Tome 3 chapitre 1 (Ton obsession, ma tentation)
Je me présente, je suis Dimitri Fanzolini et j'ai 22 ans.
Vous m'avez connu alors que je n'avais que 13 ans, depuis le temps à passé, comme tout le monde, j'ai grandis, j'ai atteint la jolie taille d'un mètre 90, et je suis devenu un beau jeune homme.
Vous devez sans doute connaître mes parents, Théo et Abby Fanzolini, ainsi que ma grande sœur et son mari, Louise et Diego Marquez.
Vous avez, si je me souviens bien, eu l'occasion de suivre leurs aventures au fil du temps.
Personnellement, j'ai préféré ne pas trop m'imposer dans leurs histoires
Après tout chacun sa vie, et puis bon, leurs vies n'est pas la mienne.
Bien au contraire, c'est même tout l'inverse...
Ils se consacrent à leurs amours et à leurs boulots, alors que moi, je n'ai ni l'un ni l'autre.
Je ne suis qu'un citoyen américain lambda d'origine Sicilienne, qui poursuit toujours ces études à la fac et qui n'a pas de petite amie à proprement dites.
J'ai des plans culs occasionnels, ouais, mais pas de petite copine officielle.
Est ce que je m'en plains ?
Non, j'aime ma vie telle qu'elle est et je refuse qu'elle change d'une façon ou d'une autre.
Concernant mes études, je suis dans une branche qui touche à l'informatique.
L'informatique, le net tout ça, c'est mon truc.
J'excelle dans ce domaine.
Quand mon père a besoin d'une info sur un rival ou un gang, c'est à moi qu'il fait appel.
J'efface également les vidéos surveillance quand l'un de ces hommes commet un crime devant l'une d'entres elles.
Diego est un pro pour ça !
Il tue d'abord le mec qu'il doit tué et après seulement il regarde si il a été filmer.
Je ne compte plus le nombre de fois ou je l'ai tiré d'un mauvais pas !
Si je n'étais pas là, ça ferait déjà un bail qu'il serait en taule ce mec.
Allez tenter d'expliquer à la justice que le mec qui vient de se prendre une balle était un gros pourri vous, et que si il n'avait pas été stoppé, il aurait commis un m******e !
Depuis quelques mois, on doit prendre deux fois plus de précautions.
Un nouveau commissaire a débarqué à New-York, pour remplacer l'ancien qui est parti en retraite.
Si ce dernier fermer les yeux sur les activités illégales de ma famille, en échange d'une grosse liasse de billets, ce n'est pas le cas du remplaçant qui veut par tous les moyens coffrer mon père !
Et croyez moi, d'après ce que j'en sais, il s'en donne les moyens pour y arriver !
On doit être deux fois plus vigilants.
La moindre erreur pourrait nous coûter très cher !
Je ne veux pas qu'un membre de ma famille finisse en taule, donc je donne le meilleur de moi même pour leur éviter une galère.
En tout cas, je suis un as pour dénicher ce que personne n'arrive à trouver.
Toutefois, mon don pour la manipulation informatique est la seule chose que j'accepte de fournir pour la Mafia.
Je refuse de tremper dans leurs magouilles, leurs meurtres, et j'en passe...
Je n'ai jamais tenu une arme dans ma main, ni tué qui que ce soit, et ça restera comme telle.
Je ne suis pas un assassin !
Qu'ils fassent leurs affaires, mais loin de moi.
Mon père aurait aimé que je reprenne sa succession plutard, quand il sera temps pour lui de profiter de sa retraite et qu'il se décidera à couler des jours paisibles avec ma mère, mais je ne le veux pas.
Il m'en reparle régulièrement, mais j'esquive le sujet...
Je laisse avec plaisir cette place à mon beau frère s'il la veut, ou même à Sophia ma petite sœur.
Elle, contrairement à moi, elle rêve d'être impliquée dans ce monde à part entière.
Cette gamine est folle j'vous jure !
Elle ne sait vraiment pas dans quoi elle mettra les pieds !
Elle a dix sept ans maintenant et elle est franchement super chiante.
Elle essaie de pousser mon père à l'intégrer dans l'équipe, mais il reste ferme et s'y tient.
Pour lui, la place de Sophia n'est pas dans la Mafia.
Il a bien trop peur qu'elle tombe sur un malade.
Et croyez moi, dans ce milieu, il y en a énormément.
Ma petite sœur a de nombreux dons, mais elle refuse de s'en servir.
Le seul dont elle se sert mais qu'elle ferait mieux de ravaler par moment, c'est son mauvais caractère.
Un trait commun qu'elle partage avec ma grande sœur.
Je pense sincèrement qu'elles ont héritées ça de ma mère, étant donné que c'est le seul parent qu'elles ont en communs.
De mon côté, j'ai hérité le mien de mon père.
Je suis facile à vivre, tout comme lui.
Mais elles deux, en plus d'être chiantes et pestes, elles sont têtues.
C'est un trait de famille dont seules les femmes ont hérités chez nous, fort heureusement.
Pour en revenir à moi, je disais donc, je suis à la fac en dernière année très exactement, et je fais mon petit bonhomme de chemin tout seul comme un grand.
Je ne sais pas vraiment pourquoi mon père a t'en tenu à m'inscrire dans cette fac.
Tout ce que j'apprends là bas, au final je le savais déjà.
Je vous l'ai dis, je suis un crack !
Enfin bon, je fais contre mauvaise fortune, bon cœur et j'en profites pour prendre du bon temps.
Je couche à tour de bras.
Certaines sont vraiment prêtes à tout pour finir dans le lit du fils du chef de la Mafia Sicilienne.
Tout le monde ici sait qui est mon père, c'est un secret de polichinelle, mais personne ne dit rien et ne le dénonce aux autorités.
Comme on dit, pas de corps, pas de crimes...
Et moi, je profites de mon nom.
Je n'ai qu'à claquer des doigts pour qu'elle tombe toutes à mes pieds, toujours dans le respect bien entendu.
En même temps, je ne vais pas vous mentir, physiquement je ressemble trait pour trait à mon père.
J'ai les mêmes cheveux bruns que lui, les mêmes yeux sombres et un corps à faire palir d'envie n'importe qui.
Je ne fais rien pour m'entretenir pourtant, mais disons que j'ai été gâté par même nature.
Ouais je sais y'a pas de justice...
Certains tueraient pour me ressembler ne serait-ce qu'un peu et moi j'ai tout sans rien faire.
J'vous arrête tout de suite, ce n'est pas de la vantardise, mais la strict vérité.
J'ai également un ami proche à la fac, il s'appel Dave.
On va à toutes les soirées ensemble et on fait les quatre cent coups mais celui que je considère vraiment comme mon meilleur ami et mon mentor, c'est Diego, mon beau frère.
On a douze ans d'écart lui et moi, mais ça ne nous a pas empêcher de devenir de grands amis.
Je lui dois aussi ma toute première cuite.
Je ne vous dis pas le savon qu'il s'est pris par ma frangine quand il m'a ramené chez eux complètement bourré à trois heures du mat' et que ni l'un ni l'autre n'arrivait à tenir debout.
En tout cas, il a maintenant 34 ans, ma sœur en a 32 et ils ont tous les deux sacrément mûri.
Pourtant c'était pas gagné au début.
Faut dire aussi que ce mec est apparu dans notre vie pour tous nous tuer, mais l'amour l'a changé.
Ma grande sœur a réussi l'exploit de redonner le sourire à cet homme.
Ils sont partis de loin ces deux là, mais maintenant, ils sont les plus heureux du monde.
Ils s'engueulent toujours pour des conneries, mais c'est trop marrant à regarder.
J'adore manger du pop corn en les regardant se bouffer le nez.
Sachez également qu'ils sont parents de trois enfants désormais, l'aînée Killian 6 ans et demi et des jumeaux de 2 ans, une fille Manuela, en hommage à la mère de Diego, mais que l'on surnomme tous Manue et Tiago.
Diego est un papa gâteau qui les laisse absolument tout faire alors que Louise essaye de leur imposer des limites.
Enfin voilà, ça c'est ma vie, ou plutôt la leur...
Actuellement, je rentre chez moi.
J'ai emménagé dans l'ancien appart de Louise l'an dernier, tandis qu'eux ont déménagés dans celui juste à côté trois ans plus tôt, quand elle est tombé enceinte des jumeaux.
Ils leur fallaient un appart plus grand et celui ci était disponible.
J'vous avoue que ça arranger bien mon père, au moins, ils restaient dans son immeuble et celui-ci n'est habités que par ces hommes.
Y'a pas mieux niveau sécurité.
Moi, j'voulais prendre mon indépendance et quitter la villa familiale, c'est donc tout naturellement que j'ai emménagé là bas.
Croyez moi bien que je l'ai bien fais désinfecter dans tous les recoins avant d'emménager.
Je suis sûr que ces deux pervers ont couchés ensemble dans toutes les pièces de l'appart !
Dégueu !
Avant de rentrer chez moi, je décide de faire un détour par l'appart d'à côté et de rendre une petite visite à ma très chère grande sœur.
Je toque et j'attend.
Je ne tarde pas à entendre la clé tourner dans la serrure et dans la seconde qui suit, mon beau frère apparaît à la porte, avec accroché à sa jambe une petite Manue pleine de chocolat.
Lui, j'en parle même pas, il est plein de farine.
Il s'est roulé dedans ou quoi ???
Diego : " Hey Dim, tu tombes bien, entre."
Il me laisse là et disparaît dans l'appart.
J'entre après lui et referme la porte derrière moi.
Quand je pénétre dans le salon, j'ai l'impression qu'il y a eu un tsunami ici !
Presque tous les meubles sont retournés.
Des draps traversent la pièce d'un bout à l'autre.
Killian sort de sous la tente improvisé en souriant de toutes ces dents, enfin avec celles qu'il lui reste du moins, et avec le visage autant barbouillés de chocolat que celui de sa sœur.
Qu'est ce qu'ils ont foutus ???
Dimitri : " Il s'est passé quoi ici ?!?"
Killian coure vers moi et me saute dans les bras.
C'est lui qui éclaire ma lanterne.
Heureusement qu'il est là parce que j'ai perdu Diego.
À mon avis, il a disparu sous tout ce bordel !
Killian : " Papa il a construit un bunker."
Je retire ce que j'ai dis tout à l'heure, ce mec n'a pas du tout mûri !
C'est pas un bunker qu'il va devoir construire si tout n'est pas rangé avant le retour de Louise.
C'est un abri anti atomique !
Je l'entend de la cuisine
Diego : " Dim, viens."
Je repose Killian à terre et vais rejoindre ce malade dans la cuisine.
Quand j'arrive devant lui, j'ai toujours la bouche grande ouverte
Dimitri : " Tu sais que Louise va te tué quand elle va rentrée et qu'elle verra l'appart dans cet état ?"
Diego : " T'inquiètes, j'en fais mon affaire d'la princesse.
Et de toute façon, elle ne pourrait pas me tuer, elle ne pourrait pas vivre sans moi.
Elle est trop folle de moi pour en prendre le risque."
Je compte sur mes doigts.
J'ai vu Manue, qui est toujours accroché à la jambe de son père tel un petit singe, et j'ai vu Killian.
Il m'en manque un...
Qu'est ce qu'il en a fait ???
Vous croyez qu'il l'a perdu ???
Dimitri : " Il est où Tiago ?"
Diego : " La princesse l'a emmené chez l'médecin, il est malade comme un chien."
J'hausse un sourcil
Dimitri : " Et comment ça se fait que tu ne l'es pas emmené toi même ?
C'est toujours toi qui l'fais d'habitude."
Il prend le temps d'enfourner un gâteau dans le four avant de me répondre
Diego : " Figure toi que ta frangine n'a pas voulu que j'y ailles parce que sois disant, le toubib a peur de moi !
Je le ferais flippé depuis la dernière fois ou je suis venu le voir avec Manue.
Il aurait peur pour sa vie apparemment !"
Faut savoir que Diego est très protecteur envers ces enfants et qu'il a très peur qu'il puisse leur arriver quelque chose.
Il fait tout pour eux et ils le lui rendent bien.
Quand un de ces enfants est malade, il insiste pour le conduire lui même chez le médecin.
Et, j'ai entendu parler de sa dernière visite chez le médecin de la famille, et je dois avouer que je comprends le toubib.
Manue avait un léger rhume.
Pour Diego, c'était panique à bord !
Quand le médecin a informé Diego que sa fille avait juste un petit rhume sans gravité, ce tordu l'a chopé par le col de sa chemise, l'a collé au mur et l'a menacé des pires châtiments s'il ne soignait pas sa fille dans la seconde !
Heureusement que sa femme était là et qu'elle a réussi à le calmer sinon je crois bien que mon père aurait eu la mort du médecin a caché en plus de toutes les autres !
Dimitri : " Franchement ?
J'le comprend.
Faut dire que tu fais unpeu flippé par moment."
Il se met à rire doucement tout en décollant sa fille de sa jambe et en la prenant dans ses bras
Diego : " Ouais j'avoue.
Mais j'aime inspiré la peur, au moins on m'emmerde pas.
Oh merde !
Putain !
Raaaaa fais chier !"
Qu'est ce qui lui arrive encore ???
Je le vois regarder partout à la recherche de je ne sais quoi.
Puis, il se dirige vers un pot posé sur un meuble, sors quelques pièces de sa poche et les fourre à l'intérieur du pot, et tout ça, en tenant toujours ma nièce dans ces bras.
Je les rejoins puis le regarde lui, puis le pot et à nouveau à lui
Dimitri : " C'est quoi ?"
Diego : " Le pot à gros mots.
Ta sœur trouve que je dis beaucoup trop de grossièretés donc elle a mis cette connerie en place !
Oh merde !"
Et à nouveau, il y fourre des pièces en soufflant.
Il reprend
Diego : " Enfin bref, dès que j'dis un truc que j'devrais pas, j'dois mettre un dollar dans ce foutu pot !"
Et hop, encore un billet
Dimitri : " Tu sais qu'à ce rythme, tu seras ruiné avant la fin du mois..."
Diego : " M'en parle pas !
Elle a même osé dire qu'avec toutes les tunes que j'vais foutre là d'dans j'pourrais payer un tour du monde à toute la famille !"
Je tourne la tête pour regarder dans toute la pièce
Dimitri : " Et pourquoi tu l'fais quand elle n'est pas là ?"
Il me désigne Killian du doigt, qui l'observe avec un sourire machiavélique
Diego : " Parce que figure toi que le traître là bas, me balance à sa mère contre un ou deux bonbons."
Je me tourne à mon tour vers Killian
Dimitri : " Pourquoi tu balances ton père ?
Il pourrait t'en donner beaucoup plus des bonbons lui, tu sais ?"
Killian : " J'aime pas les bonbons de papa.
Ils sont pas bons.
Je préfère ceux que maman me donne."
Je me tourne à nouveau vers Diego, qui regarde son fils en souriant
Dimitri : " Achète les mêmes qu'elle."
Diego : " Non, j'laisse faire c'est marrant.
J'les entends conspirer tous les deux contre moi, et ça m'amuse."
Ils sont pas nets j'vous jure !
Il pose enfin Manue à terre.
Cette dernière ne tarde pas à disparaître dans "le bunker".
Il m'invite ensuite à prendre place sur le canapé, enfin....après avoir viré tout ce qui s'y trouvait au préalable.
Il disparaît dans la cuisine quelques secondes et revient avec deux bières.
Il m'en donne une, puis ouvre la sienne et en boit une longue gorgée en s'asseyant sur le fauteuil en face
Diego : "Bon alors dis moi, qu'est ce qui t'amène ?"
Dimitri : " J'avais rien de spécial à faire, j'me suis dis que j'allais vous rendre une petite visite avant de rentrer chez moi."
Diego : " Pourquoi t'invites pas une nana ?"
Dimitri : " J'fais une pause."
Il éclate de rire
Diego : " Toi ???
Une pause ???"
Qu'est ce que j'ai dis de drôle ???!
Dimitri : " Bah ouais, pourquoi tu t'marres ?!"
Diego : " Depuis que t'as appris à te servir de ta bite, t'es toujours entrain de la foutre partout.
Raaaaa merde !
Ça m'gave !!!"
Il se lève et va rebalancer des pièces dans son pot, puis il reprend place dans son fauteuil
Dimitri : " J'ai pas dis que j'allais devenir moine non plus.
J'arrête juste quelques temps c'est tout.
Et puis qu'est ce que tu parles toi, j'pari que t'étais pire que moi quand t'avais mon âge !"
Diego : " Moi, j'tapais dans les putes.
J'étais dans un camp rempli d'mecs j'te rappel."
Dimitri : " Et après ?
Quand t'en es sorti ?"
Diego : " C'était juste des coups vite fait.
Et j'ai tout arrêté quand j'ai connu la princesse."
Dimitri : " Tu vas me faire croire qu'il n'y a eu personne depuis ma frangine ?"
Je le vois réfléchir, puis se taper le front
Diego : " À si, y'a eu la morte."
J'hausse un sourcil
Dimitri : " C'était qui ?"
Diego : " Je sais plus son nom, j'l'ai oublié.
Je sais juste qu'elle était nulle et que j'me suis fais chier avec elle.
J'l'ai flingué.
Elle couchait avec le connard d'ex de ta sœur."
Dimitri : " Donna ?"
Diego : " Voilà, c'est ça Donna.
J'arrive jamais à m'en souvenir.
Faut dire que j'ai oublié toutes les gonzesses depuis que je suis amoureux."
Dimitri : " Diego ?"
Diego : " Ouais ?"
Dimitri : " Tu penseras à mettre des pièces dans ton pot."
Il se met à rire, j'en fais autant
Diego : " Ça va, Killian n'a pas entendu."
On l'entend au loin
Killian : " Si, j'ai tout entendu papa."
Il soupire
Diego : " J'rigolais, j'vais les mettre tes fou...
Tes pièces."
Il se reconcentre sur moi
Diego : " Au faites, t'as parlé à ton père récemment ?"
Je bois à mon tour une gorgée de ma bière avant de lui répondre
Dimitri : " Non, je l'évite."
Diego : " Pourquoi ?"
Dimitri : " Parce que, à chaque fois que j'le vois il me parle du poste de chef, mais moi, ça ne m'intéresse pas !"
Diego : " T'es son fils, c'est normal qu'il t'en parle."
Dimitri : " Ouais mais moi j'en veux pas !
Fais le toi."
Diego : "Je suis pas son gosse moi.
De toute façon, à mon avis Minipousse voudra la place."
Dimitri : " Il ne la lui laissera jamais, ça c'est certain."
Diego : " J'pense pas non plus, mais en tout cas, elle arrivera à s'incruster dans le cheptel de ton père.
C'est une petite fouine cette gosse."
Killian vient à côté de son père et lui secoue doucement le bras
Killian : " Papa ?"
Il pose un regard attendri sur son fils
Diego : " Ouais champion ?"
Killian : " Ça sent bizarre dans la maison."
Nous nous mettons tous les deux à humer l'air et il a raison, ça sent le cramer !!!
Nous nous levons comme un seul homme quand Diego se souvient
Diego : " Merde !!!
Mon gâteau !"
Il slalome entre la montagne de bordel du salon et coure dans la cuisine, ou il sort son gâteau carbonisé du four
Diego : " p****n il est foutu !
J'ai mis dix plombes à le faire en plus, je suis dégouté !
Putain fais chier !"
Manue arrive au même moment sur ces petits pieds
Manue : " Poutain, poutain, poutain !"
Il attrape sa fille dans ces bras
Diego : " Chut bébé dis pas ça, c'est pas beau."
Mais Manue l'ignore en rigolant et en lui pinçant le nez
Manue : " Poutain, poutain, poutain !"
Diego : " Chut j't'ai dis.
C'est pas beau dans la bouche d'une fille."
Manue : " Poutain, poutain, poutain !"
J'explose de rire
Dimitri : " C'est officiel, quand Louise va rentré, t'es un homme mort.
Mais je suis content de t'avoir connu.
Et tu dois encore un paquet de pièces à ton pot là avec tout c'que tu as débités à la minute."
Je l'entend grogner comme dab'.
Je retourne dans le salon en me foutant de lui.
Je cesse de rire quand j'entends la porte d'entrée s'ouvrir
Louise : " Mon amour, je suis ren..."
Elle s'arrête net quand elle voit l'ouragan qui a dévasté son salon.
Je viens vers elle, l'embrasse sur la joue, et lui prend Tiago des bras.
J'voudrais pas qu'elle fasse un malaise avec le petit dans les bras, vous comprenez ?
Diego arrive en tenant toujours Manue dans ces bras et Killian se rue dans les jambes de sa mère
Killian : " Mamannnn !
T'es rentrée !"
Manue lui tend ces petits bras, Louise la prend, la pose sur sa hanche après avoir embrasser ces deux enfants, puis s'adresse à son mari
Louise : " Qu'est ce qui s'est passé ici ?!
Y'a eu un tremblement de terre ?!"
Killian : " C'est papa, il a construit un bunker."
Mais quel balance celui là !
Diego s'approche de sa femme et la colle à son torse.
Il sait, que sa colère s'évapore quand elle est en contact avec son torse
Diego : " T'en fais pas, j'rangerais.
D'ici une heure, y'aura plus aucune trace."
Louise commence à se détendre et à sourire, mais c'est pile à ce moment là qu'on entend
Manue : " Poutain, poutain, poutain !"
Son sourire disparaît instantanément et ses yeux se transforment en fusil chargés près à dégommer son époux.
Louise : " Qu'est ce qu'elle a dis ?!!!"
Diego : " C'est pas d'ma faute.
J'parlais avec ton frangin, puis Killian m'a dit qu'il y a avait une odeur bizarre et en faites c'était l'gâteau qui cramé.
Par réflexe, j'ai dis..."
Elle l'arrête en plaquant sa main sur sa bouche
Louise : " Ne dis rien !
N'aggrave pas ta situation !"
On l'entend tout de même dire à travers la main de ma sœur
Diego : " Je t'aime mon amour."
Ces quatre petits mots ont raison d'elle.
Elle enlève finalement sa main, l'embrasse rapidement sur les lèvres, puis disparaît au salon, Manue dans ses bras et Killian à ses trousses.
Diego me regarde en me faisant un clin d'œil
Diego : " Trop facile."
Nous la suivons dans la pièce.
Je regarde Tiago dans mes bras qui n'a pas l'air si malade que ça, étant donné qu'il est entrain de m'étirer les joues à l'extrême
Dimitri : " Alors qu'est ce qu'il a Tiago ?"
Elle pose Manue à terre et commence à arranger le salon tout en me répondant
Louise : " Rien."
Diego croise les bras sur son torse
Diego : " Comment ça rien ?!
T'es sûr qu'il est vraiment toubib ton médecin ?!"
Louise : " Mon amour, il a toussé une fois cette nuit et toi tout de suite, tu t'es imaginé qu'il était à l'agonie.
Je l'ai emmené pour te rassurer, mais je savais très bien que le médecin me dirait qu'il n'est pas malade."
Je me tourne vers Diego
Dimitri : " Tu m'avais dis qu'il était malade, j'pensais qu'il était VRAIMENT malade."
Il me prend Tiago des bras et l'embrasse sur la joue
Diego : " Il a toussé !
On sait jamais, ça aurait pu être grave !"
J'abandonne !
Ce mec est irrécupérable !
Je reste avec eux encore une bonne heure avant de me décider à rentrer chez moi.
Diego a rendez-vous avec mon père, Marco, Enzo et quelques autres hommes dans la soirée.
Des petits malfrats psychopathes essaient de faire écouler une drogue de merde.
C'est un truc tellement merdique que les gens qui en prennent à fortes doses deviennent tous fous.
Ils hallucinent tellement que les morts se multiplient.
Ils ont appris qu'ils écoulent leurs merdes dans une boîte de nuit à Brooklyn
Et ce soir, mon père et les autres ont prévus de faire une descente là bas et d'anéantir leur trafic une bonne fois pour toutes.
Il y aura très certainement des tirs échangés, peut-être même des morts, j'ai donc été une nouvelle fois missionné.
Je dois mettre toutes les caméras de surveillance de la boite et de la rue en panne.
Un jeu d'enfant.
Ce foutu commissaire n'aura rien à se mettre sous la dent !
Enfin voilà, je quitte leur appartement et je prend la direction du mien.
Comme je vous l'ai dis, chez moi n'est pas loin, vu que nous vivons sur le même palier.
Une fois chez moi, j'allume mon ordi.
J'entre dans le système, je fais quelques petites manipulations et je programme la coupure des caméras de surveillance pour dans deux heures et ce jusqu'à demain matin.
Personne n'y verra que du feu.
Vous voyez ?
C'est ça ma vie, elle n'est pas aussi intéressante que celle de mes parents, ni bordélique que celle de ma sœur et mon beau frère.
Il ne se passe rien de mon côté.
Je vais vous laissez me suivre quelques temps afin que vous vous rendiez bien compte par vous mêmes que ma vie est aussi transparente que celle de n'importe qui...
De mon côté, il n'y a pas d'histoires de meurtres, de vengeances, de conspirations...
Il n'y a rien du tout.
Avec moi, vous vous ennuierez, mais je vous laisse faire...
N'attendez pas de ma part d'histoires rocambolesque, ni d'histoires d'amour, vous serez vite déçu...
Vous êtes prévenus !
Il n'y a pas plus simple et insignifiante que la vie de Dimitri Fanzolini, fils du chef de la mafia Sicilienne...