Chapitre 1

2676 Words
Le vent soufflait fort, l'air dégagé une douce fraîcheur, les branches des arbres flottaient de gauche à droite, et les feuilles tombés par terre semblaient faire une course de vitesse où ni terrain de course, ni ligne d'arrivée n'étaient limité, les papillons volaient dans l'air et se posaient de temps à temps sur les fleurs pour se nourir de leur nectar, tout ceux çi accompagné des cris de bêtes. Cette belle harmonie de la nature faisait encore plus prolongé le sommeil de Djina. Elle dormait paisiblement en haut d'un gigantesque baobab. Elle resta encore longtemps dans les bras de morphée jusqu'à ceux que des bruits la rèveillèrent. Nonchalamment elle se redressa, s'étira en baillant. -Djina! Djina! Répétait la voie. C'était un petit garçon. -hum... Fit Djina. -réveille toi, Ténin* Saran t'appelle! (équivaut à tante mais appellation destiné à la soeur de notre père). Sans répondre Djina descendis de l'arbre. Pris la grande pagne qu'elle avait attaché sur une branche de l'arbre et se couvrit tout le corps avec lui, son visage. -Pourquoi tu dors toujours en haut des arbres? Tu n'a pas peur que quelques choses t'arrive la nuit? Maman dit que c'est très dangeureux d'aller dans la forêt la nuit. Ténin Saran s'inquiète tout le temps pour toi... Mais parle on est seule. Tu ne parle jamais devant les autres, Pourquoi?  Tu te cache toujours le visage! Pourquoi? -S'il te plait tais-toi! -ok "yaffa" pardon. Ils prirent le chemin de leur maison, la seule maison qui était faite en ciment, témoignant que le propriétaire était plus riche dans le village où tout les autres habitations était faites en pailles, il s'appelait Lassina Traoré. Djina ne connaissait personne dans ce lieu, hormis celle avec qui elle est rentrée dans cette maison, et ce petit garçon qui dès le premier jour qu'elle a franchi le seuil de cette deumeure, l'a séduit par sa témérité et sa gentillesse, il s'appelait bacary. Lorsqu'ils furent arrivé Djina s'empressa dans la chambre de Saran, se jetta sur le lit et comme d'habitude se mutila dans le silence. -Merci bacary! Dit Saran à l'encontre du petit garçon, qui s'en alla en courant. -ça vas Djina? Tu veux manger quelques choses? Veux tu te laver? Pour toute réponse, Djina hochait juste la tête. -Djina! Quand vas tu me parler vraiment, me dire ceux qu'il y'a. Depuis le jour où je t'ai vu dans cette forêt et que tu m'a demandé de l'aide parce que tu ne te souvenais pas d'où tu venais ni comment t'a atterri là ou t'étais que tu te souvenais juste de ton prénom, tu n'a plu sorti un autre mot pour me parler, tu ne parle à personne si ce n'est à Bacary, tu dors dans la forêt et quand tu revient à la maison tu ne sors pas de la chambre. Celà fait presque un mois que je t'ai amené dans cette maison, celle de mon frère et personne n'a vu ton visage si ce n'est moi et Bacary. J'ai menti à tous en leur disant que t'étais la fille d'une amie et qu'elle me t'a confié. Parle moi! Dis moi ceux qu'il y'a? Ne me fais pas regretter mon geste. Je te considère comme ma petite soeur, et ça me fait mal de te voir comme ça. Dit Saran d'une voix douce le coeur gros. Djina compris qu'elle devait lui parler, cet femme ne méritait pas ceux qu'elle lui faisait vivre. Elle se redressa et s'assit avant de prendre parole. -Je suis désolé Saran, ce n'était pas mon intention de t'inquièter. C'est juste que je me sens vide, ça me fait mal de ne pas me souvenir de mon passé, c'est comme si j'étais dans un brouillard, je sens le manque des gens avec qui j'étais sans savoir qui ils sont, je ne me sens pas à ma place ici, c'est comme si c'était la première fois que je cohabite avec des gens comme vous, je me sens différente, je ne comprends pas je ne comprends rien. Je n'en peux plus ça me déchire, je veux savoir. Co...comment est ce possible? Peut-être que ma famille ne voulait plus de moi, tu m'a trouvé avec mes affaires rangés dans une sac, et beaucoup d'argent à l'intérieur, peut-être que j'ai fugué... je...ne...je...v... Elle ne put continuer sa phrase à cause de ses pleures, elle souffrait beaucoup de cette situation, mais elle n'y pouvait rien. -Je te comprends Djina, cette situation est vraiment déroutante. Mais il en ai que c'est comme ça ni toi ni moi ni pouvons rien. Mais tu dois arrêter de t'apitoyer sur ton sort. T'es jeune et t'a tout l'avenir devant toi. Sors fait toi des amies profite jusqu'au jour ou tu vas te souvenir de ton passé car tu ne sais pas quant est ce que tes souvenirs te reviendrons. Si tu veux attendre ce jour pour t'épanouir ça sera peut-être trop tard. Djina se jetta dans les bras de Saran et fondit encore en larmes. -Arrête de pleurer maintenant, vas te laver et viens prendre ton petit-déjeuner. -Je me suis déjà lavé... Répond Djina un moment après, mettant fin à l'étreinte. -Ah j'avais oublié tu te lave toujours la nuit quant tout le monde dors. Pourquoi tu ne veux pas que les gens te vois? -Avant que je te rencontre tout ceux qui ont croisé mon chemin me fuyait comme la peste. Je me suis dit que y'avais peut-être quelque chose sur mon visage qui faisait peur, où tout simplement que j'étais pétrifiante. Seule toi et Bacary n'avez pas pris vos jambes à vos cou quand vous m'aviez vu pour la première fois. Dit Djina complètement dépassé par ses faits, ceux qui éveilla l'hilarité de Saran. -Je suis sérieuse Saran, le premier que j'ai vu dans la forêt. Il m'a supplié de pas lui faire de mal de l'épargner avant de s'enfuir tel une flèche. -Hahaha même moi, j'ai failli courir quand je t'ai vu la première fois. -Mais pourquoi? Saran mis d'abord à nu le visage de  Djina avant de répondre. -Tu as un visage éclatant et magnifique, tu es divinement belle, ton physique est juste parfaite et ta belle chevelure dépasse tes fesses. T'a une beauté pas commun, t'a une beauté de djinn. Quant on te voit pour la première fois, notre première pensée c'est que tu n'es pas humaine. Je n'ai jamais vu une personne avec une telle beauté. -C'est vrai ça Saran? -bien-sûr Djina, si tu pars à la rivière regarde ton reflet dans l'eau et tu verras que j'ai raison. -Donc je n'ai pas besoin de me cacher? -Non! Viens je vais te présenter à tout le monde sans que t'es à cacher ton visage. Tout le monde se demande pourquoi tu te voile le visage. Elles se levèrent et se dirigèrent dans la grande cour où tout le monde était occupé sur une tache. À la vue de Djina, ils se stoppèrent tous et furent comme hypnotisé. -C'est Djina, la fille de mon amie. Commença t-elle mais silence totale. Saran fit vite de prendre parole et leur expliqua que Djina était un être humain comme eux, et que c'était par peur du mauvais oeil et des réactions qu'ils avaient en ce moment qu'elle se cachait le visage. Après celà on sentit la pression baissait, ils semblaient plus rassuré mais toujours la beauté de Djina les fascinaient. Certains se levèrent pour s'approcher d'elle et mieux la relooker, d'autre touchait sa longue et volumineuse chevelure, Saran fut obligé d'intervenir pour qu'ils s'arrêtent car celà mettait Djina mal à l'aise.  Lorsqu'elles furent encore seules, Djina remercia aux larmes Saran, elle lui été vraiment reconnaissante pour tant de choses qu'elle a fait pour elle alors qu'elle ne la connaissait pas vraiment. C'est en ce moment que leur relation pris un grand bon, elles étaient devenu les meilleures amies du monde, pourtant Saran était plus âgé de plus dix ans. Djina allait embrasser ses dix sept ans et Saran, ses trente trois ans. La nouvelle se répandu tel une flèche "une fille semblable à une Djinn vivait chez les Traorés"  Et tout le monde se précipitait chez cette famille pour mettre leurs yeux sur Djina. Cette situation dura des jours, et lorsqu'elle marchait sur la rue les gens la regardait toujours avec insistance, on la pointait toujours du doigts disant que c'était elle, celle qui ressemble à une djinn et celà la gênait énormément. Elle essayait tant bien que mal de vivre normalement, de s'adapter, mais ce n'était pas du tout évident. Certaines choses restaient toujours inchangés chez elle. Comme le fait qu'elle préférait passer la majorité de son temps dans la forêt en compagnie des animaux plutôt que de rester avec les autres humains, le fait qu'elle préfère dormir en haut des arbres plutôt que sur une lit... Ces habitudes d'avant étaient encore encré en elle. Mais au moins, elle ne cachait plus son visage et échangeait des mots avec les gens. La majorité des jeunes filles du village la jalousait, car presque tout les hommes ne jurait que par elle. Certains étaient même venu demandé sa main. Mais pour Djina il n'en était pas question, elle ne supportait même pas cette idée. Ceux que Saran trouvait bizarre et ce fut pour celà qu'un jour, elle décida d'en savoir plus sur la question. -Pourquoi déteste tu les hommes? Lui avait-elle demandé. -Je ne déteste pas les hommes. -Tu ne discute même pas avec eux. Tu sais si ça ne tenait qu'à moi, je ne te conseillerais jamais de te marier, car moi c'est la plus grande erreur de ma vie. Mais toute femme doit passer par là. -Mais pourquoi? Où est ton mari? C'est vrai que je me suis jamais posé cette question. -hey on ne parle pas de moi mais de toi. Je ne sais pas là d'où tu viens mais ici à Mombila, on se marie très tôt. -C'est vrai que je ne connais rien de toi. En plus y'a un truc bizarre que j'ai remarqué, vous ne vous parlez pas toi et ton frère, pourquoi? -Change pas de sujet! -Toi change pas de sujet! -C'est toi qui a changé de sujet! -Moi même pas! -Je te dirais un jour -Pourquoi pas maintenant? -Sois pas pressé petite! -Bon d'accord, à plus je pars à la forêt! -comme d'habitude! -Mais c'est beau la nature! -C'est ça vas-y, si un djinn se montre à toi et que la folie te gagne, tu cessera de passer tout ton temps dans la forêt. Djina s'en alla en se tordant de rire, celà semblait absurde pour elle.  Lorsqu'elle arriva à destination, elle se réfugia en haut d'un arbre et se perdi dans ses pensées, elle se torturait l'esprit mais en vain aucun souvenir, juste un sentiment bizarre qui l'animait tout le temps, la nostalgie, quelqu'un lui manquait férocement et celà faisait battre son coeur à une vitesse fulgurante, elle avait une folle envie de voir cet personne de le serrer contre lui, de l'embrasser jusqu'à s'étouffer. Mais qui était-il, là le point d'interrogation prenait place, elle n'en avait aucune idée. -JE NE RENTRE PAS! cria une voix faisant sursauter Djina et en même temps le retirant de sa torpeur. Trois hommes se tenait en bas de l'arbre où elle s'était réfugiée. -Arrête d'être têtu Daouda, il se fait tard, il faut qu'on rentre au village. Ici ce n'est pas notre territoire, on ne connaît rien de cette forêt. -Famoussa a raison, c'est peut-être très dangeureux ici. -Fichez moi la paix, vous êtes de vrai tapètes. Qu'est que vous voulez qu'il m'arrive? Que je me fasse manger par un loup par exemple? Hahaha, je savais pas que j'avais des frères aussi peureux. -Tu es plus têtu qu'une mule n'est ce pas, reste ici, nous on s'en vas. Allez viens Madi. -C'est ça bon vent! Djina ne rata aucune miette de cette conversation et celà lui donna une petit idée. "Je vais bien me marrer" s'était elle dit. L'homme nommé Daouda qui n'avait pas voulu suivre ses frères se réfugia sous l'arbre et se mit à tailler la pointe de sa flèche. Quant il eu fini, il se leva et parti sûrement à la recherche d'une proie. Djina le suivait sans se faire remarquer, elle se cacha le visage par ses cheuveux et en un moment donné se montra à l'homme. Celui-ci pris de panique, resta figé sur place, Djina s'avança vers lui et il commença à trembler d'effroi. -A...a...ayez pitié, ne...ne...me faite pas de mal. Ma mère va souffrir si je meurs, je suis son cadet. Pitié! Djina failli éclater de rire mais se retint. N'était-il pas celui qui se prenait pour le plus courageux! Pensa t-elle. Daouda essaya de s'enfuir mais s'heurta d'un autre danger, un serpent se tenait devant lui. Il s'immobilisa et s'écria : -ça y est c'est mon heure! D'un pas rapide, Djina s'approcha du vipère, s'agenouilla à son niveau et se mit à siffloter. Un sifflement qui semblait banale, mais celà en était loin puisque le serpent s'en alla comme il était venu. Daouda était bleufé par la scène, mais sa peur décupla lorsque Djina se reposta face à lui. Cette fois çi, il ne pouvait même pas courir, il resta sur place attendant son pénitence. Djina ne pouvait plus se retenir, elle riait à gorge déployé, mais toujours aucune réaction de l'homme, pour lui c'était fini. -Je ne suis pas une djinn, suis humaine comme vous. Dit Djina un instant après en enlevant ses cheuveux qui tombait sur son visage. -... -N'est ce pas vous qui faisait le dure tout à l'heure, où est passé votre courage? -... -Arrêtez de me regarder de la sorte, je vous dit que suis humaine. -Difficile à croire. Finit-il par lachait. -Je m'excuse de vous avoir fait peur, je voulais juste vérifier la véracité de votre courage. Dit-elle d'un ton moqueur en tournant le dos à l'homme pour s'en aller.  Daouda sembla reprendre ses esprits, sa peur avait baissé de deux tiers. "Si elle était vraiment une créature maléfique, elle ne m'aurait pas sauvé des griffes du serpent ni m'aurait tourné le dos sans rien me faire" se disait-il.  Il resta longtemps sur place regardant Djina s'éloignait, il était vraiment ébloui par une telle beauté qui prétendait appartenir à la race humaine, était ce possible? Et cet manière dont elle a fait fuire ce serpent. Il ne savait vraiment pas pour qu'elle raison mais il se mit à la suivre. Lorsque Djina s'en rendit compte, elle s'arrêta et lui fit face. -Que me vouliez vous? Arrêtez de me suivre! -Je...je sais pas je...j'aimerai vous remercier de m'avoir sauvé la vie et... juste faire plus ample connaissance. -Il n'en ait pas question, je voulais juste vous faire une blague, mais c'est fini... Allez vous en. Criait elle presque, et pris la fuite, malheureusement, elle se blaissa au pieds et tomba par terre, Daouda se précipita vers elle pour l'aider. -Vous allez bien? S'enquit-il. -Aïe aïe, ça fait mal! Se lamantait-elle. À cet instant Daouda lit la douleur, l'innocence, la fragilité...dans les yeux de Djina, il était maintenant sûr, cette petite était inoffensive. Lorsqu'il arriva à son niveau, Djina recula, elle ne voulait pas qu'elle la touche. Pourquoi? Elle-même ne saurait répondre à cet question. -Je veux juste voir, là où vous avez mal. -Non, ne me touchait pas. Daouda ne l'écouta pas, s'empara de force de ses pieds, elle fini par se laisser faire. C'est un petit bout de bois qu'il enleva à l'arrière de son talon gauche. -Dieu du ciel, vous avez la peau incroyablement doux!...euh...pardon.. S'écria t'il alors qu'il n'avait touché que ses pieds. -Coupe une feuille de cette arbre. Dit Djina en pointant du doigts l'arbre en question, pour changer de sujet, la remarque du jeune homme l'avait mis mal à l'aise. -shut laissez moi faire, je sais comment m'y prendre, suis pas née dans la ville moi. -Si vous le dites, mais faites doucement. -C'est pas bien de se moquer des gens, vous m'avez foutu une peur bleu. Vous voyez ceux qui vous ai arrivé? -Qu'est ce que vous insinuer, que c'est parceque je vous ai fait peur que je suis tombé? -Je n'ai rien dit de telle. Fit-il malicieux. -C'est juste une coïncidence! -Je n'ai toujours rien dit! -ok c'est bon, c'était pas cool, désolé. Là Daouda éclata de rire avant qu'un silence s'empare des lieux. Il coupa une feuille d'arbre qu'il morcela à l'aide d'une pierre et l'appliqua sur la plaie de Djina, cette dernière déchira un bout de sa pagne et lui tendit, Daouda l'attacha sur le talon blessé de Djina. En s'appliquant à la tâche, il ressentait une douleur inexplicable, son corps s'était subitement mis à suer, il semblait s'affaiblir, lorsqu'il fini de soigner la plaie, il eu juste le temps de se tenir debout avant de s'écrouler au sol. *************************** mayak-9755
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