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Coup de foutre à Montauk

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Suite à la demande de ses parents, Lilah Weatherly se rend à Montauk, dans les Hampton près de New York, chez son oncle afin de l’aider à sauver son bar, le Hill, son gagne-pain, de la faillite. Et pour ça, elle n’hésite pas à se servir de son savoir-faire personnel. Elle y fait la rencontre d’un étrange et intriguant personnage en le sombre peintre Travers Davenport-Reed.

Grand peintre à succès, Travers boit pour oublier ses années de soldats et la mort tragique de sa jeune sœur dont il s’incombe la responsabilité. Intriguée par cet homme qui noie son chagrin dans l’alcool et la peinture, pour qui elle se sent naître ses sentiments.

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- Vous êtes vraiment allés rendre visite à oncle Patrick ?             Perplexe, Lilah fixa le visage de sa mère. Celle-ci hocha juste la tête avec un grand sourire. - Et comment a-t-il pris la nouvelle ? - Mieux que nous le pensions. Mieux que toi et tes frères.             Roulant des yeux, Lilah avala une gorgée de son café chaud et s’assit lourdement sur le canapé faisant face à sa mère qui continuait à assembler ses notes. Elle était médecin-cardiologue. Il lui restait encore quelques temps avant de prendre sa retraite mais elle continuait toujours autant à travailler d’arrache-pied.             Des bruits de pas lui firent tourner la tête et elle vit apparaître son père dans un sweat-shirt gris et un pantalon noir. Le visage de sa mère s’éclaircit d’un large sourire aussi grand et large que celui de son père. Elle roula à nouveau les yeux. À les voir ainsi se sourirent comme de jeunes amoureux on pourrait croire que jamais ils ne s’étaient séparés.             Tout comme elle, ses deux grands frères, Danny et Lukas, avaient tout autant eu du mal à se faire à l’idée que leurs parents se soient remis ensemble après dix années de séparations et un houleux divorce. Non seulement, ils s’étaient réconciliés mais ils vivaient de nouveau ensemble.             Cela lui paraissait encore incompréhensible mais comme ils aimaient à le dire ses derniers temps : « l’amour à ses raisons que la raison ignore ».             Poussant un soupir, elle secoua la tête. - Alors, quand est-ce que tu comptes me dire, pourquoi m’as-tu expressément demandé de venir à Seattle, maman ? - Tu vis à Los Angeles, loin de tes parents que tu appelles si rarement et tu nous rends visite encore moins. Il faut une raison pour qu’une mère veuille voir sa fille. - Pour toi, oui. Je pensais que tu aurais préféré profiter de vos retrouvailles avec papa, sans vos enfants dans les pieds. - Qu’est-ce que tu racontes-là, Lili ? Dit-elle en lui lançant un regard amusé. - Papa, dis-moi toi pourquoi maman m’a demandé de venir ici ?             Son père secoua la tête en s’asseyant près de sa mère qui lui remit son journal. Il la remercia avec un "merci chérie" et grand sourire qui irrita encore plus Lilah. C’était vraiment trop bizarre de revoir ses parents ainsi. - Avant de commencer j’aimerai savoir si tu as un contrat en ce moment, Lili ? Lui demanda sa mère en la regardant droit dans les yeux. - Non. Je viens de terminer un dernier travail à San Francisco alors je me pends un peu de vacances à moins que l’on me contacte. - Parfait ! Je crois également que tu as besoin de vacances, tu travailles un peu trop, dit-elle avec un grand sourire. Levant un sourcil, Lilah se tourna vers son père qui à nouveau secoua la tête  avec un sourire au coin sans quitter du regard son journal. Maugréant, elle se tourna vers sa mère qui semblait suivre son manège avec amusement. - Comme je te disais on est allé rentre visite avec ton père à ton oncle Patrick, reprit sa mère de son ton doctoresse. On en a profité pour se promener sur les célèbres plages de Montauk. Un lieu plaisant, ajouta-t-elle avec un sourie nostalgique. On comprend mieux pourquoi tous les gens un peu riche de ce pays adore y aller. On y fait de belles rencontres. Elle s’arrêta soudain et se mit à rire en jetant un regard complice à son compagnon qui fit mine de ne pas le voir. Lilah se surprit à les étudier. Ils avaient l’air si heureux et amoureux que cela en était presqu’écœurant. Sa mère, petite avec des traits très élégants, elle avait encore ses cheveux d’un beau brun qu’elle entretenait avec soin et avait des yeux d’un brun chocolat dont elle avait hérité. Son père, blond avec une nuance de gris, était bien plus grand et de lui elle avait hérité le visage et les cheveux. Ses frères étrangement s’étaient l’inverse, tous deux bruns avec les yeux gris de leur père et ressemblaient à leur mère. - J’espère que tu ne m’as pas faire venir ici pour me parler de vos vacances à toi et papa. - Bien sûr que non, ma chérie ! Si je t’ai demandé de venir c’est parce que je pense que ton oncle aurait bien besoin de tes inégalables services. - Il aurait besoin de mes services ? De quoi parles-tu, maman ? Demanda-t-elle commençant à être inquiète.             Sa mère se tourna vers son père qui posa son journal contre son genou. Il lui fit signe oui de la tête et soupirant elle se retourna vers sa fille, l’air grave, plongeant dans les siens ses yeux si semblables aux siens. - Pendant ce petit séjour, je me suis rendue compte que ton oncle avait des problèmes. - Et quels genres de problèmes ? Demanda-t-elle de plus en plus inquiète. - Des problèmes financiers et je crois aussi avec son bar, intervint son père l’air grave en posant son journal sur ses genoux. En fait, c’est ce que ta mère et moi avons conclu. - Bien sûr j’ai essayé d’en parler avec lui mais la tête de mule qu’est mon petit frère a nié et m’a dit que tout allait bien. Mais, tu connais ton oncle.                   Lilah hocha la tête. Après sa mère, elle était celle en effet qui connaissait le mieux son oncle pour avoir séjourné de nombreuses fois chez lui pendant ses vacances à Montauk, lieu où il vivait depuis une dizaine d’années. Personne ne savait vraiment pourquoi il était allé s’installé si loin de Seattle et de sa famille mais il semblait y être heureux. Voir sa mère et son père si inquiets la préoccupait elle aussi mais elle ne voulait pas le laisser paraître. - Peut-être qu’il traverse juste une mauvaise passe. Pourquoi penser qu’il a des problèmes insolubles ? - En fait, je n’en sais rien mais j’ai un mauvais pressentiment avec lui. C’est pour quoi j’ai pensé que tu pourrais aller lui rendre visite et pour quoi pas lui donner un coup de main. Après tout, c’est ton métier de remettre les entreprises sur les rails.             Lilah faillit avaler sa boisson de travers. Les yeux ronds elle scruta ses parents qui restaient impassible.             Son métier. Elle était consultante en communication freelance. Son travail consistait à apporter son expertise afin qu’une entreprise puisse réussir sa stratégie de communication. Elle devait donc déterminer les ressources nécessaires en fonction de certaines contraintes budgétaires ou de planning. Dans certains cas, elle venait elle-même à conduire certaines de ses actions             C’était un métier bien plus compliqué qu’il ne paraissait qui demandait certaines aptitudes comme une connaissance multisectorielle. Mais surtout avec son travail elle avait une liberté de mouvement. Elle arrivait dans une entreprise, réglait les problèmes puis s’en allait. Cette activité lui convenait parfaitement. Elle restait juste le temps qu’il fallait pour accomplir son travail puis s’en allait vers d’autres horizons, de nouveaux challenges. Son ami psy lui disait que cela résulterait du divorce de ses parents. Elle a conçu une peur panique de se fixer. Qui ne le serait pas après avoir assisté à une séparation houleuse, aux nouvelles relations que ceux-ci ont eux par la suite et enfin à leurs rabibochages complètement rocambolesques. - Et, je suis payée une fortune pour le faire, répondit-elle après une bonne minute. - Allez Lilah, ton oncle a besoin peut-être d’aide et tu sais aussi bien que moi combien il tient à son bar. - Et, que jamais il n’oserait demander de l’aide, ajouta son père.             Sa mère ne l’appelait que par son nom complet que lorsqu’elle voulait d’elle qu’elle fasse quelque chose. Mais dans un certain cas, sa mère avait raison, elle adorait son oncle Patrick. Il avait été là pour elle dans l’un des pires moments de sa vie, la séparation de ses parents.             Elle devait à peine avoir treize ans et ses frères étaient allés eux en vacances chez leurs grands-parents. Elle traversait sa période rebelle et ses grands-parents n’avaient pas vraiment d’autorité sur elle. Elle s’était donc retrouvée chez un oncle qu’elle avait rencontré juste à certaines fêtes et qui vivait seul. Ils se connaissaient à peine et pourtant il avait accepté de la prendre chez elle. Pour être autoritaire, il savait l’être et il était aussi buté que sa mère ou elle. En plus, aller passer quelques temps dans les Hampton à cette période de l’année serait un peu comme prendre des vacances. Ce serait un peu comme revivre ses vacances d’enfances. En y pensant le souvenir d’une vieille amie lui revint. À l’époque où elle allait encore chez son oncle, elle s’était liée d’amitié avec une fille du coin avec qui elle se retrouvait à chaque été. Elles se retrouvaient et passaient la plus grande partie de leurs temps libre durant l’été à se balader dans les Hampton allant à East Hampton ou à South Hampton admirer Meadow Lane surnommée « l'avenue des milliardaires ». Ensemble, elles avaient vraiment fait les quatre cent coups comme s’incruster dans le bar de Patrick pour rafler des bières. Lilah ne put s’empêcher de sourire à ses souvenirs. - Peut-être as-tu raison maman. J’aurais bien besoin de prendre quelques vacances. Et puis, tant que me payer le billet en première classe, je ne peux ne pas refuser. - Je vois qu’on pense à la même chose, Lili. Je suis sûre que ton oncle serait ravi de te revoir après tout ce temps, n’est-ce pas mon amour ? - De véritable manipulatrices que vous faites-là, dit son père en secouant la tête.             Lilah et sa mère partirent d’un rire.             Elle avait bien reçu une proposition de travail à San Diego la semaine derniçremais elle allait le refuser. Elle pouvait bien laisser une chance à quelqu’un d’autre. Restait plus qu’à régler quelques trucs chez elle pour son absence, car elle ne savait comme toujours pas combien de temps cela prendrait. Cela ne devrait pas lui prendre que quelques jours.             Buvant les dernières gorgées de son café, elle sourit. - À moi les vacances sur les plages de Montauk !

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