Mi pequeño cariño

1221 Words
Je n’ai pas d’autre solution alors je m’approche discrètement. Il est tellement absorbé par sa cigarette qu’il ne me voit pas venir. L’odeur de la nicotine me donne déjà la nausée mais je tente mon coup. Je pointe l’arme sur sa tempe. Puis j’ai détesté le sourire malicieux sur ses lèvres lorsqu’il a détourné le regard vers moi. Point de vue: Antonio -Avec ces traces de crissements, je suis convaincu qu’elle a emprunté cette route. Commentais-je à mon frère Ignacio -Humm, c’est vrai. Elle ne sait pas conduire. J’ai envi de le faire chier un petit moment. Alors j’esquisse aux coins de mes lèvres un sourire narquois puis je pose mon coude sur les rebords de la fenêtre. -Et qu’est-ce qui te fait dire ça mi hermanito (mon petit frère) ?! -Ne m’appelle pas comme ça Antonio. -Mais c’est pourtant vrai non !! T’es le seule frère que j’ai !! -Tu me donnes une grosse migraine. Mais qu’est-ce qui te prend de piailler depuis que nous avons posé nos fesses dans cette f****e bagnole. Tu es une gonzesse ou quoi ?! -C’est bon, détends toi. Ça suffit. Répondis-je, mon fidèle sourire malicieux aux lèvres. J’essaie juste d’amuser la galerie parce que si je ne l’ouvre pas, on pourrait rester même des heures sans un mot. On t’a pas appris que se taire pendant longtemps fait puer de la bouche !! Il me tourne le dos et se dirige vers les hautes herbes. -Tu vas où comme ça ?! -Je ne peux plus aussi pisser sans t’avoir au cul ?! Dit-il en se retournant pour me toiser. -Ça va, disais-je les mains en l’air en signe de paix. Mais fais attention à ne pas perdre ta bite parce que c’est exactement comme cela que ça se passe dans les- -La ferme Anton. Souffle-t-il d’exaspération. Un petit rire narquois s’échappe de mes lèvres. Mon petit frère Ignacio n’est pas très loquace. En revanche moi, un pépite en matière de parole. C’est comme un passe temps lors de nos missions. Le faire chier. Je ne m’ennuie jamais. Il adore ça, eux tous d’ailleurs dans la b***e mais ils veulent me faire croire le contraire. Ça me vexe pas du tout. Je continue toujours plus fort. Enfin bref, j’ouvre la portière de cette magnifique Land Rover. Aucune gringa ne peut rivaliser avec sa beauté. Je glisse ma main dans la boîte à gang et en sors un paquet de cigarettes. Je referme la portière puis je m’adosse contre la voiture en attendant l’autre énergumène qui me sert de frère. Je fais brûler la nicotine. Qu’est-ce que ça soulage de faire ressortir cette fumée noire et épaisse. Ça faisait longtemps que je m’en étais pas grillée une et cette fois ça me fait tellement du bien. Ça brûle mes poumons ce qui me fait manquer de tousser. Ça pourrait même être ma dernière fois. Parce qu’avec la merde dans laquelle ces deux putas nous ont mis, Lino nous butera tous les uns après les autres. Et puis si seulement cet imbécile de Reven contrôlait les entrées et sorties de sa verge, nous n’en serons pas là aujourd’hui. Et alors que je m’apprête à tirer une nouvelle taffe, je sens immédiatement un métal sur ma tempe. Putain j’étais si absorbé dans mes pensées ?! Je détourne les yeux vers l’audacieux qui ose me menacer lorsque que je me détends avec une clope. Et j’ai été agréablement surpris de découvrir que non seulement c’est l’une des gringa que nous cherchions mais en plus, elle est d’une beauté à couper le souffle. Elle peut peut-être rivaliser avec cette bagnole. p****n qu’elle est mignonne. Point de vue: Isabella -Ton arme. Ordonnais-je en tentant de canaliser ma peur. Même avec ce que je viens de dire. Il a toujours ce sourire malicieux sur les lèvres. Il hausse un sourcil comme pour me demander si je n’avais que ça dans le ventre. Je commence vraiment à paniquer. J’ai les mains qui tremblent et j’ai presque les larmes aux yeux déjà. J’ai baissé les yeux sur son avant bras et j’ai immédiatement reconnu ce tatouage. Un corbeau noir. C’est celui du Cartel de Lino. Il est certainement à mes trousses. J’ai un peu de chance qu’il soit seul. -J’ai dis ton arme. Essayais-je une nouvelle fois en tentant de paraître confiante. Il tient fermement l’arme dans sa main. Son sourire devient machiavélique. Et à ce moment. J’ai regretté toute cette poussée de courage. Et lui, ne semble pas du tout effrayé par ma tentative de d’intimidation. C’est normal. Je suis sûre qu’avec mon mètre soixante et cette masse de cheveux, je ressemble à une folle. J’ai la gorge qui se noue. L’air devient très rude à enfoncer dans mes poumons. Je suffoque presque. Mes mains n’arrivent plus à bien tenir cette arme. Elle devient beaucoup trop lourde pour moi. -aquí está mi pequeño cariño. (Tiens voilà ma petite chérie ). Il se fout carrément de moi. Petite chérie ?! Je ressemble vraiment à ça en ce moment ?! -Dámela !! ( Donnes la moi ) -Doucement, ma petite. Puis finalement, viens.la.chercher. Toi-même. Articule-t-il vicieusement et lentement son satané sourire toujours collé aux lèvres. Faut que j’agisse. D’un geste rapide et sec. J’ai la main sur la crosse de son arme maintenant. Mais c’était trop beau pour être vrai. Parce qu’il a emprisonné mon poignet à la vitesse de l’éclair. Je lève les yeux sur lui totalement effrayée par sa technique. Je n’ai rien vu venir. -Mais, dis moi.. T’es vraiment une puta ?! Me questionne-t-il simplement. Et là, je n’ai plus contrôler la colère qui a siffler dans mes oreilles. Sa remarque déplacée m’a donné tellement de courage. Je décide de lui cracher à la figure. Par réflexe, il a naturellement utilisé sa main pour protéger son visage. Je suis libre. Je me dépêche de rapidement arracher son arme. Que je braque sur lui de nouveau. Mais au lieu de me craindre, il se contente de rire aux éclats. Il se moque vraiment de moi dans une situation pareille. Non mais je rêve. -Tu es vraiment la meilleure des niña parmi toutes celles que j’ai pu rencontré jusqu’ici. Me lance-t-il avec un sourire franc au lèvres. -Décale toi du véhicule. M’empressais-je de répondre en esquivant sa remarque. Il lève les mains en l’air. Il exécute les ordres un petit sourire mesquin aux lèvres. J’étais sur le point de placer un mot lorsque j’ai senti la froideur d’un métal sur ma tempe. Et là, je viens de me rendre compte qu’il n’y avait pas qu’un seul ravisseur. Mais plutôt deux ravisseurs. Je suis comme paralysé. Mon corps se glace. Je me suis mise à trembler. J’ai peur. Je ne contrôle plus ni mes émotions, ni mes larmes qui me brouillent la face. L’instant d’après, mes jambes me lâchent puis je m’écroule au sol. Je me sens tellement humiliée et fatiguée. Une ombre apparaît au dessus de moi. C’est l’homme aux cheveux courts ondulés. Celui sur qui je braquais mon arme deux minutes auparavant. Il affiche un sourire fière sur ses lèvres. Ensuite, celui aux longs cheveux et aux yeux chocolats m’arrache le revolver des mains en ne me lâchant pas du regard. Il coince une cigarette entre ses lèvres avant de prononcer: -p****n mais qu’ils sont beaux tes yeux mi pequeño cariño !
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