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Un cœur de femme Tome 2

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Veuve à vingt ans, son mari capitaine ayant été tué en juillet 1870, Mme de Tillières vit avec sa mère rue Matignon. Ce jour-là, son amie Mme de Candale lui rend une visite impromptue, suite à un accident de voiture, et l'invite pour le soir même à dîner. Cette invitation va prendre une funeste importance dans la vie de Mme de Tillières ...

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Chapitre 1
« Ah ! madame, » répondit Casal en lui prenant la main et la lui baisant, d’un geste à la fois respectueux et familier qui toucha la jeune femme, « s’il y avait beaucoup de personnes dans la société qui vous ressemblassent… » — « Allons, allons, » fit-elle en le menaçant du doigt, « vous ne me flattez pas pour rien. Vous voulez que je vous donne l’occasion de vous justifier un peu, auprès de ma jolie amie, des médisances de d’Avançon ? Alors, venez me faire une petite visite dans ma baignoire à l’Opéra demain vendredi… » — « Mon Dieu ! » se dit-elle lorsque Casal fut parti, « pourvu que Juliette ne m’en veuille pas de cette invitation ?… Que je suis sotte ! Elle était toute contrariée, l’autre soir, quand il a disparu après le dîner. Elle sera ravie de le revoir. Et quand elle flirterait un peu en dehors de son politicien, où serait le mal ? Au moins celui-ci peut l’épouser… L’épouser, lui, Casal ? Quelle folie !… Et pourquoi pas ? Il est riche, bien apparenté et si jeune !… Oui, si jeune de cœur, malgré sa vie et sa réputation. Était-il gentil, tout à l’heure, en me parlant d’elle, et presque timide ? Qu’est-ce qui lui a manqué, à ce garçon-là ? Une bonne influence… Mais que dira Poyanne quand il saura ces deux rencontres, coup sur coup ? Il dira ce qu’il voudra. Voilà qui m’est bien égal… » Malgré ces raisonnements, et quoique cette hypothèse d’un mariage, après tout possible, entre la jeune veuve et Raymond continuât de flotter dans sa pensée, la comtesse n’était pas absolument rassurée lorsqu’elle dit à son amie, le vendredi soir, dans le coupé qui les emportait vers l’Opéra : — « A propos, j'oubliais… J'ai invité Casal dans ma loge. Cela ne t’ennuie pas. » — « Moi, » répondit Mme de Tillières, «pourquoi ? » Elle avait lancé ce simple « pourquoi ? » d’un ton un peu tremblé qui ne pouvait pas échapper à une personne aussi fine, aussi habituée aux inflexions de sa voix que Mme de Candale. Cette dernière attendit un mot sur la visite de Casal rue Matignon, et ce mot ne fut pas prononcé. Ce léger trouble d’accent et ce silence révélaient tout autre chose que de l’indifférence à l’égard de cet homme que Juliette n’avait encore vu que deux fois. Depuis cette visite elle avait en effet pensé à lui constamment, mais, avec une loyauté profonde, elle s’était efforcée d’opposer l’image de Poyanne à celle du tentateur : « Comme c’est heureux, » avait-elle songé, « que je l’aie mal reçu. Il ne reviendra plus. J’aurais été si ennuyée de devoir parler de lui à Henry dans mes lettres. Il est si dur pour ce pauvre garçon ! Et d’Avançon pire… » Elle se rappelait la sortie de l'ex-diplomate. « Je ne peux pas croire qu’ils aient raison… » Comme à la plupart des femmes qui n’ont aucune notion précise du décor du vice, cette formule : — un viveur — ne lui représentait rien que de vague, d’abstrait, d’indéterminé. Cela signifiait une destruction coupable de soi-même, un égarement presque douloureux par les remords qui le suivent. Un attrait complexe de curiosité, d’effroi et de pitié émane pour le doux esprit féminin de ces profondeurs obscures du péché de l’homme : « Non, Gabrielle y voit plus juste. Il a dû être mal entouré, mal aimé. Quel dommage !… Mais qu’y faire ? Oui, c’est heureux que je ne le revoie plus. Avec ses habitudes, il aurait essayé de me faire la cour. Déjà cette visite, dès le lendemain de ce dîner, sans que je l’en eusse prié, n’était pas bien correcte. Il faut lui rendre la justice qu’il a été parfait de tact, et vraiment d’Avançon a été inqualifiable. Oui, mais s’il m’avait trouvée seule, que m’aurait-il dit ?… » Un petit frisson de crainte la saisissait à cette idée. « A quoi pensé-je là ? C’est fini. Il ne reviendra plus… » Et voilà que son imprudente amie la remettait tout d’un coup en face du jeune homme !… — « Mais, » demanda-t-elle assez brusquement, « je croyais que tu ne voyais guère M. Casal en dehors de tes grands dîners de chasse ? » — « C’est vrai, » répondit Mme de Candale, « pourtant il est venu me rendre visite hier, et il avait l’air si malheureux… » — « De quoi ? » fit Juliette. — « Mais n’est-il pas allé te voir aussi ? » interrogea Gabrielle, « et n’a-t-il pas rencontré chez toi d’Avançon ? » — « Je ne comprends pas le rapport, » dit Mme de Tillières, un peu confuse de voir que l’autre savait la visite de Casal. — « C’est bien simple, » reprit la comtesse. « Il paraît que d’Avançon a été atroce pour lui… » — « Tu connais le pauvre homme, » répliqua Juliette en affectant de rire, « il est jaloux, c’est de tous les âges et surtout du sien, et les nouveaux visages lui déplaisent. » — « Enfin Casal est parti, persuadé que tu avais de lui une affreuse opinion, et il est venu me le raconter… Tu lui fais peur, c’est positif… Si tu l’avais vu, et comme tout en lui me disait : — Défendez-moi auprès de votre amie, — va, tu aurais été touchée comme moi… Et je l’ai invité pour qu’il se défende lui-même, par sa seule manière d’être… Que yeux-tu ? Je m’intéresse à lui, comme je te disais l’autre jour. J’ai idée que c’est dommage de laisser un garçon de cette valeur tomber de plus en plus dans des sociétés indignes de lui. Et puisqu’il paraît tenir à notre opinion, pourquoi le décourager de vivre dans le vrai monde ? Ce n’est pas ton avis ?… » Juliette répondit une phrase évasive. Elle ne voulait pas, elle ne pouvait pas montrer à Gabrielle le tremblement nerveux que la présence de Raymond lui causait de nouveau. Peut-être aussi avait-elle désiré obscurément cette présence tout en essayant de se démontrer le contraire, et se réjouissait-elle, dans sa demi-épouvante, à l’idée qu’elle allait revoir Casal, sans qu’il y eût de sa faute à elle ? Et puis, la comtesse, en cherchant à se justifier d’avoir invité le jeune homme, venait de trouver involontairement la plus dangereuse des excuses pour une femme aussi sensible que Mme de Tillières à cet attrait de la pitié romanesque, à ce « quel dommage ! » qu’elle s’était déjà prononcé à elle-même. C’était par là, par cette fissure toujours ouverte dans ce tendre cœur, que l’amour s’était insinué une première fois, lorsqu’elle avait plaint les douleurs de Poyanne, et souhaité d’en réparer le ravage. De la pensée que Casal était misérable par les désordres de sa vie, et qu’une influence bienfaisante pouvait l’en tirer, au projet d’aider à ce rachat, d’être cette influence, que le passage était tentant ! Mais cette tentation ne se formulait pas tout de suite dans cette âme troublée avec cette netteté, au lieu que tout de suite elle écouta la voix de sa conscience lui prononcer cette autre petite phrase : — « Cette fois, je ne pourrai pas cacher à Henry que j’ai vu Casal. » C’était son habitude, lorsque Poyanne était absent, de lui tenir une espèce de journal quotidien de sa vie et de ses pensées. Quand elle entra avec la comtesse dans la baignoire d’avant-scène pour laquelle son amie avait troqué sa loge des premières l’année précédente, — un peu à cause d’elle, — c’était cette dernière nuance de sentiment qui la dominait, et une impression de défiance contre le jeune homme. Il était là qui causait, en lorgnant la salle, avec Candale et d’Artelles. Il avait dans les yeux, quand il la salua, non point cette sorte de fatuité défiante qui dit à une femme : «Vous voyez, je suis arrivé à vous rencontrer malgré vous, » mais au contraire presque une souffrance. Depuis l’invitation de Mme de Candale, ce séducteur, ce roi de la mode, ce blasé ne se reconnaissait plus. Au lieu de s’apaiser, son malaise d’inquiétude avait augmenté. Il se disait, malgré son expérience : « Mme de Tillières va être froissée de me retrouver là. Elle croira que je m’impose à elle, et, pour peu que d’Avançon ait continué son travail de démolition, je suis perdu dans son esprit. » — Cette anxiété se changea en une réelle douleur quand elle passa devant lui pour gagner sa place sur le devant, aussi gracieusement froide et distante dans ses yeux et toute sa physionomie qu’elle avait semblé bouleversée la veille. Pour la première fois, l’évidence de la sensation qui le travaillait apparut à Raymond. Il ne s’agissait plus de se trouver une « bourgeoise » de dix heures du soir, ni de s’organiser un flirt plus ou moins intéressant. — « Ça y est, je suis pincé, » se dit-il en employant mentalement un terme de son argot habituel, pour désigner un état moral qui ne lui était guère habituel et qu’il redoutait avec son bon sens en le désirant avec son cœur, et il étudiait Juliette qui, vêtue de blanc cette fois, s’installait à côté de Mme de Candale tout en rose. Les deux femmes préludaient à cette première prise de possession de la loge et de la salle, qui consiste à disposer, sur la petite tablette de velours, l’éventail, un mouchoir, une lorgnette d’écaille, un flacon de sels, tout en regardant de-ci de-là et passant la revue des loges, sans en avoir l’air. Et ce sont, tandis que les chanteurs vont et viennent sur la scène, que l’orchestre prolonge ou accélère l’accompagnement, que les hommes dans le petit salon du fond chuchotent de leur côté, toutes sortes de menues réflexions auxquelles le jeune homme était accoutumé comme à se mettre en habit le soir ou à monter à cheval le matin. D’ordinaire, il ne les remarquait plus, mais dans les dispositions de cœur où il était, il voulut y voir la preuve que Mme de Tillières était sur le point de se reprendre tout à fait, si déjà elle ne s’était reprise. On jouait l'Hamlet de M. Ambroise Thomas, assez médiocrement. L’excellente artiste qui tenait le rôle d’Ophélie n’était entourée que de doublures, et, dans le demi-jour de la baignoire, Casal pouvait entendre des phrases comme celles-ci ; « Mon Dieu ! le vilain roi ! Comment a-t-elle pu empoisonner son mari pour un pareil homme ?… — Qui est dans la loge de Mme de Bonnivet ? Ce n’est donc plus Saint-Luc ?… — Je me demande toujours si le fantôme est un véritable acteur ?… —Mais oui, il remue la bouche… — Tiens, dans la baignoire de Mme Komof, c’est cette petite Mme Moraines, n’est-ce pas ? Comme elle se pousse ! Elle est bien jolie… — Regarde donc la reine. A qui trouves-tu qu’elle ressemble ?… — Je ne vois pas… — A Marie de Jardes. Mais c’est frappant… » Telles sont les idées qu’échangent d’ordinaire, au son d’une musique tantôt médiocre, tantôt sublime, ces sphinx endiamantés des premières loges ou des avant-scènes dont le profil, contemplé de loin, agite des souvenirs de roman dans la cervelle de deux ou trois rêveurs pauvres cachés dans la salle. A l’Opéra, il y a toujours par représentation une couple de jeunes gens, chauffés à blanc par quelque lecture mal comprise, et qui ont économisé sur leur budget d’étudiants faméliques ou de répétiteurs en chambre, de simples employés ou de provinciaux en voyage, afin de venir se réchauffer au soleil de la Haute Vie ! Pourtant ces insensés qui s’exaltent à la chimère d’une délicatesse d’âme pareille à celle des visages et des toilettes, n’ont pas tout à fait tort. Avec cette mobilité déconcertante qui fait d'une Parisienne un continuel miracle de contradiction, voici que ces mêmes femmes, après avoir causé comme dans leur salon, se prennent soudain à suivre un morceau dans l'œuvre de l’artiste, et, d’un coup, elles se trouvent au diapason de cette œuvre et de l’émotion idéale que le musicien a voulu traduire. C’est ainsi qu’au moment où le rideau se leva sur l'acte de la folie, la comtesse de Candale dit pour elle-même et pour ses invités : — « Maintenant, il faut écouter. » Le silence s’établit dans la loge. Il y a, en effet, dans ce quatrième acte d'Hamlet, une romance divine dont le compositeur français a, dit-on, emprunté le thème à un chant populaire du Nord. Ces quelques mesures d’une mélancolie nostalgique et désespérée passent et repassent sans cesse dans la plainte d’Ophélie, tandis qu’autour d’elle ses compagnes vont et viennent dansant et chantant, elles aussi, et c’est le contraste, toujours poignant pour le cœur, de la Vie qui s’égaie, qui se déploie, insoucieuse, autour de l’Ame en proie à la passion solitaire, au douloureux martyre de sa plaie intime… Le printemps arrive parmi les fleurs, il rit dans le ciel immortellement jeune, il sème dans les gazons les calices des tendres primevères, et dans les regards des amants il fait trembler les larmes ravies du bonheur. Toutes les bouches s’ouvrent pour saluer la fête enivrée de l’heure et des sens, toutes, excepté celle de l'abandonnée, à qui le prince cruel a dit tour à tour : « Suave Ophélie, » et : « Entre dans un couvent. » A travers la félicité des autres, elle aperçoit, elle, son irréparable misère, et tout ce qui aurait pu être. « Ah ! » soupire-t-elle, « heureuse l’épouse au bras de l’époux… » Et sa raison s’en va dans ce soupir… Non, ce n’est pas possible qu’elle aie été trahie, si le prince, son prince, si Hamlet, son Hamlet vit encore. Puisqu’elle est seule et brisée loin de lui, c’est qu’il n’est plus de ce monde, et elle marche vers le fleuve qui coule, qui coule, promettant la couche où toute souffrance s’oublie. Non, laissez-la, vous toutes à qui elle a distribué les fleurs de son bouquet, avec sa grâce d’amoureuse blessée, laissez-la s’en aller vers cette eau —-moins trompeuse que le cœur de l’homme, moins mouvante que l’espérance, moins rapide dans sa course que la fuite de l’heure douce, — et y noyer, avec le souvenir de la joie perdue, son inguérissable amour. « Adieu, » soupire-t-elle encore, « adieu, mon seul ami… » La Vie peut continuer de rire et de tournoyer, le printemps de prodiguer la lumière et les parfums, l’Ame malade est affranchie pour jamais… Le charme étrange de la musique et sa vertu particulière, c’est de ne pas préciser le symbolisme qu’elle enveloppe. Elle se prête ainsi aux exigences des sensibilités les plus distinctes. Tandis que la belle et plaintive phrase de la romance se développait, prise et reprise, à travers une combinaison scénique infiniment habile, chacune des personnes réunies dans la baignoire de Mme de Candale sentait frémir à cette mélodie touchante quelque pensée intime de la nuance de cette phrase. Gabrielle, qui n’avait qu’à se retourner pour voir Mme Bernard, la maîtresse de son mari, dans la loge entre les colonnes, retrouvait dans le soupir de l’abandonnée un peu de la souffrance secrète de sa vie. La résolution de Juliette s’amollissait des invisibles larmes que l'attendrissement de l’harmonie faisait comme tomber sur son cœur. Et Casal lui-même, envahi qu’il était par l’émotion romanesque, pour la première fois depuis des années, oubliait ses boutades habituelles contre le bruit « plus cher que les autres. » Il éprouvait et se laissait éprouver un trouble, tout ensemble voluptueux et triste, à écouter cet air, pourtant bien connu, auprès de la femme qu’il commençait d’aimer. Elle était si près de lui, avec ses cheveux blonds simplement relevés sur le derrière de la tête, avec sa nuque mince dont la blancheur se prolongeait par l’échancrure de la robe jusqu’au creux des épaules, avec la ligne fine de sa joue entrevue en profil perdu, avec le parfum qui émanait de toute sa toilette, un arome de lilas de Perse, presque imperceptible, — oui, si près, et si loin pourtant ! Et il la voyait, il la sentait comme fondue dans la même impression que lui. Ah ! qu’il pût seulement lui parler à cette seconde, il saurait bien vraiment si elle s’était reprise, si elle avait dominé tout à fait le premier intérêt constaté en elle dès leurs deux premières entrevues… Mais la porte s’ouvre, quelqu’un entre dans le petit salon qui précède la loge. L’enchantement est rompu, c’est Mosé à qui Candale serre la main, et Mme de Candale se lève pour aller causer avec le nouvel arrivant à qui elle laisse à peine le temps de saluer Mme de Tillières. — « Venez ici, » dit-elle au visiteur en lui montrant une place à côté d’elle sur le canapé de ce petit salon d’entrée, « vous avez votre figure à potins… Voyons, contez-moi cela. » — « Mais non, madame, » répond Mosé en riant, « je ne sais pas la plus petite nouvelle. » — « Si c’est moi qui vous gêne… , » dit Candale, qui tourne le bouton de la porte, sa canne de soirée à la main. Il s’appuie de son bras libre au bras de d’Artelles en ajoutant : « Suis-je un bon mari ? je vous l’emmène aussi. » — « Va-t-elle se lever ? » songeait Casal, resté seul avec Juliette sur le devant de la loge. Et c’était vrai que Mme de Tillières se disait à la même minute : « Mon devoir est d’éviter même ces cinq minutes de demi-tête-à-tête, » mais elle restait assise sur son fauteuil, affectant de parcourir à nouveau la salle du bout de sa lorgnette. Dans la glace qui garnissait la paroi de la baignoire, elle avait vu la physionomie de Raymond tout assombrie d’inquiétude, et voici qu’elle ressentait à la fois son émotion du premier soir devant ce beau, ce fier visage d’homme, et un attendrissement irrésistible devant cette évidente timidité qui flattait en elle les plus intimes orgueils de la femme. Ses nerfs, encore tout remués par la musique, lui rendaient difficile un effort intime, et, le cœur serré d’une attente, qu’elle jugeait coupable au moment même où elle la subissait avec de secrètes délices, elle ne se leva point. D’ailleurs, le jeune homme commençait de lui parler. Pouvait-elle lui faire l’affront de ne pas lui répondre, — et pourquoi ? — « Cet acte est beau, » disait-il, « et à cause de lui, je pardonne presque au compositeur d’avoir touché à Hamlet, quoique je déteste que l’on gâche des sujets déjà traités, en les représentant sous une autre forme… Il faut la voir jouer à Londres, cette pièce de Shakespeare, et par Irving. Le connaissez-vous, madame ?… »

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