Le parrain

4022 Words
L’inconnue de la boite ne me rappela pas. C’était mieux ainsi, les histoires de BT restent en BT. J’étais moi-même outrée et scandalisée par mon comportement de ce soir-là. Sauf que, si ça avait été à refaire, je le referais exactement de la même façon. C’était une de mes plus belles expériences sexuelles. Je sortais avec un gars Kévin à l’époque, qui ne voyait pas clair non plus sur son avenir comme moi. On se voyait quand aucun de nous deux n’avait rien d’autre à faire. On baisait, on parlait de tout et de rien et je rentrais ensuite chez moi. De temps en temps, il me surprenait avec un petit cadeau. Mais on évitait de parler d’amour et de faire des projets, le temps que les choses évoluent dans nos vies respectives. Mes parents vivaient tous les deux dans une autre ville et m’envoyais de quoi survivre tous les mois. C’était des personnes modestes de bonne moralité. Je les aimais beaucoup. Ils étaient en couple depuis trente-cinq ans, ce n’était pas donné de nos jours. Trois filles dont deux mariés et moi la benjamine encore en train de me chercher. Mes parents espéraient secrètement que je les amène un mari pour qu’il estime leur devoir accompli envers moi. J’en étais encore très loin. Un après midi, j’étais couché chez Kévin en sous vêtement trois semaines après la BT quand j’ai reçu un appel entrant d’un inconnu, mon téléphone étant près de Kevin, il me la tendu et j’ai décroché : -          Allo ? -          Coucou à la plus sensuelle des femmes ! J’ai sauté sur le lit comme piqué au vif, avant de lâcher mon téléphone de surprise qui a fini au sol. -          Qu’est ce qui se passe ? Tout va bien ? -          Mais oui ! Idiot tais-toi ! Vite, je récupère mon téléphone toute tremblante, la voix ! C’était celle du mec des toilettes. L’appelait comme ça faisait tâche sur le tableau de ce qu’on avait partagé ensemble. Mais bon, on était aux toilettes et je ne savais pas encore comment il s’appelait. Ma respiration s’est subitement accélérée. Comment un homme pouvait-il me faire autant d’effet à distance ? Heureusement l’appel ne s’était pas coupé. Ma voix est devenue très suave lorsque j’ai retrouvé l’usage de la parole: -          A … Allo ? Je suis là ! -          Ma belle, tu veux que je te rappelle ? -          Non, non je suis seule. J’ai répondu sans m’occuper de Kévin qui fronçait les sourcils près de moi. -          Tu vas bien ? -          Oui, oui très bien euh merci et toi-même ? -          Tu dis oui de la même façon que l’autre soir dans mes bras ! -          Oh ! -          On peut se voir ? -          Oui, oui bien sûr, quand tu veux ! -          Super ! Maintenant ? -          Oui, oui je veux dire oui. Non je veux dire où ? -          J’aime mieux que tu continus avec tes oui qui m’excite grave. -          Euh ! Perdre ainsi les moyens au téléphone pour un presqu’inconnu ne présageait rien de bon.   -          Alors je t’attends ? -          Oui -          Je t’envoi l’adresse par SMS. Prend un dépôt je te rembourse à ton arrivé. -          Oui euh d’accord ça marche ! -          A tout. Oouuf ! Il avait raccroché, je pouvais respirer normalement à présent. -          C’était qui ? Me demande Kevin en me ramenant à la réalité. -          Psuip laisse c’est compliqué ! Bon je dois y aller où est ton porte-monnaie ? -          Sur la table. Ne me dépouille pas hein ? Les dix mille là c’est mon devant et mon derrière. -          Je te ferai un dépôt ce soir ! -          Un nouveau gars friqué ? Moi je peux être ton petit pompier hein ? Tu sais que tu me plais beaucoup non ? Mieux je ne réponds pas, sinon je risque de gâcher la fin de ma journée. J’avais envie de courir vers cet inconnu que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam. Mais je ne pouvais pas aller le voir habillée comme une pauvre étudiante de rien du tout.  J’avais d’abord pris une moto pour chez moi. En route, je me suis arrêté dans le magasin de prêt à porter pas loin de chez moi. Je devais avoir l’air propre, sexy sans être vulgaire il me fallait un truc pouvant mettre en valeur mes magnifiques formes. Heureusement que ma magnifique chevelure passait à toute occasion. -          Regarde la robe mi- longue ci non mademoiselle ? me dit la vendeuse me voyant indécise devant plusieurs vêtements -          Je ne sais pas. -          Essaye non ? Pourquoi tu fais comme si tu avais laissé ton corps à la maison ? Je décroche la robe en question hôte mon body et la passe au-dessus de ma tête, et par-dessus mon jean. -          Toi-même viens voir ici ? C’est la sauce ! Elle a été cousue sur mesure pour toi. Les commerçants ! Je m’approche du miroir et me dit intérieurement « Waouh » la couleur faisait ressortir mon teint brun à merveille ce beige était dorénavant ma couleur préférée. Elle moulait parfaitement ma poitrine et dessinait merveilleusement mes rondeurs pour descendre un peu plus bas juste après le genou. C’était comme si je sortais directement d’un bureau un lundi après-midi. Parfait. Pour éviter une surfacturation je dis à la vendeuse : -          La robe est bien mais là où je vais, je me voyais plus en jean ou en jupe. Je plisse la bouche comme peu convaincu de la beauté de la robe. -          Toi là tu es aveugle ou quoi ? Pardon prend ta robe tu sors d’ici avec. -          Hum je ne sais pas. Je peux toujours la garder dans le placard pour une autre occasion. -          Tu as combien ? -          Tu as d’abord dis que c’était combien ? Ou alors hein laisse je vais revenir plus tard pour ça ! -          Tu es sur que tu vas encore trouver ca ici ! Donne cinq mille tu pars avec, c’est un cadeau hein ? la robe là mérite quinze mille. Ne dit pas au gens à combien tu l’as payé. -          Hum cher comme ça ? Prend trois mille cinq cent c’est tout ce que j’ai ! J’ôte la robe au-dessus de ma tête, ajuste mon body puis, je fais mine de vouloir l’accrocher à nouveau à priant intérieurement qu’elle craque la première. Quand je me tourne elle a le visage froissé elle aussi. -          Apporte ca ici et donne quatre mille je n’ai encore rien vendu aujourd’hui. -          Ok. Je lui tends mon billet de dix mille francs. Une fois à l’extérieur, je souris fière de moi. Vite j’avais de quoi accessoiriser cette merveille à la maison…Après une bonne douche, je me oins légèrement, passe ma robe au-dessus de ma tête, sandales haute transparent petit sac gris ensuite nuage de parfum. Je ressors plus tard de ma chambre pour aller vers l’inconnu. L’adresse qu’il m’avait donné était un club de riche en plein centre-ville. Je connaissais ce club de nom mais jusqu’à présent, aucun de mes dragueurs n’avaient assez de moyen pour m’inviter en ces lieux. Mon bonbon à la menthe était presque fini maintenant et ma bouche était complétement rafraichit. Ce n’est qu’à la porte face aux gardiens, que je me rends compte que je ne sais toujours pas comment s’appelle mon …enfin le type des toilettes. Je lui fais un sms : « Je suis à l’entrée je demande qui ? » Il m’a répondu tout de suite après : « Igor » « Ok » -          Oui madame c’est pour ? Avant que je ne puisse répondre l’interphone du gardien sonne, il s’excuse auprès de moi avant de répondre : -          Un instant s’il vous plait. Quand il revient vers moi il me dit : -          Le boss vous attend, entrez et prenez l’ascenseur jusqu’au troisième niveau ensuite longer le couloir jusqu’à la porte tout droit au fond et toquer. Ca n’avait pas l’air compliqué comme instruction. -          Merci. Une fois à l’intérieur du club, j’ai failli tomber à la renverse par tant de luxe… Waouh on se croyait dans un autre monde ici. Des tables de jeu, comme dans les grands films, des roulettes, un bar des plus luxueux tout était de couleur or ou gris clair et formait un mélange ultra chic ! La luminosité était impeccable. Et la pièce tellement vaste que j’ai regardé un peu partout avant de repérer l’ascenseur couleur métallisé un peu plus loin. Je me suis approché et toute de suite un homme en uniforme que je n’avais pas vu jusque-là s’est approché de moi. Il s’est incliné poliment et je me suis sentie importante : -          Madame ? -          Euh Monsieur Igor m’attend. Sans autre mot, il pose une carte magnétique près de l’ascenseur qui s’ouvre. Il appui sur le bouton 3 avant de ressortir en s’inclinant une fois de plus. J’avais envie de sautiller pour rien griser par tant de luxe ! Je n’en revenais pas de m’être envoyé en l’air avec un homme aussi important et aussi riche en BT. Mais Il y avait une caméra au-dessus de ma tête, alors je me suis dit : « Du calme mademoiselle en chaleur ». Je toque un instant plus tard devant la lourde porte en bois. La porte s’ouvre et le bel inconnu était là face à moi. Souriant et sexy à croquer. J’ai senti mes jambes fléchir au moment où il a posé sa main sur la mienne comme la dernière fois ; un court instant, l’image de nos deux corps enlacés est revenue m’envahir complétement l’esprit. J’ai baissé la tête mal à l’aise, il a encore sourit : -          Toi aussi tu m’as manqué. -          Ah ! -          Tu n’es pas très loquace comme femme. Viens, il m’attire à l’intérieur de son immense bureau en me tenant par les épaules  et, me lâche brusquement au beau milieu de la pièce. J’ai eu envie de le supplier de me tenir encore dans ses bras. C’était complètement fou l’effet que cet homme avait sur moi. Pour être grand, luxueux et classe son bureau l’était. Il s’est ensuite dirigé vers un mini bar à droite de la pièce. -          Installes-toi confortablement ma belle. J’ai repérer un fauteuil en cuir et je suis allé m’y installé sauf qu’il était tellement bas que ma robe moulante remontait jusqu’à mi-cuisse et laissait apparaitre la couleur de mon slip au loin entre mes jambes. Il me surprend en train d’essayer de tirer dessus sans succès. -          Laisse, ne te gêne pas pour ça et mets-toi à l’aise. Je crois que toi et moi on en est plus là non ? -          Oui. Murmure-je mal à l’aise alors qu’il revenait vers moi. Il pose un jus de fruit juste derrière moi et s’installe trop près de moi sur le canapé. Sa cuisse frôle la mienne et je frissonne malgré que la température de la pièce soit ambiante. Il pose une main sur ma cuisse, se met à me caresser de ses doigts…tandis que moi, je fonds comme neige au soleil… -          Ça fait plaisir d’exciter une femme à ce point. -          Oui. Fut ma réponse. Que pouvais-je dire d’autre ? Cette fois, il approche ses lèvres des miennes et me demande : -          Je peux t’embrasser ? Seulement embrasser ? J’écarte mes jambes, guide sa main pour mon intimité avant de lui tendre mes lèvres. Son b****r arrive en même temps que sa main s’insère en moi. Les deux au même moment m’ont rendu soûle de désir et d’envie de lui… Il retire ses doigts en moi et les ramène vers mes lèvres. Je les lui lèche sensuellement en le regardant droit dans les yeux. -          Tu es juste woauh ! S’il savait que moi-même je ne me savais pas aussi sensuelle. Mais bon, l’heure était à la dégustation de cet homme mûr à point. Il m’aide à ôter ma robe qu’il plis et pose au-dessus du canapé. Ensuite il enlève sa veste, son polo sport et reviens aussitôt me prendre dans ses bras. -          J’ai envie que tu danses pour moi. Murmure-t-il la bouche au milieu de ma poitrine. Il était sérieux là ? -          La vraie danse là ou bien ? -          Attends ne bouge pas. Il retourne près de son bureau appui sur une télécommande et une musique orientale très sensuelle envahi la pièce il me tend la main et me dis -          Viens, danse pour moi ma belle. Excitée comme j’étais, j’en doutais.  Ça allait être un beau désastre. Mais, Igor avait un pouvoir sur moi que je n’arrivais pas à expliquer. Alors je me lève du canapé et me mets à tourner lentement la tête à gauche et à droite en me caressant le cou, le visage…Un instant plus tard j’étais totalement emporté d’un un jeu de reins à damner un sain. Igor m’encourageais en tapant des mains : -          Oui comme ça ma belle ! Bravo tu es douée !...Tu es superbe…oooh oui ma belle tu as un jeu de reins d’enfer…continue. C’est ce que je fis de plus belle. Un moment plus tard, j’étais à quatre pattes sur le doux tapis de son bureau en train de ramper sensuellement vers lui…Une fois à ses pieds, il se courbe me prend les lèvres, je me retrouve couché sur sa soyeuse moquette; je sentais son membre menacer de déchirer son pantalon. Aussi vite que me permettait mes bras, ma bouche en train de dévorer celle d’Igor, je l’ai aidé à se libérer et rapidement il fût en moi…Il me fixait dans les yeux en bougeant comme la dernière fois…Et dire que la dernière fois, j’avais cru que c’était l’effet l’alcool qui me faisait ressentir cette sensation agréablement douloureuse qui mettait ainsi mon corps au supplice…Mais non… -          Ooh oui Igor, oui. Igor avait changé de rythme et était passé de la tendresse au comportement d’un mâle brute sauvage…Ce type était un amant hors pair… Je ne saurais dire exactement combien de temps il resta sur moi mais après ça, il dû me soutenir  pour m’installer plus confortablement sur le canapé car mes jambes ne me portaient plus… Je fus surprise de constater que mes sous-vêtements étaient encore sur moi. Igor avait remis sa culotte de son côté. Il nous a servi deux verres de whisky et m’a tendu un : -          Glaçon ? Je fis non de la tête, j’avais besoin d’un truc fort pour m’aider à reprendre mes esprits. -          Tu t’appelles comment ? Je me mets à rire : -          Ha ha ha -          Tu as raison, c’est effectivement très drôle, après tout ce qui s’est passé entre nous. Que c’est soit seulement maintenant que je te demande ton prénom. -          Je me prénomme Sabrina ! -          Magnifique prénom j’aime bien. -          Merci. -          Je te sers encore ? Demande-t-il en voyant mon verre vide Je fais oui de la tête. -          Tu n’es pas très bavarde. Ce n’était pas une question. -          J’ai une proposition à te faire Sabrina, mais je crains ta réaction. J’ouvre les yeux, lui ? Il a pourtant l’air si sûr de lui. -          Tu ne m’encourages pas beaucoup Sabrina. -          Dis-moi. -          Avant tout, tu me plais beaucoup. -          Toi aussi. Mais ? -          Tu es très intelligence. En réalité quand j’étais venue te rejoindre sur la piste de danse la dernière fois c’est parce que tu m’avais donné une idée pour donner un peu de punch à mes activités. -          Genre ? -          Genre tu m’as embrouillé l’esprit et on a fini aux toilettes. Je souris à ce souvenir. -          C’était exquis. -          Pour moi aussi et tout à l’heure encore plus. Je souris de plus belle avant de demander : -          Ta proposition ? -          Tu es religieuse ? -          Très drôle mais non. Aucun pasteur ne voudra de moi désormais. -          Et tes parents ? -          Igor ? Dis-moi ce que tu attends de moi. -          Ok. je voulais que tu fasses du show ici disons deux fois par semaine. Voyant que je ne comprenais pas il m’explique : Bah tu as du potentiel en tant que strip-teaseuse et tu es très souple. Je soulève les sourcils complétement perdue : -          Oh ! -          Déçu ? -          Je ne sais pas. Je ne m’attendais pas à ça ! -          Je suis marié Sabrina. Notre relation ne peut pas aller au-delà de ce qu’elle est actualement. -          Oh non ! Je ne pensais pas à ça ! Je croyais que tu voulais une maitresse. -          Tu veux être ma maitresse ? -          Je crois que je le suis déjà. -          Bien vu ! Mais une maitresse free j’entends ! Je ne suis pas égoïste et je n’ai pas l’intention de t’offrir plus que de bon moment de plaisir passé ensemble. Tu pourras sortir et coucher avec qui tu veux juste à certaines conditions que je t’aiderai à mettre en place. C’était un peu trop pour un seul après-midi d’un coup. Je me gratte la tête sans savoir quoi lui répondre. Sa proposition m’avait pris au depourvu. -          Et si je ne suis pas à l’aise sur la piste ? Si tes clients ne m’aiment pas ? -          Tu te sous-estimes pour rien. Je suis un homme d’affaire avertie et je me trompe rarement sur mes investissements. -          Oh. -          Tu as besoin du temps pour réfléchir ? -          Pas du tout. -          On t’attend ce soir ? -          Non. -          Alors prends du temps si nécessaire pour te décider. Tu peux dormir ici, il y a de très belle chambre au-dessus de nous. tu en profiteras pour visiter le club, je te montrerai la salle que je compte transformer pour que tu puisses t’y produire on mangera ensemble tout à l’heure. Et, si tu veux encore de moi je resterai avec toi. Tu ne mets aucune pression en ce qui me concerne. Si tu as besoin de bonne compagnie tu n’auras qu’as me faire signe et j’organise. -          Merci. -          Alors ? -          Alors quoi ? -          Bah tu veux bien rester ici ce soir ? -          J’ai encore envie de toi alors oui. -          Fantastique ! Célébrons ça avec une bouteille de champagne. Et discutons un peu de ton salaire. Sans aucune pression hein ? -          D’accord. C’est comme ça que je suis devenue la coqueluche d’Igor et la stripteaseuse de son club chic.  En cinq ans de métier, je m’étais construit un duplex, roulait dans une belle voiture et Igor me gâtait comme un bébé. Toujours à l’écoute et disponible pour nos tête à tête. Je m’entrainais beaucoup et faisait beaucoup de sport. Il fallait me réinventer. Choisir des thèmes différents chaque semaine, changer de style de danse pour ne pas ennuyer les clients. J’avais bien proposé à Igor de prendre d’autres filles mais il avait été catégorique. Il ne voulait pas de désordre chez lui. Au départ je me suis produit devant une vingtaine de personne, ensuite une cinquantaine après Igor avait aménagé toute un étage pour qu’on ait plus de place. Je faisais le plein de la salle de trois cent places tous les soirs. Et les clients réservaient leur place longtemps à l’avance. Pour me voire danser. Pour coucher avec moi, les clients payaient et je les retrouvais dans une grande chambre dont on changeait la déco tous les mois. Igor était devenu mon confident, mon grand frère, mon mentor et on était toujours amant enfin jusqu’à ce que je croise Georges. Quand je lui avais parlé de lui il m’avait dit en souriant : -          Tout le monde a le droit de rêver ma belle. Si ça t’amuse vas-y fonce et fais-toi plaisir. -          Je vais juste danser dorénavant et réduire considérablement mes activités sexuelles ! -          Waouh il est plus fort que moi ce jeune hein ? Je suis presque jaloux de lui. -          Mais non, Igor chéri c’est juste que je ressens plus que du désir pour lui, j’ai l’impression d’être amoureuse de lui. -          Etre amoureux c’est une sensation agréable. Avait répondu rêveusement Igor. Et moi aussi tu me laisses tomber ? -          Oui et non Igor. -          J’ai compris ma belle j’attendrais que ça passe ! Tu seras encore plus cher à ton retour. Fais traîner ton histoire le plus longtemps possible, ça va créer un mystère autour de toi ! Hum je vais adorer soutirer des fonds à nos clients juste après. Je m’étais contenté de sourire en cinq ans j’avais appris à le connaitre. Il réfléchissait uniquement en termes d’entrée d’argent. Igor s’était même prêté au jeu et m’avais trouvé une couverture comme caissière dans un grand supermarché. Le studio où Georges me retrouvais servait de couverture tant pour ma famille que ma meilleure amie. Et oui, j’avais rêvé que l’amour de Georges soit plus fort pour affronter ma situation actuelle le moment venu. Il m’avait même présenté à ses parents comme sa future femme. Une famille charmante soit dite en passant. Et, il y a deux semaines de cela, il m’avait accompagné à une cérémonie dans ma famille où il s’était présenté comme le nouveau beau-frère. C’était vraiment naïf de ma part, je le reconnaissais à présent. Jusqu’à présent, aucun membre de ma famille ne savait que je travaillais pour Igor. Ni même que j’avais construit quelques part. Je mentais que ma voiture était le véhicule de l’entreprise dans laquelle je travaillais quand une connaissance me croisait avec. Maintenant, après avoir pleuré un bon coup sur mon amour et mes espoirs perdus. J’ai fait un sms à Igor. « Il m’a quitté » « Oh mon amour, Tu veux venir me voir ou tu as besoin de rester seule ? » « J’ai besoin de toi » « Ta chambre est toujours disponible je t’y rejoins dans cinq minutes. » Je porte ma mini-jupe et mon chemisier, Puis je monte dans ma suite sans passer par la salle de jeu… Ce soir-là Igor me fit l’amour encore plus passionnément et tendrement qu’avant. Il dormit aussi avec moi et ne me quitta que le lendemain matin. Je lui en fus reconnaissante d’être là. Je n’avais qu’à reprendre mes activités là où je les avais laissés. Georges était resté dans sa voiture toute la nuit à attendre que la voiture dans laquelle il avait surprise quelques fois Sabrina sorte de là rien ! Il s’était attendu à ce qu’elle le supplie de lui pardonner, de l’accepter malgré son passé, il s’était attendu à ce qu’elle à ce qu’elle pleure et coure derrière lui en disant qu’elle allait tout quitter par amour pour lui. Il avait surveillé son téléphone guettant un message d’excuse, n’importe quoi, rien n’était arrivé. Apparemment elle s’était juste jouée de ses sentiments. Elle n’avait jamais rien ressenti pour lui, elle ne l’avait jamais aimé ! Il n’avait été qu’un pion, un homme de plus dans sa vie. Georges était frustré, déçu, blessé, et en colère. Il se sentait humilié par Sabrina ! Il avait mal au cœur, il était en colère et il souffrait. Il était tombé amoureux de Sabrina comme le dernier des crétins. Elle appartenait à un autre monde. A un monde qu’il n’avait aucune envie de fréquenter. Au petit matin, il se résolut à rentrer chez lui. Quand il pensait qu’il été allé jusqu’à présenter une p**e à ses parents, il était aussi allé se venter dans la famille de la p**e en se présentant comme son fiancée, son amoureux. Ces mots n’avaient aucun sens pour une femme comme Sabrina. Il n’avait été qu’un pénis de plus dans ses bras. Il fallait qu’il étouffe, qu’il piétine, et qu’il détruise le moindre sentiment qu’il n’ait jamais éprouvé pour cette femme. Elle allait voir ce qu’il en coutait de se jouer d’un homme comme lui. Il se mit à penser à un plan dans sa tête pour se venger d’elle, pour l’humilier, la blesser et la marquer autant qu’il l’était en ce moment précis. Il allait lui donnait en détails la vrai définition de la phrase « La vengeance est un plat qui se mange froid ». 
Free reading for new users
Scan code to download app
Facebookexpand_more
  • author-avatar
    Writer
  • chap_listContents
  • likeADD