Tome 3 chapitre 3

3824 Words
N'ayant pas cours cet après-midi, je suis en route pour me rendre chez mes parents. Je ne sais pas pourquoi, mais mon père m'a envoyé un message ce matin pour me demander de venir le voir dans la journée. Il m'a précisé dans la journée, mais je suis sûr qu'au fond de lui il pensait, tout de suite. Je lui ai répondu que j'étais dispo uniquement cet aprem, donc qu'il allait devoir attendre car je ne pourrais pas venir avant. Il m'a répondu qu'il m'attendait dans son bureau au plus vite. Ni une ni deux, j'ai sauté dans ma voiture sitôt mes cours terminés et direction chez lui. Je ne voulais pas risquer de l'énerver, sait-on jamais... J'pense qu'il doit avoir un truc de prévu ce soir et qu'il va, comme d'habitude, me demander d'effacer les traces de leurs passages. La dernière fois que j'ai bossé pour lui, c'était il y a à peu près un mois de ça. Rappelez vous, c'est le jour ou il m'a demandé de couper pour lui toutes les caméras de la boîte de nuit ou ils ont fait une descente Enzo, Marco, Diego, une vingtaine d'autres hommes et lui. D'après ce que j'ai compris, après leurs passages, ce n'était pas très beau à voir. Les mecs en face d'eux n'ont pas voulu se rendre aussi facilement et les tirs ont commencés à fusés de toutes parts. Forcément, mon père et les autres ont dû ripostés pour se défendre. Heureusement, il n'y a eu ni morts ni blessés dans notre camp, contrairement aux leurs. Une dizaine d'entres eux ont malheureusement réussi à prendre la fuite, y compris leur chef. Mais je ne m'en fais pas, ce n'est qu'une question de temps avant que mon père ne lui remette la main dessus. Ils écoulent toujours leurs drogues et ça, c'est pas bon, mon père en a fait une affaire personnelle surtout que c'est lui qui est dans le viseur des flics à cause de cette merde ! Je me gare enfin dans l'allée. Je salue un par un tous les gardes à l'extérieur en leur lâchant à tous un petit mot sympa. Pour la plupart, je les connais depuis que je suis gosse, il est normal que je discute unpeu avec eux, non ? Je suis poli que voulez-vous. Une fois que je suis sûr d'avoir saluer tout le monde, là seulement, je me décide à entrer dans la maison familiale. Je tombe directement sur Maria qui est comme un membre de la famille pour moi. Je l'ai toujours connu cette femme. Dimitri : " Bonjour Maria." Maria : " Bonjour Dimitri. Comment allez vous ?" Dimitri : " Ça va merci et toi ?" Maria : " Ça va. Si vous souhaitez voir votre père, je crois qu'il est dans son bureau avec Marco." Dimitri : " Ouais, je vais y aller après." Quoi ? Il n'est pas à cinq minutes près pour maintenant. Je vais à la cuisine et ouvre directement le frigo. J'ai une de ces faim ! Je n'ai plus rien à manger chez moi et je vous avoue que je n'ai ni le temps ni l'envie d'aller faire des courses. En plus, j'ai passé la nuit avec une nana. C'était une véritable insatiable. J'ai dû donnner de ma personne comme jamais, et moi après l'amour, j'ai toujours besoin de recharger mes batteries en mangeant tout ce qui me tombe sous la main. Je dois reprendre toutes les calories que j'ai perdu et croyez moi pour le coup, y'en a eu un bon paquet. Je n'avais qu'un paquet de gâteau secs à la maison, c'était loin d'être suffisant. Je sais, j'avais dis à Diego que j'arrêterais unpeu avec tout ça, et bien croyez le ou non, mais je l'ai fais. J'ai tenu une semaine sans coucher avec aucune fille. Pour moi, c'est un véritable exploit. Au moment, ou je met enfin la main sur un restant de poulet qui m'a l'air tout bonnement succulent, j'entends ma mère derrière moi Abby : " Tu ne comptais pas venir embrasser ta mère avant de dévaliser mon frigo ?" Je me redresse et me tourne vers ma charmante maman, bien sûr en tenant bien fermement ma trouvaille Dimitri : " Ah salut m'man." Je l'embrasse sur la joue avant de m'installer devant l'îlot central. Elle s'installe devant moi en souriant Abby : " Comment vas tu mon chéri ?" Je coupe une cuisse de poulet, la trempe dans la sauce et en prend une grosse bouchée avant de lui répondre Dimitri : " Ça va et toi ?" Elle fait une grimace en me regardant Abby : " Prend des couverts Dim. Comment fais tu pour manger autant et ne pas prendre un gramme ?" Je regarde rapidement sa taille fine toute en continuant à m'empiffrer Dimitri : " C'est de famille. Au faites, papa m'attend dans son bureau, tu sais ce qu'il me veut ?" Elle secoue doucement la tête de gauche à droite Abby : " Pas la moindre. Il veut peut-être te parler de ta sœur. Vide ta bouche avant de parler." J'hausse des épaules et je prend le temps de mordre une nouvelle fois dans la cuisse de ce délicieux poulet avant de lui demander Dimitri : " Laquelle ?" Elle me répond avec une mine triste Abby : " Sophia." J'aime pas quand ma mère fait cette tête. J'aime voir ma mère avec le sourire, mais surtout pas comme ça. Dimitri : " Qu'est ce qu'elle a encore fait ?" Celle là j'vous jure, c'est pas possible ! Autant, étant petite elle était adorable, mais plus elle grandit, plus elle devient une petite peste. C'est une plus jeune version de Louise, mais en pire. Je dirais Louise 2.0. Si elle croit qu'avec une attitude pareil elle arrivera à obtenir la place de chef, elle se gourre complètement ! Abby : " Ton père et elle se sont encore disputés ce matin." J'attrape maintenant un morceau de blanc, que je badigeonne de sauce. Bah quoi ??? J'vais pas m'empêcher de manger parce que ma petite sœur fait un nouveau caprice. C'est une sale gosse, vous aurez l'occasion de vous en rendre compte par vous mêmes ! Dimitri : " Et pourquoi cette fois ?" Je demande juste histoire d'être poli, mais je sais déjà pertinemment la réponse Abby : " Toujours la même histoire. Elle veut que ton père cède et lui donne la place de chef plutard." Qu'est ce que j'avais dis ?! Dimitri : " Elle se fatigue pour rien." Abby : " C'est ce qu'on lui répète tous, mais elle n'en démord pas." Dimitri : " Elle se lassera bien un jour." J'essuie mes doigts sur une serviette qui traîner à côté et retourne au frigo. Maintenant, j'ai soif ! Je jette un rapide coup d'œil à l'intérieur. Bon, y'a que du jus de fruit, j'aurais préféré une bière, mais bon, on va faire avec. Je prend la bouteille et l'ouvre. Je m'apprête à la porter à mes lèvres quand je sens un regard assassin diriger vers ma personne. Pas besoin de chercher bien loin de qui ça provient Abby : " Si tu ne prends pas un verre, je t'arrache les mains." J'ai tendance à oublier que je ne suis plus chez moi et donc, que je ne peux plus faire ce que je veux. Je pose la bouteille sur l'îlot en soufflant et prend un verre dans le placard derrière moi Dimitri : " J'rigolais m'man déstresse." Je me sers mon verre et remet la bouteille au frais. Je le vide ensuite d'une traite, puis je m'adresse à nouveau à ma mère Dimitri : " Tu veux que j'essaie de lui parler ?" En temps normal, elle m'écoute. J'ai bien dis en temps normal... Abby : " Elle n'est pas là. Elle est partie furieuse de la maison ce matin et elle a coupé son téléphone." Dimitri : " Et papa n'a pas encore déclenché une guerre pour la retrouver ?" Abby : " Il ne va pas tarder si elle ne se décide pas à rentrer bientôt." Je remet le poulet au frais, puis je me lave les mains. Une fois redevenu propre comme un sou neuf, je m'adresse à nouveau à ma mère Dimitri : " Faudrait qu'elle se trouve un mec, je suis sûr que ça la calmerait." Abby : " Elle a bien le temps pour ça. Elle n'a que dix sept ans." Dimitri : " Et alors ? Y'a pas d'âge pour rencontrer l'amour. Mais, pour Sophia il lui faudrait quelqu'un qui a de la poigne et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds sinon, elle lui fera la misère le pauvre. Diego n'a pas un petit frère caché par hasard ?" Elle rit en buvant un verre d'eau Abby : " Pas à ma connaissance. Et pourquoi Diego ?" Dimitri : " Elle a toujours été en admiration devant lui et c'est le seul qu'elle n'emmerde pas. Il lui faut un mec comme ça. Un mec qui ne se laisse pas marcher dessus et qui n'auras pas peur de l'envoyer chier quand il faut. Un mec qui la changera de manière irrévocable." J'vous jure que c'est la vérité. Quand Diego est dans les parages, ma sœur se transforme en petite chatte docile alors que pour tout le commun des mortels, elle se comporte comme une chatte enragée. Je me suis même déjà demandé si Sophia n'était pas tombée amoureuse de son beau frère pour tout vous dire. Mais bon, il suffit juste d'être patient, tôt ou tard elle rencontrera quelqu'un elle aussi, et elle deviendra aussi adorable que Louise. Ma mère m'interpelle au moment exact ou je me décide enfin à rejoindre mon père dans son bureau Abby : " Et toi ?" Je m'arrête et la regarde Dimitri : " De quoi moi ?" Abby : " Quand est ce que tu rencontreras la fille dont tu tomberas amoureux et qui te changeras de manière irrévocable ?" Dimitri : " Jamais. Je ne veux pas me casé moi. Ma vie me convient très bien telle qu'elle est actuellement. Je change de fille comme je veux, j'ai mes ordis, ça va c'est cool." Abby : " Ça te tomberas dessus quant tu ne t'y attendras pas." Dimitri : " Tu verras que non et tu sais pourquoi ?" Abby : " Non, pourquoi ?" Dimitri : " Dans la famille Fanzolini, les hommes font tout pour protéger la femme qu'ils aiment et ce n'est pas moi. J'ai une trouille monstre du monde de papa. Je m'y implique oui, mais de loin... Ma femme serait en danger en permanence parce qu'elle partage ma vie et que je suis un Fanzolini et je ne veux pas vivre avec la peur au ventre. Je ne suis pas comme papa ou Diego qui pourrait mourir pour la femme qu'ils aiment, ou même me prendre une balle pour la protéger. J'ai peur des armes à feu. Je n'ai même jamais tenu d'armes de ma vie et je ne veux pas que ça change. Ce monde, c'est le leur, pas le mien." Abby : " Ce n'est pas parce que tu tomberas amoureux que ta vie deviendrait forcément comme la leur. Tu ne rentreras pas dans la mafia parce que tu as rencontré quelqu'un chéri." Dimitri : " Pour ne prendre aucun risque, je préfère éviter de tomber amoureux." Je reviens sur mes pas et l'embrasse une nouvelle fois sur la joue. Dimitri : " Je vais voir papa, il m'attend depuis un moment." Abby : " D'accord. Je t'aime." Dimitri : " Je t'aime aussi maman." Je traverse la maison et emprunte le couloir qui mène jusqu'au bureau de mon père. Une fois devant la porte, je frappe Théo : " Entrez." Je fais ce qu'il me dit. J'entre et vois mon père assis derrière son bureau. Je tourne la tête et je vois son éternel bras droit, Marco assis sur le fauteuil Théo : " Dim enfin ! J'ai crû que tu ne viendrais jamais." Dimitri : " J'discutais avec maman. Qu'est ce qui s'passe ?" Théo : " Assied toi." Encore une fois, j'obéis. Il s'adresse ensuite à Marco Théo : " Tu peux aller me chercher Diego s'il te plaît ?" Marco : " Tout de suite patron." Marco sort en refermant doucement la porte derrière lui. Je m'adresse à mon père Dimitri : " Pourquoi t'as besoin de Diego ?" Théo : " Je n'ai pas spécialement besoin de Diego. Je veux juste qu'il m'assiste pour cette discussion." Je fronce les sourcils. Pourquoi j'le sens mal là ? Dimitri : " C'est normal que j'ai un mauvais pressentiment ?" Théo : " Oui, c'est de famille." On frappe à la porte. La personne derriere n'attend pas l'autorisation pour rentrer. Je me tourne et sans surprise, c'est Diego. Quand il me voit, il me sourit. On se frappe dans la main avant qu'il ne prenne place dans le siège à côté du mien Diego : " Salut Dim." Dimitri : " Salut." Je tourne à nouveau la tête vers mon père Dimitri : " Bon alors, c'est quoi le problème ?" Les deux se jettent un rapide regard Théo : " Qu'est ce que tu t'imagines, il n'y a aucun problème." Diego : " Ouais, aucun." Je les regarde l'un après l'autre. J'aime pas leurs airs de connivence là ! Dimitri : " Quelles caméras j'dois éteindre alors ?" Théo : " C'est pas pour ça qu'on voulait te voir." Diego : " Ouais, c'est pas pour ça." Je regarde à nouveau Diego Dimitri : " Tu comptes jouer au perroquet encore longtemps ?!" Diego : " T'es tendu ?" Dimitri : " C'est de votre faute aussi ! Vous me faites venir là et vous ne me dites rien !" Mon père se racle la gorge Théo : " On a une mission unpeu spéciale pour toi." Je pose à nouveau mes yeux sur lui Dimitri : " Quel genre ?!" Théo : " J'ai besoin que tu deviennes ami avec une fille de ta fac." Dimitri : " Tu veux que je couches avec ???" Il est bien gentil lui, mais si la fille ne me plaît pas, je ne pourrais pas faire grand chose. Il s'empresse de me répondre Théo : " Surtout pas. Je ne veux absolument pas que tu couches avec elle. Je veux juste que tu entres dans son cercle d'amis proches et que tu me dises tout ce que tu peux sur sa famille, en particulier sur son père." Dimitri : " C'est qui son père ?" Théo : " Le commissaire Hardin." Dimitri : " Quooiiii ??? Mais le mec ne me laissera jamais m'approcher de sa gamine ! Comment veux tu que je réussisse ce coup de maître ?" C'est Diego qui me répond Diego : " Justement, t'es un champion. Ce sera un jeu d'enfant pour toi de faire ami-ami avec elle." Dimitri : " Et pourquoi vous voulez que je fasse ça ?" Théo : " Son père nous met des bâtons dans les roues. Il n'arrête pas de faire des descentes de flics dans mes établissements. Il arrête toutes les personnes qui sont en rapports de près ou de loin avec moi. Il est entrain de se faire beaucoup d'ennemis dans le milieu et il va s'attirer des problèmes." Dimitri : " Toi aussi c'est ton ennemi, non ?" Théo : " Non, il fait juste son boulot. Il est du bon côté de la loi, je ne vais pas le tuer pour ça. Mais je ne peux pas non plus prendre le risque qu'il mette l'un d'entre nous en prison. Et comme si ça ne suffisait pas, il a interrompu un certain nombre de nos affaires, et il m'a fait perdre beaucoup d'argent, ça à la rigueur je peux m'y faire, mais certaines personnes mal intentionnés croit dur comme fer que je suis la personne qui l'informe et que c'est de ma faute si il a arrêté beaucoup de dealers. J'ai encore plus d'ennemis que je n'en n'avais déjà. Je dois trouver qui le renseigne." Dimitri : " Et comment tu veux que je fasse ça moi ?" C'est Diego qui prend la parole maintenant Diego : " La fille habite toujours chez son père. Suffit que tu deviennes pote avec elle, et elle t'invitera forcément chez papa maman. Une fois sur place, tu fouilles discrètement les lieux et tu ramasses tout c'qu'il a et qui peux nous faire tomber." Dimitri : " Mais je ne sais pas comment être ami avec une fille moi !" Diego : " Tu couches avec toutes ?" Dimitri : " Bah ouais." Théo : " Et bien là, c'est hors de question." Mon père s'arrête et pose son regard sur Diego Théo : " Diego explique lui comment il doit faire." Ce dernier tourne à son tour vivement la tête vers son beau père Diego : " Moi ? Qu'est ce que j'en sais ? J'ai jamais été ami avec une meuf non plus, la seule à la rigueur que j'aurais pu considérer comme une amie, c'est la princesse, et encore c'était une sale gosse qui m'tapait sur l'système ! Et vous avez vu comment ça s'est terminé, j'l'ai épousé." Je m'adresse à nouveau à mon père Dimitri : " Et toi p'pa ?" Mon père gêné, me répond Théo : " Moi c'est pareil, la seule avec qui j'étais ami, c'était ta mère et tout comme Diego, je l'ai épousé." C'est quoi cette équipe de bras cassés franchement ?!! Dimitri : " Et comment je fais moi pour y arriver, alors que vous mêmes, vous n'avez jamais été capable de le faire ?" Diego : " Peut-être que toi aussi tu l'épouseras." Je lui sors un regard noir Dimitri : " Encore une vanne de ce genre, et je t'encastre la tête dans le mur !" Diego : " Ouah j'déconne mec détend toi." Dimitri : " J'préférais quand tu passais ton temps à faire la gueule !" Il me sort une grimace, qui pour le coup, est complètement digne de lui Théo : " De toute façon, le débat est clos, personne n'épousera personne. Si ça devait mal se passer, le flic dirait encore que c'est de ma faute." Vu que de toute façon, je n'ai pas vraiment le choix, autant que je me renseigne Dimitri : " Et elle ressemble à quoi cette fille ?" Diego : " Blonde aux yeux bleus." Dimitri : " Et quoi d'autres ?" Diego : " Bah rien." Oh mais lui alors ! Dimitri : " P'pa donne moi des infos steplait." Théo : " Si tu attends que je te dise ce qu'elle aime et tout ce qui va avec, tu seras déçu parce que je n'en sais rien. Ce sera à toi de le découvrir." Dimitri : " Super ! Et si c'est un boudin, j'fais quoi ?!" Mon père se penche légèrement au dessus de son bureau Théo : " Pour la dernière fois Dimitri, je t'interdis de coucher avec cette fille. Tu deviens ami avec elle, tu récupères ce dont on a besoin pour que son père me fiche la paix et c'est tout, ça ne va pas plus loin." Cette mission va me gonfler, je le sais déjà ! Dimitri : " Et je fais comment pour savoir laquelle c'est ? J'accoste toutes les filles de la fac c'est ça ?" Mon père fouille dans ces papiers et me tend ensuite une photo. Je la prend et je ne peux retenir un sourire quand je me rend compte de la personne qui figure dessus. Mon air ravi ne passe malheureusement pas inaperçu sous l'œil aiguisé de mon père Théo: " Tu la connais ?" Je lui redonne la photo, sans me départir de mon sourire Dimitri : " Ouais, enfin de loin. On a un cours en commun, mais on ne s'est jamais adressé la parole elle et moi." C'est pas l'envie qui m'a manqué pourtant, mais bizarrement, je n'ai jamais osé faire le premier pas avec elle. Pourtant, en règle générale, je suis plutôt du genre à aller voir direct la fille qui me plaît et lui annoncer sans préambule mes attentions. Elle, je l'ai déjà surprise plusieurs fois entrain de me fixer et j'en ai fais autant, mais avec beaucoup plus de discrétion. J'me suis même imaginé plusieurs fois entrain de lui arracher ces vêtements mais bon, vu ce que m'a dis mon père, j'ai intérêt de vite oublier cette dernière partie. Toutefois, j'ai remarqué que depuis un mois à peu près, elle ne me jette plus un seul regard. Encore une éternelle lunatique à mon avis... Diego me sort de mes pensées Diego : " C'est parfait tout ça. Ce sera un jeu d'enfant pour toi." Je tourne à nouveau la tête vers mon beau frère Dimitri : " Pourquoi t'es à fond dans ce plan toi aussi ?" Diego : " Parce que si ce flic arrive à nous faire tomber, je suis sûr qu'avec ma chance, je serai le premier à finir en taule." Il n'a pas tort... Théo : " Alors, est ce qu'on peut compter sur toi ?" Ma foi, pourquoi pas ? Ça me changerait unpeu de ma routine habituelle... Et puis, être ami avec une fille ça peut être cool, enfin...j'espère. Dimitri : " Ça marche. Je vais vite devenir son meilleur ami." Théo : " Et dès que tu en as l'occasion, tu t'introduis dans le bureau de son père et tu prends tout ce qu'il a sur nous." Diego : " Fais gaffe à ne pas te faire choper." Théo : " C'est sans danger pour toi. Tu ne risques pas de te prendre une balle perdue ni rien du tout." Dimitri : " Son père est flic papa. Il doit avoir des tas de flingues." Théo : " C'est un homme de loi, il ne te tirera jamais dessus si tu ne le menaces pas et te connaissant, il n'a rien à craindre." C'est vrai que ce n'est pas moi qui prendrait le risque de lui pointer une arme sur la tête. Je laisse ça aux pros... Dimitri : " Et concernant ces mecs qui en ont après lui ?" Diego : " Ça, c'est moi qui gère. J'assure tes arrières avec Enzo et Stefano." Apparemment, ils ont la situation bien en main. Qu'est ce qui pourrais mal tourner avec une telle équipe franchement ? Je m'entend donc leur dire Dimitri : " Vous pouvez compter sur moi." Je me lève et m'apprête à sortir du bureau afin de rentrer chez moi, quand je m'arrête et me retourne une dernière fois Dimitri : " Au faites, comment s'appelle ma future meilleure amie ?" Théo : " Leslie... Leslie Hardin." Et bien, c'est parti pour la mission Leslie alors...
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