Les yeux d'un Loup Garou

3079 Words
Après plusieurs mois d'un travail acharné et bien fait, nous voilà au jour tant attendu ; le jour des résultats du baccalauréat. Sans vous mentir, je stresse tellement alors que je venais tout juste de rentrer car avec. Ma mère, nous étions faire les courses pour le mariage qui aura lieux dans un mois et demi. J'ignorais même que c'est aujourd'hui le jour des résultats, c'est Mariama qui m'a envoyé un message pour me l'informer elle est actuellement en route pour chez nous. Elle veut que nous regardions les résultats ensemble, ce qui m'apaise un tout petit peu. Je fais mes grandes abulissions et pries en attendant ma meilleure amie. On tocque à ma porte et je sais déjà que c'est elle, j'ouvre la porte et elle s'empresse de se jetter dans mes bras et me souffle un "félicitations" on a réussi !!! Je me retire subitement et lui fixe un regard là je vois un sourire franc embellir son beau visage. Comme des folles on se mit à courir dans toute la maison en criant ce qui a alerté maman qui s'est empressée vers nous en nous demandant le pourquoi de notre gaieté , dès qu'elle l'a sue elle nous fit des gros câlins à tour de rôle. Ce que je regarde à présent dans ses yeux me fais un boum au cœur, ma mère était débordée de fierté. Elle appella chaque membre de notre famille pour lui annoncer la nouvelle ce qui nous fait rigoler Mariama et moi. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner ce fût des appels par ci, des messages de la banque qui me signalaient des dépôts sur mon compte par là. En une seule soirée mon compte était bien garni, certains me faisaient des promesses à n'en finir. Ce que j'aime dans ma famille, c'est cette façon là qu'ils ont de ne pas être chiche , tout le monde est Généreux. Miriama prit congé de nous car sa famille l'attendait. Papa arriva dans la soirée et dès qu'il me vit, il me fit un gros câlin celà m'a fait énormément de bien au point où j'ai même oublié cette histoire de mariage je ne voulais carrément pas me détacher de ses bras c'est quand il se racla la gorge que je me suis décidée à me détacher. Mon père n'est pas très prévenant donc quand il y a de l'occasion j'en profite au maximum. Il me dit de le suivre dans la cour, j'execute sans rien comprendreAprès plusieurs mois d'un travail acharné et bien fait, nous voilà au jour tant attendu ; le jour des résultats du baccalauréat. Sans vous mentir, je stresse tellement alors que je venais tout juste de rentrer car avec. Ma mère, nous étions faire les courses pour le mariage qui aura lieux dans un mois et demi. J'ignorais même que c'est aujourd'hui le jour des résultats, c'est Mariama qui m'a envoyé un message pour me l'informer elle est actuellement en route pour chez nous. Elle veut que nous regardions les résultats ensemble, ce qui m'apaise un tout petit peu. Je fais mes grandes abulissions et pries en attendant ma meilleure amie. On tocque à ma porte et je sais déjà que c'est elle, j'ouvre la porte et elle s'empresse de se jetter dans mes bras et me souffle un "félicitations" on a réussi !!! Je me retire subitement et lui fixe un regard là je vois un sourire franc embellir son beau visage. Comme des folles on se mit à courir dans toute la maison en criant ce qui a alerté maman qui s'est empressée vers nous en nous demandant le pourquoi de notre gaieté , dès qu'elle l'a sue elle nous fit des gros câlins à tour de rôle. Ce que je regarde à présent dans ses yeux me fais un boum au cœur, ma mère était débordée de fierté. Elle appella chaque membre de notre famille pour lui annoncer la nouvelle ce qui nous fait rigoler Mariama et moi. Mon téléphone n'arrêtait pas de sonner ce fût des appels par ci, des messages de la banque qui me signalaient des dépôts sur mon compte par là. En une seule soirée mon compte était bien garni, certains me faisaient des promesses à n'en finir. Ce que j'aime dans ma famille, c'est cette façon là qu'ils ont de ne pas être chiche , tout le monde est Généreux. Miriama prit congé de nous car sa famille l'attendait. Papa arriva dans la soirée et dès qu'il me vit, il me fit un gros câlin celà m'a fait énormément de bien au point où j'ai même oublié cette histoire de mariage je ne voulais carrément pas me détacher de ses bras c'est quand il se racla la gorge que je me suis décidée à me détacher. Mon père n'est pas très prévenant donc quand il y a de l'occasion j'en profite au maximum. Il me dit de le suivre dans la cour, j'execute sans rien comprendre dans la cour il y avait un range rover sport rose avec un ruban de satin noir dessus. Je fonce les sourcils d'incompréhension et me retourne vers papa qui me rends les clés avec un sourire amusé, je ne peux m'empêcher de courir dans ses bras et lui dire merci je suis débordée de joie je vous dis. Celà fait une éternité que je ne me suis pas sentie comme ça. Voir mon papa aussi gentil me fait énormément de bien. On dirait un autre Papa et non ce papa grincheux qu'on a dans la maison tout les jours, décidément c'est mon jour aujourd'hui. Je prend des photos dans ma nouvelle voiture puis retourne dans ma chambre pour les envoyer à ma grande sœur et ma meilleure amie. Awa, ne perd pas le temps et lance un appel vidéo sur mon watshap je décroche le sourire aux lèvres. -Hey, je suis fière de toi habibti( ma chérie). -Shukran ya guelbi( merci mon cœur) -Mais je suis tout de même jalouse pour ton cadeau, dit-elle faussement choquée. Je pouffe de rire. -Mais tu exagère ptrrr, on t'a ouvert une boutique chique toi! -Trrrr, cose toujours. -Arrête d'être aussi aigrie me moquais-je. On éclate de rire et perdrons quelques minutes à papoter puis je la laisse en enchaînant directement avec Mariama qui est heureuse et me montre aussi ses cadeaux. On planifie ensuite des sorties je veux profiter au maximum de ces quelques semaines avant le mariage j'espère ne pas avoir mon père sur le dos il me doit bien ça maintenant que j'ai obtenu mon bac. C'est avec cette pensée que je finis par m'endormir. Les jours qui ont suivis ce jour étaient juste fabuleux, Awa est rentrée de son voyage à Dubaï et m'a rapporté des cadeaux à n'en compter, ma mère m'a offert un terrain déjà tracé. Avec ma meilleure amie on sort chaque jour, on se fait tantôt une piscine partie dans leur maison à la campagne tantôt s'était des virées choping ou des sorties au restaurant, ça me donne l'occasion de découvrir la ville. Mais comme toute bonne chose ces moments priprent fin aussi rapidement qu'ils étaient venus. S'était un samedi , je m'apprêtais pour rejoindre Muriama, on devrait aller chez l'esthéticienne se faire des soins corporels et du visage ; et comme chaque samedi papa était à la maison. Ils étaient entrain de parler avec maman et quand leurs regards se posent sur moi, ils se sont tus. -Tu pars où ? Dit papa. -Chez l'esthéticienne dis-je hésitante. -Tu ne sors pas, ton futur mari sera là avec ses parents ce soir. J'étais médusée, mes yeux me piquaient car j'étais au bord des larmes. Pourquoi venaient-ils aujourd'hui ? Je voudrais encore profiter de ce moment de sérénité mais c'est peine perdue. Papa se leva et me laisse planté là avec ma mère qui me regarde l'air désolée j'avoue que defois je déteste sa façon de rester impuissante face aux décisions de mon père. Je tourne les talons et me rend dans ma chambre, je me laisse tomber sur le lit et mes larmes commencent à couler à flot. Vous allez certainement vous dire que je connais déjà la situation mais pourquoi est-ce que je le prend si mal, c'est juste que j'ai mal comprenez moi, mettez-vous à ma place je viens d'avoir mon bac et je n'ai que dix et huit ans voyons, je croyais qu'après l'obtention de mon bac papa me laissera aller à Paris étudier dans une grande école de mode mais c'est peine perdue à ce que je vois. Je priais pourtant chaque jour pour ça, mais il me semble que le bon Dieu lui aussi m'a tourné le dos donc je devrais avoir assez de force pour affronter la triste réalité qu'est ma vie. J'étais entrain de pleurer quand mon téléphone sonne je le vérifie et c'est le nom de Mariama qui s'affiche, je décroche et le mis à l'oreille sans dire allô. -Hey meuf je t'attends dit-elle. Je ne parle pas au bout de deux minutes. -Kadjidja ? Là j'éclate en sanglots. -Oh qu'est-ce ce qui se passe ? Je ne parviens pas à dire un mot. -J'arrive, et elle raccroche. Je repose le téléphone et me couche en position fœtus, cette position me fait me sentir bien quand tout va mal. Je déteste cet inconnu qui se veut être mon mari, je ne pourrai jamais l'aimer car il a bousillé ma vie, s'il s'attend à avoir une femme aimante il se met le doigt dans l'œil. Je nettoie avec rage mes larmes et ordonne à la personne qui donne des petits coups à ma porte d'entrer. C'est ma meilleure amie, elle est toute inquiète, elle s'empresse et me prend dans ses bras on se sert très fort j'aime la savoir à mes côtés quand ça ne va pas. Elle caresse mes longs cheveux ondulés en me rassurant que ça ira. -Respire profondément, tu sais ce qu'on a l'habitude de faire ensemble quand tu ne respectes pas le couvre feu établi par ton papa. J'eus un sourire triste . -Ils m'ont dit que je vais le rencontrer aujourd'hui. -Je sais, soupire-t-elle; Maman me l'avait dit. -J'ai peur dis-je en la regardant essayant d'être rassuré par son regard. -Tout va bien se passer, je suis là t'a oublié ? "Toi et moi jusqu'à la muette". Rire c'est notre code d'honneur à toutes les deux on s'est promise d'être toujours présente pour l'autre. Quelqu'un tocque à la porte alors Mariama lui dit d'entrer, c'est Awa ma grande sœur qui entre avec son petit ventre rebondit qui commense à être visible malgré son lafaye, elle est enceinte. -OULALA t'a pleuré ? Dit-elle sur un ton moqueur, je fis la moue et elle éclate d'un rire franc suivie de Mariama, je leur jette un regard meurtrier et elles me tirent la langue je finis moi aussi par rire. Ma sœur c'est une personne qui déborde de joie de vivre, elle rend toute situation comique. -Ma petite Kadjou, c'est comme ça qu'elle m'appelait quand on était petite. Le mariage n'est pas l'enfer voyons, regarde moi j'ai maudis tout les saints quand papa m'a donné en mariage à Nour mais celà ne m'a pas empêché de porter son bébé et je peux te jurer que je suis tellement bien dans ma peau depuis que ce petit être grandit en moi, elle se touche le ventre le sourire aux lèvres. Si seulement elle pouvait avoir raison, mais je déteste cet inconnu Nour n'était pas un inconnu lui il était comme un grand frère pour nous jusqu'à ce qu'il épouse ma sœur. -Qu'est ce que tu vas porter? Interroge ma sœur toute excitée. -Je ne sais pas! -Comment ça tu ne sais pas dit-elle en levant les yeux aux ciel. Heureusement que j'ai pensé à tout, elle sorti un ibaya de couleur rose dans son gros sac, j'avoue que c'est tellement jolie car brodé avec des dentelles de couleur doré, des sandales hermes de couleur noire, des boucles d'oreilles en or et une montre en or , le hijab était doré aussi. J'avoue que ma sœur a du goût, ça m'énerve quand je sais que je dois porter ça pour accueillir mon soit disant futur mari. Il est déjà quatorze heures et Awa me dis d'aller me laver les cheveux et de prendre un bain, j'execute sans trop faire de commentaires car je sais qu'elle ne me lâchera pas tranquille si je n'exécute pas. Je prend juste trente minutes à la salle de bain, quand je suis sortie je trouve ma sœur et ma meilleure amie entrain de se goinfrer de grillades et de la salade. Je n'ai pas du tout de l'appétit alors je m'apprête à sécher mes cheveux mais Awa me dit de manger car maman avait préparé pour moi mon plat préféré : le gombo frais avec de la viande de chèvre accompagné de kisser( une sorte de crêpe pas trop sucré et un peu salé qu'on mange avec du gombo frais, spécialité du Nord du Tchad). Dans d'autres circonstances j'aurais avalé tout mon plat mais je ne suis pas d'humeur alors j'ai juste mangé la moitié après quoi Mariama m'aide à me sécher les cheveux qu'elle lissent j'ai des cheveux tellement longs qui me tombent sur les fesses mais comme ma culture et ma religion me le recommande je prend toujours la peine de l'attraper en queue de cheval puis je l'enroule et les cache à part les gens très proche de moi, personne ne vois mes cheveux. Quand on finit il était déjà quinze heures et trente minutes, Mariama m'aide ensuite à m'habiller Awa insiste à me mettre un peu de maquillage mais j'étais catégorique sur ce point, je refuse alors elle laisse tomber je me mis un peu de parfum fabriqué au Tchad avec des plantes que seule une tchadienne connait l'existence et l'efficacité tellement l'odeur est captivante. Vers seize heures j'étais déjà prête et maman vient nous informer qu'ils étaient déjà là je ne sais pas pourquoi mais j'ai le cœur qui bat la chamade il fallait partir leur dire bonjour du moins juste avec la bouche car dans notre culture on ne salut pas un homme si ce n'est ton mari ainsi que ton fils. On marchait à la fille Indienne ma grand sœur était devant , puis Mariama les suis et j'étais là dernière. J'avais les pieds qui tremblaient et le cœur qui battait la chamade, arrivé au salon il avait mes parents et un homme d'un âge mûr je dirais cinquante et quelques, malgré son âge il était d'une beauté remarquable il avait une peau chocolatée et des cheveux courts un peu gris, il portait un djelaba chique et des sandales fabriqué à la main qu'on trouve souvent dans la ville d'Abeché. Il avait aussi une femme qui a les mêmes traits de visage que le monsieur mais est légèrement plus jeune que lui je dirais qu'elle fait dans la quarantaine, contrairement au monsieur elle avait l'air vénère d'être là son lafaye et les parures qui vont avec démontre à suffisance que c'est une femme de la haute classe, on prend place en les en les saluant oralement il y eu un silence qui me semble duré une éternité. Je me demande bien où se trouve ce monstre qui a décidé de briser mes rêves car je ne compte pas me marier à ce vieux si c'est lui mon futur mari pensais-je avec rage. -Bonjour ma fille, dit le Monsieur s'adressant à moi, çava ? -Çava allahhamdoulila, dis-je la tête baissée. Heureusement il m'a appelé sa fille ce qui enlève de doute en moi. -Je suis Bichara kelou, et voici ma petite sœur Fatimé Kellou, tu excuseras mon fils il est dehors entrain de passer un appel urgent , c'est un homme occupé. Je souris juste et de là où je suis je peux sentir le regard noir que me lance la femme, mais c'est quoi son problème à elle. Minutes, attendez Kellou ??? Cette famille ?!?! -Justement quand on parle du Loup, voici Rassyf Kellou mon fils. Tout à coup un parfum me titille le nez, j'adore ce parfum je dois lui demander la marque de son parfum et son gel de douche c'est tout juste plus fort que moi. Je lève les yeux et Mon Dieu!!!!!!!! Non ce n'est pas possible mon cœur a failli sortir de ma poitrine, je baisse automatique le regard impuissante face à cette personne qui est devant moi, il était habillé en djelaba Blanc hyper chic et des sandales Gucci, il a du goût en plus, et ce regard Dieu du ciel!!!!! Je n'ai jamais vu des yeux aussi... Aussi je ne sais pas comment qualifié ça c'est juste magnifique il avait une moustache soignée et des petites lèvres rose, il était bien bâti comme un sénégalais et avait la même peau chocolatée que son père, je sais d'où il tient beauté sûrement de son père, il est juste incroyable. -Vous avez beaucoup à vous dire je suppose, dit son père. -Kadjidja, allez à la terrasse renrichie ma mère. Je me lève et il me suit savoir qu'il est là juste derrière moi me donne la chaire de poule. Arrivé à la terrasse, je m'assois sur une chaise et il vient s'asseoir en face de moi ce qui me pousse à baisser les yeux. -Kadjidja c'est ça ? Cette voix mon Dieu!!! Il y a une chose dans sa voix qui me rend minuscule devant lui déjà qu'il est tellement grand de taille. -Je ne suis pas un sourd muet alors quand je te parle tu feras mieux de former des mots pour me répondre. Je suis juste choquée non mais !!! -Dejà ce mariage pour moi ce n'est que pour le boulot donc tu n'attends rien de ma part, je n'ai aucun sentiment et ça n'arrivera jamais suis-je assez clair? Je ne dis rien ce qu'il vient de dire je le reçois comme une giffle en plein visage je ne sais pas pourquoi mais j'ai mal au cœur ! Pourquoi alors que moi aussi je me marie car mon père le veut ? Mais je m'efforce de ne pas pleurer et de ne pas montrer qu'on m'a mal éduquée ce qui est certainement son cas. -Et puis tu me regardes quand je te parle dit-il, il n'avait pas crier mais j'ai sursauté quand je le regarde je déchiffre auccune émotion. Pourquoi il me traite comme ça ? Mon Dieu dans quoi mes parents m'ont fourrés?
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