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Manie est une jeune femme africaine trompée par son fiancé un mois avant le mariage avec sa cousine.

Elle est orpheline et vit avec son oncle qui malgré la trahison l'oblige à se marier sous régime polygamie faisant d'elle la première épouse et sa cousine la seconde car cette dernière est enceinte de son fiancé.

C'est un homme riche et Manie n'a aucun soutien car même sa meilleure amie est complice de sa cousine.

Elle s'enfuie et quitte son pays vers la Corée du Sud pour repartir de zéro et oublier toute la souffrance eu passé ne croyant plus ni à l'amour ni aux relations humaines.

Elle a pris sa décision de rester à l'écart des autres mais malgré elle va se retrouver impliquée dans un carré amoureux entre un père célibataire, un homme aux allures de chef de gang et une idole déchue.

Elle qui pensait avoir une vie calme et paisible, elle va se retrouver dans un tourbillon de sentiments à la fois tumultueux et passionnés.

Parviendra t-elle à trouver une issue à tout cela?

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Prologue.
Je m'appelle Manie N'same je suis une femme de 24 ans célibataire et sans enfants. J'ai toujours eu une vie agréable du moins jusqu'à mes 8 ans quand mes parents vivaient encore. Mes parents des personnes charmantes et aimantes qui m'apportaient joie et bonheur au quotidien. Nous étions assez nantis mon père travaillant aux impôts et ma mère professeur de lycées. Mon enfance était faite de voyage un peu partout dans le pays et une fois papa nous avait emmené maman et moi en France pour une semaine ayant eu une énorme prime au travail. Il disait qu'il voulait aussi voir la fameuse tour Eiffel qui semble attirer les nantis de son lieu de service. Ce voyage était le plus incroyable qui m'était donné de faire je découvrais des paysages qui n'existaient pas chez nous. J'étais vraiment chouchoutée par mes parents recevant des cadeaux et des faveurs chaque jour venant de mes parents. J'étais enfant unique mes parents m'aimaient de tout leur cœur. Ma mère avait eu des problèmes d'hormone qui rendait la gestation difficile mais pas impossible. Après donc des années de traitement et de nombreux efforts je suis née dans le couple N'same après 10 ans de mariage sans enfants. Je peux vous assurer les soucis que ma mère a eu avec sa belle famille surtout son beau-frère l'aîné de mon père qui lui disait de prendre une autre épouse. En Afrique un homme a le droit d'avoir autant de femmes qu'il en juge nécessaire surtout quand sa première femme est stérile donc inutile. Ses mots exacts. Mon père n'avait pas voulu écouter les conseils de son frère et avait gardé ma mère comme seule épouse. Quand enfin je naquis un autre sujet tomba sur la table. J'étais une fille et il fallait à mon père un garçon qui hériterait de ses biens car selon toujours mon oncle une fille ne devait pas hériter sinon tous les biens de son père iraient à son mari quand elle se mariera. Grotesque et stupide raisonnement surtout quand lui-même n'a qu'une seule fille unique avec sa tante et elle est mon aînée d'au moins 10 ans sa femme n'ayant plus eu même un simple retard depuis. Ma mère avait déjà passé le cap des 40 ans et avec ses problèmes hormonaux avoir un autre enfant s'avérait une tâche difficile. J'étais donc la princesse de mon père et le bébé de ma mère, la prunelle de leurs yeux, ma vie s'annonçait sur de meilleurs auspices mais tout ce bonheur prit fin quand j'atteignis 8 ans. Mon père reçût l'invitation de son frère aîné lui disant qu'il avait fait commandé la viande de Varan et que sa femme en avait fait un bon plat de bouillon pimenté avec du vin de palme fraîchement cueilli dans son arrière cour car il vivait dans un quartier un peu campagnard à la sortie de la ville. Il invitait donc mon père à venir partager ce met exquis mon père accepta. Ma mère refusa de l'accompagner la relation entre elle et mon oncle étant sur les braises ardentes elle ne supportait pas d'être au même endroit que lui. Mon père alla donc un matin de dimanche rejoindre son frère pour partager un moment de communion entre frères selon la coutume africaine. Il revint le soir à la tombée de la nuit et aux environs de une heure du matin se mit à se tordre de douleur car il avait très mal au ventre. Ma mère me laissant aux bons soins de ma nounou l'emmena à l'hôpital où on ne trouva rien comme poison ni autre fait alarmant Ils conclurent juste à une intoxication alimentaire et procédèrent au traitement. Mais mon père continuait à se tordre de douleur vomissant et faisant une diarrhée d'une noirceur effrayante. Les médecins et spécialistes étaient en émoi ne comprenant pas le cas de mon père. Après trois jours d'hospitalisation, mon père rendit l'âme devant la stupéfaction générale. Tout le monde était scandalisé mon père qui allait si bien était mort à cause d'une intoxication alimentaire ? Ma mère n'y croyait pas de même que tout le reste chez nous en Afrique si une mort est trop soudaine et inexplicable, alors il ne s'agit que d'une chose, la sorcellerie En tout cas la mère en était tout à fait convaincue mais elle ne s'était pas arrêtée là car elle accusait directement mon oncle d'être lié à la mort de son mari car avant de partir chez lui manger ce fameux Varan il se sentait bIen mais au retour il a commencé à faire la maladie ce qui ne signifiait qu'une chose il a fait manger à mon père un truc dans la sorcellerie. Cette accusation mit la famille dans un tumulte sans précédent le chef de famille le frère de mon grand-père décédé convoquant une réunion de famille pour que les choses soient tirées au clair. Mais au lieu que ça se passe comme ma mère l'espérait, elle se fit lynchée durant la réunion les cousins et oncles de mon père l'accusant plutôt d'être l'assassin de mon père. Selon eux ma mère avait envoûté mon père depuis des années raison pour laquelle il avait refusé de prendre une autre femme quand elle ne pouvait pas faire d'enfants. Selon eux toujours ma mère zn avait déjà marre de son mari et a voulu donc le tuer pour garder ses biens et épouser un collègue. Mon oncle était venu raconter aux membres de la famille que le jour où il s'était retrouvé avec mon père ce dernier lui avait raconté que ma mère le trompait avec son collègue et qu'il ne savait pas comment se débarrasser d'elle. Selon lui mon père trop envoûté comme on dit chez Nous '' entièrement dans la bouteille'' voulait la chasser mais comme elle était allée '' l'attacher '' trop loin dans la forêt il ne pourrait jamais avoir le courage de le faire. Ma mère avait essayé de contredire les paroles de mon oncle mais c'était impossible pour elle les paroles de mon oncle trouvant accord auprès de tout le monde. Il faut avouer que personne ne l'a jamais vraiment aimé dans cette famille la seule qui la supportait était ma grand-mère décédée. Le comble c'est que cette femme n'était même pas la mère biologique de mon père. Mon grand-père avait ramené mon père d'une aventure avec une femme dans un village lointain alors qu'il était sur les routes. Il était routier et partait des mois dans les forêts pour transporter du bois et du sable. C'est là qu'il rencontra son amante et lui fit un fils. Il revint avec mon père qui n'avait que 3 ans et m'a grand-mère l'accueillit comme s'il s'agissait du sien à la colère de son fils qui était déjà bien âgé pour comprendre la situation. Il avait déjà 12 ans. Mon grand-père avait construit et disposait d'une grande maison et des studios de location en pleine ville mon oncle était sûr d'être l'héritier de tout cela vu qu'il était le fils de la femme légitime. Mais voyant les intentions de son fils et de sa fainéantise, ma grand-mère avait décidé de tout vendre mon père n'ayant aucun souci avec la question. Il était dans une école nationale pour en sortir inspecteur des impôts tandis que mon oncle trop occupé à attendre d'hériter des biens avait refusé de continuer ses études s'arrêtant en classe de première au lycée. Il avait fini comme homme à tout faire et vivait une vie assez minable. Il était un homme aigri selon les paroles de ma mère et avait toujours été très jaloux de mon père. Ce n'était donc pas une surprise pour ma mère si cet homme serait à l'origine de la mort de mon père. Toute la famille l'a écouté et a traité ma mère de sorcière ayant tué mon père et maintenant essayant de gâter la famille. Ma mère revint de cette réunion en colère la rage dans le cœur. Elle n'avait qu'une seule idée en tête c'était de dévoiler les vraies couleurs de mon oncle et de l'exposer devant la famille comme un sorcier et si rien n'est fait contre lui à ce sujet, elle exigerait des rites traditionnels pour qu'une vie soit essuyée par une autre et pourquoi pas par celle qui a ôté la vie de l'autre. Elle prit donc contact avec un prophète dont elle entendait le nom partout et décida d'aller lui demander son aide ne supportant plus de voir mon oncle s'en sortir aussi facilement. Le matin de sa rencontre avec. le prophète, sa voiture refusa de démarrer malgré tous ses efforts. Elle n'avait plus le temps d'attendre le mécanicien son rendez-vous étant dans moins d'une heure. Ces prophètes toujours à cheval sur le temps. Elle m'embrassa donnant des consignes à ma nounou de ne laisser entrer personne en son absence. Elle ouvrit le portail et descendit vers le carrefour en face de notre concession pour emprunter une moto. Notre maison était assez éloignée de la route principale le seul moyen d'y arriver étant de prendre une moto. La moto la conduisit à la route principale mais alors qu'elle y descendait une voiture sortit de nulle part la heurtant violemment ce qui la tua sur le coup. La nouvelle de la mort de ma mère arriva à nos oreilles par une voisine qui avait vu toute la scène ma nounou se mettant à pleurer plaignant mon sort. En moins d'un mois je perdais à la fois mon père et ma mère. Un destin véritablement tragique pour une enfant d'à peine huit ans. Le même soir une réunion de famille se tint chez nous alors qu'ils se demandaient qui me prendrait avec lui mais mon oncle souleva une autre question qui pour lui était plus importante. Celle de savoir qui gérerait les biens que mon père a laissé. J'étais petite et j'entendais des gens dire que ma mère avait eu ce qu'elle méritait en tant que sorcière qui a tué mon père. Ma cousine et sa mère dans la cuisine se moquant d'elle ce qui me surprenait. J'avais toujours vu ma mère gentille avec les deux. A chaque fête elle leur envoyait des vêtements et de la nourriture mais maintenant ma cousine sa moquait d'elle en disant que comme elle aimait dire qu'elle est riche qu'elle aille encore s'en vanter en enfer. Ma mère était un ange elle avait le cœur noble. Elle venait en aide aux orphelins et Aux veuves. Je me rappelle une fois alors qu'elle allait au travail elle avait rencontré un jeune garçon entrain de vendre des bananes en pleine matinée au lieu d'être à l'école. Elle lui avait demandé s'il n'allait pas à l'école il lui avait répondu que non car sa tante n'avait pas assez d'argent pour le faire. Elle fit venir sa tante qui lui expliqua leur situation défavorable et ma mère prit sur elle se l'inscrire à l'école payant toutes ses fournitures scolaires et sa scolarité Elle aidait les gens de non cœur sans en attendre en retour mais à cet instant ces femmes se moquaient d'elle et de ses efforts. Ma nounou aussi avait entendu et pour me préserver avait décidé de m'emmener dans ma chambre ce je pleurais déjà. La réunion se termina et au final mon oncle et sa famille se retrouvèrent à vivre dans notre maison. Mon oncle hérita de tous les biens de mon père en passant par les maisons de location, les boutiques, les deux voitures de mes parents et l'énorme plantation de cacao, plantains et ignames près de cinq hectares. Lui qui vivait avec sa famille dans un minuscule studio de deux pièces vint vivre dans notre villa disant à qui veut l'entendre qu'il est le propriétaire de tous les biens de mon père. Il y avait tellement de chambres dans cette villa mais ma cousine décida que c'était la mienne qu'elle voulait alors qu'elle était décorée avec des dessins et des ornements d'enfants. Je pense surtout qu'elle avait voulu m'embêter car il y'avait des pièces plus grandes que celle que J'avais. Mon oncle et sa femme occupèrent la chambre de mes parents alors que ma nounou fut tout simplement mise à la porte. Ma tante avait soulevé le fait que je ne connaissais rien faire de mes six doigts et que je me devais d'apprendre à travailler. Je n'avais que huit ans mais je savais déjà que ma vie ne serait plus jamais la même Mon oncle ne travaillait pas sa femme non plus ils se contentaient de récupérer chaque mois le loyer et pour les voitures de mes parents elles étaient chez le tôlier. Mon oncle et sa femme dans leur euphorie de posséder tous ces biens qui avant leur étaient inaccessibles avaient oublié qu'ils ne savaient pas conduire et avaient par conséquent bousiller la tôlerie en cognant tout sur leur passage. Le deuil de mes parents étaient vraiment misérables ma mère étant aussi orpheline, il n'y avait pas eu grand monde de son côté mais le comble c'était que malgré la fortune acquise par mes parents mon oncle n'avait même pas été capable d'offrir à mes parents des obsèques valables insultant ainsi leur mémoire. Il n'avait pas loué assez de chaises pour les invités et avait refusé de faire installer des chapiteaux les gens cherchant à s'assoir à l'ombre sous les arbres. Les cercueils étaient de vulgaires boîtes en planches qu'un menuisier avait fabriqué à la va vite et les gerbes de fleurs étaient les moins chers du marché. La collation n'en valait pas la peine et les musiciens étaient ceux des cabarets au village à qui un cachet d'à peine deux billets suffit. Le prêtre était arrivé saoul à la messe je ne sais même pas s'il s'agissait même d'un prêtre et n'avait fait que cinq minutes à lire une messe en bredouillant. De retour de l'enterrement mon calvaire commença ma tante me confiant toutes les tâches de la maison tandis que ma cousine de dix huit ans ne faisait rien de ses journées. Elle restait dans sa chambre profitant du téléphone dernier tri que son père lui a offert. Elle avait décidé de ne plus continuer ses études car elle n'en voyait pas l'utilité elle avait tout ce qu'elle voulait et maintenant n'importe quel homme voudrait l'épouser en tant que héritière. Je devais faire tous les travaux ménagers en passant par laver le sol, la vaisselle et je n'avais pas le droit de toucher à la machine à laver car ça consommait beaucoup trop d'énergie. Pour les études avec la pression de la famille il avait continué de me la payer mais plus dans mon école où j'allais. Il m'inscrit dans une école publique à proximité de la maison où les effectifs étaient prétoriques et où la réalisation de mon rêve semblait de plus en plus lointain Depuis toute petite je rêvais d'être médecin mais à cause de la vie et du destin ce rêve n'en resterait qu'un. Quand je suis arrivée au secondaire, mon oncle voulu que j'aille faire un apprentissage en couture mais je refusai et il décida que c'était ça où rien mais j'ai eu le miracle d'avoir des nouvelles de tantine Suzy la meilleure amie de ma mère qui vivait en occident. Elle avait découvert par un contact en commun que ma mère était décédée et voulait m'adopter connaissant la genre de personnes que sont mon oncle et ma tante. Quand elle leur demanda la permission de m'emmener ils refusèrent ne voulant pas que je parte avec elle. Tantine Suzy avait donc essayé de les sonder et quand je lui avais révélé leurs sombres projets pour mon avenir elle avait décidé de m'envoyer elle-même à l'école contre l'avis de mon oncle. Mais tante Suzy avait beaucoup se caractère et avait menacé mon oncle de lui porter plainte pour maltraitance sur un mineur. Mon oncle prit peur et c'est ainsi que j'entrai dans un collège très réputé de la capitale. J'obtins un baccalauréat scientifique mais au fil du temps je me découvris une passion pour le monde de la télé et du showbiz. Je voulais entrer dans une école de gestion des entreprises et des médias ce qui en somme était très chère mais tante Suzy avait assuré qu'elle paierai peu importe ce que je choisis de faire Étant très douée à l'école, J'avais eu mon baccalauréat à 16 ans ce qui est un véritable exploit dans ma situation car je vivais toujours avec mon oncle qui ne me laisserait pas étudier en paix comme sa femme et sa fille. Tous les prétextes étaient bons pour m'envoyer faire des corvées peu importe l'heure Mais heureusement j'ai réussi à avoir mon baccalauréat m'attirant les foudres et la jalousie de ma cousine qui ne l'avait pas du haut de ses 26 ans . Je ne comprenais pas pourquoi elle me détestait vu que c'était son choix de ne pas persévérer dans les études. Mes objectifs bien en tête, il me fallait maintenant trouver une école digne de mon rêve mais avant le début de la nouvelle année académique tante Suzy mourut d'une attaque cardiaque et tous les espoirs avec elle. Je n'avais que seize ans mais je ne pouvais pas déjà abandonner mon rêve aussi facilement alors j'ai décidé de faire de petits boulots même si c'était compliqué l'emploi étant une denrée rare dans mon pays surtout pour une fille de mon âge. Après moultes recherches j'ai finalement trouvé un emploi en tant que serveuse dans un hôtel de la place. Mon salaire était bon. du fait qu'en deux ans j'aurais assez d'argent pour le payer ma formation. Je réussis à tenir bon entre me lever très tôt trois heures du matin pour finir les travaux ménagers à la maison et sortir à 7h30 pour le travail afin de revenir à 20 h et le même programme tous les jours. C'est en travaillant en tant que serveuse que j'ai fait la rencontre de Ango qui deviendra par la suite ma meilleure amie ma seule amie A la maison ma cousine avait fait courir le bruit que j'étais entrain de me prostituer mon oncle voulant m'empêcher de sortir mais je ne me laissai pas faire alors que je me Battais pour mon avenir. Je réussis à entrer dans cet école et après trois ans de formation intense j'obtins ma licence professionnelle en administration ce qui m'ouvrit les portes de l'une des plus grandes entreprises du divertissement du pays.

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