Chapitre 3

2505 Words
La liberté, un sentiment  tellement merveilleux, vivre notre vie comme nous le sentons sans être contrôlé par quelqu'un, faire ceux que l'on veut quant on le veut, dire ceux que nous voulons au moment où l'envie nous guette, jouir de ses facultés sans restrictions, bref vivre librement.  Mais tout le monde n'a pas cette chance, parfois cette liberté nous est ôté, on vit en fonction de ceux l'autre veut, de ceux que l'autre décide. Dans notre vocabulaire le "Je veux" n'existe plus mais c'est le "il veut" qui prône, qui décide de nos habitudes et de nos actions.  Perdre sa liberté c'est comme mourir sans être enterrée.  Certains le perds par le billet de  l'emprisonnement, d'autres à cause d'une andicape ou à cause d'une dépendance les empêchant de se mouvoir dans la masse, vaquer à leurs occupations comme il le sent... Il y'en a d'autre où perdre sa liberté, c'est perdre sa nature, perdre ceux qui te fait appartenir à une catégorie, perdre toute son pouvoir, toute sa force, eux c'est les djinns. Chez eux perdre sa liberté c'est aussi perdre tout ceux qui les diffèrent de l'Homme, c'est juste être un djinn, sans être un djinn, c'est voir ta vie s'éteindre petit à petit, c'était juste impossible pour un djinn de vivre longtemps après avoir perdu sa liberté. Et c'est ce qui était arrivé à Faly, il avait perdu sa liberté, l'essence de sa vie. -Vous ne voulez toujours pas me dire ceux pourquoi vous êtes ici? Dit un autre prisonnier à l'encontre de Faly. -Pourtant je vous ai rencontré la mienne. Reprit le même djinn, il rajouta. -On est comdamné à mourir ici, tôt ou tard nous allons nous éteindre derrière ses barreaux, alors profite de tes derniers instants au lieu de sombrer dans ce mutisme... Bon comme tu répond pas alors que je sais que tu m'écoute, je vais encore te renconter mon histoire, ce pourquoi j'ai été emprisonné.  Je fais parti des djinns voyageurs, celà qui sont en perpétuel déplacement sous les ordes du chef, j'étais très rarement chez moi et ma chère femme en profitait, j'ai appris qu'elle se la coulait douce avec presque toutes les djinns de l'environ. Elle se fouttait vraiment de moi, je l'ai surpris plusieurs fois, mais je ne savais toujours pas quoi faire, j'en ai eu marre, je lui ai arracher la tête et je l'ai brûler vif. Et je n'ai jamais voulu dire pourquoi j'avais fait celà et me voilà ici. Que ça soit chez les djinns ou  chez les humains, la trahison en amour est toujours destructeur, elle peut venir de la femme ou de l'homme, celà reste mitigé. Être trahi par la personne que l'on aime est vraiment atroce et celà c'est peut dire. On ai brisé, anéantie, on a juste l'impression que c'est la fin du monde. On se demande si on pourra se relever tant la douleur est profond, on ne peut jamais vraiment comprendre la personne trahi, sauf si on a vécu la même chose pour signifier l'intensité de la douleur. Mais en valle t'il la peine de se détruire? Faire comme ceux que ce prisonnier avait fait, assassiner son conjoint? Qu'est ce que celà allait changer? Serait tu heureux? Aura tu la paix dans l'âme? Ce n'est pas en refusant de monter sur son chevaux sous prétexte qu'il nous a fait tombé comme une m***e qu'on arrivera à destination. Faly lui, était resté dans son mutisme. Avait-il même entendu ceux qui se disait autour de lui? Peut-être pas, il était plus occupé à regarder vers le ciel, à penser, à sa Djina, il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée qu'elle était parti, loin de lui, il souffrait, terriblement!  On lui fit savoir que sa mère était venu le voir et il réagit enfin. Il s'avança près des barreaux et là son coeur se rempli de joie, sa mère se tenait de l'autre côté des grilles. Elle aussi était toute contente de voir son fils même si l'endroit était inapproprié. -ça vas mon fils? Commença t'elle. -Oui mah, et toi comment tu vas? -Pas mal, tu me manque beaucoup! -À moi aussi, tu me manque!... Et papa? -il vas bien, il viendra te voir plus tard. Dit-elle, elle semblait vraiment triste et Faly sentit qu'il n'y avait vraiment pas de bonne nouvelle. -Ils ne veulent toujours pas me libèrer n'est ce pas? -Non, mon fils. -m***e! Mah, mes jours sont comptés ici! -Je le sais Faly, j'en suis consciente, celà me fait encore plus mal, t'imagine même pas. Je me démène comme une folle, pour te sortir de là! -Je sais mah, désolé j'ai juste peur de ce jour où... -où tu vas mourir? Crois moi, ce jour n'est pas encore arrivé, je vais te sortir d'ici quoi qu'il m'en coûte. Tu as confiance en ta mère n'est ce pas? -Bien-sûr! -Alors soit tranquille, je te fais la promesse de te sortir d'ici. Elle parlait avec conviction, elle disait ses mots avec le coeur. Elle allait sortir son fils d'ici peu importe le prix à payer. Une mère préférerais souffrir plutôt que de voir son enfant souffrir, une mère donnerait tout juste pour le sourire de son enfant. Pour une mère le bonheur de son enfant passe avant toute chose. Une mère souffre plus du malheur de son enfant que l'enfant lui-même. Une mère ne peut jamais rester sous silence face au désespoir de son progéniture, et celle de Faly n'en était pas une de moins. Après sa visite à son fils, celui-ci semblait heureux, l'espoir était née en lui, il avait confiance en sa mère et était persuadé qu'elle allait le sortir de ce cachot. Mais ceux qui le rendait encore plus heureux c'est qu'il pourrait allait voir sa dulcinée, celle qui fait battre son coeur à la vitesse de la lumière, celle qui lui fait perdre ses moyens, celle à cause de qui, il a perdu sa liberté, celle qu'il ne cessera d'aimer au plus grand jamais. -Et elle, ne vas t-elle pas t'oublier? Siffla son subconscient. -Mais non, elle en serait incapable! Et ce fut le début d'une conversation à l'intérieur de sa tête. -T'en ai sûr, elle est loin maintenant! -La distance ne pourra rien de notre amour. -Elle est divinement belle Djina, et aucun homme ne pourrait rester insensible face à une telle beauté. Il sourit. -T'es pas inquièt? -Non mon amie, moi et Djina on est lié, par le lien de l'appartenance, elle est à moi. Tout autre homme avec qui, elle  pourait partagé un désir charnel, son corps sera sembable a un poison pour cet homme. La vie de ce dernier ne tiendra qu'à un fil s'il persiste à vouloir la possédé.  Oui, je suis tranquille, Djina sera toujours ma Djina. Saran étala une natte par terre et Djina s'y assit, elle s'empara du beurre de karité et de la peigne positionnés sur une petite table située à un coin de la chambre avant de s'assoir sur le lit derrière Djina. Elle enduilla les cheuveux de cette dernière de beurre de Karité. -Voyons voir ceux qu'on peut faire de ce "champ de cheuveux". Dit-elle en agitant les cheuveux de Djina dans toute les sens. -On peut juste laisser ce "champ de cheuveux" telle qu'elle est hein. -Pas question, on dirait une folle! -Pardon, c'était juste une proposition. -Dit ce que tu veux, mais je vais te tresser aujourd'hui! -Ok ok, ou sinon tu prend un ciseaux et... -shut... -Ok, je me tais. Après un long moment, elle décida enfin de se mettre au boulot, faut avouer c'était pas évident de tresser Djina, en plus d'être longue, ses cheuveux était volumineux. Elle remarqua une tache de naissance à l'arrière du cou de Djina et s'y attarda un peu, son mari avait le même et au même endroit, c'était bizarre, mais elle décida de mettre la chose sur la compte d'une coïncidence avant de se concentrer sur ses tresses. À chaque fois qu'elle commençait une tresse, Djina n'arrêtait pas de bougeotter et de répéter "ça fait mal". Saran ne le répondais même pas et quand celà commençait à l'agacer, elle l'a pincé et Djina criait. On se demandait vraiment si tresser en valait la peine, c'était vraiment drôle. -c'est fini! S'écria Saran et Djina se leva et se tint debout en un geste vraiment rapide. -Enfin, je t'assure j'ai les fesses en feu... -tchiiip, regarde toi dans le miroir et admire mon chef d'oeuvre. elles rièrent ensemble avant que Djina ne s'empare du miroir en forme carré qui n'était ni trop grand ni trop petit. Lorsqu'elle se vit, elle resta sans voix, c'était vraiment magnifique se disait-elle et en effet ça l'était. Saran avait fait de magnifiques tresses qu'elle avait regroupé au millieu en laissant la queue détressé, donnant un queue de cheval qu'elle tressa ensuite en une seule et grosse tresse. Djina étant de teint clair, donc la peau de sa tête aussi, les tracés était très visibles embellissant de plus les tresses, elles étaient vraiment dignes d'une tresse africaine. -Saran! T'a raison c'est un chef d'oeuvre! -Merci mon ange!  Quand tu vas te detresser, je te mettrait d'autre encore plus belle. -Bon...ça, on en reparlera. -petite tapète! Dit-elle en se tordant de rire. -Diaaaa, j'ai toujours les fesses en feu dh! -Il faut souffrir pour être belle, même si pour toi, pas besoin d'effort... Maintenant arrête de te mirer, c'est quoi! C'est bon non! -Wallah, elles sont magnifiques... -kon kon kon kon kon kon... Dit une petite voix à travers le rideau de la porte. C'était le petit Bacary. -entre Bacary! Dit Saran. -Toi Bacary, je t'ai dit mainte fois que "kon kon" suffit. Rajouta Djina. -Ça change rien, si deux c'est bon, alors six c'est encore plus bon, n'est ce pas "Ténin Saran". -si si Bacary Répond t-elle le sourire collé aux lèvres et le fixant intensément, elle adorait ce petit, elle le voyait comme si c'était la sienne. Elle n'avait pas eu la chance d'avoir d'enfant alors qu'elle en mourrait d'envie, mais à travers Djina et bacary, elle se sentait être mère et celà était plus qu'une merveille pour elle. -Djina! Tes tresses sont très belles! -Merci, merci, c'est Saran qui me l'ais a fait. -Ténin t'es forte hein, dis moi le prix, je vais le payer, même si c'est des millions, elles en valent le prix. Dit sérieusement Bacary éveillant l'hilarité des deux femmes, ce petit se trimbalait partout avec son bonne humeur contaminante, et il était très intelligent, il faisait parti des rares enfants du village qui se rendait à l'école.  Lorsqu'il entendit quelqu'un criait son nom, il s'écria! -Lahilaaaa, j'ai oublié! Ténin, Djina, mah dit de venir dîner. Et parti comme il était venu. -Et c'est maintenant qu'il s'en souvient. Dit Djina. -Un vrai phénomène ce petit, allons dîner. Après le dernier repas de la journée, alors que presque tout le monde s'était refugé dans sa chambre, Djina alla trouvé Lassina, le frère de Saran assis toute seul au millieu de la cour. Celà faisait des jours qu'elle voulait lui parler, mais elle en avait pas eu l'occasion, il est très rarement à la maison. -Bonsoir! Fit-elle, et il releva la tête, leurs yeux se rencontrèrent et il hésita avant de répondre à la salutation de Djina. -Je peux vous parlez? -Je vous écoute. Elle prit un banc et s'assis devant lui. -C'est de Saran, dont je veux vous parlez! Il sembla frustré. -Jeune fille, je vous conseille de rester en dehors de celà, vous ne savez rien de cette histoire. -Détrompez vous, elle m'a tout raconté. -Celà ne vous concerne pas, restez en dehors de cette histoire et allait vous coucher, il se fait tard. -On ne règle pas un problème en voulant fuire le problème. -Laissez... -écoutez moi je vous pris, c'est la moindre des choses. -... -Bien...Vous par exemple, si on vous demandez de quitter votre femme, allait vous le faire?... Si elle vous quitte, comment allait vous vous sentir? Il sembla réfléchir. -Lassina, Saran aimait cet homme énormément, c'était impensable pour elle de le quitter encore moins de croire à certaines accusations. Parfois l'amour nous empêche de voir la réalité. Met toi à sa place un instant. Elle souffre de ton mutisme envers elle, tu la fait souffrir, elle n'a plus de parents, elle n'a pas d'enfants, tu es sa famille et tu veux la traiter de la sorte. Jusqu'à quand va tu la traiter comme une inconnue. Bon sang c'est ta petite soeur, c'est ton devoir de prendre soin d'elle! Djina se tait et se leva, elle sentait la moutarde montait et elle voulait pas dire quelques choses qu'elle aurait regretté. -Djina! Elle se stoppa et lui fit face. -Tu as quel âge? Elle écarquilla les yeux, que venais faire cet question ici? Il est sérieux lui? Se disait elle. -C'est juste que j'avais l'impression d'avoir ma mère devant moi. Sans répondre elle continua sa route et un sourire triomphant se dessina sur ses lèvres. Mes mots sont donc bien rentré dans ta petite tête! Et c'était le cas, le lendemain, Lassina s'était excusé auprès de sa soeur et celle çi avait du mal à y croire, elle avait beaucoup pleuré, Djina était fière d'elle, elle avait réussi, elle avait renoué le lien entre un frère et sa soeur.  Elle décida de les laisser seule en se rendant à la rivière. Croyant que l'endroit était déserte, elle commença à se déshabiller pour se jetter dans l'eau, quant elle entendit. -Vous êtes encore plus splendide lorsque vous avez les cheuveux tressés, Que vous êtes belle! Elle se rabilla et fit face à cette personne, qu'il avait reconnu la voix. -Le ressuscité! Dit-elle. -Je m'appelle Daouda! -Daouda! -Djina! Mais allez vous baigner, faite comme si je n'était pas là. Dit-il voyant qu'elle voulait partir. -Celà ne me tente plus. -ok, mais ne partez pas s'il vous plait, celà fait des jours que j'avais envie de vous voir. -Moi? -Oui -Et pourquoi? -Je vous ai dis que vous êtes tombés dans mon bouilli. -Je vous ai dit que je ne sais pas ceux que celà veut dire! -Venez asseyez vous je vous explique... S'il vous plait. Elle fini par accepter, et ils se posèrent sur un tronc d'arbre. -Je vous écoute. -Djinaaaaaaa, depuuuuuiiiiiiissssssss... -Daouda! -oui! -Chante pas! -Ok! -Quand je te vois, je ne vois plus rien! Quand je pense à toi, je ne pense plus à rien! Tu vois non? -non, soit plus clair. -En faite t'es tombé dans mon bouilli! -Eh Allah, laisse moi avec cet expression! Parle ou je m'en vais. -ok ok désolé, c'est que "gni kanoulé" -En français! -Je t'aime Djina, vraiment beaucoup! Et je voudrais faire de toi ma femme. En faite elle l'avait compris y'a belle lurette, mais elle voulait l'entendre de sa propre bouche, de plus, elle ne voulait pas le blesser sachant que sa réponse allait être le négatif. Elle aimait bien Daouda, il est cool et drôle, mais donner son coeur, il n'en était pas question. Aucun mot, personne ne parlait. La situation devenant gênant, elle se leva pour partir, mais elle fut prise d'une soudaine migraine. -Je ne me sens pas bien Daouda! Dit-elle d'une voix faible se tenant la tête. -Qu'est ce que tu as? Lève toi, je te ramène chez toi. Elle ne se fit pas prier, et tout le long du chemin, c'était silence radio. -C'est bon Daouda, tu peux partir. Dit-elle arrivés à l'entrée de la maison. -t'es sûr! -Oui ne t'inquiète pas! Merci. -Djina! -Oui? -Je t'attendrai Fit-il avant de s'en aller. Djina trouva Saran seule dans sa chambre. Elle était morte d'inquiétude voyant son état, elle semblait tellement faible, Saran l'a fit couché et resta un petit moment à la fixer et dit: -Djina, n'est ce pas ces derniers jours t'a des nausées matinales. -Oui! -Depuis que t'es là, est ce que t'a une fois vu tes règles? -non! -Mon dieu! Serait tu enceinte Djina? ***************************** Allez à la prochaine pour un nouveau chapitre n'oubliez pas de voter, ça fait toujours plaisir. Bisous . @mayak-9755
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