer tes courses ?
- Si, mais ma mère voulait te faire un cadeau, Paula à ton âge pratiquement, elle s'est dit que Paula saurait mieux qu'elle, ce qui te ferait plaisir.
- Comment le sais-tu ?
- Parce que quand j'ai vu ce mot, j'ai appeler ma mère. Elle est revenu et m'a tout expliquée. J'ai viré Paula.
- Peu importe. Mais Paula avait raison quand elle m'a écrit que je ne suis pas de ton monde. On doit se rendre à l'évidence, il y aura toujours des gens...
- Mais moi je m'en fou des gens, de “mon monde”, oui je faisait partit du “monde des riches” mais aujourd'hui, plus rien n’a d’importance, mon monde c'est toi.
Il a raison, mon monde à moi, c'est lui et peut importe ce que les gens disent. Il est l'amour de ma vie.
Je prend mon téléphone, pour écrire à Joshua.
De Lexie à 23h49 :
Josh, ne viens pas me chercher, je t'appelle demain pour t'expliquer. Désolé pour le dérangement. Je t'aime.
XO.
Morgan me prend par la main.
- Qu'est ce que tu fais ?
J’écris à mon frère pour lui dire de ne pas venir me chercher. Je veux rester avec toi, enfin... Si tu veux toujours de moi ?
Je baisse la tête, morte de honte après cette histoire ridicule. Il me prend le visage à deux mains.
- Bien sûr que je veux toujours de toi.
- Je suis désolée, j'aurais dû t'en parler au lieu de m'enfuir, mais, ça m'a fait si mal... Tu pourrais avoir tellement mieux que moi...
- Hé, c'est toi que je veux. Je t'aime.
- Je t'aime aussi.
Je regarde mon téléphone, Joshua m'a répondu.
De Joshua à 23h52 :
OK Lili. A demain. Je t'aime aussi.
XO.
- Rentrons. Ça ne te dérange pas qu'on dorment chez moi ? Je suis fatigué et je ne veux pas rentrer jusqu'à chez toi.
- Oui.
Une fois chez lui, dans le salon, je suis toujours aussi mal à l'aise.
- Qu'est ce que tu as ? Me demande-il.
- Ne renvoi pas Paula, tu sais, je ne pense pas qu'elle pensait à mal.
- Non, elle t'a blessée, c'est impardonnable pour moi. Dorénavant, ma priorité c'est toi. - Demain, on engagera une nouvelle gouvernante et on l'a choisira ensemble.
- D'accord, mais...
- Quoi ?
- Pour cette nuit je peux dormir en sous-vêtement mais je n'ai pas de vêtement de rechange pour demain. Je ne vais pas rester en robe de soirée.
- Non, tu as raison, ricane-il. J'avais demandé à Paula de t'acheter une chemise et nuit et un ensemble pour demain, au cas ou...
- C'est très gentil à vous monsieur Kolman, mais...
- Mais quoi, mademoiselle Torn ?
- Je ne pense pas avoir besoin de ma chemise de nuit.
Je commence à me déshabiller tout en m'approchant de lui.
- Ah bon ?
Je hoche la tête. Une fois en sous-vêtement, je commence à le déshabille lentement tout en l'embrassant langoureusement. Une fois que je lui ai ôter sa chemise, sa ceinture et son bouton de pantalon. Je lui murmure à l'oreille.
- Je tiens toujours mes promesses, monsieur Kolman.
Et sans qu'il ne puisse réagir, je descend en lui descendant son pantalon et son boxer et je le prend dans ma bouche.
- Lex...
Il met ses deux mains dans mes cheveux et les serres.
- Merde, vas y doucement.
J'adore lui faire cet effet là, je continue mes caresses au même rythme.
- Lexie je...
D'un seul coup il me prend par dessous les bras et me relève. Il m'embrasse brutalement.
- Tu me rend fou.
Il m'enlève mes sous-vêtement et me jette sur son canapé.
- Je vais me venger. Me déclare-il.
Lui aussi descend et commence à me s***r, lécher, mordiller mon Mont Vénus et je hurle.
- Argh, Morgan.
Bon sang, c'est tellement bon. Je me cambre mais là, je le veux en moi.
- Je t'en prie. Prend moi.
- Tu es sûre ?
- Oui, prend moi, vite et fort. Je t'en prie.
- Avec plaisir, mademoiselle Torn.
Sur ce il me pénètre en force, d'un seul coup de rein. Je hurle de plus belle.
- Oui.
- Je t'aime Lexie.
Sur ce, il s’exécute et se met à me marteler, vite et fort, jusqu'à atteindre, ensemble, le plaisir.
- Pff, vous m'épuisez mademoiselle Torn. Me déclare-il.
- Vous aussi monsieur Kolman, mais j'adore ça.
- Moi aussi. Allez on va dans ma chambre.
- Oui, ça te gêne que je prenne une douche ?
- Très, à moins que nous la prenions ensemble?
- Hum, j'adorerai ça.
Une fois dans sa chambre – qui est aussi grande que l'ensemble de mon appartement – je suis de nouveau mal à l'aise.
Il est tellement riche, ça me surprend toujours, je n'en n'ai pas l'habitude car ce n'est pas un homme extravagant ni superficiel.
Je baisse les yeux.
- Ta chambre fait la taille de mon appartement, lui dis dans un murmure.
- Hé, non, je ne veux pas que ce soit l'argent qui te mettes mal à l'aise, regarde-moi s'il te plaît.
Je relève la tête et le regarde droit dans les yeux.
- Je suis toujours moi.
Il m'embrasse tendrement, nous sommes déjà nus, il m'emporte dans la salle de bain. Nous prenons, lui et moi, une douche sensuelle et érotique. Je sors de la salle de bain en serviette. Derrière moi, Morgan sort en serviette également.
- Sais-tu à quel point tu es belle ?
- Non, je suis une femme très banale tu sais, toi tu es beau.
- Je le suis encore plus depuis que tu es à mes côtés, que ce soit extérieurement ou intérieurement.
- Merci. C'est très beau ce que tu me dis là.
- Aller on va dormir, entre le repas, les anecdotes et tout ce sexe, tu m'as tué.
Je glousse, on se met au lit, lui en pantalon de pyjama, moi en chemise de nuit. Dans la nuit, je sens qu'il me caresse et je sens qu’il frotte son érection contre moi.
- Tu sais qu’il fait nuit ?
- Oui, mais je rêvais de toi, de moi, de nous alors...
- Et c'était quoi ce rêve ?
- Toi, dans mes bras, nous étions nus tous les deux et je te faisais tendrement l'amour. - Ça te dis qu'on réalise ce rêve...
- C'est impossible...
Il cesse ses caresses, réveillée pour de bond, j’ouvre grand les yeux.
- Tu ne veux pas de moi ?
Je me tourne dans ses bras.
- Ce n'est pas ça, c'est que je ne suis pas nue.
- Ça peut s'arranger. Rigole-il en me déshabillant.
Il me fait tendrement l'amour. Une fois terminée, je me rendors.