Strip-teaseuse
On était mercredi soir, j’étais en train de faire mon show dans un club de la place en me donnant à fond comme d’habitude.
La salle était bondée comme à chaque fois que j’étais programmé. Je n’avais pas le profil standard mince des danseuses, au contraire j’avais un bonnet B en taille de poitrine, une paire de fesses bien répondit, un ventre bien plat, dans mes 1m68 de taille. Je suis formée comme une guitare littéralement. Avec de l’expérience dans le métier de stripteaseuse, j’étais devenue très souple et j’étais en train de démontrer cette souplesse en ce moment même devant presque trois cent personnes, en majorité des hommes.
L’alcool, les cigares, et cigarette coulaient à flot dans la grande salle.
J’avais le rythme dans la peau, je me tournoyais de façon érotique, me pliais en avant et arrière, mes reins s’agitaient, mes jambes se soulevait et se reposait. De temps en temps j’enlevais un à un mes vêtements que je balançais aux clients les plus excités.
Les cris des hommes surexcités se mélangeaient à la musique et n’arrêtaient plus. Les billets pleuvaient autour de moi. Les plus audacieux s’approchaient pour me toucher le corps et me caresser avant d’insérer leur billet soit dans ma bouche, soit sous mon string, soit posés sur ma poitrine par des petites caresses.
J’aimais donner ainsi du plaisir aux hommes, j’aimais me déhancher et être désirée comme en ce moment même. Je n’avais ni besoin de me souler, ni de prendre quoi que ce soit pour travailler. J’aimais juste ce que je faisais et je le faisais bien.
Mon show se finissait au moment où j’enlevais mon string pour aller le déposer sur n’importe quel client. Celui-ci devait soit payer et passer la soirée avec moi, soit mettre mon slip aux enchères et celui qui proposerai le plus de fric devait me rejoindre dans ma chambre pour un petit moment agréable.
Ce jour précisément, j’avais repéré de loin deux messieurs qui n’avaient pas bougé de leur siège au fond de la pièce depuis le début du show …Personne ne sortait de cette salle sans m’arroser de billet où il faudra me changer de surnom. On me prénommait : « l’Allumeuse ».
En balançant les fesses et en faisant bouger mes jolis seins, je m’avance vers les deux messieurs dans ma démarche sexy, sûre de moi…Au passage, je reçois des petites tapes sur les fesses
- Ma belle je t’embarque ce soir ? Dit un client en me bloquant le passage.
Je souris de toutes de mes dents, balance mes seins près de son torse et approche mes lèvres à son oreille et pour lui dire :
- T’es en retard mon mignon, reviens la semaine prochaine et je serais toute à toi
Il sourit à son tour, sort sa langue de sa bouche puis, se caresse le menton excité ensuite, il sort quelques billets de sa poche et me chatouille la pointe de sein avec avant de les glisser entre mes mains.
- Je m’appelle Franck hein ? N’oublie pas. Tu étais superbe comme toujours.
- Merci.
Mes billets en main j’arrive à la table et Bon sang de bon Dieu!
M’enfuir en courant serait la chose la mieux indiquée dans la situation actuelle. Mais j’étais une professionnel et malgré la stupeur, la rage et la déception que je lisais dans le regard de mon copain, je lui jette tranquillement mon caleçon à la figure comme j’étais sensée le faire. Puis, je me retourne et marche aussi vite que je peux pour aller me refugier aux coulisses et m’habiller.
Mon cœur battait la chamade. George mon copain venait de me présenter à sa famille récemment et on envisageait sérieusement de se fiancer. Il ne s’était jamais douté de cette partie de ma vie. J’avais décidé d’arrêté ma double vie une fois les fiançailles officialisées. J’avais même réduits ou presqu’arrêter de me p********r par amour lui.
Que faisait-il ici ce soir ? Qui lui avait dit ? Même ma meilleure amie Arlène ne savait pas que je me prostituais dans ce club. Georges savait que j’étais une simple caissière dans une grande surface. Et que j’habitais dans un modeste studio.
Je sors effectivement avec Georges depuis presque six mois, et avant lui, je rossais déjà ma bosse depuis presque cinq ans en tant que stripteaseuse dans un club huppé de la place deux soirs par semaine, les mercredis et les samedis.
J’ai rencontré Georges dans un restaurant, j’avais rendez-vous avec ma meilleure amie qui m’avait larguée à la dernière minute sous prétexte d’une urgence familiale. Et, puisque j’étais là, je m’étais commandé un plat de ‘Gambas’ accompagné des frits, un jus naturel d’ananas à côté.
J’étais en train de manger tranquillement quand Georges est entré dans le restaurant bondé. La plus part des places était occupé, et la seule place disponible était près de moi. Alors il s’est approché de moi :
- Vous permettez Madame ?
- Je vous en prie. Fût ma réponse.
Après ça, il s’est assis, a passé sa commande et a commencé à me fixer sans gêne.
- Vous voulez une photo ? Lui ai-je demandé amusée.
- Je peux ?
- Quoi ?
- Vous filmer.
- Non !
- Alors laissez-moi continuer de vous admirer. Vous êtes de loin la femme la plus sexy que j’ai jamais croisé. Vous n’êtes pas marié j’espère ?
- Ça changerait quelque chose ?
- Je vais me mettre à pleurer de désespoir ? Dites-moi que non s’il vous plait.
- Non.
- Amen ! Le seigneur est merveilleux. Me permettez-vous de vous inviter et de vous tutoyer ?
- Comme vous voulez.
- Tu es vraiment trop belle, en pause ?
Cette fois, j’ai pris le temps de regarder le spécimen en face à moi. Il était grand, costaud et ses tablettes de chocolat se dessinaient parfaitement sur son torse. Il était mignon et portait des vêtements de marque. Son visage était harmonieusement désigné, un super teint bien entretenu qui semblait presque satiné. Et, enfin un sourire à déshabiller une nonne.
- Oui.
- Super. Je m’appelle Georges
- Sabrina.
- Magnifique prénom pour une déesse.
- Merci.
Ce genre d’homme devait tirer sur tout ce qui porte jupon avec son sourire charmeur à la Denzel Washington.
- Je peux avoir ton numéro ?
- Non.
Il mit la main sur son cœur et fit semblant d’avoir mal :
- Oh mon Dieu, mon cœur n’y survivra pas ! Je suis brisé en mille morceaux ! Je t’en prie ma déesse recolle moi je suis à ta merci.
- Tu dragues toutes les femmes que tu croises comme ça ? Ton agenda doit être surchargé non ?
- C’est seulement toi qui m’inspire en ce moment précis. Alors ma déesse ton numéro ?
Je lui ais dicté mon numéro …
- Merci. Je peux t’appeler tout le temps ?
- Tu fais comme tu veux.
- Tu as un petit copain que je dois écraser et sortir définitivement de la vie de ma déesse ?
Un copain ? Oui et Non. J’en avais même plusieurs, mais bon, il me donnait envie de faire comme si j’étais une jeune femme normale. Et puis, mes clients étaient occasionnels rien de sérieux, sauf peut-être Igor. Mais il était marié alors ça ne comptait pas non plus. Mais dire que j’étais célibataire paraitrait suspect.
Le serveur avait apporté son plat et on mangeait en discutant.
- Oui, il y en a un.
- Je m’en occupe. Je vais tellement t’envahir l’esprit qu’il n’y aura plus jamais de place pour qui que ce soit dans ta vie.
- Prétentieux avec ça !
- Je suis un gagnant !
- Et je suis sensée être ton trophée ?
- Non, tu es ma future femme.
Un fou rire s’était emparé de moi. Moi mariée ? C’était la pire blague de l’année. Dans ma vie actuelle et future, le mot mariage n’existait tout simplement pas.
- Ha ha ha ha !
- Qu’est ce qui est si drôle ?
- Oh Rien. Je n’arrive juste pas à nous imaginer marié avec des gosses.
- Oh femme de peu de foie, tu permets que je te prenne la main s’il te plait ?
J’avais fait oui de la tête. Il a posé sa paume de main sur la mienne et un frisson me parcoure le corps entièrement. Il a retourné ma main et l’a caressé d’un doigt.
- Euck euck ta main est si douce, je vois un petit garçon courir et venir se jeter dans mes bras alors que je reviens du boulot…Je vois ma déesse Sabrina, dans une mini-jupe rose et un polo banc, me faire un gros câlin et me serrer fort dans ses bras devant notre porte, mon alliance au doigt. Et Je nous vois entrer tous les trois dans la maison heureux de se retrouver en famille.
- Waouh !
George était le genre d’homme capable de te faire rêver jusqu’au ciel avant de te lâcher au pire moment dans le vide. Une chute avec le mignon spécimen en face de moi et, tu étais bonne pour la casse. En temps normal, je ne mettais aucun de « mes organes » dans mes multiples relations avec les hommes. Le mieux était que je rentrer m’entrainer chez moi pour son prochain show. M’étais-je dis.
- Bon appétit et à bientôt donc. Dis-je déjà debout.
- Tu t’enfuis ?
- Je vais travailler excellente journée à toi.
Avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche, j’ai déposé dix mille sur la table et je suis sorti du restaurant en faisant signe à la serveuse de collecter l’addition sur ma table.
Une fois à l’extérieur, j’ai pris un bol d’air frais avant d’héler la première moto, ma voiture était restée chez moi. Car je n’avais pas encore trouvé un moyen d’expliquer à ma meilleure amie où j’avais eu une aussi grosse voiture de luxe.
A partir de là, il a commencé à me bombarder d’attention et de message de sorte qu’une semaine plus tard malgré mes bonnes résolutions, j’étais complétement sous son charme. J’ai dû me trouver un boulot normal et en journée, je travaillais comme caissière dans un grand supermarché de la place. Mon travail de stripteaseuse me rapportait assez pour vivre confortablement. Mais bon, j’aimais bien cette sensation d’être normale comme les jeunes femmes de mon âge.
La plus part de mes soirées était réservés à mes riches clients qui payait entre deux cent et trois cent mille pour une nuit avec moi. Je ne couchais qu’avec les clients plein aux as. Avec eux c’était l’anonymat et la discrétion assurés. Ma vie se déroulait plutôt bien jusqu’à ce que je tombe sur Georges.
En parlant du chat, j’aperçois son visage derrière moi sur le grand miroir de ma loge. Dans mon peignoir rose, je me retourne pour le fixer et attend qu’il me couvre d’insulte, il ne pouvait oser lever la main sur moi ici, il y avait deux colosses jute à l’entrée de ma loge :
- Donc c’est vrai que tu es une p**e ? Comment as-tu osé me faire ça à moi ? Espèce de sale prostituée ! C’était quoi le plan ? Me briser le cœur en mille morceaux et continuer ta vie de cochon en paix ? Tu m’as vraiment eu ! Je suis un véritable crétin !
Il met les deux mains sur la tête comme quelqu’un face à un grand malheur :
- Tu as détruit ma vie Sabrina ! C’est vraiment ton prénom ou ça aussi c’est un mensonge ?
- …
- Répond moi bon sang ! Qui est tu ?
- Sabrina. Murmure-je abattu en m’asseyant sur mon siège.
- Je t’ai donné mon cœur, je t’ai tout donné pendant ce temps toi tu…tu…tu te riais de moi ? Que suis-je pour toi Sabrina un client de plus ? p****n ! Comment ai-je pu tomber si pas ! Tu as le sida ? La syphilis ? La gonococcie ? Le chlamydia ? Je t’ai baisé sans protection conasse ! Quel genre de monstre es-tu ?
C’était complétement immature et stupide de croire qu’une prostituée de luxe puisse avoir la moindre maladie, mais bon, ce n’était pas le moment de lui dire que j’étais aussi en santé qu’une jeune fille de douze ans. Avec ses clients elle se protégeait toujours. Je faisais un bilan de santé deux fois par an.
- Répons moi Sabrina ! Pourquoi t’es-tu autant joué de moi ? Qu’est-ce que je t’ai fait ? Tu te prostitue depuis combien de temps ?
Facile comme question, je murmure :
- Six ans un mois.
- Mon Dieu, tu as dû coucher avec la moitié de cette ville. Combien ?
Je fronce les sourcils sans comprendre combien de quoi ?
- Avec combien d’hommes d’hommes as-tu déjà couché ? Un million ? deux millions ? Et pourquoi tu restes aussi jeune, aussi classe et aussi fraiche ?
Techniquement, j’avais arrêté de compter au trentième amant, et mon métier exigeait que je prenne soin de moi.
- Je ne sais pas.
- p****n de m***e ! Pourquoi je perds encore mon temps à parler avec toi ? Tu n’es qu’une…une véritable ordure, tu es pire que les déchets dans une poubelle.
J’avais souvent imaginé le jour où Georges devait finir par être au courant de ma double vie. Je l’avais vu me rouant de coups, m’insultant, et me chassant définitivement de sa vie. C’était ok pour les deux premiers. Ici, il ne pouvait lever la main sur moi ! La sécurité n’était pas loin. Alors qu’attendait-il pour s’en aller et bloquer mon numéro.
- Tes gémissements dans mes bras étaient fientes ? Est ce qu’à un moment donné tu as eu le moindre sentiment pour moi ?
- Oui. Dis-je.
- Dans ce cas, remballe ça, avale ça et va vider ça sous forme de diarrhée dans la pire latrine de ton choix que tu trouveras. Tu sais, le genre avec les restes des excréments à moitié séchés, des mouches partout et des mouchoirs trempés dans les urines de plusieurs jours-là ?
Je voyais très bien. Il n’en avait pas encore finie avec moi, d’ailleurs il continue :
- Ensuite mets un lit juste à côté et fais en ta nouvelle demeure. C’est là qu’est la place d’une femme comme toi.
Jusque-là j’avais réussi à tenir le coup, à rester impassible face à son mépris et à ses insultes mais là l’homme, qui avait réussi à faire battre mon cœur, à me faire rêver d’une vie de couple harmonieuse, à me faire rêver et nous imaginer en train d’élever nos enfants ; entendre l’homme que je considérais comme mon petit coin de normalité me dire cette horreur me prisa jusqu’au plus profond de mon cœur.
Péniblement, j’avale une grosse et douloureuse salive et j’appuie sur un bouton du pied ; en moins de cinq secondes, la sécurité était là. Je tourne le dos à Georges alors qu’on l’entraine poliment hors de ma loge.
- Espèce de sale cafard, je vais t’écraser d’un simple coup de pied ! Hurle-t-il à mon attention avant de sortir
Dès qu’il fût partie, je me dirige vers le canapé et m’assoie dessus, porte mes deux mains sur mon visage, avant de laisser mes larmes couler abondement sur mes joues.
Tout ça, c’était de ma faute, je savais que ça allait se finir comme ça un jour mais et j’avais qu’à même laissé mon cœur s’attacher à lui. Je l’avais écouté parler de notre mariage encore et encore et je n’avais rien dit. J’aurai dû lui avouer la vérité tellement de fois, mais j’avais choisi de faire comme si ma double vie n’existait tout simplement pas quand j’étais avec lui. Comme toute femme à un moment donné dans sa vie, je m’étais mise à rêver de mariage et des gosses.
Et maintenant c’était fini. Durant les six mois qu’avait duré notre relation, j’avais considérablement réduit à presqu’un seul ou deux clients par mois mes activités. Je m’étais éloignée d’Igor.
Je me disais snif snif, je pensais snif snif, j’imaginais snif snif snif…
Tout ça n’avait plus d’importance maintenant. L’amour à l’eau de rose venait de se terminer. Georges était parti définitivement. Mon futur Mari, le futur père de mes enfants s’était retourné de moi.
Je croyais que le véritable amour bravait tous les obstacles, pardonnait tous les crimes passés et un peu encore en cours. Dans mon cas mes crimes étaient actuels.
Une fois, j’avais vu un film où une ancienne tueuse s’était mariée, son mari et sa nouvelle famille ne s’étaient jamais doutés de sa vie passée après dix longue années de mariage. Quand finalement son mari avait découvert son lourd passé, il lui avait pardonné.
Alors, quand j’ai rencontré Georges, je me suis dit que peut être…
Mais bon, Il n’y aura pas de rédemption pour moi.
…
Mes débuts dans ce métier ont commencé lorsque j’ai eu mon baccalauréat, ma première année à l’université s’est soldée par ma rencontre avec Igor.
J’ai rencontré Igor lors d’une soirée en boite de nuit avec ma copine Arlène. J’étais sur la piste de danse en train d’onduler sensuellement au rythme d’un slow. Je me caressais le corps sans partenaire une bouteille de whisky en main depuis une minute quand, Il s’est approché, m’a enlacé.
Sous l’effet de l’alcool et de l’ambiance, je me suis laissé guider par lui et quelques minutes plus tard on dansait collé l’un à l’autre. Je me donnais entièrement au rythme de la musique en me plaquant contre lui, en lui caressant le torse, le dos et de temps à autre je lui tapotais même les fesses. Un moment plus tard, je posais sa paume de main sur ma poitrine et me penchait en arrière pour qu’il puisse me caresser les seins à travers ma robe… Il se prêta volontiers au jeu sensuel, de séduction dans laquelle on se trouvait au milieu de la piste de danse.
Plus tard, le rythme de la musique avait changé. Autour de nous, tous les autres danseurs sur la piste se déhanchaient en solo. Mais Igor et moi on est resté collé jusqu’à la fin du deuxième musique… Il m’a ensuite raccompagné à mon siège et s’est éloigné sans un mot.
Ma copine a dit :
- Hum c’était chaud-chaud entre toi et le monsieur là hein ? Tu as pris son numéro ?
- Rencontres de BT (Boite de nuit) rien de sérieux. Je suis là pour m’amuser et non pour chercher un gars ma belle. Tiens surveille les boissons je fais un saut aux toilettes.
- Ça marche ! Fait vite tu viens me remplacer pour surveiller nos boissons. J’ai envie de pisser un coup aussi.
- Je coure !
Une fois dans les toilettes j’ai ouvert le premier petit coin, un peu sale, le deuxième pire que le premier, le troisième venait d’être nettoyé par chance et sentait le Javel. Cool, j’entre et au moment de refermer la porte, un pied d’homme s’insère à l’intérieur.
- Mais qui ?
J’ouvre complètement la porte prête à rabrouer le malencontreux !
Ah, c’était mon partenaire de danse de tout à l’heure, nos yeux se rencontrent, je laisse tombe mes mains le long de mon corps, avec une envie subite de lui, c’était un homme d’âge mur comme je préfère la quarantaine, sexy et charismatique.
Voyant que je ne disais rien, il entre et referme la porte derrière lui. Sans me quitter des yeux. Il me tend le bras comme pour solliciter mon consentement !
Akah j’étais complétement excitée de notre collé serré de tout à l’heure. Je mets la main dans la sienne, il sourit, alors que je me hausse sur la pointe des pieds pour l’embrasser au cou …En réaction il me saisit par les deux bras, me colle à la porte et commence à me masser les seins à travers le léger tissus de ma robe…Je mets la main sur sa ceinture que je dégrafe sans le quitter des yeux…
Sa main gauche quitte ma poitrine, descend lentement le long le ventre et sous ma mini robe…Ses doigt écartent sans peine mon léger string avant de glisser entre mes jambes, vers ma féminité déjà gluante…
Je respire de plus en plus fort, tire la fermeture de son pantalon qui lui tombe au pied… Deux doigts s’insère en moi …Ressortent et me taquine légèrement le c******s…Je ferme les yeux m’agrippe à lui comme à une bouée de sauvetage.
J’avais envie de cet inconnu, là, maintenant, tout de suite ! Je baisse sa culotte et lui masse le pénis, il était costaud à l’image de son propriétaire, on s’embrasse le long du cou, l’épaule. On se caresse encore et encore mutuellement…
Un peu plus tard, n’y tenant plus je retire ses doigts qui n’arrêtaient pas de me torturer jusqu’à là, me retourne et m’offre à lui. Il ne se fait pas prier et me pénètre si tendrement que je gémis envoûté par cette sensation douloureusement agréable qui m’envahissait le corps tout entier…
Il me prend en douceur, sort, entre, ressort en entre encore en encore en moi fermement avec une infime tendresse, … C’était exquis, sucré, enivrant et ça augmentait mon supplice, je me cramponne, plie plus profondément les reins pour qu’il aille au plus profond de mon organe reproducteur, les deux mains posées sur la porte des toilettes. Nos gémissements se mélangent au rythme de la douce torture qu’il était en train de m’infliger.
Ce type savait y faire avec les femmes. Il me maintient les reins pour s’enfoncer plus profondément en moi…
- Tu aimes ? Me demande-t-il de sa voix rauque rempli de désir.
- Oui ! Oui ! Continue… Oui c’est si bon oh oui ! Oooh oui tu es si bon !
Le désir de cet homme, mélangé à l’alcool menaçait de me tuer pour de bon ! Je n’avais de toute ma vie jamais rien ressenti d’aussi exaltant que la sensation de ce homme à l’intérieur de moi en ce moment précis.
Il continua sa torture encore quelques minutes avant de se laisser aller subitement en vitesse et de jouir en s’accrochant à mes reins comme un animal affamé à sa proie …
Quelques secondes après, j’ajuste ma robe, remets mes seins dans le soutient. Il décale en remontant son pantalon… Sans me gêner de sa présence, je pisse tranquillement en le fixant dans les yeux. Il ne dit rien et finit de s’habiller.
Après que je me suis essuyé les fesses avec du papier hygiénique, il me tend son téléphone. Je le prends y inscrit mon numéro et lui remets son appareil.
Il ouvre la douche et sort comme il était entré.
Je compte jusqu’à dix et sors derrière lui. Il avait disparu c’était mieux ainsi. Je sors de la douche sans m’occuper du regard des filles faces aux miroirs, de leurs petits sourires de femmes frustrées et, je retourne auprès de ma copine. Je m’étais éclaté et je me sentais merveilleusement bien. Le reste je m’en foutais.
- J’ai duré ? Demande – je à Arlène une fois près d’elle.
- Même pas, j’y vais.
C’était vrai, ma petite escapade aux toilettes avait fait moins de huit minutes. Pour sortir cet homme de ma tête, je recommence à boire à mimant la musique assourdissante à haute voix… Au retour de ma copine, un serveur nous apporte une bouteille de champagne dans un seau. Ma copine et moi on se regarde puis Arlène crie à la serveuse :
- Vous vous êtes trompé de table !
- Non c’est pour vous.
Il se penche plus près de moi avant de dire :
- C’est de la part de votre partenaire de ce soir.
- Oh merci. Dis-je en rougissant
- Tes coups de reins sur la piste l’ont marqué à vie. Plaisante Arlène
- Apparemment, buvons seulement, Pour nous quoi ? Santé !
Le reste de la soirée se passa à merveille. Arlène et moi on a dansé jusqu’au petit matin à 4H00, avant de retrouver complètement ivres, notre chauffeur loué pour l’occasion à l’extérieur de la boite.
Le réveil fût pénible vers 15H30 de l’après-midi du même jour.
Sabrina se leva la première avant de me secouer brutalement :
- Allez marmotte debout, il faut t’alimenter et t’hydrater avant de te recoucher. Moi j’ai un rencard à 21H ce soir, je dois filer.
- Hum Sabrina laisse-moi dormir encore un peu !
- Viens fermez ta porte d’abord.
- Oh tu fais chier !
Dis-je en m’étirant du lit… Après son départ j’ai pris une douche, je me suis alimentée avant de replonger dans les bras de morphée.