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#UNE_VIE_UNE_HISTOIRE_UNIQUE

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Accident,Deuil,Adieu,Vérité,Erreur,famille,Amour,Contrat,grâce,nouveau Départ,passé,l'avenir,regret,Confessions,Chance,pardon,retrouvaille,heureux,prix du péché,Mort...

de l'action de vous attendent

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CHAPITRE 1: L'ACCIDENT
Angèle DROVI ! Je regarde ma fille se diriger vers la chambre de ses frères toute triste. Je referme doucement la porte de ma chambre à clé avant de m'affaler sur mon lit. Les larmes que j'ai longtemps retenues, coulent maintenant à flot. Je les laisse couler, lasse de les retenir. Je suis une femme d'à peine 45 ans à qui la vie a donné bien de leçons. Je suis veuve depuis plus de 11ans. J'ai une fille de 23 ans, Arielle mon ainée et deux garçons de 21 et 19 ans. Mon dernier a eu son BAC l'année dernière. Il était au CE2 quand leur père nous a quitté. Mes enfants sont ma plus grande réussite, je me consacre entièrement à eux depuis que mon mari nous a quittés dans un accident de circulation. Je me rappelle encore de tout, comme si c'était hier. Je me souviens de ce jour où j'ai dû prendre la route de l’hôpital de Zone de Lokossa après avoir reçu l'appel d'un inconnu. Je viens de prendre un taxi pour Lokossa. Je suis paniquée à l'idée de savoir mon mari blessé entre la vie et la mort dans un hôpital, au Sud du Bénin. Alors que deux heures plutôt il me disait à travers un message écrit être couché seul dans sa chambre d’hôtel au Nord du Bénin. Les mots qu’il m'a écrits me reviennent encore à l’esprit. J’adore mon mari, c’est le seul homme que j’ai connu de toute ma vie. Avec lui je me sens unique, belle et comblée. Mon mari et moi avons entamé notre relation il y a 18 ans. A l’époque je venais d’entrer à l’université, avec pleins de rêves et d’ambitions. J’avais eu un bac G2 avec mention et j’avais opté pour une Formation en Banque et Finance à l’Institut National d’Economie (l’INE) de l’Université National du Bénin. Mes parents me soutenaient et étaient surtout très fière de moi car ils étaient de simple instituteurs. Ils voyaient en moi l’accomplissement de leur rêve. C’est en allant rendre visite à une camarade de classe, que j’ai rencontré Jean-François, il était également à l’université mais en année de licence. Je suis tombée sous charme au premier regard. Je regarde le paysage défiler sous mes yeux en ressassant les souvenirs de notre rencontre. Ce jour-là j'étais allée voir Grâce ma voisine de table qui était alitée depuis trois jours. Elle avait manqué plusieurs cours et je voulais lui apporter mes notes pour lui permettre de se mettre à jour. Cet après-midi de samedi, après avoir obtenu l'autorisation de sortir de ma mère, je m'étais empressée de mettre une jupe noire et ma chemise rose que j'aimais beaucoup à époque avant de prendre ma route pour aller rendre visite à ma camarade. Trente minutes plus tard j’étais à l'adresse indiquée, dans une ruelle animée du quartier Sikècodji de Cotonou. Il y avait un groupe de jeunes sur le portail de la maison. Ils jouaient au "Ludo", un jeu de société en vogue à cette époque-là. L'un des jeunes hommes qui me tournait dos se retourna lentement vers moi. Il était tout simplement mignon, avec son teint clair, une bouche sensuelle et des yeux d'un marron foncé. Il me regarda de la tête aux pieds avant de me répondre. Moi: Oui, sa voisine de table, on m'a dit qu'elle est malade et je lui ai apporté mes notes pour lui permettre de rattraper son retard. Lui(souriant): Vous êtes bien aimable, vous devez être un fille bien, venez avec moi je vous emmène jusqu'à elle. Il tourna le talon et de s'en alla, je ne comprenais pas pourquoi il m'avait dit qu'il m'attendait mais j'étais heureuse de savoir que je le reverrai avant de rentrer. Je passai un petit moment avec mon amie qui était très ravie de me voir avant de prendre congé d'elle. Mon guide m'attendait patiemment au portail. Il n'était plus avec le groupe. Il me proposa de me raccompagner et j'acceptai avec plaisir. Après quelques minutes de marche silencieuse côte à côte il enclencha la conversation. Moi(surprise): Ah bon? Je ne t'ai jamais vu auparavant. Lui(souriant): Je m'en doutais ma belle. Tu es toujours dans ton coin. Moi je te vois tous les jours depuis le début de la rentrer et je dois te dire que tu es une très belle fille qui ne passe pas inaperçue. Nous avons continué à marcher et à discuter de tout ce qui se passait dans notre école de formation, jusqu'à ce qu'il me raccompagne devant mon portail et me souhaite une bonne nuit. Les choses avaient rapidement évoluées entre nous après cette soirée, Il était un homme à femme mais j’avais tout fait pour le ramener sur le droit chemin. Avec moi il avait acquis certaines valeurs. Il devrait venir à l’église tous les dimanches pour pouvoir discuter une heure avec moi, il devrait limiter ses sorties entre amis, arrêter de faire la fête tous les samedis et se consacrer à ses études. Malgré la pressions de ses amis et l'harcèlement de ses ex-petites amies, mon homme à changer de vie pour mon plus grand bonheur. Mes parents l’avaient tout de suite aimé et le considéraient comme le fils qu’ils n’ont jamais eu. Mes parents n’ont eu que deux filles, mais ils ne s’en sont jamais plaints car toutes les fois que l’occasion se présentait ils nous disaient qu’ils étaient comblés par notre présence dans leur vie. Après l’obtention de mon diplôme de fin de premier cycle universitaire, mon homme et moi avons décidé de nous unir. Mes parents étaient réticents au début car ils estimaient que je devais finir mes études avant de me lancer dans une vie de couple. Après plusieurs discussions, ils consentirent à bénir mon union avec l’élu de mon cœur, à condition que je ne néglige pas mes études une fois mariée. Jean-François ne supportait plus d’attendre, il travaillait déjà et avait envie de faire de moi son épouse. Le mariage coutumier, civil et religieux ont été célébrés peut après malgré, le mécontentement de sa mère qui trouvait que nous étions très jeunes et que nous ne devrions pas précipiter les choses. Ma belle-mère estimait même que je devrais d’abord faire un enfant à son fils avant d’exiger la dot. Mes parents avaient pourtant juste donné, une liste de choses symboliques pour la dot. Selon eux, ils ne voulaient pas vendre leur fille, quatre bouteilles de liqueurs et une somme symbolique de dix mille francs. Tout ce qu’ils exigeaient c’était que mon mari me protège et me rende heureuse. Mon mari a tenu à sa promesse jusqu’à ce jour. Je n’ai jamais manqué de rien même si une fois mariée Jean-François, à tout fait pour m'empêcher de continuer mes études et de travailler. Au début j'étais révoltée mais, il a su me convaincre et par amour je lui ai obéi. Il m’aime et ne peut supporter de me voir travailler pour quelqu’un ou avec quelqu’un au risque de me perdre. Nous avons aujourd’hui trois merveilleux enfants qui nous comblent, une fille et deux garçons. Arielle fifamè l’aînée de 12 ans, qui a tout pris de son père, Rodrigue Vignon 10 ans, mon second qui me ressemble beaucoup plus physiquement et le dernier Fiacre Bignon 08 ans, qui est un mélange de ses deux parents. Possessif comme son père et doux comme moi, sa mère. Si je dois le décrire je dirai qu’il est semblable à une friandise sucrée-salée, c’est mon préféré (secret de mère) et j’adore le chouchouter. Après 3 heures de route, j'arrive enfin à l'hôpital. On m’annonce que mon mari est toujours dans un coma profond et il m'est impossible de le voir. Je demande à voir le médecin qui l'a pris en charge à son arrivée dans le centre de santé pour avoir un peu plus d’explications par rapport à son état. Ce dernier me reçoit dans son bureau. Moi: Oui docteur je suis l'épouse de Jean-François DROVI. Lui( regard triste): Vous avez bien de la chance madame, j'espère qu'un médecin vous a déjà ausculté et que vous allez bien; selon les témoins de l'accident vous étiez aussi blessée. Je suis un peu surpris de vous voir. Et le Bébé ? Vous devez l'emmener également en consultation pour voir si tout va également bien chez lui. Moi: Je ne comprends vraiment pas docteur! Je suis madame DROVI, certes mais je n'étais pas avec mon mari quand il a fait cet accident. Lui(embarrassé): Autant pour moi, madame, toutes mes excuses, j'ai dû surement confondre les choses. Que puis-je pour vous? Moi: Je voudrais savoir comment va mon mari ? Lui: Je suis désolé madame mais, il ne va pas du tout bien, son état est très critique et son pronostic vital est engagé. Moi(paniquée): Mon Dieu! Que vais-je devenir s'il lui arrive quelque chose? Docteur, faites tout pour qu'il s'en sorte au plus vite, nous avons trois enfants qui ont encore besoin de leur père. Lui: Remettons tout dans les mains de Dieu. Je vous conseille par contre, de le faire évacuer au Centre Hospitalier et universitaire de Cotonou pour un meilleur suivi, nous ne sommes pas très équipés ici. Moi: Merci docteur, je suis prête à tout pour que mon mari retrouve la santé. Lui: Très bien madame, venez donc avec moi, je vais vous aider à remplir les formalités nécessaires. Il était 5h du matin lorsque, j'achève enfin les formalités nécessaires pour l’évacuation de mon mari. Je rappele ma belle-mère pour lui signaler qu’on était en route pour Cotonou, car elle s’apprêtait à me rejoindre selon ses dires. J'attendais dans le hall de l'hôpital l'ambulance qui devait ramener mon époux à Cotonou quand la conversation de deux femmes assises près de moi, sur un banc, vient troubler encore plus mon âme déjà en détresse. Femme1: Il parait que l'accidenté qu'ils ont emmené hier soir est toujours dans le coma et qu'il sera transféré dans un autre hôpital. Sa femme a vraiment eu de la chance hein! Il parait qu'il allait en weekend en famille, heureusement qu'elle n'a pratiquement rien eu. Femme2: Tu blagues ma sœur, on m'a dit, qu'elle a le bras gauche et la jambe droite fracturés. C'est plutôt leur petite fille qui a eu de la chance. Femme1: Pauvre femme, comment va-t-elle s'occuper de son mari qui est dans le coma avec un bras et une jambe plâtrés tout ça avec deux enfants à bas âge. Femme2: Dieu lui viendra en aide. Ce qui m'étonne dans tout cela c'est qu'elle ait demandé qu'on l'emmène dans une clinique alors que son mari est hospitalisé ici. Femme2: Les sapeurs-pompiers et l’un des témoins de l'accident qui nous a tout raconté. Moi je faisais mon entrée hier soir dans l'hôpital avec ma fille qui a accouché ce matin d'un garçon quand, on a emmené le monsieur inconscient dans une mare de sang. Femme2: C'est vraiment étrange hooo! Peut-être que cette femme n'est que le deuxième bureau de cet homme. Femme1: Tu as sûrement raison ma chère. Ah les hommes! Ils sont capables de tout. J'étais encore en train de me demander de qui ces dames parlaient quand l'ambulance arriva. Je vis l'une des deux femmes se lever pour aller parler un moment avec une infirmière avant de la voir revenir vers l'autre qui était toujours près de moi. Elle lui parla à l'oreille, elles me regardent toutes deux un moment, embarrassées avant de sortir du hall le regard rempli de pitié pour moi. Je prends place dans l’ambulance qui ramène mon mari à Cotonou en faisant l’effort d’oublier tout ce que ces dames ont dit sur cet homme qui est sans doute mon mari, mais c'était peine perdu. Je n'arrive pas m’imaginer que mon époux ait une deuxième famille. Quinze ans de vie commune, de bonheur et de peines. On avait nos bons et nos mauvais moments comme tous les couples mais on arrivait toujours à trouver notre équilibre, j’épaulais mon mari, je l’écoutais, le conseillais et l’aidais à réaliser ses rêves parfois aux détriments des miens. Je ne vivais que pour notre petite famille. Il arrivait qu’il rentre tard à la maison surtout depuis maintenant cinq ans, mais jamais je ne lui posais de questions, je lui faisais confiance. Je l’attendais toujours avec le sourire aux lèvres à la maison, mon rôle c’est de m’occuper de notre maison, de nos enfants, de me faire belle pour plaire à mon homme, de le soutenir et surtout de l’aimer. Jamais je n’élevais le ton avec mon mari pour me faire entendre, même quand ses sœurs et sa mère me mènent la vie dure, je me tais et je les regarde. Il arrivait que mon mari découche mais il m’appelait toujours pour me rassurer, je trouvais cela louche mais je lui faisais confiance, parfois il rentrait de mission avec des sous-vêtements et des tenues lavées et repassées, quand je lui posais des questions il trouvait toujours des excuses pour me convaincre. Comment avais-je été si bête? Maintenant que j’y pense ses cousins depuis un moment m’appelle la grande, moi qui croyait que c’était un signe de respect, je commence à comprendre, ils doivent bien se moquer de moi. Sa mère m’avait prévenu, son fils unique ne pouvait jamais se contenter d'une seule femme. Il a donc finit par faire plaisir à sa mère, il m’a trompée et humiliée. Je le regarde allongé sur ce placard, et je ne peux m’arrêter de pleurer. Je me pose maintenant plusieurs questions. Quand est ce que mon mari a cessé de m'aimer? Pourquoi nous a-t-il fait ça? Il a été mon premier et mon unique. Pour moi, il est le plus parfait des hommes après mon père. Alors comment a-t-il pu me trahir ainsi? Je refuse de croire à toutes ses vilaines choses auxquelles je pense. Je suis certaine que bientôt mon mari pourra se réveiller et m'expliquer enfin ce qu'il faisait dans le sud du pays alors qu'il était censé être dans le nord pour une mission. Je suis sûr que ce n'est qu'un malentendu!

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