Le passé, l’avenir, la colère.

4157 Words
12 JUILLET 2013. Les résultat sont tombés, je suis officiellement une infirmière diplômée. Je décide d'inviter Lolita à boire un verre à la maison, je lui annonce la bonne nouvelle par téléphone. 10 minutes après, la voilà sur son canapé. - Félicitation Mikey. Alors ma belle, raconte moi tout ? - Il n'y a rien à raconter, j'ai eu mon diplôme, je suis très... - Ça je sais, mais Morgan ? - Je ne sais pas trop ce que je ressens, il me manque, je pense sans arrêt à lui, je souris rien qu'en pensant à nous, à lui. Il me trouble tellement, je ne sais pas, j'aurais voulu parler de ça avec maman pour comprendre mais... Lolita me prend dans ses bras. - Ma chérie, tu es amoureuse. Je m'écarte d'elle. - Non mais ça ne va pas la tête. Je le connais depuis 15 jours à peine. - Et après, il vaut mieux la qualité que la quantité. - Tu as raison. Décidée, j'écris un message à Morgan. De Lexie à 20h03 : Tu me manques... Et je dois te dire quelque chose. X De Morgan à 20h27 : J'arrive. Quoi ? C'est tout ? Il s’est rendu compte que je ne lui avais pas manqué, donc il vient pour me jeter. Lolita est toujours là, lorsque quelqu'un sonne à la porte. Morgan ! - Vas ouvrir ! M’incite Lolita. - Je suis bien ? - T'es très bien, vas ouvrir. Je cours ouvrir. Le choc, c'est Mickaël, le pire de tous mes cauchemars. - Mickaël ? Je ne veux pas que Mickaël rentre. Je sors mais je ne referme pas la porte derrière moi. Il se met à genoux, et me tend un bouquet de fleurs. - Pardonne-moi je t'en prie, je... Il n'a pas le temps de finir que Morgan se jette dessus et le frappe. Je crois qui lui a casser le nez. Lolita arrive... Je prend le bras de Morgan, je ne lui en veux pas, je veux le remercie de m'avoir protégée aussi, je veux le lui dire. - Morgan, lui dis-je en voulant le prendre dans mes bras. - Ne me touche pas, prend ton fiancé, va le soigner et fait toi troncher, mais moi tu m'oublies. Dit-il hargneusement. - Quoi ? Je ne comprend plus rien ! - C'était pas con de jouer les vierges effarouchées. Je te croyais différente de toutes ces femmes. Mais t’es comme toutes les autres, non t’es pire même. En fait tu sais ce que t'es ? Une c***n. Une p****n de c***n. Je n'en reviens pas... Je ne sais pas quoi répondre à ses accusations infondées. Je suis bouche-bée, le souffle coupé, comme s'il m'avait poignardé en plein cœur. Il s'en va, comme ça, sans rien m'expliquer. Mickaël, lui, est mit dehors par Lolita, assomé par l’assaut surprise de Morgan. Je referme la porte et je m'effondre. Je ne sais pas pourquoi, ni comment, mais je l'ai perdu. Lolita a raison, je suis amoureuse de cet homme, protecteur, affectueux, gentil mais impulsif, qui m'a insulté sans que je ne sache pourquoi. J'ai beau tourner et retourner ça dans ma tête, je ne sais toujours pas ce qui s'est passé. Je reçois un SMS, je me précipite sur mon téléphone en espérant des nouvelles de Morgan. De Lolita à 22h57 : Poulette, je dois rentrer. Je t'appelle demain. Je suis là, si tu as besoin. Je t'aime. XOXOXOXO. Je coupe mon téléphone, je m'enferme chez moi, je ne veux voir personne, ni parler, ni entendre qui que ce soit. Je pleurs toute la nuit. 19 JUILLET 2013. Ça fait une semaine que j'ai coupé mon téléphone. J'ai juste écris mercredi à mon père un SMS le 13 juillet. De Lexie à 10h08 : Je suis malade, en quarantaine chez moi. Je peux voir personne. Aujourd'hui c'est l'anniversaire de Lolita et je compte bien aller fêter ça. Je l'appelle. - p****n Torn, ça fait une semaine que j'essaie de te joindre, je croyais que tu avais fais une connerie. - Mais non, quand même, tu me connais mieux que ça. Bon anniversaire ma chérie. - Merci d'y avoir pensée. - Justement, ce soir, on sort en boîte DeSousa, faut fêter ça. - Waouh, toi en boîte, deux fois dans la même année. De mon vivant, je ne pensais pas que ça arriverais ! - Oui, on se rejoint à ton bar à 20heures, on mange et on part en boîte après. - OK, à ce soir ma belle. 20 heures j'arrive au bar, vêtue d'un tee-shirt noir et d'un jean, je rejoins Lolita. - Bon anniversaire ma belle. Dis-je en l'enlaçant. - Merci. Tu veux boire quoi ? - Une vodka, s'il te plaît. - Ah carrément. - Oui, carrément. Une heure après, nous avons terminé de manger. Je suis à deux verres, je ne veux pas être saoul avant d'aller en boite. Un taxi doit nous emmener mais je préfère être prudente. - Ne m'en veux pas, j'ai parler à Morgan et il regrette ce... Je la coupe. - C'est ton anniversaire, pas son procès. Je veux qu'on s'amuse entre amie. - Le truc c’est que... Je l'ai invité. - Quoi ? Je ne veux pas le voir. OK, je suis un peu énervée. - Trop tard. Elle s'élance et je me retourne, il est là. Je prend mes affaires. - Je m'en vais. - Lexie, me dit-il en me tenant par le bras. - Lâche-moi ! Sans même le regarder, je libère mon bras et pars. Lolita me rejoint. - Lexie, attend ! - Non, je rentre. - Je suis désolée, je ne savais pas que tu étais encore en colère. - Mais qu'est ce que tu croyais ? Il ne m'a appeler de la semaine, j'en ai conclu qu'il allait très bien et que j'allais finir par l'oublier et... - C'est moi qui lui est demandé de ne pas t'appeler. - Ah oui et quand ça ? - Vendredi, je suis partit juste après Mickaël et je lui ai parlé. - Tu lui as raconté quoi au juste ? - Pas tout, mais les grandes lignes... - C’est à dire ? - Que quand tu as repoussé ses avances, il s’est mis en colère. - Je n'en reviens pas et tu lui as dit de ne pas m'appeler ? - Je lui ai dit d'attendre que tu te calmes mais malheureusement une semaine ça n'était pas assez. C'est son anniversaire, je ne lui en veux à elle, mais à lui, si, énormément. D'un coup, j'ai une idée! Cruelle, certes, mais lui aussi là été. Il est très protecteur, donc jaloux, mais on n'est plus ensemble. Je vais lui montrer que je peux vraiment me conduire comme une c***n. - Tu m'en veux ? - Quoi ? Non, bien sûr que non. - Tu veux qu'on parte en douce ? - Non, ça va. On va le rejoindre. - En plus il a emmener un ami à lui, il est trop beau. - T'es impayable, tu le sais ça ? - Oui, je sais, je suis comme ça. Lolita me prend la main et on retourne à l'intérieur. Morgan et son ami nous attendent, quand Morgan me voit, j'essaie de garder un air impassible, même lorsqu’il me sort son sourire le plus éblouissant. - Reprenons, OK ? Demandé-je. - Bonsoir Lexie. Me dit Morgan. Il essaie de me prendre dans les bras, je m'approche en lui faisant la bise, je me coupe la respiration pour ne pas succomber, rien que son odeur me fait tourner la tête. J'ai un plan et je compte bien le mener à bien. - Bonsoir. Lui dis-je avec la plus grande indifférence, sans même le regarder dans les yeux. - Bonsoir, je m'appelle Simon. - Bonsoir, ravi de vous rencontrer, enfin de vous revoir, mais de mettre un prénom sur votre visage. Dis-je en lui faisant la bise. Puis je reprend.. - On boit un verre avant de partir ? - Une bière. Me répondent Morgan et Simon en même temps. - Une vodka pour moi, s'il te plaît. Me dit Lolita. - Tu es a combien de verre ? Me demande Morgan. - À deux, mais comme on dit, « jamais deux sans trois ». Je sais qu'il ne veut pas me voir trop boire. Je ne comprend pas pourquoi d'ailleurs. - Je vais chercher tout ça. Une fois devant le barman. Un jeune homme, brun, les cheveux mi-long et les yeux noirs. - Bonsoir, deux bières et deux vodkas s’il vous plaît. - Avec plaisir poupée. - C'est pour moi. C'est Morgan derrière moi. Je me retourne. - Je peux payer, tu sais. - Moi aussi. Je n'insiste pas, je ne veux pas me disputer avec lui ce soir. Il paye. - Merci, lui dis-je. Le barman nous donne les verres. Je vois un homme, blond, pas moche mais sans intérêt s'approcher, je fais en sorte qu'on se rentre dedans, je renverse mon verre sur mon tee-shirt. - Oh excusez moi madame, je.. - Mademoiselle, ne vous en faites pas. Lui dis-je en le prenant par le bras. Bravo, tu flirtes avec le premier mec devant Morgan, comme ça ? Normal ? Me dit ma conscience. - Je vais vous offrir un autre verre, j'insiste, à moins que vous et monsieur... ? Morgan le coupe. - Parfaitement. - Non... J'accepte votre invitation. Excuse moi auprès de Lolita, j'arrive dans cinq minutes. Il a l'air carrément furieux, j'adore ! - N'y va pas, s'il te plaît, Morgan me lance un regard suppliant. - Je fais ce que je veux. Je lui rend un regarde aussi furieux que celui qu'il me lance après mon refus de le suivre et il me laisse partir. - Je m'appelle Xavier. - Moi, Lexie, je prendrais une vodka. - Waouh, vous êtes rapide vous. - C'est l'anniversaire de ma meilleure amie et je dois aller me changer. - Oui, vous avez raison ne perdons pas de temps. Il commande mon verre et je retourne – avec lui – prêt de Lolita. - Ça vous dérange s'il vient avec nous ? - Oui, très ! Répond sèchement Morgan. - Ce n'est rien... - Donne-moi ton numéro et on s'appelle pour se voir demain OK ? Lui dis-je. Il me tend une carte et me fais un bisous sur la joue. - C'est qui qui conduit ? Je demande à Lolita. - Moi, répond sèchement Morgan. - On peut passer par chez moi ? Je voudrais me changer. Je lui fait un sourire tendre pour ne pas qu'il se doute de la “tenue” que j'ai en tête. - Ouais, bien sûr. Me répond-il avec Le sourire. Ne te dégonfle pas Torn ! Va jusqu'au bout ! Il t'a insultée, je te le rappelles ! Me hurle ma conscience. - Merci. On y va ? Sur ce, on finit nos verres et on part chez moi. Une fois dans ma chambre, Lexie me parle du salon, je me change. - Tu sais que tes tee-shirt sont à chier, on aurait dû aller chez moi. - Je sais, mais tu as oublié une tenue chez moi une fois, je peux te l'emprunter ? - Ah ouais laquelle ? Je sors en chemise blanche, soutiens gorge noir, mini-jupe noire et talons haut. - Celle-là. Lexie me regarde choquée. - p****n Torn, tu es canon ! D'un coup, elle me regarde avec méfiance. - Tu sais que Morgan va péter les plombs ? - J'en suis consciente mais je m'en fou, on ne se doit rien lui et moi. - OK, mais réfléchis bien ma chérie. Parce que tu risques de le perdre, définitivement cette fois. - Je l'ai déjà perdu Lolita. L'homme dont je suis tombé amoureuse ne m'aurait jamais insulté comme lui c'est permis de le faire. Je suis consciente d'avoir les yeux remplis de larmes. Lolita me prend dans ses bras. - Aller Torn, on va bringuer. J'éclate de rire. Une fois en bas, Morgan descend de la voiture. Furieux ! - Tu étais censé te changer, pas te foutre à poil. - C'est mon uniforme de travail pourtant, à moi, la c***n. Il sait où je veux en venir, je lui renvoi le regard noir et meurtrier qui m'envoie. Simon descend de la voiture pour rejoindre Morgan, il l'éloigne pour lui parler. Je vois les geste furieux de Morgan, il tend sa main vers moi, passe ses mains dans ses cheveux, ne peux pas rester sur place. Bref, une bombe à retardement. 3 minutes après, il s'est calmé, il monte dans la voiture. - On y va ? Nous déclare Simon. - C'est partit. Nous répondons en cœur Lolita et moi. Dans la voiture, Lolita et moi chantons comme des folles. D’un coup, la chanson de Shakira « Lo quiero morir », envahit la voiture. Je me met à chanter, pour moi-même et surtout parce que j’adore ça, j’ai toujours adoré ça, surtout quand je le faisais avec ma mère. Quand je me rend compte du silence, je m’arrête de chanter et continue de regarder par la fenêtre. - Tu chantes toujours aussi bien Torn ! Me fait remarquer Lolita. - Ça n’a plus aucune importance. Je la fixe, pour qu’elle se taise, elle comprend. Ce n’est pas un sujet que je veux remettre sur le tapis. Une fois en boite, je bois mais pas assez pour oublier que je suis amoureuse d'un homme qui, de toute évidence ne m'aimera jamais, m'insulte sans que je ne sache pourquoi. Me blesse juste pour me blesser. Mais mon plan et clair. Le rendre jaloux jusqu'à ce qu'il comprenne à quel point ça peut faire mal. Ou savoir au moins ce qu'il ressent à mon sujet. Il s'approche de moi. - Est-ce qu'on peut parler, s'il te plaît ? - Là, je vais danser. Je me lève et prend Lolita pour qu'elle vienne danser avec moi. Très vite, des hommes nous tournent autour. Je vois bien que Morgan se maîtrise à peine. Il m'aime peut-être ? Un jeune danse avec moi collé-serré. Je vois Morgan se lever, de toute évidence, il s'en fou. Le mec veut qu'on s'embrasse mais moi je ne veux pas. Je fais ça juste pour rendre Morgan jaloux et rien d'autre. Je pars avec Lolita prendre l'air. Morgan arrive fou de rage, juste derrière le mec qui a essayé de m'embrasser un peu avant. Outch, là, ça pu ! J'y suis peut-être allée un peu fort ? Morgan rattrape le mec, le prend par le col de son tee-shirt, violemment. - Approche-toi d’elle et tu vas regretter d'avoir passé ta soirée ici, c'est clair ? D'un coup et sans que je ne puisse protester, il me prend par le menton de sa main droite, me prend par la taille de sa main gauche et m'embrasse, d'une façon primitive, possessive. Il montre à tous, que je suis à lui ! Je l'aime, j'ai enfin ma réponse, il tient à moi et en plus il m'embrasse en publique. Je lui rend son b****r. Lorsqu'il le sent, son b****r devient plus tendre. Lorsqu'il s'écarte, nous sommes tous les deux à bout de souffle. - Pardon, je regrette tellement ce que j'ai fait vendredi dernier si tu savais. Pardon de t'avoir embrasser je n'aurais pas dû, du moins, pas comme ça, mais tu n’es qu’à moi... - C'est à moi de m'excuser, je n'aurais jamais dû te rendre jaloux comme je l'ai fait je... Sur ce, il m'embrasse à nouveau. - Est ce que maintenant, on peut se parler ? - Je pense que ce serait préférable. Je veux te raconter qui est Mickaël. - Non, tu n'es pas obligée. - Je sais, mais je veux que tu saches... - Je baisse les yeux devant à me remémorant ces affreux souvenirs. - Hé ! Ça va ? - Oui, je voudrais juste rentrer et discuter. - OK, on y va. Morgan acquiesce. - Lolita, je vais rentrer avec Morgan. - OK, moi je vais rester avec Simon. Je compte bien lui mettre le grappin dessus. - Euh, d’accord, tu es sûr qu’il reste ? - Je vais voir avec lui, sinon, je rentrerai en taxi, seule, abandonnée au désespoir, ricane-t-elle. Non sérieusement, rentrez vous parler, vous en avez besoin. - Merci. Simon nous rejoins avec Morgan. - Lolita, Morgan et Lexie partent, tu veux qu’on reste encore, tous les deux ? - Ouais, bien sûr ! Dit Lolita en me regardant, des étoiles plein les yeux. - Viens, rentrons, m’incite Morgan. Je suis Morgan jusqu’à sa voiture et nous rentrons. Comment je vais pouvoir lui dire ça ? Je réfléchis, sans arriver à mettre mon histoire dans le bon ordre. Une fois qu'on arrive à la maison, je vais jusqu'à la salle de bain pour m'enlever mes chaussures et me démaquiller. J'essaie de prendre une grande inspiration pour ne pas vomir en me regardant. Rien que de penser à ce que je dois lui dire je... - Raconte moi. Il est appuyé sur l’encadrement de la porte lorsque je lève les yeux et le vois à travers mon miroir. En remarquant que je reste silencieuse, il s'approche, m’incite à me retourner. - Viens, on va au salon, je vais te faire un chocolat chaud. Me dit-il. 5 minutes après, il revient avec deux tasses de chocolat chaud. Je n'ose pas le regarder dans les yeux. - Raconte-moi, me dit-il en me prenant une main. Qui est Mickaël ? Lolita m'a dit que tu avais refusé ses avances, contrairement aux dires de ton père. - Aux dires de mon père ? - Il m’a dit que Mickaël et toi avait été fiancé. - Non... J'inspire parce que je sens une nausée monter, j'ai peur, juste de repenser à ce moment. Je me sens pâlir. - Hé, tu n'as rien à craindre, je ne te jugerais pas. - Je sais. - Alors, qu'est ce qu'il y a ? Je me lance ! Il y a deux mois environ, j'ai rencontré ce Mickaël à la salle de sport. Un champion de boxe. Je tremble, il doit le voir car il retire sa veste et la met sur mes épaules. Je le remercie avec un tout petit sourire. - Il m'a invité une ou deux fois à dîner mais j'ai toujours refusé. Un soir, il est venu chez moi et m'a demandé en mariage, j'ai refusé poliment, sans lui préciser que j'avais déjà du mal à retenir son prénom... Mes yeux se remplissent de larmes. Mais il ne dit rien, aussi je sais qu'il faut que je continue. - Il est devenu complètement fou, il m'a poussée à l'intérieur, il m'a frappé sur le visage et je suis tombée sur la table basse en verre la tête la première. Mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir. - La table basse mais... Il s'arrête pour me regarder, quand il me regarde avec ses yeux là, je me sens assez forte pour lui montrer ma cicatrice. Prenant mon courage à deux mains, je relève ma tignasse et juste au départ de mes cheveux, à l'arrière de mon oreille gauche, je lui dévoile ma cicatrice, épaisse, elle commence derrière mon oreille et monte à sept centimètre sur mon crâne et reprends mon histoire. - La table s'est brisée lorsque ma tête s'est encastré dedans. Il m'a laissée pour morte. Lorsque je me suis réveillée après une semaine de coma à l’hôpital... Il reste silencieux, je replace mes cheveux mais je commence à avoir peur. C’est vrai que ma cicatrice n’est pas belle, je dois le rebuter ! - Tu ne me répugne pas ! Déclare-il. Merde, j'ignorais avoir dit ça à voix haute. - Ah bon ? - Lui, me répugne pour t'avoir fait ça. Je me répugne aussi, de ne pas avoir compris. C'est pour ça que tu ne voulais pas attacher tes cheveux pour le saut à l’élastique ? - Oui. - C’est pour ça aussi que tu aimes cette chanson de Matt Pokora, n'est ce pas ? - J’espérais vraiment qu'un jour, un homme effacerait ce souvenir affreux et... - Tu espérais ? Tu n'espères plus alors ? - Non, je n'espère plus. Mon souhait s’est réalisé. - Alors, si tu n'espères plus, c'est que je t'ai vraiment perdue. Tu ne me pardonneras jamais ? - Je n'espère plus parce que, grâce à toi, grâce à chacun de tes baisers, chacune de tes caresses tu as panser mes blessures. Je t'ai déjà pardonner parce que... Je t'aime Morgan. Il me regarde sans répondre. Je comprends alors que lui ne doit pas en être à ce stade. - Pourquoi tu m'aimes ? Je ne comprends pas, surtout après la façon dont je t'ai traitée. - Je ne sais pas pourquoi exactement, quand tu es là, je me sens bien, en sécurité, heureuse, mon monde a enfin trouvé un axe. Un axe que j’avais perdu en perdant a mère. Un ange passe... Morgan me caresse le visage en m'obligeant à le regarder. - Quand ton père m'a dit que tu avais été fiancé, j'ai cru devenir fou. C’est là que j’ai compris. Enfin, je m’en doutais déjà mais à ce moment là j’ai su... J'ai eu peur... J'ai peur parce que... Je t'aime Lexie. Il m'embrasse et ont fait l'amour. Un amour tendre, sincère, on se donne autant qu'on reçoit. Il essaie d'embrasser ma cicatrice, mais je ne peux pas. - Je t'en prie, non. Pas tout de suite. Je réagis instantanément en le repoussant gentiment et en replaçant mes cheveux sur ma cicatrice. - Hé ça va, ne t'en fais pas, ce n'est pas grave. Nous reprenons, là où nous nous sommes arrêtés puis nous nous endormons dans les bras l’un de l’autre. Je me réveille dans la nuit mais je reste immobile, dans ses bras, savourant ses muscles contre moi, son corps chaud contre le mien, son odeur envoûtante. La cicatrice que j’ai sur la jambe n’est plus très visible, déjà parce qu’elle date de plusieurs années et puis, qui n’a pas de cicatrice aux jambes ? Les chutes à vélo étant enfant, bref, les cicatrices aux jambes, nous avons tous, à part Morgan peut être. Je crois qu’il a un corps sans défaut, même son grain de beauté sur son torse est mignon. Je me retourne dans le cercle de ses bras, il se met sur le dos. Je pose ma main droite sur lui, dessine sur son torse, suis la ligne de ses quelques poils jusqu’au nombril, puis plus vers le sud. - Ça va ? Me demande-t-il dans un murmure. - Oui, c’est juste que je n’arrive plus à dormir. - Attends, ne bouge pas. Morgan se lève, lorsqu’il revient, il me tend un verre d’eau et une aspirine. - Prend ça, pour ne pas avoir mal à la tête plus tard. - Merci. Je bois avec plaisir le verre d’eau tout en prenant le médicament. - Je peux te poser une dernière question ? - Bien sûr lui dis-je. - Pourquoi ton père penses que tu étais fiancée avec Mickaël ? - Pendant mon coma, personne ne savait ce qui c’était passé. Mickaël a fait croire qu’il m’avait trouvé comme ça, il a dit à mon père que nous nous étions fiancés. Quand je suis sortit du coma, j’ai tout expliqué à mon frère mais je n’ai jamais eu la force de le dire à mon père. Il était si heureux que j’avance dans ma vie personnelle... - C’est pour ça qu’il croyait que vous étiez encore fiancés. - Oui. Mais je te promet que je vais lui dire la vérité, sur lui, sur toi, sur nous. Je... Morgan m’embrasse tendrement. - Maintenant, je sais comment faire pour t’aider à dormir. - Je t’écoute. Avant même que je ne puisse avoir la chance de poser le verre, Morgan m’attrape par les épaules et m’embrasse goulûment. Je répond à cet appel en lui rendant son b****r, mes deux mains dans ses cheveux. Je geins, il gémit. Il me fait m’asseoir sur lui. - C’est toi qui me prend, je veux te voir. Je veux profiter de tout ton corps, ton visage. Sur ce, je m’empale sur lui, en me mordant la lèvre. Morgan prend mes seins dans ses mains, en mordille un, en pinçant l’autre. Cette sensation est tellement nouvelle que j’en oublie de bouger. Morgan me prend par les hanches et me soulève, je crie. Il poursuit son assaut sur mes seins, l’un après l’autre. Quand je suis au bord de l’o*****e, je prend son visage pour le forcer à m’embrasser, à me regarder. - Oh je t’aime, me dit-il. Sur ces mots, j’explose dans un o*****e puissant et dévastateur. Je hurle, ma joie, mon plaisir, mon amour. Si fort, que je l’entends à peine jouir lui aussi. Il retombe sur le dos, épuisée, je m’allonge sur son torse. Il me caresse le dos, je m’endors, avec lui, toujours en moi.
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