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Mon cœur borné

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Dans ce monde ou tous vivent par paire, Amerliyn n'a que peu de place. Si trouver son ame-soeur semble être le projet de vie de tous, elle ne souhaite que vivre dans le ranch familiale avec sa précieuse famille. Pourtant, même si sa famille ne fait pas grand cas de son célibat, les choses changent et plus rien ne va depuis l'arrivée de sa si détestée belle soeur ! Entres disputes et ambiances pesante, la jeune femme décide d'accepter l'offre de ses parents, et part voyager.

"Juste pour se resourcer" se dit elle

Mais évidement, même si elle ne souhaite pas changer sa vie, il semblerait que sa vie en ai décidé autrement le matin ou elle croise par hasard, ce regard si particulier...

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Chapitre Un [PARTIE 1]
Je sursaute en entendant la porte de la cuisine claquer, laissant un sourire mi fière mi-coupable naitre sur mes lèvres. Et un point de plus pour moi ! Ma mère me fixe d'un air exaspéré, les lèvres pincées. Un lourd combat se lit dans son regard que je ne soutiens pas, mais la présence de mon père doit la retenir. Ce dernier soupir simplement, tournant simplement la page de son journal dans un geste presque théâtral. Je pense avoir gagné, mais l'entrée en scène de mon frère me coupe dans mon élan victorieux.  Parlim et moi avions trois ans de différence et jusqu'à sa rencontre avec Estelle, sa femme et accessoirement mon horrible cauchemar, nous nous entendions bien. Il n'était pas de nature à chercher le conflit, le souci sans doute était que moi oui... Soyons claires, j'aimais mon frère et sa fille qui, bien que partageant la moitié de son ADN avec son dragon de mère, n'en étaient pas moins que la petite la plus adorable qui puisse exister. Du haut de ses deux petites bougies qu'elle venait à peine de souffler, elle menait son monde à la baguette et je lui trouvais plus d'intérêt que pour la plupart des adultes. Je les aimais vraiment. La vie au ranch serait sans doute parfaite, mais j'étais à présent obligée de compter parmi les membres de ma famille, cette femme immonde que je ne supportais pas.  Mon frère me fixa à son tour, soupirant du même air que mon père un peu plus tôt et s'installa simplement, tasse de café en main. Pour un peu, il en sortirait lui aussi un journal et la ressemblance avec le paternel aurait pu en être amusante. Mais au vu de son regard, je savais qu'il avait du croisé sa mégère en chemin et que toutes blagues seraient mal venues. Dernière option donc, la fuite. À présent un peu honteuse, je pris donc le parti de commencer ma besogne plus tôt. De toute façon il n'appartenait qu'à moi de gérer mon emploi du temps. Et c'est donc dans un silence pesant au possible, sans doute palpable, que je fermais la porte de la cuisine doucement comme pour ne pas me faire plus remarquer. Surprise par l'air frais du dehors, je regrettais déjà mon parka bêtement oublier le dossier de ma chaise, mais je me refusais d'affronter les regards accusateurs. Tant pis, j'allais greloter ! Et c'est donc en poussant le soupir familial que je me précipitais vers mes boxes, pensant alors à mes adorables bébés plutôt qu'au fait que j'avais encore merdé.  Je savais que mon comportement pesait à tout le monde et que je pourrais prendre un peu plus sur moi. Mais ma belle soeur provoquait en moi de manière totalement instantanée, un sentiment d'énervement si intense que je n'avais pas la force d'ignorer. Elle n'était pas si innocente non plus ! Elle qui n'avait au de cesse de me chercher des poux sitôt qu'elle était entrée dans la famille ! Nous avions fréquenté le même lycée sans nous adresser la parole, mais à présent que nous vivions sous le même toit, il lui arrivait encore d'oublier de mettre mon assiette à table... J'avais bien conscience que ce n'était pas grand-chose, mais je ne pouvais nier que cela me mettait dans une colère noire ! Et c'est ainsi qu'avait commencé notre petite guéguerre... Au Ranch, chacun avait ses corvées ! Concernant les tâches ménagères, elles changeaient chaque semaine. J'aurais pu faire comme le reste de ma famille et faire semblant de croire que non elle ne faisait pas exprès d'oublier de mettre mon assiette a table, ou de ne pas voir la panière au moment de repasser mes vêtements et même pour aller plus loin, je fus bien la seule a ne pas avoir reçu d'invitation a leur mariage. Bref, elle m'avait cherché, certes je ne l'aimais déjà pas, mais elle avait allumé un feu qu'elle n'était pas près de pouvoir éteindre.  Elle m'avait cherché, elle allait me trouver ! Et ça durait depuis plus de trois ans, enfin depuis qu'elle avait emménagé avec nous, vu qu'elle avait insisté sur le fait de mettre les histoires de sa mère en ordre avant de se marier et donc de s'installer. Les gens autour de nous pensaient sans doute que les origines ultras modestes de cette peste me dérangeaient, me mettant sur le dos leurs propres aversions pour elle, mais ce n'était pas le cas. Il m'importait bien peu, comme au reste de ma famille d'ailleurs, que ma belle soeur puisse avoir été abandonnée par son père et que sa mère n'eût été dès lors qu'un paria au village, enchainant problème sur problème. Beaucoup d'entres eux avait éprouvé pour ma famille un élan de pitié lorsque mon frère s'était amouraché d'elle, un peu comme ci nous avions perdu a la courte paille face à la roue de la destinée, comme c'était malheureusement tombé sur nous... Non de cela je m'en fichais, royalement d'ailleurs. Elle aurait encore pu être élevée par une horde de castors sauvages que cela m'aurait à peine fait tiquer. Bien que cela expliquerait bien des choses.  L'image soudaine d'Estelle en haillon et couverte de boue tentant de construire un barrage, les mains pleines de bouse me font sourire un moment. Ça ne lui allait pas si mal que ça en plus ! L'archétype de la p*****e blonde manucuré dans une telle position... Bien qu'en réalité elle n'était pas blonde que du contraire ! C'était moi la blonde, mais je ne portais pas de vernis a ongle, je détestais même ça ! Au grand damne de ma mère qui avait cependant jeté son dévolu "moment girly" sur justement sa belle fille avec qui elle pouvait passer des heures a se peinturlurer les ongles de doigts et de pieds jusqu'a s'en inventer des supplémentaires pour faire perdurer le plaisir.  À cette image fugace de ma mère et la pimbêche jouant a la parfaite petite famille, je shoot rageusement dans un caillou avant de me rendre compte qu'il s'agissait plutôt d'un gros galet. Mon orteil montra alors à point il était certes petit, mais qu'il n'en restait pas moins mesquin et c'est donc en jurant que je pousse la porte en bois de hangar. L'air était un peu plus chaud à l'intérieur, heureusement d'ailleurs ! J'avais encore mal au pied, mais il ne faisait pas suffisamment chaud pour que l'envie de retirer ma chaussure me prenne. Je laissais donc tomber l'idée et me dirigeais de suite vers le premier box. Mes chevaux étaient mes bébés ! Les trésors de ma vie et autant le but de notre ranch familial étaient de revendre nos bêtes aux agriculteurs environnants pour les travaux, autant mon père n'avait pas réussis a me détacher des chevaux dont je m'étais occupais. Pour le coup, mon père s'était alors refusais à ce que je ne mette plus aucune bête au monde, m'y attachant tout aussi instantanément. J'avais cependant eu la chance d'avoir sept tentatives avant que mon père n'en vienne à cette extrémité. Je possédais donc sept chevaux que je bichonnais !  Mes journées étaient toutes ou presque aussi semblables les unes aux autres et cela me convenait parfaitement. J'aimais beaucoup ma vie au Ranch. Selon ma mère, c'était justement cela qui m'empêchait de trouver mon âme soeur ! Le fait qu'elle ait découvert mon père jeune devait sans doute lui donner une idée bien erronée de la réalité, mais il n'empêche que du haut de mes vingt-six ans, je n'avais pas encore trouvé cette personne particulière alors que tous les camarades de mon âge étaient déjà bien engagé.  Un tas de bêtise oui ! Lorsque je voyais Parlim et Estelle ensemble, on pouvait bien me jurer que ces deux-là étaient faits pour être ensemble, je jurais plutôt que la personne qui en avait décidé ainsi avait sans doute un sens de l'humour assez particulier. Non décidément, je n'arriverais jamais a penser que cette folle furieuse puisse juste correspondre a une personne au caractère si calme et posé comme mon frère. Pourtant je percevais sans mal l'étincelle chaleureuse qui brillait au fond de ses yeux lorsqu'il la regardait. C'était la même qui brillait dans les yeux de mon père lorsqu'il voyait ma mère. Et s’il y avait bien une chose en laquelle je croyais, c'était l'amour qui existait entre mes parents.  Dans l'univers dans lequel j'évoluais, chacun possédait une âme soeur. Une personne parfaitement compatible que notre propre âme reconnaissait en un coup d'oeil, créant un lien indéfectible dont on ne pourrait jamais se défaire ! Généralement, tout le monde le trouvait rapidement, dans son entourage ! Au village, quelques paires d'enfants faisaient sourire, car déjà, ils s'étaient reconnus. Cependant, il pouvait arriver que cela prenne du temps. En fonction des familles, il y avait diverses réactions possibles. Certains juraient trouver l'amour ailleurs, fondaient un début d'histoire avec une personne ne lui étant pas destiné et finissaient par se faire abandonner, comme la mère de ma si charmante belle soeur. Dans d'autres cas, la famille elle-même envoyait le membre diligent en vadrouille histoire de tenter le tout pour le tout pour trouver la perle rare. Beaucoup de famille organisait speed-dating et autre dans ces mêmes ambitions. Dans les hautes familles cependant, il était assez commun de se marier par intérêt... Qu'importe, ce monde ne semblait reconnaitre que les paires et je n'en faisais définitivement pas partie ! oh bien sûr au lycée, comme beaucoup, j'avais vécu mon lot d'historiette sans importance, mais qu'importe à quel point je pensais être amoureuse, jamais cela n'avait pu être si particulier, il n'y avait jamais eu d'étincelles... Tous mes autres camarades étaient casés, mariés, tous sauf moi ! Je ne savais pas si tous s'étaient simplement conformés à ce stupide moule ou s'ils avaient réellement trouvé cette personne, mais en tout cas cela ne changeait rien à ma situation... Je poussais un nouveau soupir, m'approchant de Mini Apple, voulant la brosser ce matin-là. Je voulais bien croire à toutes ces histoires d'âme soeur, mais bien que je ne sois jamais sorti de mon petit village reculé de tout, jamais je n'avais eu ce genre de sentiments. J'avais pourtant déjà, il me semble, était amoureuse. Mais rien qui ne me fasse autant de vague que ce que je pensais percevoir au fond des yeux de mes parents lorsqu'ils se regardaient. Ces deux-là, c'était vibrant ! Je rêvais discrètement de vivre ce qu'ils avaient, mais dans mon hypocrisie sans doute, je n'y croyais pas.  - Tu pensais vraiment pouvoir t'enfuir si facilement ? Je sursautai violemment, faisant tomber la brosse sur mon pied déjà endolori. Je jurais alors devant le visage souriant de mon frère qui devait sans doute se dire que Sinora avait entendu ses prières. Même Grandino, le fidèle toutou de mon frère qui le suivait absolument partout semblait se moquer de moi. Je pris cependant sur moi, sachant que rien de ce que mon mauvais caractère ne pourrait rétorquer ne serait a la hauteur a cet instant. Je pris donc sur moi et ramassa la brosse, reprenant alors mes soins. - Je ne vois pas de quoi tu parles. Tu viens donc me filer un coup de main ? Alvarez a besoin d'être brossé lui aussi ! - Ah ça tu peux rêver, ce sont tes chevaux, tu t'en occupes tu te souviens ! Mais si ça te fait trop de boulot, on peut discuter d'une solution... dit-il avec un sourire sournois.  Le sous-entendu de revendre un de mes si précieux bébés chauffa en moi comme un volcan. J'étais certaine dans un petit coin de ma tête qu'en premier lieu mon frère me proposait un marché pour m'aider dans mon travail, mais il n'y a pas si longtemps, Estelle avait sous entendu que j'étais assez capricieuse de ne pas vouloir revendre mes chevaux. Elle insinuait que je coutais trop d'argent à la famille avec mes lubies. Ma mère avait défendu les propos d'Estelle en me signifiant que durant sa jeunesse, elle n'avait pas toujours pu manger a sa faim, mais j'estimais de mon côté que les mots avaient un pouvoir et qu'il était nécessaire qu'elle reste a sa place et ne s'en mêle pas. Évidemment, je ne m'étais pas gardé de le lui dire ! Le Chef de Famille était mon père et elle n'avait rien à dire là-dessus. Je me trouvais gagnante, mais elle avait alors fait remarquer qu'un jour, le chef de famille serait son mari et que les choses pouvaient changer. Je fixais donc mon frère, incendiant ses yeux marron, couleur que nous partageons, un air de défi creusant mes traits. Qu'il ne vienne surtout pas me parler de vendre mes bébés où il allait être verni ! Mais je vis alors avec soulagement qu'il avait finalement suivi le même cheminement que moi et il fit alors une mimique bizarre dont lui seul avait le secret.  - Vas-y, arrête tes conneries, je ne vais pas faire un truc pareil !  J'aurais très bien pu exiger plus de lui, injuriant au passage sa femme, mais Parlim était un homme de parole et je savais de toute façon qu'il lui serait inacceptable d'en venir à de telles extrémités. Notre famille était bien plus unie qu'il n'y paraissait ! Notre pays fonctionnait sur un système très particulier. Dans les faits, chaque famille possédait son commerce et avait son rôle à jouer dans les rouages et le bon fonctionnement du reste comme une immense usine. Ma famille était donc chargée de fournir du bétail pour les travaux dans les champs. Nous n'étions pas les seuls évidement, mais nous faisions partit des plus grands exploitants. Nous avions donc des chevaux, des poneys et quelques vaches, mais ces dernières n'étaient que pour notre utilisation privée. Du lait frais, ce n’était pas donné ! D'autant plus que ma mère venait d'une famille productrice de fromage et de beurre et qu'elle le préparait alors elle-même dans son atelier ! Un véritable régal !  Mais qu'à cela ne tienne, le jour ou mon père le déciderais, Parlim prendrait la tête de notre élevage et je serais alors contrainte de par nos coutumes, de suivre ses ordres. Cependant, je prenais pour le moment partit que même si Estelle s'y prenait a coeur défoulait, elle ne parviendrait pas a me chasser de mon paradis. Je soupirais alors, consciente que même si c'était une véritable peste, c'était moi qui avais lancé la première balle de match ce matin.  - Je sais que tu ne vas pas aller t'excuser ni rien, je ne suis pas fou hein, mais il serait possible d'avoir un peu de paix ? Les lèvres pincées, je me retrouvais sans mot, reprenant simplement mon brossage en silence.  - Tu sais petite soeur, tu seras toujours chez toi ici, quoiqu'il arrive ! Et tes chevaux aussi évidement, mais Estelle aussi est chez elle maintenant.  Je fis le tour de mon cheval, cherchant à m'extraire du regard perçant de mon frère. Je ne désirais pas m'énerver contre lui, or là j'avais le sentiment d'être une bombe prête à exploser sur la première personne qui oserait prendre la défense de cette femme. Je me cachais avec le peu de fierté qu'il me restait. Mais Parlim n'en démordait pas, il vint simplement poser sa main sur la mienne, me forçant à le regarder de nouveau. Je ne me sentais pas d'affronter encore une fois, peur d'y trouver de la colère et du rejet sans doute, mais après un bref accès de courage j'y trouvais plutôt un sourire plein de confidences.  - Je l'aime Amerlyin.  Il avait ce petit sourire, celui qu'il avait depuis qu'il l'avait vu lors d'une fête de mon lycée où il m'avait accompagné. Il avait déjà fini le lycée et le jour de la fête de l'école, ma famille était venue assister au mini concert que j'avais organisé avec mon groupe de l'époque. C'était là qu'il l'avait vu. Il avait littéralement buguer devant elle et n'avait pu la quittait des yeux après ça. Avant la fin de la soirée, le village entier était déjà au courant. C'était juste flagrant...  - Je suis désolée Parlim Ces mots sortaient de nulle part et je ne sais pas si j'avais pu les dire sans ma bouche traitresse qui s'était permis des libertés. Cependant ils sonnaient aussi vrai.  - Je ne pourrais pas te donner de raisons ni de promesses, mais je sais que j'exagère. Je souffre aussi de cette situation...  Je ne voulais pas lui montrer la douleur qui m'habitait. Le fait d'être mal à l'aise dans son cocon familial n'était pas un sentiment que j'aimais ressentir, pourtant il était avec moi depuis un très long moment, comme une vieille épine qui s'éveille régulièrement pour me rappeler que les choses changent, sauf moi. Parlim n'ajouta pas un mot, il embrassa simplement mes cheveux dans un geste y mêlant une tendresse infinie qui me réchauffa instantanément le coeur et partit lui aussi entamer sa journée. 

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