Aduna : les péripéties de la vie

Chapitre 01

Chapitre 03

Léna Jeanne Gueye

Je ferme les yeux et souffle de soulagement. Enfin à Dakar ! Mon pays m’avait manqué. Il n’y a rien de mieux que d’être chez soi. Les gens ont beau vouloir quitter leur pays pour aller dans les pays de l’occident, moi je préfère mille fois mieux mon Sénégal. Avec ses bon comme mauvais côté, car la France et tous les autres pays aussi on leur mauvais côté. Mais c’est jusqu’ils ne veulent pas le montrer. Les pays développer ne montre que la beauté, le luxe : ils vendent le rêve au pays du tiers monde. Ils nous font croire et montre qu’une seule face de l’Afrique : la pauvreté.

Voilà pourquoi nos frères et sœur se tue, entassé dans des bateaux des fois en espérant y trouver une meilleure vie. Hélas ce n’est pas toujours le cas.

C’est bien d’aller dans les pays occidentaux pour s’éduquer mais nous devons aussi apprendre à revenir dans notre pays. A construire, changer et faire évoluer notre pays afin qu’un jour nos enfant n’ai pas besoin d’aller faire leurs études ailleurs. Que les gens n’aient pas à frimer disant qu’il vive en France ou au état unis, mais qu’il frime en disant je vie au Sénégal, à Dakar, Thiès !

Qu’un jour on construisent ensemble pays qui nous rendra fier, un pays ou on s’entraide. Qu’un jour qu’on fasse du Sénégal le pays qu’il mérite d’être. Je suis fière d’être Sénégalaise, je suis fier d’être africaine, je suis fier d’être noir et pour rien au monde en changerais cela. Malgré la haine que certain on pour nous.

Les souffrances que nous ancêtre ont endurée, on subit devait être aujourd’hui une source de motivation pour que nous enfant de l’Afrique nous puissions nous unir pour rendre à l’Afrique la grandeur qu’elle mérite.

J’ai encore du mal a avalé le fait que les occidentaux se sont partager l’Afrique comme un gâteau sans même consulter l’Afrique. Qu’ils sont brisés des familles, séparé des cultures. Séparé un continent et nous ont exploité et nous exploite encore ! Puis on ose dire qu’on est fier de vivre à Paris ou à New York.

Non moi, j’avais bien une idée en tête en allant étudier en France. Prendre leur richesse intellectuelle, revenir dans mon pays et aider au maximum.

Nous vivons pourtant dans le continent le plus riche culturellement comme au niveau des ressources. Nous vivons dans un pays diversifier. Tous ce qui nous manque ce sont des personnes, Sénégalais, des africains dévouer pour aimer à changer à révolutionner ce pays…

Je sortie de mes penser en entendant la voix de ma cousine Mame Binta. Elle est venue me chercher.

-      Tu m’as trop manqué gosse, dit Mame Binta en me prenant dans ces bras

-      Toi aussi, répondais-je en le serrant. Mais où est Birame ?

-      En mission encore une fois, dit-elle en roulant des yeux

Elle se tourne vers David et lui fais la bise.

-      Heureux d’enfin de rencontré ! cette petite folle me parle sans cesse de toi… se moquait Mame Binta

Je lui fis une petite tape avant que l’on ne monte dans sa voiture. David quant a lui a pris la voiture avec son frère Paul. Le trajet était assez long, l’aéroport se trouve hors du capital. Vers la nouvelle ville Diamniadio et on devait aller à Zone A chez ma grand-mère. Une ville qui non seulement aider à décentraliser car Dakar est surpeuplé. Mais elle va aussi être un autre pôle financier pour le Sénégal. Malheureusement le problème avec le Sénégal c’est que là plus part des grandes entreprises appartienne à tout sauf des Sénégalais. Ce sont souvent les français, les libanais ou les chinois. Par exemple Kirène, Le grand Moulin de Dakar, Patisen…

Je suis allez chez ma grand-mère qui d’ailleurs était très heureuse de me voir. J’ai vécu avec ma grand-mère toute ma vie. Car mes parents ont préféré poursuivre leur carrière que de prendre soins de leur fille. Je ne les ai pas vu de jusqu’à mes 16 ans ou ils ont décidé de revenir comme des fleurs me voir avec leur nouvelle petite famille.

Aziz Thiam

J’avais reçu un appel de Sam me disant qu’il allait passer. J’ai donc décidé de rester au bureau ou l’attendre. Il est arrivé 1 heures plus tard à 18h j’étais très impatient de le voir.

J’avais fini de boulot mais j’ai décidé de l’attendre.

Après les salutations il m’a donné un dossier. Que je feuilletais doucement. Aïcha Diouf, elle a 24 ans a perdu ces parents à l’âge de 10 ans…hum.

Elle vit avec sa tante et fait des études de pharmacie…donc elle fait des études en pharmacologie et elle se d****e ? Je sens que ça carrière ne va pas perdurer. Elle était souvent accompagnée de mon frère et pourtant je ne l’ai jamais vu.

Je le remercie et lui donne la seconde enveloppe comme compris. Je vais regarder ce dossier à tête repose ce weekend et décortiqué ce personnage qui est d’Aïcha Diouf. J’ai pris mes affaires et le dossier et je suis rentré chez moi.

J’ai été accueillis par une douce odeur de thiéré, comme envouté je suis allé dans la cuisine pour y retrouver ma femme. Je la prends dans mes bras et l’embrasse au cou.

-      On sent l’odeur jusqu’à l’entrée du quartier §

Elle se mit à rire.

-      Je ne l’ai pas fait seul, tu devrais féliciter tes sœurs elle on presque tout fait

-      Elle la ? elles ne savent rien faire

On entend raclement de gorge et on se retourne. C’était mes petites sœurs les jumelles. Elle avait 19 ans.

-      Donc on ne sait rien faire ? Demande Salimata

-      Donc tu ne vas rien manger ! rajoute Aminata

Je me gratte la tête et un grand débat commence entre nous 4. On riait aux éclats. Elle était déterminée à ne pas me laisser manger. Mais j’ai fini par les amadouer en leur promettant « un shoping tout frais payé by me » dans la semaine.

Cela allait permettre au moins au deux petite de ne pas penser à la tragédie qui frappe notre famille. Le diner était merveilleux mais on avait tous ressentie ce manque, son absence a lui.

Il était un peu le comédien, clown de la famille. Encore une fois, je me demande ce qui a pu lui passer par la tête pour qu’il fasse ceci. Tans de question et pourtant pas de réponse.

Pendant toute la semaine j’avais hâte d’arriver au weekend pour pouvoir occulter ce dossier en paix. Savoir qui étais cette fille, et confirmée mes doutes.

Pour savoir si c’était vraiment elle.

Aïcha Diouf

29 Juin

Cela faisait deux semaine que Moustapha était mort. Sa mort hantait encore mes jours, heureusement que c’était les vacances. Je ne me sentais pas bien mentalement et physiquement. J’avais cette envie d’en reprendre, mon corps en demandais mais je me forçais à ne pas me désister. J’avais lu plein d’article sur ce phénomène. C’était une torture.

J’avais mal au ventre, je transpirais, une toux sèche et de la diarrhée. Je savais qu’en prenais ne serais qu’un comprimé tout ceci serait fini, cette douleur cette peine.

Je ferme les yeux essayant de dormir : impossible.

Ma tante avait remarqué que je n’allais pas bien et que je ne sortais plus comme avant. Elle était inquiète. Elle m’avait acheté des comprimés pour mes maux, j’ai bien vérifié pour voir si ce n’étais pas des comprimés addictifs : ce avec un rectangle rouge : d****e.

Ce avec un rectangle vert : inoffensif.

Puis y’en a d’autre ou il n’y avait rien.

Toujours vérifié avant de prendre un médicament, surtout pour ce qui ne respecte pas les dosages, cela peut sauver des vies. Car pour certain médicament, le surdosage peut entrainer une overdose.

J’ai appris pas mal de chose pendant mes stages en pharmacie.

-      Aicha qu’est ce qui se passe ? demande ma tante.

Je sors de mes pensées.

-      Tu t’enferme dans ta chambre toute la journée, tu ne manges presque pas et tu as l’air toute triste

Je souris tristement.

-      Ne t’en fait pas tata, c’est juste que je n’ai pas le moral ces temps ci

-      C’est parce que l’anniversaire de la mort de tes parents est proche ? demande t’elle en me caressant la main

J’avais complètement oublié cela. J’étais tellement submergé par cette histoire que j’en avais oublié mes parents ! J’ai quand même pris cela comme excuse à ma tante. On a discuté encore un peu puis elle m’a laissé dans ma solitude et ma douleur.

Quelque temps après vers 00h, mon téléphone se mit à sonner. C’était André, un homme d’affaire avec qui je passer un « bon temps » quand il venait au Sénégal. Il travailler en Italie mais venait souvent au Sénégal c’est un de ces « modou modou » Il m’a appelé une dizaine de fois, le lendemain aussi et le surlendemain. Je voulais même le bloquer je n’avais certainement envie de le voir.

02 Juin

J’avais commencé à regardée la série “how to get away with a murderer”. J’étais devenu obsédé par cette série.

Soudainement je sens une main sur ma cuisse et je sursaute, en voyant son visage je fronce les sourcils.

-      Qu’est-ce que tu fais ici André ?

-      Tu n’es pas content de me voir ? demande-t-il avec un sourire charmeur

Je n’étais vraiment pas d’humeur a ces petits tours. Je ne voulais plus être dans ce mode de vie, je voulais tout recommencer à zéro.

Je commencer à me sentir mieux, des effets du manque de d****e et je ne comptais pas retomber aussi rapidement.

-      S’il te plait enlève ta main et sort de chez moi je n’ai vraiment pas envie de ça maintenant

Avant même qu’il ne réponde je remets mes écouteurs et je continue ma série.

Tout d’un coup je sens que l’on m’arrache mes écouteurs et que l’on ferme mon ordinateur. André avait le visage qui n’exprimais que de la colère, j’ai pris peur pendant un moment. Il me tenait par les mèches que j’avais sur la tête.

-      Ecoute moi bien petite p**e, on avait un deal quand je viens au Sénégal tu me donne ce que je veux je m’en fou que tu n’as pas envie tu vas me donner ce que je veux, ne me fait pas aller voir ta tante pour lui dire que sa nièce a sauté tous les mecs de Dakar…

Je me regarde avec mépris.

-      Ou tu préfères que je divulgue les vidéos que j’ai de toi ?

A ce moment j’ai pris peur. Cela lui a rendu le sourire.

Je n’avais qu’une seule envie, d’enfoncé mes doigts dans ces yeux et les arrachés de son visage.

-      C’est bien ce que je pensais. Je suis à Dakar pour 1 mois. Je vais t’envoyer l’adresse de mon logement et je t’attends vendredi et pendant tout le weekend, compris ?

Voyant que je ne disais rien, il m’a encore plus serré sa poigne. Je hoche de la tête et il me lâche avant de s’en aller.