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Djalika était assise dans sa chambre en se souvenant de ses derniers instants avec sa défunte mère, ses dernières paroles, et ses dernières gouttent de larme….

Sa mère était tellement malheureuse et malgré cela elle s'était jamais plaindre face à toutes les difficultés qu’elle traversait. Quand sa mère avait découvert que son père l’avait trahie avec sa meilleure amie, elle s’était sentie brisé comme un crayon entre les mains d'un enfant.

C'est le bruit de la porte qui l'a fit sortir de sa rêverie, elle essuya ses larmes rapidement quand elle remarqua la présence de sa belle-mère dans la pièce.

Elle se leva en l’ignorant complément, elle prit le chemin du jardin mais cette dernière la poursuivit quand même.

Mala : Djalika comme tu es insolente ?

Djalika continua sa route sans s’arrêter tandis que sa belle mère l’arrêta, leva sa main et l’aserna une gifle magistrale.

Elle tenait sa mâchoire, elle pointa son doigt vers elle sur un ton sévère.

Mala : tu es sous mon toit alors quand je te parle, tu dois me répondre !

Elle sourit avec un visage crispé et dit…

Djalika : c'est aussi chez moi chère Belle-mère car tu as oublié je suis là fille unique de mon père.

Mala : Maintenant tu remets ma fertilité en question sale peste.

Djalika : j'ai simplement dit la vérité car ici c'est chez moi ainsi que toutes les autres propriétés de mon père.

Mala : je te ferai une belle surprise et je promets que tu n'auras rien après sa mort.

Djalika : je m'en fiche totalement de ça car la chose que je sais c’est que je ne vais pas te laisser me détruire comme tu l'as fait avec ma mère.

Mala : Qui va m'empêcher toi ?

Elle éclata de rires mais d'un coup se mit à pleurer.

Djalika : le jour que mon père découvrira ton vrai visage… hummm !! je donnerai tout pour être là.

Elle sursauta quand elle entendit la voix de son père derrière elle…

Elle se retourna en et vit que son père était là entrain de les regarder mais sa belle mère courut dans les bras de son père en larmes de crocodile.

Mala : tu as vu mon amour comment elle me parle?

Djalika roula ses yeux en voyant comment sa belle-mère manipule son père à sa guise.

Mala(en pleure):elle est toujours comme ça ,elle le nie a chaque fois.

Djalika(énervée) :je ne mens pas, c'est toi la peste ici tu es une traîtresse comment tu as pu coucher avec le mari de ta meilleure amie ?

Moussa (en criant) :Assez ,j'en ai marre tout le temps de ces disputes sans fin.

Moussa prit le visage de sa femme et sécha ses larmes et cette scène , Djalika ne l’a pas du tout apprécié.

Moussa :écoute mon amour ,je vais parler à notre fille.

Mala quitta le jardin en regardant sa belle-fille avec un air mesquin.

Moussa : Djalika c'est quoi ce comportement ?

Djalika :c'est elle qui a commencé !

Moussa :je ne veux pas savoir qui est la fautive dans cette histoire, chaque jour c'est toujours la même chanson !

Djalika :bien sûr à chaque fois pour toi c'est moi la peste.

Moussa :ce n’est pas ça, je ne comprends pas comment une femme qui t’as pratiquement élevé, tu la détestes autant.

Djalika :je la détesterai même étant morte.

Moussa :je veux que vous vous habituez l'une à l'autre, que vous ayez une bonne relation.

Djalika :c'est le comble papa, tu veux que je sois l'amie d'une femme qui a brisé ma famille et a causé la mort de ma mère ?

Moussa :cette histoire c'est du passé essaye de tourner la page et d’aller de l'avant ça fait maintenant 5 ans que ta mère n'est plus de ce monde, tu dois t'y faire ma fille.

Djalika : jamais je ne pardonnerai Mala pour cette trahison et toi aussi papa.

Djalika se leva avec tristesse et des larmes qui inondaient son visage du fait de voir comment son père a oublié sa mère aussi vite qu’elle ne le pensait.

À chaque fois qu'elle pensait à sa mère ,elle pleurait parce qu'elle était une femme gentille et soumise elle a fait confiance aux mauvaises personnes. Malgré les trahisons de ses proches elle a toujours voulu reconquérir son mari, elle a tout fait pour lui juste parce qu'elle n’aimait pas le divorce et voulait que sa petite fille vive dans une famille unie et elle a tout donné et n'a jamais rien reçu en retour.

Moussa :je te parle Djalika !

Elle avait la tête ailleurs car ça lui avait brisé complètement le cœur….

Djalika :cette discussion est terminée, et ne t’inquiète pas bientôt je quitterai cette maison.

Moussa se leva tout énervé et lui pointa du doigt puis dit d'un ton menaçant…

Moussa :oh non tu quitteras cette maison que quand je vais te marier.

Djalika :et si je n'aime pas l'homme que tu me proposes ?

Moussa :tu vas devoir te force à l’aimer car l'amour est une plante qui chaque jour s'arrose et ainsi elle grandira.

Djalika :et toi tu parles de l’amour mon œil !

Moussa (en hurlant) :un peu de respect jeune fille !

Djalika : pourquoi tu ne me laisses pas choisir mon mari ? pour une fois dans ta vie laisse-moi faire mon

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Après cette annonce de Mala qui fit Djalika craindre la chose qu’elle ne voulait pas croire surtout quand deux familles étaient en guerre, pour que la paix règne entre eux, son père doit la donner en sacrifice afin d’ épouser leur ennemi comme ça il ne pourra avoir plus de conflits entre ces deux familles. Djalika marchait tranquillement dans sa chambre en attendant la venue de son père. Quand elle a entendu sa voiture entrer dans le domaine, elle prit son courage à deux mains et descendit jusqu’au salon. À ce moment son père ouvrait la porte en parlant au téléphone et à la vu de sa fille, il raccrocha. Moussa : Djalika tu vas bien ? Djalika : oui. Moussa : Pourquoi tu fais cette tête d’enterrement ? Elle avale sa salive et avec un cœur serré avant de dire. Djalika : papa est-ce que c’est vrai le rumeur concernant le mariage d’Ayem Diallo El Rahimi. Elle cherchait une expression sur le visage de son père mais elle s'inquiéta quand il resta silencieux. Il prit place sur le canapé en lui faisant signe de faire de même. Elle s’assit en face de lui car cette nouvelle peut la briser le cœur à n’importe quel moment. Moussa leva ses yeux vers sa fille avant de lui dire. Moussa : Djalika tu es ma fille je veux uniquement ce qui est bon pour toi alors pour notre nouvelle alliance avec Ayem, tu dois l’épouser. Quand son père lui confirma la nouvelle ,Elle se sentit comme être tomber de dix étages car la manière dont son père la lui annonçait montrait son indifférence pour sa fille. Elle se leva brusquement avant de répliquer. Djalika : tu t’entends parler papa ? je dois épouser un homme que je déteste car tes profits ont chuté. Tu veux vendre ta fille ? Moussa : Djalika surveille ton langage, n’oublie pas que je suis ton père. Djalika : Mon père mais quel genre de père veut vendre sa propre fille à son ennemi papa dis-le-moi ! Il se lève aussi et lui dit : Moussa : je veux ce qui est bien pour toi Djalika, tu es mon sang je ne veux que ton bonheur et celui de notre famille. Djalika : arrête papa car tout ce que tu veux ce sont tes intérêts et tu m’as vendu à Ayem. Quel cruauté un homme que je déteste plus que tout, mais aucun père sensé ne fera ça à son propre enfant pour que ses affaires fonctionnent. A ce moment elle reçut un gifle de la part de son père, elle était en larmes et tenais sa mâchoire. Il la pointa du doigt et répliqua sur un ton sévère…. Moussa : tu me déçois énormément Djalika, j’en ai assez de tes caprices tu m’entends que tu le veuilles ou non tu vas l’épouser. Je ne veux que ton bien et celui des autres alors tu le juges d’être une mauvaise personne sans même le connaitre , j’en ai mare de ton comportement enfantin. Djalika (en pleurant de plus belle): c’est la première fois que tu lèves la main sur moi. Moussa : c’est bien ma décision tu vas l’épouser que tu veuilles ou non Djalika, j’en ai assez de toi, tu vas le faire c’est une obligation. Sur ces mots il s’en alla en laissant Djalika détruite comme une feuille morte car elle n’arrivait pas à croire que son propre père voulait qu’elle épouse Ayem, cet homme si détestable et méprisable aussi c’est répugnant tout ça. Elle a entendu sa belle-mère éclater de rire derrière elle en battant ses mains avec un visage victorieux. Mala : Oups ! tu vois qu’on n’est pas vraiment différente Djalika. Djalika : je vois que tu t’en réjouis mais je sais aussi que tu es derrière tout ça. Mala : et si même si c’était le cas tu ne peux pas le prouver. Elle était en larme….. Djalika : Pourquoi tu me détestes autant jusqu’à vouloir me voir avec mon ennemi comme mon mari ? Mala : Parce que je suis heureuse tout simplement quand tu es malheureuse ,tu ne sais pas à quel point que je te déteste. Elle essuya ses larmes avec force et lui répondit…. Djalika : je ferai tout pour échapper à cette mascarade et toi je te ferai payer. Mala : la seule chose que je sais que tu qu’il y a pas d’échappatoire pour que tu ne puisses épouser Ayem. Elle monta les escaliers en courant car les choses devenaient compliquées et pour elle encore plus. Elle prit son téléphone et composa un numéro mais ça tombe sur le répondeur, elle devint furieuse et se mit à crier… Djalika : non ce n’est pas vrai tout ça Mon Dieu, je te déteste Ayem plus que tout, tu vas regretter de m’avoir épouser. Elle essuya ses larmes cette fois ci avec fierté. Djalika : je vais faire de ta vie un enfer, je vais te détester encore plus, je te le jure Ayem que tu vas le regretter. Djalika était assise quand elle reçut un message de son téléphone, elle se leva intriguée. Moussa était entrain de dîner avec sa femme quand Jodhi vint les servir. Moussa : Pourquoi Djalika ne descend pas ? Jodhi : elle est restée dans sa chambre. Mala : Tu ne penses pas qu’elle fait trop de drame pour un rien ? Moussa : je ne sais pas mais je pense que ce mariage est une mauvaise décision et je m’inquiète énormément pour ma fille. Mala : mon chéri, c’est normal qu’elle n'aille pas bien mais elle en fait un peu trop. Moussa : tu le penses ? Mala : bien sûr mon amour. Moussa : si j’avais le choix, jamais je n'accepterai ce mariage car je sais que ça va briser notre relation plus qu'elle ne l’est déjà. Mala : ne t’inquiètes pas tout rentrera dans l’ordre dans peu de temps. Moussa : je le pense aussi. Il n’avait plus du tout l’appétit, il quitta la table tandis qu’elle sourit…. Mala : je vais créer encore plus de problèmes comme ça elle n'aura pas d'autre choix que de te détester encore plus ainsi tu seras à moi seule. Djalika descendit de sa voiture et entra dans le restaurant mais quelqu’un l’a prit brusquement dans ses bras. Ils s’enlacèrent fortement quand elle leva sa tête, un sourire radieux inonda son joli visage. Djalika : Majid… Majid : Ma tendre Djalika… Elle s’éloigna de lui en regardant autour d’elle avec un air perplexe mais il prit sa main. Majid : tu vas bien ma belle ? Djalika : Pourquoi il fallait que tu m’envoies un message pour me dire que tu es de retour ? Majid : je voulais te faire une surprise. Djalika : alors c’est le cas. Majid : on va dîner ? Djalika : je voulais te parler ,tu sais Majid. Majid : De quoi ma belle ? tu sais que je vais parler à ton père de notre relation. Djalika : Majid je dois te dire une chose importante. Majid : écoute-moi mon amour, je te respecte énormément car je veux t’honorer en me mariant avec toi, je sais que je n’ai pas beaucoup d’argent comme les hommes que ton père veut que maries avec mais tu sais que j’ai trouvé un boulot fantastique. Djalika : tu sais très bien je m’en fous de tout ça car je t’aime Majid et c’est toi que je veux. Ils sourirent mais leur joie fit écourtée quand elle entendit la voix d’Ayem derrière elle. Ayem : Mlle Carter. Elle se retourna toute tremblante car Majid était là surtout elle n’avait encore pas eu l’occasion de lui annoncer la nouvelle. Elle lâcha sur un ton froid et sec. Djalika : Mr Diallo El Rahimi Sans plus attendre Ayem prit la main de sa future femme surtout en mettant sa main autour de sa taille. Elle sentit la gêne l’envahir surtout avec la présence Majid qui lui resta stupéfait face au spectacle qui se déroulait devant lui. Ayem : Mlle Carter je te présente mon garde du corps. Djalika fut choquée après cette nouvelle et devint encore plus nerveuse. Elle s’attendait à tout sauf à cela. Elle voulais s’écarter mais il la tenait fermement. Ayem : je te présente Majid, Djalika Carter N’diare ma future femme. A cet instant précis Djalika ressentit une tension lourde peser dans l'air. Majid quand à lui était complètement perdu, il se croyait dans un rêve.

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