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2485 Words
Gina: Nous ne nous quittons pas du regard et ça fait un moment. Pourquoi il m'a sauvé ? Ne veut-il pas ma mort ? Je finis par rompre l'échange et me rends vers moi sac pour prendre mon téléphone. J'appelle Bruno, je repose les yeux sur Riccardo. Il finit par décrocher. Bruno_ Gina. Gina_ Je me suis fait attaquer dans le parking de l'hôpital. Bruno_ Aïe... Ne me dis rien. Ils sont morts ? Gina_ Bein. Ils se sont attaqués à moi. Je n'avais pas trop le choix. Tu peux effacer les caméras de surveillance. Bruno_ Ok, mais veille à rien laissé par terre. Gina_ Oui. Bruno_ J'y vais. Je raccroche, je regarde la caméra qui s'éteints et les autre suivent. Bruno est très rapide concernant tout ça. Je ramasse mes affaires, je ramasse mon couteau puis le nettoie avant de le remettre à sa place. Je cherche mon arme, il est devant les pieds de Riccardo. Il remarque ce que je regarde par la suite se baisse pour le ramasser pour me le tendre. Riccardo_ Tiens. J'ai toujours détesté ça. Il est imprévisible, je suis incapable de savoir à quoi il pense. Je m'approche de lui lentement puis tends ma main vers mon arme, je la prends. Il saisit rapidement mon poignet. Je tente de l'enlever, mais il me serre... Il va me tuer ? Je sors mon couteau de mon sac et le pointe vers lui, il me l'arrache des mains, fait mon bras passer derrière mon dos et colle mon couteau sur ma gorge. Je sens son souffle sur mon oreille... Pourquoi mon cœur bat aussi vite ? Gina_ Qu'attends-tu ? Il ne dit rien et se contente simplement de me lâcher. Je masse mon épaule. Ça fait mal. Riccardo_ Tu dois avoir plusieurs questions à me poser. Gina_ Tu crois ? Riccardo_ La première, c'est..." Pourquoi tu es devenu le chef des trafiquants ?" Je m'en fiche de savoir pourquoi. Riccardo_ La seconde, c'est " Pourquoi tu m'as sauvé de ce type ?"... Et la dernière " Pourquoi tu ne me tues pas " Gina_ Tu essaies de me faire dire que tous que tu as dit est juste ? Bein non... Tu as tout faux. Riccardo_ Ah ouais ? Gina_ Je m'en fiche de savoir pourquoi tu es le chef des trafiquants. Riccardo_ OK... Et les autres questions. Pourquoi il parle avec moi déjà ? N'est-il pas censé venger ses parents ? Je range mes armes et mets mon sac sur mon épaule. Je soupire. Gina_ Que veux-tu ? Riccardo_ Ah enfin, tu demandes. Il s'approche de moi, les mains dans les poches. J'ai l'impression que si je le quitte des yeux, je perdrai ma vie. Riccardo_ Qui est-ce ? Gina_ De quoi ? Riccardo_ Le père de ton enfant ? Qu... Aussi rapidement ? Comment il a fait ? Je savais qu'il aimait faire les choses rapidement, mais de là à deviner. Je... Je suis choquée. Riccardo_ Pourquoi tu fais cette tête ? Gina_ Je me demandais juste... De quoi tu parlais. De quel enfant que tu parles ? Riccardo_ Tu me prends pour un idiot ? Gina_ On peut dire ça puisque que je ne sais pas de quoi tu parles. Riccardo_ Donc... Tu ne sais pas non plus à quoi sert une poussette puisque tu es arrivée ici avec une. Gina_ Tu sais que j'ai repris le business de papa, du moins, je l'aide. C'est dedans que je planque la d****e. Bien trouvé non ? Je suis désolé Andrea de dire que tu es juste des kilos de d****e. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne veux pas qu'il le sache. Il ne me quitte pas des yeux un moment puis sourit. Sauf que son sourire n'inspire pas confiance. Je ne sais pas à quoi il pense mais...Je ne me sens pas en sécurité là maintenant. Riccardo_ Bien puisque c'était un malentendu. Il rapproche sa main lentement de mon cou. Je ne sais pas pourquoi, mais mes jambes ne bouge plus d'un pouce. Il m'attrape le cou sans pour autant serrer son emprise. Il se penche vers moi. Riccardo_ Tu mens et tu sais comment je le sais ? Il sait que je mens ? Riccardo se redresse et plonge son regard dans les miens. Riccardo_ Parce que... Tu trembles. Encore ? Je le repousse et tente d'arrêter ma main de trembler. Ma main m'a trahi. Riccardo_ Pourquoi tu trembles ? De quoi tu as peur ?... Je ne touche pas aux enfants. Gina_ Sois tu me tue ou sois tu me laisse tranquille. Arrête de me faire perdre mon temps. Riccardo_ Tu n'as pas changé Gina... Ni physiquement et ni mentalement et ce regard non plus n'a pas changé. Tu me regardes toujours de la même façon. C'est mignon, ton petit ami ne galère pas pour l'avoir ? Gina_ Tu te trompes. Tu espères juste que j'ai le même regard qu'avant. Je croyais que tout était fini, je croyais que j'avais perdu le savoir d'aimer. Je croyais que j'en étais incapables mais... Cet homme à tout refais surface. Je n'ai pas su l'oublier en un an. Riccardo_ Bon... Je vais devoir aller vérifier moi-même. Il passe à côté de moi. Vérifier ? Vérifier quoi ? Gina_ Arrête-toi ! Il s'exécute puis se tourne vers moi. Gina_ Je suis bien tombée enceinte et j'ai bien un enfant. Riccardo_ Ça ne répond pas à ma question. Je sais tout ça. Qui est le père ? Gina_ C'est... Je ne peux pas te dire qui c'est. Riccardo_ Il y a deux raison pour laquelle tu ne veux rien dire...La première, c'est l'enfant d'une personne que je déteste. La deuxième... C'est moi. Mon cœur rate un battement. Je ne veux pas qu'il s'approche d'elle. Comment je peux laisser un mec aussi imprévisible s'approcher de mon enfant ? Riccardo_ J'ai visé juste. Gina_ Non. C'est Louis. Riccardo_ Louis ? Tu parles du médecin ? Gina_ Oui... Maintenant, j'aimerais que tu restes à l'écart de ma famille. Ne m'oblige pas à te tuer. Il affiche un sourire, mais il se fiche de moi en plus. Je passe à côté de lui en lui donnant un coup d'épaule en passant et retourne à la cafétéria de l'hôpital après être passé aux toilettes pour nettoyer les tache de sang. Je rejoins Louis qui parle de façons bizarres à Andrea. Je m'installe en face de lui. Louis_ Tu es la... Que faisais-tu ? Gina_ Mon appel a duré très longtemps. Andrea commence à pleurer. Louis tente de la calmer, je regarde l'heure sur ma montre. Gina_ Elle doit avoir faim. Louis_ Tu crois ? Gina_ Je...Je n'en sais rien. J'apprends encore. Il sourit puis se lève et me la tend. Je la prends dans mes bras, il s'accroupit en face de nous. Louis_ Chérie... Hein ? Gina_ C... Comment tu m'as appelé ? Louis_ Chérie ?... Tu préfères peut-être bébé ? Gina_ Tu es plein de surprise. Louis_ Elle a arrêté de pleurer. Je pense qu'elle voulait juste sa maman. Gina_ Je...Je savais. Je me lève et la met dans sa poussette. Gina_ Tu termines à quelle heure ? Louis_ Dans une heure. J'ai été de garde, tu t'en souviens ? Gina_ Tu devrais passer à la maison. Je te cuisinerai quelque chose... Mais à quoi je pense maintenant ? Louis_ Va pour passer chez toi... En faite, tu m'aimes. Gina_ Quoi ? Non. Louis_ Tu aurais pu faire exprès de réfléchir. Je souris. Si je sors avec Louis, c'est parce qu'en dehors de ma famille, je peux avoir une vie normale. En gros, je l'utilise. Il pose sa main sur le bas de mon dos pour m'attirer vers lui et m'embrasse sur les lèvres. Louis_ On se voit plus tard. Gina_ A plus tard. Je me pêche vers Andrea qui regarde les alentours. Gina_ On y va ? Louis nous raccompagne jusqu'à l'entrée de l'hôpital. Je lui fais signe et me rends à ma voiture. J'installe Andrea puis range sa poussette dans le coffre avant de monter. J'attache ma ceinture, Louis est toujours à l'avant à attendre. Je démarre ensuite, passe devant lui en klaxonnant. Je le regarde du rétro. Je suis vraiment une pourriture. Je regarde Andrea. Gina_ Je suis absolument... Cruelle. J'utilise les sentiments de Louis pour mon propre intérêt. C'est mal ? Pourquoi je pose la question à un enfant qui n'a que quatre mois sur cette terre ? Riccardo : Je suis installé dans ma voiture, je regarde ce Louis. Elle veut que je laisse sa famille hein ? Elle a dit Famille ? Je ne crois pas qu'elle est remarqué qu'elle tremblait. Comment je pourrais croire ça ? Nicolò qui est au volant se tourne vers moi. Nicolò_ Pourquoi nous sommes toujours là ? Riccardo_ J'ai... Je tourne la tête vers lui avec un sourire. Riccardo_ Envie de m'amuser. Nicolò_ T'amuser ? À faire quoi ? Riccardo_ Faire fuir le petit canard. Nicolò_ Ca... Canard ? Tu veux aller chasser ? Je fais un cadre avec mes doigts avec Louis au centre. Riccardo_ Chasser ? Ce n'est pas la peine... Il avance lentement vers la mort tout seul. Nicolò_ Ah. J'arrête mon cadre et ne peux m'empêcher de voir l'expression de Nicolo. Riccardo_ Tu ne comprends pas de quoi je parle. Nicolo_ Pas vraiment... Je ne suis pas Térésa. Riccardo_ C'est bien que tu ne comprennes pas. J'ouvre la portière. Nicolò_ Ou tu vas ? Riccardo_ Chasser... Rentre sans moi. Je vais rentrer en taxi. Nicolò_ Quoi ? Sérieusement où tu vas ? Je ferme la portière et m'approche de ce Louis. Il s'apprêtait à rentrer, mais il me repère. C'est moi ou il est devenu pâle ? Je m'arrête à sa hauteur. Louis_ C'est toi. Riccardo_ C'est moi. Louis_ Que veux-tu ? Riccardo_ Parlons tous les deux. Louis_ Je ne peux pas. Je dois retourner au travail. Riccardo_ J'ai toute la journée. Je t'attends au café là. Je pointe le café. Riccardo_ Fais gaffe si tu ne viens pas, je risque de m'inviter chez toi... Et oui, je connais ton adresse. Je me rends au café près de l'hôpital, mon téléphone sonne. Je décroche. Térésa_ Chasser ? Réellement ? Tu seras là au dîner ? Riccardo_ Oui. Pourquoi tu t'inquiètes ? Teresa_ Et évite de dire des choses de ce genre à Nicolo. Il croyait autre chose Riccardo_ Il croyait quoi ? Térésa_ Que tu allais voir une femme. Riccardo_ Et alors ? Même si c'est le cas ? Je ne te dois rien à ce que je sache. Térésa_ Tu crois ? Réfléchi à ce que tu viens de dire. Riccardo_ Pas la peine. Je sais de quoi je parle. Je raccroche et pose mon téléphone face cacher sur la table. Je commande un café qui m'est servi dès la minute, je regarde ma montre. Je prends la tasse puis souffle sur le café avant de boire une gorgée... Une heure passe, je suis exactement à ma troisième tasse. Je vois quelqu'un prendre place en face de moi. Je lève les yeux et souris. Riccardo_ Tu es venu aussi vite ? Louis_ Je ne suis pas là par plaisir. Riccardo_ Bien sûr. Louis_ De quoi tu voulais me parler. Riccardo_ Qui tu es ? Louis_ H... Hein ? C'est toi qui es venu me... Riccardo_ Je te demande qui tu es pour entrer dans la vie de Gina comme ça ? Louis_ Ah !... Gina. Donc c'est d'elle que tu voulais... Riccardo_ Bref... Je n'ai pas le temps que tu répondes à chaque phrase que je prononce. Éloigne-toi d'elle. Louis_ Tu plaisantes ? Riccardo_ Tu vois que j'ai envie de rire là ? Merde pourquoi je m'attarde de parler avec toi ? Je passe ma main dans mes cheveux, ça fait combien de temps que je n'ai pas fumé ? Je sors une cigarette, prends mon briquet que j'allume. Je vois le panneau qui interdit de fumer. Riccardo_ m***e ! Je retire la cigarette de ma bouche et le pose avec mon briquet sur la table. Louis_ D'où tu tiens ça ? Je suis son regard. Riccardo_ C'est à moi... Il s'attarde à nouveau sur mon briquet. Hum... Ça a l'air intéressant. Riccardo_ Tu veux savoir son histoire ? Louis_ Un briquet à une histoire ? Riccardo_ Le nôtre oui. Louis_ Le "nôtre"? Riccardo_ Je te laisse deviner. À en voir ta tête... Tu l'as déjà vu quelque part. Je le regarde, vu sa tête, il doit beaucoup se poser des questions. Dois-je répondre ? Riccardo_ " Pourquoi elle a encore ce briquet ? " Louis_ Quoi ? Riccardo_" Est-ce que Gina m'aimerait un jour" ou " Comment il peut lire en moi comme ça ?" Ce sont toutes les questions que tu te poses. Laquelle que tu souhaites avoir une réponse ? Il s'emporte puis se lève de sa chaise. Pourquoi c'est si facile de les blesser ? l'être humain est si facile à lire. Louis_ Ne t'approche pas de Gina. Je m'en fous de ce que tu penses d'elle. Riccardo_ Oh… Tu sais déjà à quoi je pense ? Louis_ Tu veux la reprendre alors que tu lui as dit vouloir la tuer. Riccardo_ Je veux la tuer… C'est vrai. Louis_ Tu es défoncé ! Riccardo_ Défoncé ?... Tu sais ce qui fait de moi un défoncé ? C'est d'avoir ressenti la même chose que quand il y avait un an. Quand je l'ai vu... J'avais envie de l'embrasser, ce n'était pas l'envie de la tuer qui est survenu. Quand je l'ai vu se faire attaquer par les hommes, je me sentais le besoin de l'aider... Mais à qui je dirai ça ? Je pourrais le dire à lui, mais à quoi ça me servirait. Je regarde l'heure sur ma montre et me lève de ma chaise. Louis_ Je peux te demander un service ? Riccardo_ Non mais je t'écoute. Louis_ Ne t'approche pas de Gina. Ne la touche pas non plus. Riccardo_ Hum... C'est si gentiment demander. Louis_ Tu ne le feras pas alors ? Riccardo_ Je n'ai jamais dit ça... Tu l'aimes autant ? C'est mignon. Louis_ Oui... J'aime Gina et je ne veux pas que tu viennes mettre ton nez dans nos affaires. Il tourne les talons. Riccardo_ Avant que tu me tournes le dos... Réponds à ça. Louis_ Quoi Encore ? Riccardo_ Je suis le père de l'enfant de Gina ? Il se tourne vers moi et se contente juste de me regarder...Je le savais. C'était facile à deviner. Je me lève en prenant mes affaires sur la table. Riccardo_ Merci. Louis_ Attends ! Je n'ai pas répondu ! Riccardo_ Pas la peine de répondre... Ton regard t'a trahi ainsi que ton manque de temps à répondre. Je sors du café puis mets ma cigarette dans ma bouche et l'allume avec mon briquet. Bon Gina. Tu aurais du chosiir quelqu'un qui sait bien mentir. Que me caches-tu d'autre hein ?
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