X J’allai chasser le lendemain matin en compagnie de Paul. Il devait regagner dans trois jours sa garnison de Nancy et j’avais fixé à cette même date mon départ. Valentine quitterait également les Roches-Noires pour aller reprendre son poste à la maison de santé du docteur Brédan. Il ne resterait près de l’oncle, pour une huitaine de jours encore, que Mme Rambel, Marguerite et les Pierre, père, mère et fille, qui n’osaient se libérer avant la date habituelle de l’obligation imposée par ce parent pour lequel nul ne semblait avoir d’affection – pas même Valentine, ouvertement sa préférée – mais dont on ne paraissait pas contester l’autorité. J’en fis la remarque à Paul, tandis que nous revenions vers midi, le carnier bien rempli. – En effet, l’oncle n’a pas une nature qui porte à l’aimer,

