Chapitre 7

3085 Words
Quelque chose clochait avec moi.    Tous réunis dans la cour arrière, j’observai mon petit frère debout faisant face aux invités, le visage déformés par la colère.    -Répète ce que tu viens de me dire ?    Alex à ses côté ne tiqua pas alors qu’un frisson traversa Jérémya. Je connaissais l’effet de la colère d’Hayden, je l’avais côtoyé toute ma vie. Pour moi, les vibrations de dominance qu’il déferlait sur les gens autour de lui ne me surprenait plus. Même si ma bête se voyait quand même toujours un peu soit-il sensible, il ne voyait plus en Hayden un ennemi. La meute aussi c’était très bien adapter à cela, mais le chef du conseil n’était pas du tout habitué à ces aiguilles qui devaient lui pénétrer la peau.    Alison posa une main sur l’épaule de son compagnon. Aussitôt, la tension dans ses épaules s’abaissa un peu. Quelque chose remua en moi à cet instant, quelque chose que je croyais avoir réussis à enfouir au plus profond de mon esprit. Je serrai la mâchoire, ignorant l’agitation dont mon loup fut pris.    C’était quoi son problème à lui ?    -Je suis autant en colère que toi, dit Jérémya en fermant brièvement les yeux. Et je sais que la meute est très touchée par cette histoire de marché noir. C’est pour ça que je suis là pour vous tenir au courant.    Le marché noir. Un site ou n’importe qui pouvait acheter des créatures surnaturelles comme ci ils étaient dans une épicerie. Un site barbare pour des gens aussi barbare. Notre meute avait été la cible de cet acte ignoble, et cela, plus d’une fois. C’est pourquoi nous étions particulièrement sensibles à cette p****n de nouvel !    -Il fallait bien s’en douter, dit Jaxon, d’une voix calme. Trevor a disparu avec toutes ses recherches.    -Et il a tué tous ces cobayes, dit Aileen d’une toute petite voix.    Quand que je disais que la meute avait été touché, c’est que plusieurs membres en avaient personnellement souffert. Aileen avait été enlever par Trevor et ses sbires dans le but de l’utiliser pour ses recherches. Heureusement, grâce à son don de téléportation, elle a réussi à se téléporter loin de ce maudit sadique !    Rayan, toujours en uniforme, lui déposa un b****r sur la tempe.    -T’inquiète mon ange.    -J’ai bien peur que l’histoire se répète, soupira Jérémya. Mais cette fois ci, il n’est pas seul.    Hayden gronda, passant une main sur son visage.    -Et pour le Phoenix ?    Alex croisa les bras.    -Ils y avaient 286 pensionnaires dans l’aile E. Tous se sont échapper.    Jérémya ferma brièvement les yeux.    -Pour l’instant, aucun incident n’a été reporté…   -Ce n’est qu’une question de temps, le coupa Élie. J’ai travaillé avec la plupart d’entre eux Jérémya. Ils sont malades, instable mentalement. Sincèrement, j’ai très peur de ce qui pourrait arriver.    Ella, la compagne de James serra les poings.    -Ça me rends malade de savoir que l’enfoiré qui a détruit les rêves d’une petite fille de 6 ans soit à nouveau dans la nature !    James passa son bras autour de ses épaules.    Trevor n’avait pas seulement détruit ma famille, il avait aussi anéanti beaucoup de vie. Depuis qu’il a tué ma mère et décimer sa propre meute, son loup était tomber dans une folie meurtrière. Mon père avait toujours voué une haine envers son alter-ego, ce qui l’avait emmené à tenter de créer un « vaccin » afin de faire disparaître la présence de notre loup dans notre esprit. Nous transformant totalement un humain par la même occasion.    Ariel, la petite sœur d’Ella avait été la première victime de la folie de mon paternel. Grace à Alison qui avait aidé la jeune femme à débloquer ses souvenirs, cela nous a permis de démanteler un vrai nid de guêpes parmi les nôtres.    -Nous le sommes tous, renchéris Hayden d’une voix rauque. La présence de Carlos au Phoenix est la preuve que mon emmerdeur de père est derrière tout ça.    -La question est pourquoi maintenant, soupira Jérémya. Élie, j’aimerai beaucoup avoir accès au dossier de chaque patient.   Tout près d’Alex, ma petite sœur hocha la tête.  -Je vais classer en ordre de couleur chaque patient du plus dangereux au plus inoffensif. Je vais aller chercher les dossiers demain.    -Tu vas avoir besoin de moi pour rentrer, dit Alex en l’observant. Ont à doubler la sécurité et personne ne peux rentrer tant que les travaux ne sont pas terminés.    Le chef du conseil hocha la tête.    -Merci. (Il tourna la tête vers Hayden) Rester sur vos gardes.    Mon frère lui rendit son regard.    Soudainement, une douleur aiguë à la tête me submergeai. Mon loup rugit, fonçant comme un déchainé contre les parois de mon esprit. Je gémis, posant une main sur mon front.    -Je vais m’occuper des autres dirigeants. Alison, je te laisse le soin de téléphoner à Aloïs. Il ne répond jamais quand c’est moi qui l’appelle.   Alison eut un sourire en coin.    -Ne le prends pas personnel. On s’occupe d’Andrew aussi.    -Garder un œil sur vos enfants. Je ne serai pas surpris que Trevor tente de s’en prendre à eux pour faire pression sur vous.    Un grognement collectif résonna.    -Si jamais cet enfoiré touche à un de nos gosse, dit Hayden en serrant les poings. Je serai prêt à transgresser toute nos lois pour le décapiter !    Jérémya hocha doucement la tête, plus amusé que choqué.    -On vas faire comme si je n’avais rien entendu.    Alors que je croyais que la douleur avait passé, une deuxième vague encore plus forte m’attaqua. Des points noirs apparurent dans mon champ de vision. Je me mis à tanguer alors que mon loup recommença son manège incessant dans ma tête.    Une main se posa sur mon épaule, me stabilisant.    -Mica, tu vas bien ?    La voix d’Alison résonna dans un coin de ma tête.  -Mon loup soufflai-je.    Tout à coup, sous le voile qui m’embrumait l’esprit, un nom résonna en boucle dans ma tête.    Mackenzie Woodbanes.    Je grognai, reculant pour m’éloigner de mon alpha.    -Écartez-vous, dit Élie. Son loup est très en colère.    La tension dans ma tête fut trop forte. Pour la première fois de ma vie, je lâchai prise sur ma bête, la laissant prendre le contrôle.        ** **** ******   C’était un vrai bordel.    -Allez, criai-je en voyant les gens descendre les escaliers.   Le cœur battant, je poussai les gens vers la sortie tout près du couloir. Je ne savais aucunement si c’était plus sécuritaire à l’extérieur, mais la plupart des nôtres préféraient beaucoup plus la nature à être confiné entre les murs de l’école. Nous étions en infériorité ici, il fallait faire sortir les humains rapidement !    Soudainement, une adolescente tomba à mes pieds.    -Tu vas bien ?    Je me penchai, lui attrapant le coude pour la relever rapidement. Il ne manquera plus que quelqu’un meurt écraser !    L’humaine hocha la tête, les larmes coulants sur ses joues.    -Mon frère est encore en haut. Il était à la toilette quand l’alarme c’est mise à sonner. Ensuite, il y a eu ces gens qui se sont mis à nous attaquer…   Un sanglot lui déchira la gorge. Je serrai les poings. Ces enfoirés attaquaient les humains comme du simple gibier bon sang ! Je refusais que des innocents paient pour leurs traumatismes.  -À quoi il ressemble ?    La lueur d’espoir qui anima ses yeux me serra le cœur.    -Il s’appelle Thomas. Il est quand même petit, il a des cheveux noirs et… (Elle fit une petite pause) Thomas porte une chaîne avec une croix sur son poignet droit !    Je fis pression sur son bras.    -Je vais le retrouver d’accord ?    -S’il vous plait, c’est la seule famille qu’il me reste.    Je souris du mieux que je pus.    -Je vais essayer.    Je la lâchai. Sans attendre un instant de plus, j’esquivai les gens qui descendait en panique, évitant de me faire bousculer. Quand je fus au deuxième, je m’arrêtai sec. Des corps jonchaient le sol, l’odeur du sang m’agressait les narines. Excité et énervé par cette odeur, ma louve gronda.    Je soufflai, ignorant la douleur que mes ongles me firent quand ils rentrèrent dans ma peau. Il fallait que je trouve Thomas et vite !    Les chanceux qui avaient réussies à s’enfuir semblaient tous avoir descendus. De plus, il n’y avait aucune trace d’aucune créature appartenant à l’aile E. Je me mis à courir, jetant tout de même des coups d’œil constants aux corps sur le sol.    Je n’avais pas eu le courage de lui dire que la possibilité que son frère soit mort faisait partie des statistiques les plus probable. Il fallait être réaliste dans toutes les situations, mon père me le répétait sans arrêt.    J’arrêtai brusquement ma course, le cœur au bord des lèvres. Juste devant l’entrée des toilettes, un corps gisait dans une immense flaque de sang. Mes jambes refusèrent de bouger alors que lentement, mes yeux scannèrent le bracelet en argent avec une croix à son poignet.    Je serrai la mâchoire. J’étais arriver trop tard.    La colère bouillait dans mes veines. Par l’odeur et la couleur du sang, je pouvais affirmer que si j’étais arriver dix minutes plus tôt, Thomas serait encore vivant. La seule chose qui m’empêchait de devenir totalement folle, était le fait que cela voulait aussi dire que son meurtrier devait encore être dans les parages.  -Oh, tu as trouvé mon jouet.    Je me retournai lentement, tout de même sur mes gardes. L’elfe au long cheveux bleus m’observait, curieux. Je remarquai le sang qui lui recouvrait les mains ainsi que le canif qui passait entre ses doigts. Je grondai, montrant ma colère et celle de ma louve à travers mes yeux.    -Tu est fâché ? (Il pencha la tête sur le côté) Tu aurais voulu que je t’en laisse ?    Je tremblai de rage. L’enfoiré !    -Il ne t’a rien fait ! Pourquoi est-ce que tu l’as tué sale monstre, criai-je hors de moi.    L’incompréhension se dessina sur son visage. Il se mit à m’observer de haut en bas.    -Tu ne fais pas partie des miens. (La colère se fit entendre dans sa voix) Tu les protèges toi aussi !    Je me préparai mentalement, voulant rentrer dans sa tête le plus tôt possible. S’il voulait se battre, je n’allais pas reculer !    -Tu dois mourir !    Je n’avais pas peur de tuer, c’était dans mon sang ! Au contraire, ma louve jubilait de sentir ses canines perforer la peau lisse de l’elfe en face d’elle. Je bandai mes muscles.    -Viens enfoirer !    Il poussa un cri en faire trembler les murs.    Le couteau.    Je me penchai sur le côté, évitant la lame de très près. Je grondai, m’apprêtant à lui sauter au visage quand un sourire semblable à celui du joker lui étira les lèvres. Je m’arrêtai.    Derrière moi.    Je me retournai brusquement pour voir le couteau revenir dans notre direction. J’eus le temps que de me pencher la tête vers l’arrière, mais pas assez rapidement. Je grimaçai quand la lame me coupa au visage.    -C’est cool hein ? (Il me montra le canif d’une main) Tu sais ce qui est encore plus malade ?  -Toi, dis-je entre mes dents.    Je fronçai les sourcils quand il passa sa langue sur la lame.    -Tout ce que je touche, dit-il en souriant. Il revienne à moi comme un boomerang.    Je me figeai instantanément. Mon sang. Cet enfoiré d’elfe venait tout juste d’en ingérer ! Ma louve hurla, m’avertissant du danger. Mais les pensées qui lui traversaient sans cessent l’esprit était une quantité suffisante de petit signal rouge dans ma tête.    Je jurai, voulant m’accrocher à quelque chose pour me retenir, mais il était trop tard. Mes pieds quittèrent le sol, mon corps se tournas automatiquement dans sa direction. Je tentai de bouger mes muscles, mais aucun ne me répondirent. Merde, en plus d’être complétement parano, il fallait que cet enfoiré ait un don ! J’aurais donné n’importe quoi en cet instant pour échanger le mien contre un des garçons.    Je paniquai intérieurement quand je me rapprochai à une vitesse hallucinante de l’elfe. Il leva le couteau devant lui, au niveau de ma gorge. Sérieusement ? J’allais vraiment mourir de cette façon ? Bordel, je ne pouvais tout bonnement pas l’accepter ! Pas avant de comprendre pourquoi ce p****n de démon hantait mes pensées jours et nuit !    -Viens à moi jolie créature, dit-il en se lichant les lèvres.    J’eus le souffle coupé quand je rentrai dans quelque chose de dure. Un bras semblait être entouré autours de ma taille alors que mon visage était enfoui dans un chandail sombre. Je fermai les yeux alors que l’odeur de l’inconnue obstrua tous mes sens.    -Je ne crois pas non.    Un frisson me parcourut alors que sa voix passa sur ma peau comme une caresse interdite. J’entendis alors soudainement un son de gorge, comme si la personne cherchait son air. Je soupirai de soulagement en sentant mes membres me répondre à nouveau. Je tournai la tête, et la scène devant moi me stupéfia.    La peau blanche de l’elfe noircissait à une rapidité effrayante. J’ouvris la bouche, choquée de voir ses cheveux tomber en masse sur le seul, ses dents autrefois blanches étaient tous craquer, abordant la couleur de la moisissure.    Son corps, pensais-je en l’observant. Il était en train de pourrir.  -Je n’aime pas beaucoup qu’on essaie de s’approprier ce qui est à moi, et encore moins quand on essaie de les tuer.    Je suivis le bras ou appartenait la main qui était autour du cou de l’elfe pour poser mon regard sur son visage. Je déglutis.    -J’allais laisser passer pour le gosse, mais là, tu viens vraiment, vraiment de me mettre en colère !    Un muscle sur sa mâchoire tressait quand il serra les dents. Le cœur de l’elfe arrêta de battre. Je voulus détourner le regard quand il baissa ses magnifiques yeux dans les miens, mais mon corps ne me répondit pas. Je ne fus pas surprise quand ma louve se mit à geindre, heureuse de sentir à nouveau cette odeur alléchante.    -Je t’ai eu, jolie louve.    -Callum, murmurai-je.    Il fit un sourire en coin. Sa prise sur ma taille se fit plus forte, comme s’il avait peur que je me faufile entre lui et son torse. Pas de problème sur ce côté-là, même si je le voulais, je ne suis pas sûr que mon corps m’aurait obéis. Ces traits se durcirent soudainement.    -Il ta blesser.    Le démon passa son doigt sur ma joue. Je fermai les yeux, me concentrant sur son toucher. Là, le voilà le problème. Pourquoi est-ce que mon corps réagit il de cette façon ? Pourquoi tous mes sens semblaient-ils se concentrer seulement sur lui ?  -Qu’est-ce que tu m’as fait, murmurai-je.    Il pencha la tête sur le côté.    -Qu’est-ce que je t’ai fait ?    Il n’attendait pas mon cœur battre à une vitesse hallucinante ? Ne voyait-il pas que mon corps ne voulait que sentir sa chaleur ? Je levai les yeux, observant ses lèvres. Je n’avais qu’à me mettre sur la pointe des pieds, et je pourrais enfin savoir quel gout il avait…   Je gémis, posant mes mains contre son torse afin de m’éloigner de lui. Je n’arrivais pas à penser quand il était aussi prêt de moi, et la réalité allait finir par me rattraper bien plus rapidement que je pouvais le croire.    -Comment m’a tu trouvé ? Attends, dis-je en levant la main devant moi alors qu’il tenta de faire un pas vers moi. Tu ne peux pas faire ça, tu fais partie des leurs !    Quelque chose semblable à de la douleur passa dans ses yeux, mais ce fut beaucoup trop rapide pour que je puisse en être sûr. J’ignorai le pincement que j’eus au cœur et le fusilla du regard.    -Tu la laisser tuer Thomas, dis-je en pointant le jeune homme sur le sol.    Callum arqua un sourcil.    -Ce n’est pas mon combat.    Une vague de colère me tordit l’estomac. Pas son combat !?    -C’est une victime innocente ! Et toi, qu’à tu fais ? Tu la regarder mourir ?    -Il ne fait pas partie des miens, dit-il en haussant les épaules.    J’émis un rire sec malgré-moi.    -Pas des tiens ? C’est ça ton excuse ? (Je hochai la tête) Pourquoi m’a tu sauver alors ?    À nouveau, il fit un pas dans ma direction. Je ne bougeai pas, levant la tête pour l’affronter du regard. Mais merde, avec des yeux pareils, c’était toute une épreuve !    -Tu est différente. Je…Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je n’arrive pas à te sortir de ma tête depuis le jour ou toi et ton jolie visage ont fait irruption dans ma chambre.    Je déglutis, l’observant rompre à nouveau la mince distance entre nous. Je dus lutter contre moi-même pour ne pas lever ma main et la passer sur sa large mâchoire.    -Je ne suis pas avec eux, dit-il en m’observant. L’homme qui nous a tomber dessus et à ma recherche. Je me doutais bien qu’il se tramait quelque chose, quand j’ai sus qu’il avait prévue d’attaquer cette école, j’ai tout de suite pensée à toi. (Il eut un sourire en coin) Je ne suis pas comme eux.    Il pencha la tête vers l’avant.    -Je suis pire jolie louve. (Il fit une petite pause) Je devrais rester loin de toi, gémit-il. Mais je n’y arrive pas et ça me tue !    Si seulement il savait ! Me tuer ? J’avais l’impression de perdre complétement la tête depuis notre rencontre ! Son odeur, ses yeux, son visage, ils hantaient mon esprit à chaque fois que je fermai les yeux. Je ne comprenais pas ce qui se passait avec moi, et cela m’effrayait totalement ! Mon instinct me criait que Callum n’était pas un simple démon, qu’il était bien plus qu’un pensionnaire de l’aile E.    Soudainement, des bruits de sirènes résonnèrent à l’extérieur, me tirant de ma rêverie. Merci mon dieu, Mack avait réussi à appeler des renforts !    -Lune rouge sera là dans les minutes qui vont suivre, dis-je en faisant référence à l’escouade. Après ce que les autres ont faits, ils n’hésiteront pas à vous tuer. Va-t’en, avant que l’école soit encerclée.    Je reculai, voulant me débarrasser du sentiment de vide à la simple pensée qu’il disparaisse encore. Mais qu’est-ce qui clochait chez moi ? Pourquoi mon corps réagissait-il de cette manière ? Et ma louve ? Pourquoi ne voulait-elle pas le voir s’éloigner d’elle ? Oh oui, Callum était beaucoup plus dangereux que je le croyais.    -Attends, dit-il en m’attrapant à nouveau.    -Il faut vraiment que tu t’en aille, dis-je en battant rapidement des paupières.    Il sourit à nouveau, passant sa main sur ma mâchoire.    -Ne soit pas triste jolie louve, ont vas se revoir beaucoup plus rapidement que tu le crois.    Si seulement c’était vrai…   Le cœur douloureux, je l’observais tourner les talons. Je baissai les yeux sur le corps en décomposition de l’elfe sur le sol. C’était lui qui avait ça, et cela, avec la même main qui me faisait sentir en sécurité. Pour la deuxième fois en moins d’une semaine, le démon m’avait sauvé la vie. Et j’espérais que cela allait être la dernière, de tout mon cœur.    -Au fait, dit-il en m’observant par-dessus son épaule. Te trouver n’a pas été quelque chose de très compliqué puisque je ne t’ai jamais lâché du regard, Blaire.    Surprise qu’il connaisse mon prénom, je l’observai disparaitre au coin du couloir. Oui, très dangereux, il n’y avait aucun doute là-dessus.   
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