Le lendemain soir, nous passons enfin à l’action, j’ai hâte d’en finir et de me barrer. Nous attaquons de pleins fronts, dans une suite d’hôtel, il n’y a pas beaucoup d’options. Jimmy neutralise les caméras à distance, nous préparons le départ et dès qu’il ne reste plus qu’à agir, nous enfilons nos tenues intégrales.
Il est peu probable que les gardes du corps tirent, mais nous ne prenons aucun risque et dès que nous sommes prêts, nous montons à l’étage au-dessus. Nous sommes au beau milieu de la nuit, tout est calme, les couloirs luxueux sont déserts.
J’arrive devant la porte, les gars se déploient autour de moi et j’entre la carte électronique que Jimmy a trafiquée dans le lecteur pour que la porte s’ouvre.
La pièce est sombre, j’entends du bruit à l’intérieur, donc les gardes sont réveillés comme je m'en doutais. Je pousse la porte silencieusement, puis nous pénétrons dans l’entrée, la configuration nous permet de tous entrer à l’intérieur et refermer sans être vus du salon. Nous attendons, l’un des hommes fait une ronde. Dès qu’il passe à proximité du mur, je m’avance derrière lui, l’attrape par la gorge et lui tords le cou dans un craquement sinistre. Il n’a rien vu venir et c’est déjà trop tard pour lui. Je suis presque sûr que le bruit aura réveillé les autres. Je fais signe aux gars de se déployer quand une porte s’ouvre au fond du salon.
L’homme qui en sort pousse un cri de surprise et tout devient flou. Les deux autres débarquent, tout le monde saute sur tout le monde, mais nous sommes en supériorité numérique et ils n’ont aucune chance. J’ai pris quelques coups dans les échanges, je saigne quelque part au niveau du front et je sens mon œil gonfler, toutefois ça m’est complètement égal.
Cette violence a déchaîné la mienne, l’odeur de la mort a empli la pièce et décuple mes sens de traqueur, mais surtout de tueur.
Je trouve ma cible dans la dernière suite, il se pisse dessus et a raison p****n, j’ai tout d’un t********e dans cette tenue, le sang coule sur mon visage et mon regard doit briller d’une soif funeste. Je sais que j’atteins une certaine forme de folie quand je tue… Bordel ce que cette extase est bonne. J’avance vers lui, il se recroqueville comme une chiffe molle. Je n’ai aucun mal à le chopper par la gorge et le soulever d’un bras.
Il devient bleu, ses yeux s’exorbitent alors qu’il manque d’air, je sors le couteau que j’avais accroché à ma ceinture et j’avance la lame doucement contre son cœur, avant d’appuyer lentement. Il émet des gargouillements, des sortes de soupirs terrorisés d’une douleur transperçant à mesure que j’avance la lame qui s’enfonce mollement dans ses chairs dans un son craquant, déchirant les chairs, les muscles et la peau. Je regarde la vie quitter ses petits yeux avec une espèce de transcendance, j’aime savoir que je suis la dernière chose qu’un homme voit avant de mourir, je n’ai aucune autre émotion que le pouvoir et la surpuissance. Je lâche son cadavre puis je retourne vers les autres.
- On dégage.
J’en ai fini ici et maintenant, dans quinze petites heures, je pourrai m’enfoncer en elle. La tuerie qui vient de se dérouler n’a fait que propulser davantage mon appétit sexuel dans un désir impossible à réprimer. Je b***e et mon pantalon est tendu, ouais p****n, j’ai besoin de la b****r.