Mon Garde Du Corps : Amour ou Haine ?

Gina : Des mois sont passés ainsi que des saisons tout comme des jours. J'évite de penser à lui, de parler de lui. Ça m'a pris des mois à pouvoir essayer de l'oublier. Ce que j'ai un peu réussit à faire. Je sors le briquet de ma poche, j'essaie de ne pas penser à lui-même quand j'ai des choses qui me font penser à lui ou quand je voit des personnes qui me font penser à lui.Je sens quelque chose de glacer se poser sur ma joue, je lève les yeux. Ce sont des flocons ? Des médecins sortent et rentrent à nouveau dans l'hôpital. Je souffle sur mes mains qui commencent à gelée puis allumé le briquet. Je me retrouve subitement dans le noir, je souris. ???_ Qui est-ce ? Rien qu'à entendre sa voix, je peux savoir qui sait. Elle est apaisante et... J'aime l'entendre. Gina_ Hum... C'est mon chéri ? Homme_ Chéri ? Et il s'appelle comment ? Gina_ Louis mon sauveur. Il enlève ses mains de mes yeux, et montre son beau visage, je me tourne vers lui. Gina_ Tu as fini ? Louis_ Je t'ai déjà dit de ne pas m'attendre devant l'hôpital. Rentre. Gina_ Je ne souhaite pas te distraire... C'est bien comme ça. Louis est médecin dans l'hôpital, vous devez vous souvenir du médecin qui a prit soin de moi quand j'étais ici. Il me drague vraiment, il m'a fait la cour pendant plusieurs mois puis... Un jour, il était réellement la pour moi. Il m'a sauvé la vie, du moins. Il a été là les pire moment de ma vie. Je sens sa main dans la mienne. Louis_ Tu es glacée. Gina_ Ça va aller. Il s'incite tout le temps pour moi. Je ne savais pas que je finirais avec un homme comme lui. Un homme stable, qui a un travail légal, qui me regarde de cette façons même en savant que je suis là fille de Francesco Lucchese. Il met ma main dans sa poche. Louis_ Allons dans un café pas loin. Tu as du attendre longtemps. Je le tire vers moi et lui souris. Gina_ Je suis arrivé à peine cinq minutes. Arrête de t'inquiéter pour moi. Louis_ Je ne m'inquiète pas ? Gina_ Ah oui ? Louis_ Je t'aime, c'est la simple raison de ma façon d'être. " Je t'aime "? Ce mot sonne amère même en l'entendant dans la bouche de quelqu'un d'autre. Ces mots ne me font même plus d'effet. Je le frappe gentiment le torse. Il rigole et attrape mon poignet. Louis_ Quoi ? Gina_ Arrête de dire ça. Louis_ Quoi ?..." Je t'aime" ? Gina_ Oui ça. Louis_ Pourquoi ? Tu n'aimes pas quand je le dis ? Gina_ Ce sont ses mots que je déteste. Louis_ Mais tu ne me déteste pas. Gina_ Je ne le pourrais jamais. Louis_ Bien alors suis moi. Il m'oblige à aller dans le café tout près de l'hôpital. Le serveur nous serre deux chocolats chaud, Louis a toujours ce sourire sur le visage, je ne l'ai jamais vu s'énerver ou être triste. Même quand il perd un patient, il garde son sourire. Des fois... C'est énervant. Je prends ma tasse entre mes mains. Louis_ Aux faites, tu travailles ce soir ? Gina_ Je travaille tous les soirs. Louis_ Tu peux louper juste pour ce soir. Gina_ Pourquoi ? Louis_ Le film que je voulais regarder est sorti au cinéma et vu que ce soir, je ne suis pas de garde. Gina_ Tu veux me faire ta prisonnière ? Louis_ Oui. Je souris et bois une gorgée de chocolat qui est un peu brûlant. Gina_ Hum... Repoussons à un autre soir. Giuseppe a besoin de moi. Louis_ Tu n'es pas obligé de faire ça. Tu le sais ? Gina_ Non... Mais je suis née pour ça. Louis_ Ne te fait pas plus d'ennemi que tu en as déjà. Gina_ Je ne fais rien de dangereux à part faire de la vente. De la vente ? Je fais quelque chose de très dangereux. Il pose sa main sur la table, je la regarde puis pose la mienne dans la sienne. Il m'embrasse la main et bois son chocolat. "J'aimerais un jour, avoir une vie normale" c'est a quoi je pensais avant mais une vie normal n'est pas fait pour moi. Nous sortons du café, Louis arrête un taxi pour moi ensuite m'ouvre la portière. Louis_ Tu devrais arrêter et te poser pour bien t'occuper d'elle. Gina_ Mais si on n'arrête pas... Je ne pourrais pas bien m'occuper d'elle. Je dois aider mon frère pour qu'elle puisse s'épanouir dans une famille qui n'a plus de problème. Louis_ Fais attention à toi. Je hoche la tête puis pose mes lèvres sur les siennes avant de montée à l'arrière de la voiture. Il ferme après moi. Je lui fais signe et donne mon adresse au chauffeur de taxi. J'arrive chez moi, j'ouvre la porte. J'entends des pleure, je rejoins le salon où Lucia berce la petite. Je la regarde faire. Elle se sentait tellement seule après... Lucia_ Tu es là ! Elle vient vers moi et me la donne, je la prends dans mes bras, elle pleure sans tellement qu'elle est toute rouge. Je caresse lentement sa joue à un doigt. Gina_ Ma belle... C'est moi. C'est maman. Elle ouvre les yeux et se calme. Je vais m'asseoir sur le canapé et la berce. Gina_ Désolé Lucia... Louis voulait qu'on aille boire un chocolat chaud. Lucia_ Il a l'air très attention envers toi. Gina_ Oui... Un peu trop. Je regarde ma fille qui se retient de s'endormir. Elle a le sommeil léger... Comme son père. Après ma rupture avec Riccardo, j'ai appris que j'étais enceinte. Je voulais m'en débarrasser, mais Papa m'a interdit de le faire. Il m'a dit que je devrais penser à moi quand j'étais petite et ma mère. Je m'étais juré de ne pas devenir comme elle. Je veux de ce qu'il y a de meilleure pour elle. Elle a exactement quatre mois, je n'arrive pas à croire que j'ai donné naissance à cette enfant. Lucia_ Ce soir, c'est jeudi. Je lève les yeux vers Lucia. Lucia_ Tu vas y aller ? Gina_ Oui. Lucia_ Tu devrais ralentir. Je n'ai pas envie qu'Andrea devienne orpheline. Gina_ Ça n'arrivera pas... Je refuse aussi qu'elle le soit. Quand elle s'endort complément, je l'emmène dans sa chambre puis la pose dans son berceau. Je mets son plaide sur elle par la suite allume le baby phone. Je regarde si la caméra dans sa chambre fonctionne avant de sortir. Je vais me doucher après j'enfile des vêtements tout de noir, des bottes à talons, j'enfile ma ceinture avec l'étui à pistolet sur ma cuisse et met un couteau dans mes bottes. Je prends mon grand manteau et sort de ma chambre en attachant mes cheveux. Gina_ Louis va venir prendre le relais dans une heure. Tu peux tenir le coup ? Lucia_ Je suis sa grand-mère. Ça vas aller. Vu la façons que tu parles de lui tu dois l'aimer. Gina_ Aimer ? Je ne l'aime pas. Je ne sais plus ce que ça veut dire. Lucia_ Tu aime ta fille. Gina_ Je ne sais plus ce que veut dire aimée qu'une autre personne que dans ma famille. Si je sors avec Louis c'est parce qu'il me fait penser à autre chose. Lucia affiche un air de compassion. C'est la dernière chose que je voudrais. Gina_ Tu peux prendre la chambre d'ami quand il arrive. Je ne tiens pas à ce que tu rentres tard... Lucia_ Je vais bien. Gina_ Mais... Je suis sûre que papa ne voudrait pas que tu rentres... Lucia_ Ce n'étais pas ta faute Gina. Ça l'étais. Gina_ C'est ma faute. Lucia_ Gina... Gina_ J'y vais. Je sors et descends puis ouvre mon garage secret. Je monte sur ma moto. Je la démarre, enfile un casque. J'ouvre les portes du garage et roule... J'arrive au lieu de rendez-vous. Je me gare à côté des voitures de n'a mafia. Mon frère est déjà présent. Je descends et le rejoins. Bruno se tient à côté de lui. Mon frère a repris la mafia après le terrible drame qui est arrivé à mon père et depuis ce jour, Sicile c'est fait envahir par des intrus. J'arrive à sa hauteur. Giussepe_ Te voilà. Gina_ Ou il est ? Giuseppe_ Au deuxième étage. Il me donne les jumelles qui tient entre ses mains. Je regarde dedans au deuxième étage. Giuseppe et moi voulons remettre de l'ordre avant tout. Gina_ Laisse-moi négocier avec lui... S'il ne coopère pas. Vous interviendrez. Bruno_ Je viens avec toi. Je hoche la tête et nous allons dans le bâtiment ensemble. Je rejoins le deuxième étage pendant que Bruno s'occupe des hommes qui nous barrait la route. J'arrive dans le bureau en question, il s'apprêtait à fouiller dans le tiroir, mais il se redresse rapidement. Lui Tino... Deuxième fils du PDG d'un petit local. Le jour, il travaille avec son père et la nuit... Il travaille comme t********t. Tino_ Gina... Tu as accouchée ? Gina_ Oui. Elle s'appelle Andrea. Je m'installe sur le canapé qui est en face de son bureau en croisant mes jambes l'un par-dessus l'autre. Gina_ Comment va ton père ? Tino_ Et toi ?...À chaque fois que je te regarde. Tu me fais penser à lui. Gina_ Vraiment ? Alors, je fais bien mon travail. Tino_ Écoute Gina... Gina_ Allié toi avec moi ou... Meurt ? Tino_ Gi ! Gina_ Ne m'appelle pas comme ça. Je déteste ce surnom. Tino sourit puis s'approche de moi, il aime jouer avec les nerfs des gens. Sauf que je ne suis pas n'importe qui. Gina_ Écoute-moi maintenant... Tu vas travailler pour nous. Tino_ Ou sinon quoi ? Gina_ Une balle dans ta tête ?... Et tu sais que je ne plaisante pas. Tino_ Et je récolte quoi hein ? Gina_ Tu nous donnes 20 % de ce que tu gagnes. Tino_ Seulement 20 ? Gina_ Quoi tu veux m'en donner plus ?... J'accepte tout les trafique excepté les trafique humains et je veux en tirer quelque chose ou ton business s'effondre et toi avec. Tino_ J'ai appris que plusieurs trafiquants de d****e sont morts. C'est ton œuvre. Gina_ A ton avis ?... Alors ? Marche ou crève ? Un rictus s'affiche sur son visage, je me lève puis croise mes bras. Gina_ Donc ? Et Dépêche-toi...Je ne suis pas patiente. Tino_ Alors ce n'était pas une bonne chose d'avoir un bébé. Mais de quoi il me parle encore ? Gina_ Qu'est-ce que mon enfant vient faire dans cette histoire ? Tino_ Le père sait que tu étais enceinte ? Gina_ Sérieux ? Tu veux que nous parlions de chose personnelle là maintenant ? Dépêche-toi... Mon cousin n'a pas autant de patience que moi. J'ai appris par mon père que Bruno était le fils de son frère décédé. Il ne nous a rien dit parce qu'il ne voulait pas nous en parler. Tino_ Et si je te disais...Que je devais où il était ? Quoi ? Il sait où est Riccardo ? La porte du bureau s'ouvre, il est trop tard. Bruno est déjà là. Il essuie son visage qui a plein de tache de sang avec son mouchoir en tissu. Bruno_ Alors ? Il a choisi ? Je repose les yeux sur Tino qui n'a toujours pas effacer son abominable sourire. Comment il peut savoir où il est ? Tino_ Bien. Je me range dans vos rangs si... C'est avec Gina que je signe. Il me fait un clin d'œil. Bruno_ Je m'en fiche. Appelle celui qui dirige ce réseau et dis-lui qu'on aimerait le rencontrer. Tino_ Je ne le voulais pas. Bruno_ Et il se fiche de moi en plus. Bruno sort son couteau suisse qu'il agite dans tous les sens tout en s'approchant de Tino. Celui-ci recule les mains en l'air. Tino_ Ok...Ok... Il faut dire que je ne suis que l'un de ses trafiquants, mais on ne s'est voit que...Les samedis soir. Nous n'avons aucun moyen de ce parler sauf quand il envoie l'un de ses hommes nous donner un message si le lieu de rendez-vous change. Bruno_ Et il a changé ? Tino_ J'en ai aucune idée... Si on voit jusqu'à samedi que personne ne vient, on conclut que c'est le même. Bruno_ Et pourquoi ce mec n'a pas de téléphone portable ? Tino_ Pour être... In-tra-ça-ble. Bruno_ Tu vas nous aider à le rencontrer. Gina_ Ne dit pas bêtise Bruno. Bruno_ Quoi ? Gina_ Si nous y allons tu ne penses pas que nous serons un peu en danger. Bruno_ Bien alors moi, j'y vais comme ça, c'est qu'un Lucchese qui mourra. Gina_ Justement le but est que nous restons en vie. Bruno_ Nous ne mourront pas aussi facilement. Il se tourne vers Tino et pointe son couteau. Bruno_ Donne le lieu de rendez-vous. Tino_ Je veux bien vous aider à entrer mais... Il regarde dans ma direction, je tourne la tête afin de regarder derrière moi. Pourquoi il me regarde ? Je pose à nouveau les yeux sur lui. Gina_ Quoi Encore ? Tino_ Toi, moi et le canapé. Bruno_ Tu te fous de moi. Il attrape le col de veste, et colle son couteau sur la gorge. Bruno_ Ne m'oblige pas à te trancher la gorge. Tino_ Je rigole ! Je ri-go-le !... Je veux qu'elle m'accompagne. Bruno_ Quoi ? Tino_ Je peux emmener quelqu'un. Si Gina rentre avec moi. Ça sonnerait moins suspect. Bruno_ Qui me dit que tu l'entraînera pas dans un piège ? Tino_ Parce que... Mon patron ne tue pas n'importe qui. Bruno_ Tu insinues qu'elle est n'importe qui ? Tino_ Non... Il aime beaucoup les femmes. En particulier celle comme Gina. Il en est fou. Gina_ C'est un pervers ? Tino rigole. Tino_ Si tu viens, tu sauras pourquoi je dis ça. Bruno_ Donc... Tu laisserais Gina entrer ? Tino_ C'est ça et promis. Je signe avec elle. Gina_ Tu es sûre que tu ne nous mènes pas en bateaux ? Tino_ Non... Pas du tout. Bruno_ Si par hasard, j'apprends que tu nous as menti. Je viendrai te couper en petit morceau. Tino_ Promis. Bruno le lâche et tapote sa main sur son épaule. Bruno_ Ne me déçoit pas… Allons-y Gina. Nous nous apprêtons à partir quand Tino parle d'un sujet délicat. Tino_ Aux faites... Pourquoi Francesco ne règle plus rien seul ? Je m'arrête et me tourne vers lui. Gina_ Quoi ? Tu demandes pourquoi des Lucchese font du travail de Lucchese ? Bruno_ C'est comme si que tu demandais " Pourquoi un boucher fait un travail de boucher ?" Gina_ Ce qui veut dire que ce que tu dis n'as... Aucun sens. Tino_ Bien répondu. Tu vois pourquoi je t'ai dans le collimateur. Je lève les yeux au ciel et sort du bureau accompagné de Bruno. Bruno_ Je déteste ce type. Gina_ Vraiment ? Moi, je le trouve drôle. Nous arrivons en face de Giuseppe qui fume une cigarette, je lui prends la cigarette des mains puis la jette par terre pour l'écraser. Gina_ Je n'aime pas l'odeur de la fumée parce que j'ai encore un bébé. Giuseppe_ Alors ? Bruno_ Je vais tout te dire en route. Giuseppe_ Tu viens ? Gina_ Non... Je rentre. Giuseppe_ OK. Je monte sur ma moto, Giuseppe me tends mon casque. Giuseppe_ Emmène la à la maison. Gina_ Je dois passer voir papa donc je n'y manquerai pas. Je lui prends le casque des mains puis démarre... J'arrive à la maison. Je fais directement un tour dans la chambre d'Andrea. Elle est toujours endormie, c'est fou comme être comme elle est si apaisant. Je sors après quelque minutes et tombe nez à nez avec Louis. Louis_ Tu es rentrée. Gina_ Oui...Où est Lucia ? Louis_ Elle est rentrée. Je lui ai appelé un taxi. Gina_ Je lui ai dit que c'était une mauvaise idée. Louis_ Elle a insisté pour rentrer. Gina_ Tu aurais dû lui dire non. Je vais dans la chambre afin de me préparer à aller me coucher. Louis_ Gina. Gina_ Hum ? Louis_ Tu fais quoi demain soir ? Gina_ Hum... Rien ? Pourquoi ? Louis_ Passons la soirée ensemble... Je serai de garde le soir dès samedis. Gina_ Ok. Je serais présente. Le lendemain, je me rends à la villa, je descends de ma voiture et fais sortir Andrea qui est dans son siège auto, elle me regarde avec ses beaux yeux qui ne sont pas les miens. Je claque la portière et entre. Giuseppe se précipite vers moi pour me prendre Andrea. Giuseppe_ Tu es de plus belle de jours en jours. Gina_ Je suis là aussi Giu. Giuseppe_ Oui ! Oui ! Il s'en fiche complément. Marco_ Gina ! Je pose les yeux sur mon amie et le prends dans mes bras. Finalement, ils sont enfin ensemble. Giuseppe à ouvrir les yeux. Marco_ Ça va ? Gina_ Depuis hier après-midi ? Oui. Giuseppe_ Cette beauté... C'est du Lucchese tout craché. Gina_ Frimeur. Giuseppe_ Quoi ? On ne cache pas, le faite que je suis canon. Je regarde les alentours. Gina_ Lucia ? Marco_ A l'église. Gina_ Oh... Encore. Marco_ Vas-y. Je regarde ma fille dans les bras de Giuseppe qui n'arrête pas de l'embrasser. Gina_ Je vous la laisse. Marco_ Oui vas-y. Je monte à l'étage jusqu'à la chambre du dernier étage. J'ouvre lentement la porte, le bruit de la machine respirateur et de l'appareil cardiaque raisonne dans toute la pièce. Je m'approche du lit progressivement puis glisse ma main dans la sienne. Gina_ Je suis la... Papa.