Tome 3 chapitre 2

3589 Words
Bonjour à tous... Je me présente, je m'appelle Leslie Hardin et j'ai 21 ans. Je suis une jeune femme de taille moyenne, environ un mètre 65, avec de longs cheveux blonds et des yeux bleus très clairs. J'ai le teint typique de toutes personnes ayant grandi en Californie. Ma peau est bronzée par le soleil. Il y a trois mois encore je vivais à Miami avec ma famille. Le soleil, les plages, la chaleur, le paradis sur terre... Nous sommes une famille de quatre membres. Il y a tout d'abord mon père, John Hardin, ensuite nous avons ma mère, Élisabeth et enfin ma petite sœur, Gabriella. Mon père a demandé sa mutation à New-York pour pouvoir effectuer son travail de la meilleure des façons. Je ne vous dis pas le choc thermique que j'ai ressenti quand je suis descendu toute pimpente de l'avion. J'ai littéralement eu l'impression de me transformer en glaçon ! Moi qui ne portais qu'une petite jupe en jeans et un débardeur, j'ai vite déchanté ! Fallait me prévenir de la différence de température, je n'étais absolument pas prête à vivre ça ! Pour en revenir à mon père, il est commissaire de police et, croyez moi, il le fait très bien. C'est le meilleur dans son domaine. Ses hobbies sont de mettre les malfaiteurs en prison et d'envoyer les assassins sur la chaise électrique. Charmant n'est ce pas ? Mon père a une prestence qui impose le respect. Il est grand, plutôt bien bâti, des cheveux blonds et une barbe bien fourni. De lui, j'ai hérité mes yeux bleus clairs, mes cheveux blonds et ma détermination. Ma mère étant maman au foyer, c'est tout naturellement qu'elle a accepté quand mon père lui a parler de ce poste qu'on lui proposé à New-York. Il lui a dit, je cite : " Si je veux tous les boucler, c'est là bas que je dois être !" Je sais ce que vous vous demandez, mais de qui peut-il bien parler ? C'est simple, de la famille Fanzolini, l'une des plus influentes et des plus riches de l'Etat de New-York. D'après mon père, tous ce qu'ils ont, ils ne l'ont pas obtenu de manière honnête. Mon père croit dur comme fer que toute cette famille trempe dans des affaires louches, la mafia pour être exact. Il a monté un dossier d'au moins mille pages relatant sois disant tous leurs méfaits. D'après lui, les gens disparaissent sans raison autour d'eux. La drogue affluent de toutes parts tuant des milliers de personnes chaque jours, encore une fois, se serait eux. D'ailleurs en parlant de ça, d'après ce que j'ai pu comprendre une nouvelle drogue vient de faire son apparition sur le marché et il est persuadé que ce sont eux les responsables. D'après lui toujours, les sociétés qu'ils possèdent sont très loin d'être clean. Ce sont juste des vitrines pour cacher d'autres trafics et blanchir de l'argent. En gros, ce sont des salauds de la pire espèce... Il n'a aucune preuve pour le moment, juste des présemptions Mais je connais mon père, il n'arrêtera pas de les traquer tant qu'il ne les aura pas tous mis derrière les barreaux. Encore une fois d'après moi, c'est une perte de temps ! Je dis d'après moi car personnellement, je ne crois pas à toute cette histoire. Les histoires de Mafia et tout ça, ca n'existe pas ! C'est juste dans les films. Et si vous voulez que je vous donne une autre raison de ne pas croire à toutes ces histoires, je vais vous en donnez une, et une bonne, ou plutôt un prénom... Dimitri. Dimitri Fanzolini, beau comme un dieu. Un corps de rêve, une bouche incroyablement dessinés, une mâchoire carré, des cheveux bruns ou j'ai sans cesse envie de passer ma main quand j'ai la chance de le croiser, des yeux sombres et un regard de tombeur. Non franchement, avec un corps comme le sien, c'est impossible qu'il soit un bandit ! Je sais ce n'est pas en fonction du physique de quelqu'un que l'on se fait normalement une opinion et bien moi oui. Je fais confiance à mon instinct et celui ci me dit que Dimitri Fanzolini est parfait. Comme je vous l'ai dis unpeu plus haut, je suis arrivé de ma Californie natale, il y a trois mois. Étant en pleine année scolaire, mes parents m'ont inscrite dans la fac d'élite de New-York. Je souhaite plutard créer des sites web de modes, je suis donc le cursus informatique. Moi tout ce qui m'intéresse c'est la création de site, le reste ce n'est pas mon délire. Les premiers jours à la fac furent relativement chiants, c'est le quatrième jour, le jeudi matin pour être exacte, que mes cours ont pris une nouvelle tournure. Je me suis trouvée une bien belle occupation. Il est arrivé en retard, les cheveux en vracs, les vêtements mis n'importe comment. A mon avis, il s'était réveillé à la bourre ce matin là. Dimitri Fanzolini est entré dans l'amphi en s'excusant et est allé s'asseoir à une place à l'exact opposé de la mienne. Le prof n'a rien dit, il s'est juste contenter d'un signe de tête en soupirant. Ça m'a étonné mais bon, ma foi, pourquoi pas... J'ai passé les trois heures suivantes la tête tourner vers lui. Pas une seule fois il n'a regardé dans ma direction ce jour là, ni les fois d'après d'ailleurs... Une fois, une seule fois, il m'a regardé pendant quelques secondes. Il n'a pas eu d'expression. Il est juste rester sans bouger à me fixer. Et moi, quand j'ai été prise en flagrant délit, je me suis dépêcher de baisser la tête sur mes notes. J'étais trop mal à l'aise. J'ai senti encore quelques instants son regard sur moi, puis il s'est de nouveau concentrer sur le prof qui nous faisez cours. Il ne m'a plus jamais regardé après ça... Mais pour moi, ces trois heures de cours du jeudi matin sont une bouffée d'oxygène car je sais que c'est le seul cours que nous avons en commun lui et moi, et donc que c'est la seule fois de la semaine ou je pourrais le regarder à loisir. On ne s'est jamais parlé, il ne sait même pas que j'existe, mais quand je le vois j'ai l'impression que mon cœur va bondir de ma cage thoracique. J'ai déjà eu des petits copains, rassurez vous, mais jamais je n'avais ressenti auparavant ce que je ressens pour cet homme. Je crois qu'inconsciemment il est devenu mon fruit défendu, mon fantasme, mon obsession... Si vous saviez le nombre de fois ou je me suis réveiller excitée, vous seriez choqués. Quand à mon père, si il apprenait que je partage un cours avec lui, il ferait très certainement une syncope. Mieux vaut éviter de le mettre au courant de ce fait. Enfin voilà, je pense vous avoir tout dit me concernant... Actuellement, je termine tout juste de me préparer et je suis entrain de descendre à la salle à manger afin de prendre mon petit déjeuner avec ma famille. Mon père a obtenu une petite maison de fonction dans un quartier résidentiel ou les habitants ne sont que des policiers. Au moins, je suis sûr de ne jamais me faire agresser avec un voisinage comme celui ci. Quand j'arrive dans la salle à manger, je constate que tout le monde est déjà à table. Gabriella est sur son téléphone tout en mangeant ces céréales comme d'habitude, mon père lit son journal et ma mère boit tranquillement une tasse de thé. Je vais vers ma mère et l'embrasse sur la joue. Ensuite, je vais à côté de mon père et l'embrasse sur le front, et pour finir, je passe derrière ma petite sœur à qui je fais une pichenette derrière le crâne. Gabriella : " Hé !" Je prend place à côté d'elle et me sers un bol de chocolat chaud, mon péché mignon. Ma mère me regarde en souriant Élisabeth : " Tu es sûr que tu ne vas pas avoir froid habillé comme ça ma chérie ?" Aujourd'hui, j'ai opté pour une robe beige moulante s'arrêtant aux genoux et des collants noir opaque avec de longues bottes. J'ai voulu faire un effort, parce que aujourd'hui, c'est un jour exceptionnel... Leslie : " Non ça va. Je m'habitue petit à petit à ce froid polaire." Ma petite sœur se décide à lever les yeux de son téléphone Gabriella : " Je ne sais pas comment tu fais, moi perso je ne m'y fais pas. En plus, en cours ça caille !" Leslie : " Ils n'ont pas le chauffage dans ton lycée ?" Gabriella : " Si, mais il fonctionne mal !" Elle interpelle notre père Gabriella : " Papa, tu peux pas programmer une descente de flics dans mon bahut pour faire constater la façon inhumaine qu'ils nous traitent ?!" Ma sœur n'a que 15 ans, mais elle a déjà une façon bien à elle de penser. Physiquement, elle ressemble beaucoup à ma mère. Aussi brune l'une que l'autre, même yeux marrons clairs, même taille longiline. Mon père lève les yeux de son journal pour répondre à ma sœur John : " Je ne vais pas utiliser l'argent du contribuable pour faire une descente dans ton lycée Gabby." Il montre ensuite à ma mère quelque chose sur son journal. Apparemment, ce qu'il lit ne lui plaît pas du tout. Je demande pour la forme, mais je sais déjà pertinemment ce qui le met dans cet état Leslie : " Qu'est ce qu'il se passe papa ?" John : " Encore une fusillade entre deux b****s rivales hier soir dans une boîte de nuit et comme par hasard, personne n'a rien vu, rien entendu !" Leslie : " C'est possible... Demande à voir les vidéos surveillances." John : " C'est déjà fait, mais bien évidemment, les caméras étaient en maintenance. Pourquoi est ce que je ne suis pas étonné ?!" Elizabeth : " Tu crois que c'est encore un coup de leurs parts ?" John : " Bien sûr, qui d'autres ça pourrait être sinon à part ce Fanzolini ?!" Je vois mon père replier rageusement son journal, embrasser ma mère et se lever de table Elizabeth : " Où vas tu ?" John : " Je vais tout de suite me rendre sur le lieu de la fusillade. Avec unpeu de chance Fanzolini a laisser des traces que je pourrais suivre." J'vous l'ai bien dis, mon père fait une fixette sur cette famille. Et n'essayait même pas de lui dire qu'il se trompe à leurs sujets, si vous ne voulez pas vous attirez ces foudres. Une fois que la porte d'entrée claque et que je suis sûr que mon père est bien parti, j'appelle ma mère Leslie : " Maman ?" Elizabeth : " Oui chérie ?" Leslie : " Pourquoi papa est-il aussi obsédé par cette famille ?" Gabriella : " Ce n'est même plus de l'obsession à ce niveau là." Leslie : " Il nous a fait quitter Miami pour mettre en prison toute cette famille, mais il n'a rien qui lui prouve qu'ils sont réellement de la mafia." Elizabeth : " Je ne pourrais pas te dire exactement. Tout ce que je sais, c'est que votre père est entré dans la police et a gravit les échelons en ayant pour objectif de tous les arrêter." Leslie : " Et quand il aura réussi, qu'est ce qu'il se passera ?" Elizabeth : " Je suppose que votre père se trouvera une nouvelle obsession." Nous rions toutes les trois suite à cette dernière phrase. Connaissant mon père, c'est tout à fait son genre. Je jette un coup d'œil à l'heure sur mon téléphone. Quand je me rend compte de l'heure qu'il est, je donne un gros coup de coude dans celui de Gabriella Leslie : " Gabby dépêche toi ! Je n'ai pas vu l'heure passée ! Je vais être en retard en cours !" Ma petite sœur lève la tête vers moi en fourrant une cuillère de céréales dans sa bouche Gabriella : " Et alors ? C'est pas grave." Je commence à mettre mon manteau. Je suis en mode panique totale ! Je ne dois surtout pas être en retard et surtout pas aujourd'hui ! C'est hors de question ! Leslie : " Si c'est grave ! Je dois encore te déposer au lycée sur la route ! Dépêche !" Je l'oblige à se lever en tirant son bras Leslie : " Allez Gab !" Je sors déjà de la maison sans attendre une seconde de plus. Pourquoi est ce que je n'ai pas fais attention à l'heure franchement ?! Vous vous demandez sans doute ce qu'il peut bien m'arriver ? C'est simple, on est JEUDI !!!! Et le jeudi, vous le savez c'est le jour de mon cours en commun avec Dimitri Fanzolini !!! Mon père est obsédé par sa famille et moi je suis obsédée par cet homme ! Je klaxonne comme une folle pour faire s'activer ma sœur. Elle se pointe cinq minutes plutard d'un pas très lent. Je crois que si elle ne se dépêche pas, je vais bientôt l'assassiner ! Elle prend place sur le siège passager. Je ne lui laisse même pas le temps d'attacher sa ceinture que je suis déjà partie dans un crissement de pneu. Elle me regarde avec de gros yeux Gabriella : " T'as rendez vous avec un mec ou quoi ?!" Si elle savait... Je fais tout ça pour un mec qui ne me voit même pas. Leslie : " Pas du tout ! Je t'ai dis que je vais être en retard en cours !" Gabriella : " Il est comment ?" Je reste concentrer sur la route quand je lui répond Leslie : " Qui ? Le prof ?" Gabriella : " Non le mec que tu veux voir ?" Leslie : " Il n'y a aucun mec Gabby !" Gabriella : " Ouais c'est ça... J'te connais tu sais." Leslie : " Rappelle moi, tu as quel âge ?" Gabriella : " Bientôt seize ans, pourquoi ?" Leslie : " Alors occupe toi de la vie des gens de ton âge au lieu de t'occuper de la mienne !" Elle se renfrogne et ne dit plus rien jusqu'à ce que je la dépose devant son lycée. Avant de descendre de la voiture, elle me sort Gabriella : " J'espère qu'au moins il est beau." Oh ça pour être beau, il l'est, mais bien sûr, je ne répond rien. Je file ensuite direction la fac, à dix minutes du lycée. Je me gare sur l'une des places réservés aux étudiants et coure jusqu'à l'amphi. Un dernier coup d'œil sur l'heure... C'est officiel, je suis en retard ! Je m'arrête devant la porte et souffle un bon coup. Allez ma grande, faut assumez maintenant. J'essaie d'ouvrir la porte le plus discrètement possible, mais bien sûr, elle se met à grincer comme c'est pas permis ! Toutes les personnes de l'amphi sans exception posent leurs yeux sur moi. Je crois que je pourrais mourir de honte juste comme ça. J'avance sans vraiment faire attention ou je vais. Je suis entrain de le chercher du regard, quand soudain, mes yeux croisent les siens. Lui aussi est actuellement fixé sur moi, bon les autres aussi, mais là c'est lui quoi ! L'homme qui me fascine et m'obsède depuis trois longs mois... À cet instant, je ne vois plus que lui. Tous les autres autour ont disparu... J'avance toujours sans regarder devant moi. Je n'arrive pas à détourner mon regard du sien. Je marche, je marche, je marche... Mais tout à coup, je bute sur un pied qui traînait là. Qui est le connard qui a foutu son pied en plein dans le passage ?! Je bascule en avant et je vois le sol se rapprocher de moi inexorablement. Je sais que je suis entrain de tomber et que je vais sans aucun doute me faire très mal, mais malgré moi, je me met à prier intérieurement pour que mon obsession accourt et me sauve en m'attrapant dans ses grands bras musclés. Je ferme les yeux. Je ne veux pas voir ma chute. Deux bras puissants me rattrapent avant que ma tête ne heurte définitivement le sol. Dans ma tête, c'est l'euphorie, un feu d'artifice. Il m'a sauvé ! Il sait lui aussi que lui et moi, c'est une évidence ! Je me décide à rouvrir les yeux dans trois secondes. Je suis déjà prête à l'embrasser comme il se doit afin de le remercier. Je me fous que la salle soit pleine et que tout le monde nous regarde, tout ce que je veux, c'est poser mes lèvres sur les siennes. Je lui ferais comprendre par ce b****r que lui et moi sommes destinés l'un à l'autre... Trois, deux, un... J'ouvre enfin les yeux, et je déchante... La personne qui me regarde, ce n'est pas lui ! La personne qui m'a sauvé, ce n'est pas lui ! Je suis dans les bras du professeur !!!! Horreur !!! Je retire ce que j'ai dis tout à l'heure, c'est maintenant que je pourrais mourir de honte ! Professeur : " Ça va Mademoiselle ?" J'entends les rires de tout le monde derrière moi. Mes joues deviennent plus rouge que rouge ! Leslie : " Euh...euh..." Le prof m'aide à me remettre sur mes pieds. Tout le monde est carrément mort de rire, quand à moi, je n'ai qu'une seule envie, c'est de disparaître de la surface de la terre. Peut-être devrais je vous dire que je suis une vraie maladroite. J'vous jure c'est vrai, j'attire la malchance. Vous en avez eu la preuve à l'instant. Encore heureux qu'il n'y avait pas une crotte de chien qui traîner dans le coin, car j'aurais encore été capable d'atterrir la tête dedans ! Mes yeux survolent brièvement ces personnes toujours hilares et se posent finalement sur lui. Mon obsession ne rit pas. Remarquez que ce n'est pas forcément mieux, parce qu'il est actuellement entrain de me regarder sans bouger en fronçant les sourcils. Je baisse la tête et ravale toutes les larmes qui menacent dangereusement de dévaler sur mon visage et je file rejoindre ma place en gardant obstinément mes yeux baisser vers le sol. Je ne sais pas vraiment si j'ai envie de pleurer parce que je viens de me ridiculiser devant tout le monde et surtout devant lui ou bien si c'est parce qu'il n'a pas levé le petit doigt pour venir à mon secours. Je sais qu'il était loin et qu'au final, même avec la meilleure volonté du monde, il n'aurait rien pu faire, mais au moins, il aurait pu essayer ! Je l'aurais fais moi pour lui ! Une fois que j'ai rejoins ma place et que je suis assise, ma voisine de cours s'adresse discrètement à moi Voisine : " Et bah, ça c'était une entrée remarquer dis donc." Leslie : " Que veux tu, je suis une fille pleine de surprises." Voisine : " J'vois ça." Elle se remet ensuite à rire dans ces moustaches. La solidarité féminine tu connais ??! Voisine : " Et c'est quoi ton nom ?" Je suis assise à côté d'elle à ce cours depuis trois mois, et c'est seulement aujourd'hui qu'elle s'intéresse de savoir mon identité ?!? Leslie : " Leslie." Ashley : " Moi c'est Ashley, mais tout le monde m'appelle Ash." J'hôche simplement la tête. Qu'est ce qu'elle veut que je lui réponde franchement ?! Je sors mes feuilles de cours et commence à écrire ce que le prof raconte. Mais j'ai beau essayer de me concentrer, je sens toujours un regard sur moi. Qui me regarde encore ?! Je vous jure que là, je ne suis plus tout d'humeur à supporter les moqueries ! Je suis peut-être maladroite mais je ne suis pas du genre à me taire quand quelque chose m'énerve ! Je tourne vivement la tête de gauche à droite quand je tombe sur une paire d'yeux sombres qui me fixe. Je passe en mode pivoine en deux secondes. Mon obsession est toujours entrain de m'observer sans bouger depuis tout à l'heure. Qu'est ce qu'il me veut ?! Je suis sûr qu'il est entrain de se dire que je suis une sacrée gourde. Et le pire, c'est qu'il a raison... Je me retourne vers mes notes avec la ferme intention de ne plus jamais regarder dans sa direction. Ma voisine se rappelle à mon bon souvenir Ashley : " Dimitri n'arrête pas de te regarder." Leslie : " Et alors ?" Ashley : " À mon avis, t'es la prochaine." Leslie : " La prochaine de quoi ?" Ashley : " Qu'il mettra dans son lit." Je fais un bond Leslie : " Heeinnn !!!?" Et voilà, pour la deuxième fois en moins d'une heure, toute l'attention de la salle est à nouveau tourner vers moi. Ma voisine baisse la tête sur ces notes, tandis que moi je suis encore sous le choc de ce qu'elle vient tout juste de me sortir. Le prof m'interpelle à nouveau Professeur : " Un problème Mademoiselle ?!" Leslie : " Non non. Excusez moi. Allez y continuer." Elle est folle de me dire des trucs comme ça en plein cours elle !!! Elle ne sait pas que je viens tout juste de prendre une décision radicale le concernant ?! Et oui, c'est décidé, c'est terminé, j'abandonne avec lui. Il était mon obsession, à compter de ce jour, il n'est plus rien...
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