Chapitre 2

3937 Words
Le lendemain matin, je suis levé bien avant l’aurore, j’ai affreusement mal dormi. Je monte à cheval avant le lever du jour afin de profiter de la brise matinale puis je me rends à la salle où je m'entraîne avec Preston. James, Tim, Scott, John et Bill, certains de mes hommes les plus proches veulent savoir comment est la petite brune, et je leur réponds qu’elle est à la cave. - Pourquoi ça ? Demande Bill étonné. - Elle m’a dit non, leur avoué-je en affichant un rictus amusé. - Comment ça elle t’a dit non ? Elles disent toutes non, s’esclaffe James. - Elle était sérieuse. Ils me font des yeux ronds, eux aussi ça les surprend… - Tu n’as pas dû te montrer très convaincant, me taquine Scott, peut-être qu’elle te trouve moche. Ils s’esclaffent et ça me fait marrer. - Tu vas la laisser là-bas combien de temps ? M’interroge Preston d’un ton sévère. C’est mon second et le plus sérieux de mes hommes, il ne fait jamais un pas de travers, il aime le meurtre, mais pour le reste, c'est un saint, et je sais qu’il n’approuve pas qu’on profite de nos prises de guerre. - Quelques jours, juste pour lui montrer qui est le patron… J’ai senti dans son ton qu’il souhaite me culpabiliser, mais p****n je m’en fous, elle est à moi, j’en fais ce que je veux. Je peux même la dézinguer si ça me chante. Je laisse deux autres jours passer avant d’envoyer Tim et Scott la sortir de la cave et la déposer dans sa chambre. Je pense que ce temps est suffisant pour l’avoir affaiblie, qu’elle se sente vulnérable juste ce qu’il faut pour juger préférable de baisser les armes. Cette petite chose délicate ne doit pas connaître les rouages de la résistance psychologique. Pauvre d’elle, et gloire à moi. Lorsque j’ouvre la porte de sa chambre quelques minutes après son retour, elle est toujours prostrée au sol. Elle semble en effet affaiblie, elle a bu la bouteille d’eau qui était sur le chevet et mon apparition semble lui inspirer une profonde terreur. C’est exactement ça bébé, je suis ton pire cauchemar. Je la toise de toute ma hauteur, je remarque qu’elle essaye de garder une distance raisonnable entre nous, elle a le regard fuyant, et elle est totalement repliée sur elle-même. - Il y a une salle de bain juste là, va te laver. Elle est dans un état lamentable, couverte de terre, sa peau et sa chemise de nuit sont sales, elle me lance un regard étrange, reste figée au sol et cette défiance m’exaspère. J’ai vraiment horreur de ça… Je m’approche un peu plus et elle se recroqueville complètement. - Stai lontano da me ! - Fais ce que je dis maintenant ! - Non ! Répond-elle instantanément. Cette fois pourtant, elle me fait sourire, je suis même amusé, elle a parlé trop vite pour ne pas avoir compris mon américain... - Donc tu comprends notre langue. Voilà qui va simplifier les choses… Je me penche vers elle avec l’agilité d’un félin, j’attrape son poignet que j’enserre fortement, sans m’inquiéter de lui faire mal. Cette gamine m’énerve vraiment, elle me met hors de moi. Je déteste la défiance et elle semble déterminée à se jouer de moi. Je commence à la traîner hors de la pièce, mais elle se débat encore de toutes ses forces. Je pensais que quelques jours en bas auraient raison de ses volontés, mais je m’aperçois rapidement que cette petite créature toute menue est bourrée de ressources. Elle tente de trouver des prises à n’importe quoi jusqu’à ce que je finisse par la projeter sur mon épaule. Elle est légère comme une plume et devient tout à coup silencieuse. Le choc contre mon corps dur lui a probablement coupé la respiration. Je l'emmène rapidement vers l’extérieur puis me dirige à grandes enjambées dans les douches pour chevaux situées au fond des écuries. Les gars sont tous rentrés ce soir, personne ne circule dans les nombreuses allées du ranch, quand bien même elle n’aurait pas échappé à sa punition, elle aurait juste eu du public. J’arrive à la douche, elle a un mouvement de panique quand je lui enroule une longe autour des poignets, puis de l’anneau. Elle tire dessus vainement, et avant de lui laisser le temps de réfléchir davantage, j’allume le jet d’eau et lui projette dessus. Évidemment, l’eau froide la fait hurler. Elle se débat de toutes ses forces, mais elle ne peut pas échapper à mon courroux. J’ai plaisir à refroidir ses ardeurs en poursuivant même le châtiment plus longtemps que nécessaire. Au bout d’un moment, elle n’a plus la force de se débattre, de crier, de supplier ou rien d’autre. Elle s’affaisse simplement au sol en tremblant de tout son corps. J’éteins alors le jet et tourne les talons vers la maison. Je demande à Maria de préparer un plateau de tapas quand j’arrive à la cuisine, et de les déposer dans la chambre d’Adena puis je vais y faire couler un bain. J’allume un feu dans la cheminée avant de retourner à l’extérieur pour la récupérer. Elle est toujours prostrée dans la pénombre lorsque j’arrive aux douches, les bras en l’air, affaissée au sol, la chemise de nuit trempée, collée à sa peau laissant deviner ses petits tétons pointus. Ses longs cheveux sont collés à son corps, tout dans cette vision est au comble de l’excitation et je sens de puissantes pulsions bondir jusque dans mes bourses. Ma verge a déjà commencé à gonfler et je n’ai qu’une hâte, plonger dans cette petite rebelle et lui montrer qui domine… Et surtout comment je domine. - Je n’ai pas encore décidé ce que j’allais faire de toi. En attendant, je fais ce que je veux. Si tu protestes et n'es pas obéissante tu souffriras. C’est comme ça, lui expliqué-je alors d’une voix suffisamment menaçante pour qu’elle la prenne au sérieux. Je m’accroupis lentement devant elle, elle garde les yeux fermés, son corps est probablement en état de choc. - J’ai les moyens de te briser, assuré-je, j’espère que le message est clair. Je vois sa gorge bouger puis elle me fait un petit signe de tête affirmatif. Ça me suffit pour l’instant. - Parfait, enfin nous nous comprenons. Je la détache rapidement, ses bras tombent mollement dès qu’ils sont libérés et elle gémit malgré elle, la douleur semble la lancer depuis un moment et elle doit être ankylosée. Je la prends dans mes bras en la serrant pour la ramener à l’intérieur. Elle est ruisselante, mais reste aussi immobile qu’elle peut pendant que je traverse le ranch. Je sens qu’elle a froid, elle grelotte et je ne peux m’empêcher d’avoir envie de la réchauffer. Ce sentiment-là ne me plaît pas. Je la conduis directement à la salle de bain, et elle reste debout face à la baignoire remplie, me laisse la déshabiller sans protester, et j’en suis satisfait. Je la plonge ensuite dans la baignoire où elle se recroqueville et continue de trembler. Je sors et laisse la porte ouverte puis je me poste devant la cheminée pour sécher le temps qu’elle se lave. Je suis de plus en plus intrigué par cette fille. Elle affiche une certaine vulnérabilité, mais au fond, il y a autre chose. Je ne sais pas encore quoi. Je trépigne qu’elle sorte de la salle de bain et tourne en rond un moment avant de me poster à la fenêtre. J’ai failli la pencher sur la baignoire et la b****r immédiatement tant la vue de son corps nu m’a excité. Les globes de son cul sont aussi ronds que des melons, sa poitrine d’une taille parfaite est délicate, dressée, magnifique… Sa peau hâlée semble douce, ses jambes fines… C’est sans nul doute une grande beauté exotique… Je chasse momentanément cette pensée pour tenter de maîtriser mon érection croissante. Elle finit par ressortir de la salle de bain enroulée dans le peignoir que j’y avais déposé et s’avance vers le fauteuil avant de se pelotonner dedans. - Mange, lui ordonné-je sans la regarder. Elle grappille sur le plateau, porte quelques aliments à ses lèvres et rien que ce simple geste me fout une gaule infernale. Je reste à bonne distance, je l’observe du coin de l’œil, elle est gracieuse, sensuelle, j’ai trop hâte qu’elle finisse de manger… Et quand enfin elle rassemble ses genoux contre elle, je me tourne dans sa direction et ne peut retenir le désir grondant dans ma voix. - Va sur le lit. Elle semble frémir, mais ne bouge pas, elle reste figée et regarde le feu qui brûle dans la cheminée, elle continue de me défier alors même que je constate qu’elle est à bout de force. J’insiste et me répète, je remarque des larmes vacillantes du reflet du feu couler le long de ses joues en une mince ligne, mais elle se redresse quand même, et ses jambes tremblent légèrement tandis qu’elle se dirige lentement vers le lit, emmitouflée. J’avance doucement vers elle, elle sent bon le shampoing et la vanille, ce parfum m’enivre immédiatement. Je tire sur le nœud de la ceinture qui cède rapidement entre mes mains impérieuses, puis je fais glisser le peignoir de ses épaules tout en la matant de la tête aux pieds. Putain ce qu’elle est belle… Le galbe de sa poitrine est parfait, elle se soulève rapidement au rythme de sa respiration, son ventre est plat, ses jambes sublimes… Je b***e de plus en plus dur. Cette jeune femme est un régal pour mes yeux et j’ai du mal à réprimer mon impatience. Je sais qu’elle a peur, mais ça m’est totalement égal. Je vais à la table de nuit récupérer les menottes que j’y avais laissées quelques jours plus tôt, et me tourne vers elle. Je n’ai pas l’intention de lui laisser la possibilité de me repousser une fois de plus, donc je l’attache. Et puis j’en ai envie de toute façon… Pas besoin d’excuse, je fais tout ce que je veux… - Allonge-toi, ordonné-je d’un ton dur lui indiquant qu’aucune protestation n’est envisageable. Elle ne bouge pas, elle tremble de plus en plus et sanglote, elle commence à légèrement m’agacer, mais je n’insiste pas. - S’il vous plaît, me supplie-t-elle d’une petite voix terriblement sexy qui fait frémir ma queue, je suis épuisée… Je sais bébé, c’est exactement ce que je voulais. Elle a un léger accent italien, mais je constate qu’elle connaît la langue, je vois dans ses yeux marron ambré qu’elle est désespérée, et c’est tant mieux. J’accroche la menotte à son poignet, elle suit mon geste du regard puis je la repousse de la main, jusqu’à ce qu’elle cède. - J’ai dit allongée, grondé-je. Tandis qu’elle s'exécute enfin, j'attrape sa cheville et y ferme le second bracelet. Puis je la prends par le coude, et la retourne aisément, pour qu’elle soit sur le ventre, le bras tiré en arrière par son poignet attaché à la cheville. Je répète le même processus avec son second poignet et tire sur sa cheville avant d’y boucler l’autre bracelet. Elle est cambrée, les jambes écartées, les bras tirés en arrière, dans une exquise position de soumise. Je peux voir les replis de son sexe, p****n de bordel… J’ai rarement été aussi excité. - Tu es vierge ? - Non, me répond-elle alors que j’entends clairement la panique dans sa voix. Sa réponse me contrarie un peu, mais je ne m’y attarde pas. - Étonnant, avec un père comme le tien, je suis curieux de savoir comment ça a pu arriver. Tu as un petit ami ? - Non, nie-t-elle encore en sanglotant. C’est étrange… Et ça m’énerve plus que de raison. Ainsi, elle n’a pas refusé de se donner à moi par peur de perdre sa virginité, mais juste par fierté ? Je repousse momentanément cette contrariété en enlevant mon jean que je laisse descendre sur mes chevilles et j’applique du lubrifiant que j’ai récupéré dans la table de nuit avant de l’étaler sur son sexe et de lui insérer un doigt fermement. Elle se cambre immédiatement, pousse un soupir paniqué, mais je continue de la fouiller. Elle est douce et son corps se contracte malgré lui contre mon doigt, cette sensation exquise fait gonfler ma verge et je me laisse emporter par mon besoin immédiat. J’agrippe ses cuisses et l’attire au bord du lit, cambrant davantage son joli cul rond, l’exposant tout entière à mon regard. Puis j’avance ma queue dure et impatiente avant de m’enfoncer dans son fourreau humide étirant ses chairs contractées sur son passage, tandis qu’elle se tend autour de moi. Elle est trop fatiguée pour continuer de résister et elle me laisse la prendre. J’agrippe ses cuisses plus fort et entame des salves de va et vient, elle est étroite autour de ma queue, et chaque incursion m’envoie des décharges violentes dans les bourses, elle se contracte en réponse à mes coups de boutoirs et gémit doucement. Ses réactions étranges m’excitent, elle pleure, gémit en même temps et je sens qu’elle mouille autour de moi. Je raffermis ma prise, je m’appuie sur son dos pour m’enfoncer davantage en elle, sentir ses contractions bizarres m’enserrer, les sensations qu’elle me procure me prennent de pleins fouets et je n’y comprends rien. Je suis presque en transe tant je suis tendu, elle est de plus en plus serrée autour de moi, son corps s’arc-boute tandis qu’elle commence à m’implorer. - Fermatevi, per favore… Elle a du mal à respirer, son souffle est saccadé, je ne sais pas ce qu’elle dit, mais sa mélodie italienne m’excite au plus haut point, et j’ai encore plus envie d’elle… Je m’enivre de son parfum, elle sent le sexe et la vanille, p****n qu’elle est bonne… Bordel je ne vais pas tenir longtemps… Je comprends soudain pourquoi elle supplie quand elle se met à voler en éclat sous moi, emportée par un o*****e fulgurant se contractant autour de ma verge, elle sanglote tout en ondulant, tremblant, tentant de résister, et cette image me déchaîne, je lui assène de grands coups de boutoirs pour me rassasier avant de jouir profondément au fond d’elle dans les salves les plus enchanteresses qu’il m’ait été donné de connaître. Je suis en état de choc quand je me retire pour remonter rapidement mon pantalon. Je ne comprends pas vraiment ce qu’il s’est passé, mais j’ai besoin d’un peu de temps pour réfléchir, et je décide de la laisser comme ça et de revenir plus tard quand j’aurai repris une vraie contenance. Je quitte précipitamment la chambre et la laisse en larmes sur le lit, encore attachée. Je fonce en direction de la mienne et j’allume les jets brûlants de ma douche avant de m’y glisser. Cette fille vient de jouir alors que je la forçais à b****r. Je n’avais jamais connu de telle situation. Jamais de la vie… D’habitude, elles pleurent, même si je ne fais pas forcément mal, mais elles ne me font pas des trucs comme ça… Mais nonobstant cette information, tout en elle m’a irrémédiablement attiré… Son corps, ses seins, sa bouche, sa voix, ses yeux, ses longs cheveux et maintenant… Son sexe… Comme un appel au péché, à la luxure. Putain de sensations… C’était complètement dingue… J’en veux encore… Je suis complètement paumé. Au départ, j’étais surtout contrarié qu’elle ne soit pas vierge, mais ensuite… Elle a joui autour de moi… Et c’était la plus incroyable des symphonies. Je ne sais pas ce que cette créature fait à ma queue, mais c’est un p****n de feu d’artifice. J’ai envie d’y retourner et de recommencer, je veux savoir si c’était une malencontreuse réaction provoquée par un trop plein d’émotions. Est-ce que ce serait possible ? Je n’en sais rien, p****n… Peut-être qu’elle a aimé ? Je suis perdu… Complètement dérouté. Je tourne en rond un bon moment, puis finalement ma pulsion prend le dessus, et je descends rapidement les escaliers pour traverser le salon obscur à grandes enjambées, avant de longer le couloir jusqu’à sa chambre. J’entre et je m’avance vers le lit, elle semble endormie, je n’ai pas une once de regret de l’avoir laissée dans cette position car ma queue tressaute dès que je la vois, je la détache rapidement et la retourne sur le dos avant de me plaquer sur elle. Elle n’a pas beaucoup réagi depuis que je suis entré dans la pièce, probablement trop épuisée par les montagnes russes des derniers jours, et c’est tant mieux, j’ai besoin de comprendre et je n’ai pas le temps de me battre avec elle. Il n’y a que le sexe qui m’intéresse… Je glisse le long de sa gorge et m'abrutis avec ses effluves, elle sent toujours la vanille, mais l’odeur du gel douche s’est estompée… J’ai immédiatement les sens en éveil, je reçois des giclées de sang droit dans mon membre qui gonfle contre sa cuisse, et je la touche partout, sa peau est douce et son corps ferme, ses seins ronds tiennent parfaitement dans ma main, et je ne résiste plus. Je me plante en elle, son sexe encore rempli de ma décharge précédente m’avalant centimètre par centimètre jusqu’à ce que je bute au plus profond de son corps. La sensation est exquise, et elle gémit encore une fois contre moi. Le son de sa voix envoie des décharges électriques dans mes bourses et déchaîne ma passion. Je la b***e dans un rythme fort, j’avance en elle, je veux la prendre profondément, la posséder, je la pilonne de ma queue, et j’ai envie d’elle comme si je ne l’avais pas touchée quelques heures plus tôt. Elle est détendue sous moi, son corps se laisse totalement aller à ma domination, et quand je sens qu’elle se contracte involontairement, elle recommence à m’implorer, tente vainement de me repousser, ce qui me rend fou, p****n, ces petites protestations me font perdre la tête et propulse mon besoin de la faire jouir instantanément. J’accroche une main à sa gorge alors qu’elle explose dans des soupirs exquis qu’elle projette directement dans mes bourses. - p****n de bordel ce que tu es excitante, grondé-je en jouissant à mon tour emporté par son extase malgré moi. Je m’expulse littéralement d’elle, encore plus choqué que la première fois, cette fille m’a envoyé directement au nirvana et sans faire grand-chose d’autre que de jouir autour de moi. p****n j’hallucine. Je remonte mon pantalon et la poche vibre alors que la sonnerie de mon téléphone retentit, accompagnant les sanglots d’Adena qui s’est recroquevillée sur le lit, je jette un œil au téléphone et vois le nom de Satou s’afficher. Après un dernier regard vers elle, je sors précipitamment de la chambre en décrochant le téléphone. J’aurai le temps de lui poser des questions plus tard. - Bonjour Monsieur Satou, que puis-je pour vous ? Je sais déjà ce qu’il veut, mais pour le moment, je ne suis pas enclin à l’aider… Quoi que… - Quand comptez-vous venir à Tokyo discuter du contrat que je souhaiterais passer avec vous ? Demande-t-il d’un anglais accentué de japonais. - Je ne suis pas encore décidé, je suis sur une autre affaire pour le moment. - Je suis prêt à ajouter une rallonge conséquente si l’affaire est conclue rapidement Monsieur Hayes. - Je vous rappelle. Je ne lui laisse pas l’opportunité d’insister, ses menaces seraient tout aussi efficaces qu’essayer d’éponger de l’eau avec un imperméable. Ce genre de petit bureaucrate de trafiquant ne me fait absolument pas peur et c’est pour cela que mon entreprise est si fructueuse. Je retourne à ma chambre et m’affale sur le lit… Toutes mes pensées reviennent à cette fille et à son corps, à sa voix… J’ai vraiment du mal à saisir. J’ai déjà eu des jeunes femmes prêtes à tout, je repense à la petite polonaise Vesna, que j’avais baisée autant que je voulais et qui se donnait de bonne grâce. Je pense qu’elle avait jugé qu’il y avait pire que se faire sauter par un mec comme moi, je crois que je lui plaisais. De manière générale, je plais aux femmes, seulement aucune ne m’avait fait un truc pareil. Elles ne me résistent jamais longtemps, mais ne jouissent pas dans mes bras dès la première fois… C’est comme si son corps allait à l’encontre de ce qu’elle voulait, d’un sens il est évident que je l’attire, elle mouillait contre mon sexe et chacun de mes passages l’inondait davantage de plaisir, et ensuite ses ondoiements somptueux… Je recommence à b****r et j’ai du mal à y croire. Je ne suis pas encore reposé que j’ai déjà envie d’elle. J’essaye de m’endormir, mais finalement, après plusieurs heures, je finis par descendre en tenue d’équitation pour aller seller Dixon. Je trouve Mike aux écuries bien qu’il fasse encore nuit. Mike est mon plus ancien ami, il venait monter à cheval au ranch de mes parents lorsque nous avions cinq ans, puis nous avions pris des directions différentes, mais nous n’avons jamais rompu nos liens d’amitié. C’est un cavalier hors pair, et je suis content qu’il s’occupe de la direction du ranch depuis trois ans. Il prend soin de mes chevaux et se sent plus heureux ici. En plus il nous a ramené Scott, son mec, qui est devenu un des extraordinaires de la b***e. Même si Mike stresse souvent quand on part en mission. - Toi non plus t’arrives pas à dormir ? Il me fait un signe de tête et nous sellons nos chevaux ensemble, la nuit s’estompe peu à peu, nous nous retrouvons régulièrement aussi tôt le matin et montons ensemble dans la quiétude, le silence et la fraîcheur, la température grimpe très vite ici, nous sommes au beau milieu du désert. Nous sommes en plein exercice quand je vois passer quelque chose du coin de l’œil. Je n’y prête pas attention en poursuivant mon travail, mais seulement quelques instants après, l’alarme se déclenche. Je jette un œil vers Mike, qui me regarde d’un air interrogatif et quand je scrute au loin, je la vois… Putain cette g***e s’est fait la malle, et court comme une dératée dans la pâture. Mon sang ne fait qu’un tour et je serre les flancs de Dixon. Il s’embarque au galop et je le dirige vers les pâtures où la masse blanche et brune court aussi vite que ses jambes le lui permettent. Je la suis alors qu’elle se dirige vers le seul bosquet du ranch, puis elle disparaît en s’écroulant dans la broussaille. Je descends et mon cheval se met à brouter tranquillement tandis j’avance vers l’amas de coton blanc avachi dans les ronces. Je suis hors de moi, elle a tenté de se faire la belle. Je l’attrape par le poignet de ma main libre et la soulève facilement. Elle est couverte de feuilles mortes, ses cheveux sont emmêlés et les ronces l’ont griffées au visage, aux bras et aux jambes, sa cheville prend une teinte bleutée et elle ne s’appuie pas dessus lorsque je la redresse. Je la soulève alors et la hisse sur mon épaule puis la pose au sol avant de détacher la longe de Dixon et de la lier autour de ses poignets. Elle a du mal à reprendre son souffle, elle reste silencieuse et tremble tandis que je la charge en sac de pomme de terre sur le dos de mon cheval. Puis je le laisse nous ramener vers les écuries. Je suis dans une colère noire, j’ai dû oublier de fermer la porte de sa chambre la nuit dernière, et cette insolente a pensé qu’elle pourrait filer en douce. Je vais lui montrer que sa défiance ne la mènera nulle part.
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