Les maux de mon cœur

Je sursautais brusquement de mon lit par l'effet de l'eau froide qui venait d'être versée sur moi. j'ouvrais  les yeux et je voyais Fatou, ma tante . Elle me rua des coups ,avant de hurler comme une hystérique.  Fatou: Tu te fous de moi Fatimata, lèves toi maudite fille il est 5h du matin et le linge t'attend.  Moi: pardonnes moi … -Ne m'adresse pas la parole en si bon matin.je ne veux surtout pas que ta bouche me porte malheur comme tu l'as bien fait avec  tes parents . Ses mots étaient comme un brasier qui s'infiltrait en moi.Mais je m'étais interdite de pleurer... Je m'étais levée sans grande effort complètement trempée avant de disparaître dans les toilettes visiteurs.  Il faisait un froid glacial dehors et je commençais à attraper froid à cause de mes habits mouillés.  Je m'étais soulagé ,fais mes ablutions avant de revenir me changer et prier . Dehors il faisait un froid de loup ,je pris un pull que je portais rapidement avant de sortir .l'oeil n'arrivait toujours pas à distinguer les choses alors,J'allumais la lampe et je  fus étonnée en voyant deux  bassines pleines d'habits sales . Mon Dieu ,comment cela était il possible alors que cela faisait juste deux jours que j'avais fait le linge pour elle … Sans m'y attendre la lampe s'éteignait avant que la voix de ma tante raisonnait depuis la véranda.  -Sale sorcière, si tu rallume alors la lampe, je vais te casser la gueule… ~~~ Ma tante est l'une des personnes qui me déteste le plus au monde Pour une raison que j'ignore. Je croyais toujours qu'il y avait une raison pour détester une personne mais ma tante m'avait prouvé le contraire. Car chaque jour que le soleil se levait  je faisais  tout ce qui était à mon pouvoir  pour lui faire plaisir et pour ne ma éveiller ses démons. Mais elle ne manquait  jamais une occasion de me rabaisser et de m'humilier ,de me battre et de me violenter verbalement... Ce temps passait avec elle  m'a fait voire  une femme redoutable,méchante,aigrue et trop insensible aux sentiments des autres , même son mari n'ose pas ouvrir la bouche devant elle.  Je ne comprenais toujours pas comment une personne pouvait être si méchante.  Dans l'obscurité ,j'étais courbé entrain de faite le linge je voulais terminer rapidement car j'avais cours à 8h . Mais le froid avait attaqué mes mains , et j'étais incapable de faire me dépêcher... Mais que faire , subir voila le verbe adéquat.  Lorsque le muezzin appella la prière de Fadjr, j'ai arrêté avant d'aller prier … J'en avais profité pour me réchauffer les mains... Mais le retour fût encore difficile mais cette fois ci j'arrivais à voire ce que je faisais car la lumière du jour avait remplacé les ténèbres de la nuit . J'étais absorbé par le linge ,je ne pensais qu'à le terminer quand j'ai senti  deux mains qui se refermaient autour de mon cou. J'étouffais car la personne pressait trop fort sur ma gorge .j'étais incapable de bouger … Mais une minute après je l'entendais rire ,et j'étais choquée... ●●●           Je suis  Fatimata Rassoul Ba … J'ai perdu mon père après avoir souffler sur ma seizième bougie . Ma mère que dire d'elle... Rien du tout juste espérer qu'elle est vivante et en bonne santé quelques part dans la planète terre . Depuis que le malheur avait frappé à notre porte je vis avec ma tante fatou . Celle qui était sensée m'aimer me cherir car je suis l'orpheline de son frère. Mais non, elle m'a recueilli pour me maltraiter et me détruire … Aujourd'hui encore je me rappelle de ce jour ou tout avait changé, ou mon monde avait basculé sans que je ne m'y préparais... Flash back  Le soleil annonçait déjà, une journée rude et car l'aire fraîche manquait au rendez-vous, 7h du matin, les rayons du soleil commençaient à chauffer la peau.Et le village était déjà rythmé … Les cris des enfants ! Les coups de pilons ! Le cris des animaux domestiques ! Le crépitement des feux de bois … Toute personne vaquait ses occupations quotidiennes. Sauf ma mère et moi . Je venais de quitter mon lit et j'étais trop inquiète du fait que ma mère n'était pas venue me réveiller.  Je me précipitais alors dans sa chambre  . J'avais tapé plusieurs fois à la porte avant d'entendre une faible entrée.  Je soulevais le rideau et je fus en face d'une image qui ne quitte toujours pas mon cerveau... Ma mère était couché en position fœtal sur le tapis qui ornait les carreaux de sa chambre.  Je m'approchais rapidement avant de m'apercevoir ses  larmes coulaient, une peur soudaine me gagnait avant que des palpitations s'emparent de mon petit cœur.  Mon instinct me disait qu'un malheur n'était pas loin.  -maman, maman ,lèves toi et dis moi pourquoi tu pleures… Elle ne disait mot mais les yeux pleins de larmes je l'avais aidé à se relever avant de la serrer dans mes bras là elle éclata en sanglots... Je sentais des battements précipités de son coeur ainsi que la fièvre qui dégageait de son corps … -Tu es malade maman. Je vais chercher papa s'il te plaît ne bouges pas rester coucher … -Non chèrie je vais bien, ne l'appelle pas restes juste avec moi bébé... On se coucha sur le lit serrait l'une contre l'autre jusqu'à 10h ou elle me demandait de l'aider à prendre son bain.  Je trouvais sa demande bizarre car maman avait déjà une salle de bain … -Maman , pourquoi voudrais tu allais prendre ton bain dehors … -Fais ce que je te demande bébé... J'avais rempli un sceau d'eau, pris son trousseau de toilettes avant de la demander de me suivre.  Je l'attendais juste pas loin des toilettes  car j'avais un mauvais pressentiment... Cinq, dix, quinze minutes plustard je fus en face d'une image que personne au monde ne désirait voir.… Je hurlais , d'honneur, de tristesse et de chagrin.  Mais ce n'était que le début du commencement de l'histoire de Fatimata  . Toute la famille était regroupée devant moi alerter par mes cris.  Ils n'avaient pas encore vu ce qui me déchirait les poumons.  Mais le claquement de la porte les invita à regarder à sa direction.  Je tombais  par terre avant de me plongeais dans un sommeil que je désirais éternelle... Mais le réveil fut un retour à la réalité.  Notre monde papa et moi venait de s'écrouler.  On a pleuré notre chagrin ensemble sans retenu.  J'ai hurlé, j'ai crié, et j'ai même éclater de rire dans ce moment de détresse. Mais ce rire disait beaucoup de choses.  Ce choc a eu raison sur la vie de mon père.  Depuis ce jour, il fut atteint d'une dépression nerveuse.  Il ne mangeait plus, ne riait plus et n'eprouve aucun goût à la vie. Il se tuait à petit feu.  Et dans son lit d'hôpital, il m'avait dit : -Fatimata le chemin est long parsemé d'embûches mais tu dois tenir pour y arriver. N'abandonnes jamais parce que le combat est dur mais persévéres. Bats toi, moi je m'en vais Fatima ma petite princesse. Tu sais bien que ta mère est la raison de ma vie, je ne peux pas vivre sans elle. C'est elle le soleil de mes journées, la lune qui éclaire mes brunantes...  -Papa s'il te plaît arrête ce discours tu ne vas nul part...  -Mon heure est arrivée, mais promets moi de sauver ta mère...  -Oui papa inchallah  -je veillerai sur toi à la haut. Je t'aime fort mon bébé  Il mourut la devant mes yeux, dans mes bras...  Perle rare  Niaffffff