Mon Garde Du Corps : Amour ou Haine ?

Il s'en fallait de peu

Gina :

L'homme qui se tient devant moi, celui qui organise tout pour faire Sicile finir dans tous ses états. Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Tino se met devant moi.

Tino_ Qu'est-ce que tu fais... Barrons nous

Il m'attrape le bras et m'incite à le suivre, je le freine et regarde à nouveau dans sa direction. Il ne m'a pas quitté des yeux.

Tino_ Gina !

Avant que je tourne le dos, je le vois afficher un léger sourire comme s'il attendait ce moment depuis longtemps. Tino me force à le suivre, je finis par le suivre et nous nous dirigeons vers la sortie, mais des hommes se positionnent devant nous.

Tino_ m***e !

Des hommes nous encerclent. Je reprends mes esprits.

Tino_ Que fais-tu ? On devrait filer.

Gina_ Giuseppe... Oublions le mot de passe.

Giuseppe_ Reçus.

Térésa passe entre les hommes et nous fait fasse, elle croise les bras.

Térésa_ Gina. Va fais longtemps.

Gina_ Et je n'aimerai jamais te revoir.

Tino_ Vous vous connaissez ?

Gina_ Oui... Je me souviens de sa chambre d'hôtel.

Térésa_ Tu plaisantes alors que tu es sur un territoire que tu ne devrais pas être.

Gina_ Ow !

Térésa_ Je me souviens qu'avant, tu avais un garde du corps ou il est maintenant ? Ah oui... Ici.

Elle m'agace, elle parle beaucoup et en plus, elle raconte de la m***e.

Térésa_ Je voudrais demander à Riccardo se qu'il veut que je fasse de toi mais... Je suppose que je connais déjà sa réponse.

Elle fait un signe de tête et les hommes commencent à s'approcher de nous. Je me mets dos à dos avec Tino.

Tino_ Princesse c'est quand tu veux.

Gina_ Bien... Giuseppe.

Giuseppe_ Tout de suite.

Un des hommes tombes par terre avec une balle dans la tête. L'un d'eux se rejette sur moi, je commence à me battre avec lui. Je sors mon arme et le sert en tant que bouclier puis tire sur les autre mec. En reculant jusqu'à la sortie quand j'arrive dehors, je lâche l'homme et le pousse avec mon pied. Une voiture s'arrête et ouvre la portière. Tino me fait monter avant ensuite il monte après et nous sortons de cet endroit. La poisse.

Riccardo :

Térésa_ Poursuivez-les

Riccardo_ Non !

Tout le monde se tournent dans ma direction, je vais m'installer sur l'une des chaise présente et croise mes bras. Gina est entre elle-même dans la gueule du loup. Je comptais la laisser tranquille encore un an mais... La, je ne peux plus m'en empêcher. Térésa vient se poser un face de moi.

Térésa_ Tu penses qu'il reste combien de temps avant de Francesco découvre que c'est toi hein ?

Riccardo_ Et combien de temps, ils leur restent avant de mourir ?

J'ai remarqué que Gina a fait beaucoup d'effort en combat. Ça a l'air... Intéressant.

Homme_ Patron, que faisons-nous ?

Je lève les yeux vers lui et souris.

Riccardo_ Rien... Faite juste en sorte que personne ne vous tue.

Térésa_ Tu racontes n'importe quoi !

Riccardo_ Térésa... Tu es la personne qui me comprend le mieux ici.

Térésa_ Tu essaies de me séduire ?

Riccardo_ Hum... C'est déjà fait non ?

J'avais besoin de plus de temps, mais les faites que les Lucchese s'en mêle me fait penser que je n'ai plus beaucoup de temps avant que les personnes qui me soutiennent ne retourne leur veste. Tino est déjà avec eux... Bon. Je me lève de ma chaise.

Riccardo_ Appelle Nicolò, j'ai du travail pour lui.

Térésa_ Je suis ta fiancée, pas ton assistante.

Riccardo_ Et alors ?

Térésa_ Mais puisque tu l'as si gentiment demander.

Gina :

Nous arrivons à la villa, je gifle violemment Tino au visage. Il m'a intentionnellement fait aller là-bas.

Tino_ Je sais que tu es en colère mais...

Gina_ Pourquoi tu m'as fait aller là-bas ?

Tino_ Tu voulais rencontrer le patron non ?

Je sors mon arme et le pointe vers sa tête.

Giuseppe_ Gina calme-toi.

Tino_ Riccardo veut vous tuer et vous voulez la paie de Sicile. Dans les deux cas... Vous êtes mort.

Gina_ Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Tino_ Tu tiens à ta vie ?... Si tu désires mon avis...

Gina_ J'en au rien à foutre de ton avis.

Je retire sa sécurité et m'apprête à tirer, mais on me l'enlève des mains.

Bruno_ Calme-toi !

Gina_ Comment tu veux que je me calme ?

Giuseppe_ Si le voir ta mise dans cet état, comment tu vas faire quand il sera devant toi ?

Gina_ Quoi ?

Giuseppe_ Tu trembles.

Je regarde ma main qui tremble, je tiens mon poignet et essaie de l'empêcher de trembler. Je n'arrive pas à me calmer. Je lève les yeux vers Tino.

Gina_ Va te faire foutre.

Je prends la direction de ma voiture.

Giuseppe_ Ou tu vas ?

Gina_ Je rentre chez moi.

Giuseppe_ Tu sais qu'Andrea est ici ?

Je m'arrête. m***e, j'ai tellement l'habitude de la laisser à la maison que j'ai oublié que Lucia la gardait ici. Je retourne vers eux.

Giuseppe_ Tu es calme maintenant. On peut Discuter ?

Gina_ Non... Je ne veux pas parler de lui ni aujourd'hui et ni demain.

Bruno_ Tu as encore des sentiments pour ce type.

Gina_ Je viens de dire quoi ?

Je rentre et me rends dans le salon Lucia est endormie sur le canapé et Andrea dans son berceau. Je pose mes mains sur le bord du berceau. Si elle savait que son père était un devenu un enfoiré qui est toujours de mèche avec cette p*****e de Térésa. Heureusement que, je dis, c'est connerie dans ma tête. Je réveille gentiment Lucia, elle ouvre les yeux.

Lucia_ Oh... Vous êtes là.

Gina_ Oui. Tu devrais aller dormir dans ton lit.

Lucia_ Oui. Tu as raison. Rassure-moi. Tu dors ici ?

Gina_ Oui. Je ne pars pas.

Lucia_ C'est une bonne chose.

Elle se lève puis me dit bonne nuit avant de partir se coucher. J'aimerais que papa soit réveillé pour me dire comment faire là maintenant.

Riccardo:

Le lendemain... Je sors de ma douche, une serviette autour de ma taille. J'enfile un caleçon, un pantalon et une chemise, j'ouvre mon tiroir à montre, il y en a 10 au total et cinq qu'on m'a offert. Pourquoi je pense à ça moi ? Je m'attarde sur une, je la prends puis la tourne pour regarder les initiales " R et G". Complément absurde mais... Je n'arrive pas à m'en débarrasser.

Térésa_ Tu veux que je la jette ?

Je la repose rapidement là ou elle était, prend celle à côté et l'enfile en fermant le tiroir.

Riccardo_ Que fais-tu là ?

Térésa_ Je suis aussi dans ma maison, je te rappelle.

Riccardo_ Je voulais dire... Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre ? On ne t'a pas appris à frapper ?

Térésa_ Mon père m'a appelé et il veut qu'on dîne ensemble ce soir.

Riccardo_ OK.

Térésa_ A 20 h. S'il te plaît ne soit pas en retard.

Riccardo_ Ouais. Je ne le serais pas.

Térésa_ Que vas-tu faire aujourd'hui ?

Elle parle comme si nous étions mariés, je l'ai reprise comme fiancée grâce à ce que ça me rapportait et là, elle fait comme si on s'aimait, du moins comme si JE l'aimais. On toque à la porte, je donne le feu vert. La porte s'ouvre, Nicolò apparaît sa tablette à la main, il salue Térésa et se positionne devant moi.

Nicolò_ J'ai ce que tu as demandé.

Riccardo_ Parfait.

Je pose les yeux sur Térésa, Nicolò fait de même. Elle ne semble pas comprendre qu'elle dérange.

Riccardo_ Tu peux nous laisser ?

Teresa_ Ah oui.

Elle prend la direction de la porte et la ferme derrière elle. Je fais signe à Nicolò de commencer, pendant que je cherche une veste qui va avec ma tenue.

Nicolò_ Gina Lucchese 24 ans, née le...

Riccardo_ J'ai vécu 23 ans de ma vie avec elle. Je sais quel âge elle est et tout le reste va droit au but.

Nicolò_ Elle suit maintenant les traces de son père, la journée, elle est une fille normale et le soir dangereuse... Elle a un petit ami Louis Vancelas, il est médecin dans l'Hospital "St. Vincent".

Son petit ami est médecin ? C'est intéressant comment elle peut sortir avec... Attends son nom me dit quelque chose.

Riccardo_ Tu as le nom du médecin quand elle était à l'hôpital ?

Nicolo_ Je savais que tu allais me demander parce que c'est lui qui était en charge d'elle quand vous aviez eu cet accident.

Le bâtard ! Se procurer la femme d'un autre. Comment il peut autant frôler la mort ?... Hein ? Je viens de penser quoi là ?

Nicolò_ Je ne vois rien qui peut dire...Ah... Oui... J'ai à penser qu'elle était enceinte.

Riccardo_ Que dis-tu ?

Il tourne la tablette dans ma direction.

Nicolò_ A ce que tu vois, elle est retournée à l'hôpital voir un gynécologue et sur na photo on voit son ventre arrondie même si elle porte des vêtement large.

Enceinte ? Gina ? Qui pourrait faire tomber encein... Je m'approche de lui et lui prends la tablette des mains.

Riccardo_ Trouve-moi quand elle a été et de combien de temps ça date.

Nicolò_ C'est déjà fait.

Riccardo_ Alors pourquoi tu mets autant de suspense ? Accouche !

Nicolò_ Elle était à ses sept mois.

Riccardo_ Si elle était à ses sept mois aujourd'hui, son enfant à quel âge ?

Nicolo_ 4 mois exactement.

C'est impossible. Ça ne peut à être ça...

Gina :

Je me rends au travail de Louis avec Andrea, nous allons à la cafétéria. Je prends place en face de lui après avoir bloqué la poussette. Il me donne un peu de café, je le remercie et souffle dessus.

Louis_ Je ne savais pas que tu venais.

Gina_ J'aurais dû t'appeler avant de passer.

Il secoue la tête de droite à gauche.

Louis_ Non, ça me fait plaisir.

Gina_ Je...Je voulais m'excuser.

Louis_ De quoi ?

Gina_ De ne pas pouvoir te regarder comme tu le voudrais, c'est juste que... J'ai encore du mal à...

Louis_ Tu n'as pas à t'excuser de ça. Je comprends même si que c'est un peu... Triste.

Je prends ses mains dans les miennes.

Gina_ Je ferais un effort... Parce que je veux que notre relation dure.

Qu'est-ce que je raconte ? Je suis venu ici pour couper les ponts et maintenant que je suis en face de lui, je sors des âneries pareille. Il affiche son plus beau sourire ou peut-être que je n'ai pas la force de lui faire de la peine. Il se penche vers Andrea qui regardait le plafond, quand Louis se penche, je repère un homme louche. Ne me dit pas... Puis un deuxième. Pas ici sérieusement ? L'hôpital ?

Gina_ J'ai un appel à passer, tu peux garder Andrea en attendant ?

Louis_ Oui, tu peux nous laisser.

Je prends mon sac et sort de la salle, je regarde légèrement derrière moi et les vois se lever. Je dois aller dans un endroit où il n'y a pas de témoin. Je sors de l'hôpital et me rends dans le parking souterrain en sentant leurs présences derrière moi. Quand je me vois assez bien éloigné, je me tourne vers l'un qui commençait déjà à m'attaquer, je lui donne un coup de sac, je tente de prendre mon arme à l'intérieur, mais l'autre m'en empêche. Je lui donne un coup de pied bien placé, prends mon arme et le pointe vers l'homme, je tire ne premières fois, il fait mon arme décollée. Je donne un coup de pied retourné à celui derrière moi tout en prenant le couteau dans ma chaussure, il tombe en tenant sa mâchoire. Je cours vers l'autre puis grimpe sur lui en lui tranche la gorge. Je tombe par terre, l'autre homme donne un cou de pied à ma main, mon couteau sort de ma main et glisse sur le côté. Il me donne un cou de pied au ventre, je lâche un cri de douleur avant de lui donner un gros coup de pied aux genoux. Je rampe vers mon couteau puis tends ma main, il m'attrape la cheville, me tire vers lui et se met au-dessus de moi, sa main autour de mon cou. Je sens ma respiration se couper, j'essaie de trouver quelque chose pour le frapper à la tête, mais rien ne me vient en main, un coup de feu retenti. L'homme sur moi tombe sur le côté, je m'écarte rapidement de lui avant de me lever, essoufflé. Il a un trou dans la tête, je tourne la tête afin de regarder qui a tiré.

Gina_ T... Toi ?

Riccardo_ Comment on se retrouve Gina ?