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Sombres Capitulations

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Blurb

Une histoire, deux points de vues... Vous avez découvert Adena mais qui est son bourreau?

Devon Hayes a la réputation d'impitoyable. Son métier ? C'est tuer et il sait parfaitement ce qu'il fait.

Pourtant sa vie bascule quand Adena une italienne intrépide lui reste sur les bras après un énième assassinat. La jeune femme mystérieuse n'en a pas fini de lui jouer des tours et Devon risque bien d'y trouver quelque chose qu'il n'attendait pas.

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Chapitre 1
Le soir tombe enfin sur l’île de Huahine, je n’attends que ça depuis que nous avons atterris ce matin. J’ai mal dormi, comme d’habitude lorsque je pars en mission, mais l’opération de ce soir ne m’inquiète pas. Elle ne présente qu’une broutille dont je viendrai facilement à bout. J’ai immédiatement accepté ce contrat sur la tête de ce trafiquant italien dont je ne sais rien. J’ignore ce que Davault a contre ce type, mais de toute évidence, il lui en veut beaucoup. En tout cas, j’ai trouvé ses affaires propres. Jimmy, mon responsable informatique, autrement dit mon hacker, n’a eu aucun mal à extorquer du net toutes les informations utiles concernant son business. Enfin, vu que le job était grassement payé d’avance, je ne pouvais pas refuser aux gars un peu d’argent facile. Nous sommes arrivés ce matin dans ce petit paradis. Je n’avais jamais mis les pieds à Bora Bora, mais p****n le panorama en vaut la peine. On s’est installé directement à bord du yacht que Preston, mon second, a loué pour l’occasion. La maison où se trouve ma cible dispose d’une plage privée, les annexes y accosteront quand nous aurons fini, mais nous entrerons par la porte principale. Je consulte une fois de plus les images satellites que m’a envoyés Jimmy, je suis sûr de moi. J’observe attentivement les hommes qui patrouillent et je pense que tout va bien se dérouler, mes gars sont concentrés et excités juste ce qu’il faut pour un bain de sang. Nous sommes trente pour en disséminer dix-sept en moins de quinze minutes. Mes mâchoires se contractent. La perspective m’excite. J’ai ce besoin viscéral de décharger l’adrénaline que je sens bouillir dans mes veines. Peut-être que cela aidera à dissiper la tension que je ressens depuis que ce connard de japonais m’a appelé encore une fois, je sens que ce requin ne lâchera rien tant que je ne lui aurai pas répondu. Je déteste ne pas savoir comment mes clients me trouvent, et cet enfoiré refuse catégoriquement de me parler de son contact, ce qui me met dans une rage folle. J’inspire profondément pour chasser ce tourment qui me bouffe depuis deux jours, et me recentre sur mon objectif immédiat. Jorge Ottovelli. J’ouvre le dossier que Jimmy m’a transmis, et je reprends en pensées la conversation eue avec Davault quelques jours plus tôt. - Ottovelli a une fille, m’avait-il annoncé en me toisant d’un regard acéré. Je suis plus grand que lui de plusieurs centimètres, et cet homme transpirant d’arrogance ne m’avait pas fait peur. Il n’est guère différent de ceux que j’ai déjà rencontrés. Ils ont tous cet air carnassier de prédateur, mais cela n’a eu absolument aucun effet sur moi. La nature m’a doté d’une grande taille et ma détermination d’une musculature impressionnante. Je viendrais à bout de ce connard en quelques minutes si je le décidais. - Je n’en ai eu aucune preuve dans les recherches que j’ai pu faire. C’était faux, Jimmy a mis la main sur un acte de naissance et Jorge Ottovelli a bien eu une fille dix-neuf ans plus tôt, qu’il a appelé Adena, mais j’avais décidé de lui cacher mes informations. Je n’avais aucune raison de lui faire de cadeau. Et s’il veut la fille il pourra l’avoir, s’il paye, et une fois que je m’en serai occupé. La nuit avance lentement tandis que nous sortons les annexes. L’équipe au sol conduite par Preston, mon second, est au point. Ils sont déjà en position, prêts à l’assaut. James conduit une annexe et je monte avec Tim à bord de la seconde. Nous restons suffisamment éloignés, le temps que l’équipe au sol ne valide les rondes des gardes qui entourent la villa. Les lumières ont l’air éteintes, sauf au salon. Ottovelli doit être le genre d’homme à travailler tard. Lorsque je suis parfaitement sûr de moi, je lance l’opération à distance. Les premiers gardes sont mis à terre sans le moindre bruit. Preston et Jackson sont particulièrement silencieux et aguerris en arts martiaux, ils n’ont aucun mal à ouvrir la voie, et quand les premiers tirs inévitables se font entendre après la découverte de leur intrusion, je lance l’opération cascade. Toutes les équipes affluent vers la maison, le déferlement surprend les gardes que la quiétude habituelle n’avait pas tenue aux aguets, et nous les engouffrons dans la mort. Lorsque je descends de l’annexe pour avancer vers l’entrée, les corps jonchent le sable et les terrasses. C’est déjà fini. L’odeur des tirs et de la mort a empli l’atmosphère. Je n’ai même pas eu à dégommer un seul gars. J’ai suivi l’ensemble de la mission par l’oreillette, les bêtes sauvages qui travaillent pour moi m’ont nettoyé l’endroit en exactement douze minutes quand je coupe le chrono. John et James arrivent vers moi complètement surexcités par l’hystérie du meurtrier. - Je l’ai descendu ! M’annonce James en souriant, je rafle la mise ! - Bien joué, il n’y a pas eu de problème ? - Non, il était avec une p**e, je l’ai buté aussi… - Comment tu sais que ce n’était pas sa fille ? - Preston et Scott l’ont choppée, elle était dans sa chambre. Et en effet, je les vois rappliquer par la porte d'entrée. Ils tiennent une fille brune en nuisette et la postent devant moi. - Qu’est-ce qu’on fait d’elle ? Me demande Preston tandis qu’elle essaye de se débattre vainement. Je me penche et prends son visage d’une main pour mieux l’observer. Elle semble terrifiée évidemment, n’importe qui aurait peur à sa place. - Voici donc Adena Ottovelli… J’étais curieux de voir à quoi elle ressemblait, c’est rare qu’un trafiquant parvienne à cacher sa fille si longtemps… On l’embarque. Elle est obligée d’étirer sa nuque en arrière pour me regarder, ses longs cils battent à un rythme régulier, elle essaye de soutenir mon regard. Ses longs cheveux bruns pendent dans son dos et sa peau frémit, probablement à cause du vent et de sa tenue légère. - Quoi ?! Mais qu’est-ce qu’on va en faire Devon ? On n’a pas le temps de jouer à la nounou avec ce m******e. Il ne faut pas laisser de témoin, proteste Preston. - Endormez-là on l’embarque. Je la relâche et les suis tandis qu’ils la traînent vers la plage, elle semble au bord de la crise de nerfs et ça commence à légèrement m’irriter. - Che lavoro fai ? Non potete portarmi ! Mio padre ! Je reconnais la mélodie de la langue italienne dans sa voix, mais je ne comprends rien à ce qu’elle dit, cette musique pourrait m’enivrer, mais pour l’instant, elle m’énerve plus qu’autre chose. - Ton père est mort, lui dis-je sèchement en reconnaissant le mot dans ses plaintes insupportables. Comme je m’en doutais, elle comprend ce que j'annonce et la nouvelle la rend folle. - Che ? No ! Non è possibile, per favore ! - Endormez-là p****n elle me gonfle… James saute du bateau avec une seringue, elle continue de se débattre comme une diablesse, mais Preston et Scott n’ont aucun mal à la maintenir, et bientôt son corps tendu s’affaisse. Ils la hissent à bord de l’annexe alors que je transmets les dernières infos aux équipes qui font le nettoyage. La maison a déjà pris feu lorsque nous embarquons. Sur le retour, j’observe ma nouvelle captive. Elle doit mesurer dans le mètre soixante-dix, elle a de très longs cheveux bruns recouvrant en partie son corps dénudé. La fine nuisette qu’elle porte ne laisse pas beaucoup de place pour l’imagination et je ne peux que constater qu’elle a toutes les qualités d’une jeune femme désirable. Arrivés au yacht, nous embarquons tous et rentrons les annexes avant de lever l’ancre vers l’aéroport, je veux dégager d’ici avant le lever du jour. Preston porte la jeune femme dans ma cabine et nous préparons la malle dans laquelle nous allons la transporter du yacht à l’avion. À la lumière, je peux la voir pour la première fois nettement. Elle possède l’un des visages les plus beaux qu’il m’eut été donné de croiser, ses traits sont fins, ses yeux sont bordés de longs cils foncés, ses pommettes saillantes, sa bouche charnue appelle à la perversion, et je sens ma verge gonfler en pensant à ce que je voudrais faire d’une bouche pareille. Sa peau est dorée sur l’ensemble de son corps qui semble ciselé. Je passe ma main sur elle, le long de son visage puis je suis la courbe de sa gorge jusqu’à sa clavicule en passant entre ses seins qui forment deux globes dressés qui montent et descendent au rythme de sa respiration. Je glisse le long de son plexus jusqu’à son ventre. Tout son corps est athlétique, sa peau est tendue sous des muscles finement dessinés et tout en elle est délicat. Elle prend sans nul doute grand soin de sa personne et pratique des activités sportives. Je détourne le regard de ma contemplation, j’aurai tout le loisir de la salir bien comme il faut. Les filles de trafiquants surprotégées sont toujours des jouets particulièrement amusants. Nul doute qu’elle se pliera à toutes mes volontés sans trop de résistances. Et quand elle me fatiguera, je l’enverrai faire un tour chez Davault. Mais pour le moment, je ne compte rien lui dire, et je compte bien profiter de ma récompense. Avec un peu de chance, le japonais sortira de ma tête le temps qu’elle me distraie. Nous arrivons au ranch Texan où je vis avec mes hommes le lendemain, et la première chose que je fais est d’aller monter mon cheval. J’ai trop besoin de me vider l’esprit de toutes ces merdes. Par moment, quand des cons me font chier, j’aimerais pouvoir tout plaquer et partir dans le désert. Mais ma soif de sang et de crime se rappellerait à moi bien trop vite, j’en ai parfaitement conscience. Dixon, mon cheval, est parfait comme d’habitude, il se plie à la moindre de mes volontés, il sait ce que j’attends de lui, et me fait suffisamment confiance pour l’accepter. Cet animal est d’une loyauté sans faille, et s’il y avait plus d’hommes comme lui dans la vie, les choses seraient bien différentes. Je prends une bonne douche après ma séance avant de m'enfermer dans mon bureau où Maria, ma gouvernante, m'apporte une assiette de poivrons farcis. - Est-ce que Scott est passé voir la fille ? L’interrogé-je quand elle s’apprête à sortir. - Oui Devon, dès votre arrivée… Je sais qu’elle désapprouve, mais elle n’a pas le choix, de toute façon, elle est habituée. Maria sait parfaitement avec qui elle vit, je ne lui ai jamais caché mes penchants, au contraire, elle les a vus grandir et devenir plus cruels et impitoyables avec les années. - Il a fait ce que j’ai demandé ? - Oui. - Très bien, merci Maria. Elle quitte mon bureau en me lançant un regard de mère désapprobatrice, mais je l’ignore. J’ai hâte d’aller rendre visite à la charmante Adena. Depuis que j’ai constaté sa beauté, je ne peux m’empêcher de vouloir la b****r. Comme tout homme normal d’ailleurs, cette fille pourrait rendre fou n’importe qui si elle le voulait. Je comprends que son père ait cherché à la cacher si longtemps. Je me dirige vers sa chambre dans la nuit, sans pouvoir réprimer mon excitation. Lorsque j’entre, la pièce est plongée dans le noir, et je distingue une bosse sous la couverture où elle doit probablement dormir. Je m’approche du lit, j’enlève l’unique jogging que j’avais gardé sur moi puis je me glisse sous la couverture en m'approchant d’elle. - Che lavoro fai ? Semble-t-elle s’insurger d’une voix apeurée tirée du sommeil en sursaut. Je ne parle pas un mot d’italien, mais elle me repousse de ses mains toutes fines. Son corps se met à trembler violemment, je sens qu’elle est prête à sauter du lit ce qui suggère qu’elle souhaite s’enfuir. Ça m’amuse, alors j’attrape ses poignets et les remonte au-dessus de sa tête sans la moindre difficulté. - Basta ! No ! Lasciatemi ! S’écrit-elle en se débattant avec véhémence. - Non ? Elle a dit non ? Je m’arrête dans mon élan, complètement choqué par l’insolence de cette gamine qui ose me dire non à moi. - è quello che ho detto ! J’éclate d’un rire tonitruant, je suis complètement halluciné par l’audace de cette petite chose. Elle éveille en moi le carnassier insatiable, cruel, et j’ai instantanément envie de lui montrer qu’elle a commis une grosse erreur. Elle me jette un regard hargneux, de dégoût même, que je distingue clairement malgré la pénombre, mais p****n, je m’en branle totalement. J’enfile mon jogging. J’attrape cette mijaurée par le poignet, et n’ai aucun mal à l’extirper du lit. - Mi fai male… M’implore-t-elle mais c’est trop tard pour les suppliques. J’ai horreur qu’on me provoque, qu’on me défie, ça a tendance à réveiller mon instinct meurtrier ou celui de tortionnaire, elle vient de titiller les deux. Je la tire en ouvrant la porte à la volée pour la traîner dans les couloirs de la maison. Elle essaye vainement de me retenir, mais le sédatif qu’elle a eu pendant le voyage semble la ralentir en agissant encore. Lorsque j’ouvre la porte qui mène à la cave, elle perd toute contenance, je pense qu’elle comprend petit à petit ce qu’il va lui arriver, mais je ne reviens pas en arrière. Je l’oblige à descendre les escaliers. - Dove mi stai portando ? Sa voix est blanche de terreur. Elle est proche de la crise de panique, je ne change pas d’avis, cette petite princesse a besoin d’être matée un peu. J’ouvre la première porte au fond de la cave puis l’emmène au couloir des cachots. J’ouvre la lourde porte en bois et la projette dans une petite pièce de terre battue où elle s’affaisse au sol. Elle tremble de peur. - Una cella, halète-t-elle les yeux écarquillés, non mi lasci qui, per favore ?! Je referme et verrouille, puis je l’observe quelques instants derrière la trappe ouverte dans la porte. Comme je ne sais pas si elle me comprend, je parle d’un ton clair en détachant chaque syllabe. - Tu es ici chez moi. Tu fais ce que je dis quand je le dis. Sinon, il y aura des conséquences. J’espère que tu sauras te montrer plus conciliante la prochaine fois. Je referme la trappe et m’éloigne tandis qu’elle se met à hurler des litanies italiennes auxquelles je n’entends rien. De toute façon, peu importe ce qu’elle pourrait bien avoir à raconter, cette fille doit comprendre qui commande. Je remonte dans les étages pour rejoindre directement ma chambre où je me couche frustré, et agacé par cette petite impertinente. J’aurai dû être soulagé d’une tension à l’heure qu’il est, et la prochaine fois, elle ne m’échappera pas. Qu’elle le veuille ou non… Pour le moment, elle est à moi. Je n’ai jamais rencontré aucune difficulté à faire céder les autres femmes, alors celle-ci n’en fera certainement pas davantage.

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