La fin de journée est arrivée, je me suis vite dépêché pour aller chercher mes enfants.
- Au revoir Monsieur.
- J'ai appris que la filiale de ton époux a eu affaire à un incendie.
Je m'arrête avant de sortir.
- Oui, il a dû partir pour voir ce qui s'est passé.
- J'espère que ce n'est rien de grave.
- Moi aussi. Bonne soirée Monsieur Steven.
- Bonne soirée Anna, sourit-il.
Je sors rejoindre l'ascenseur.
J'ai pris mes garçons. Nous descendons de la voiture et ils courent pour aller ouvrir la porte.
- Doucement les garçons !
Je soupire en referment la portière. J'entre dans ma maison en voyant ma grande fille sur le sofa.
Elle se lève.
- Bonsoir maman, dit-elle en m'embrassant.
- Bonsoir ma chérie. Comment c'était le conservatoire ?
- Très bien maman.
Je souris.
- Je dépose mes affaires et nous cuisinons le repas.
- D'accord, sourit-elle.
Je monte à l'étage et je rentre dans la chambre. Je pose mes sacs sur mon lit. Je m'assois quelques minutes et penses à Christian. Il me manque terriblement !
Je me lève et finit par sortir de notre chambre. Je vais voir les garçons dans la leur.
- Vous faites bien vos devoirs hein ?
Je me rapproche d'eux.
- Oui maman, dit-Raphaël. Gaby fait rien depuis tout à l'heure.
- C'est pas vrai, je travaille maman. C'est plutôt Raph qui fait rien.
- Arrêter de vous chamailler. Je veux voir c'est devoir terminer avant le dîner. C'est compris ?
- Oui maman, dit-ils.
Je l'es embrasse et rejoins ma fille en bas.
Nous sommes en cuisine toute les deux et venons de terminer le repas. Je l’ai envoyé chercher ses frères et en m'assurant que leur devoir étaient terminés.
Nous avons tous dînés et les enfants sont allés au lit.
Je suis monté également et je me suis changé puis je me suis mise dans mon lit, du côté de Christian. Je sens son odeur qui m'enveloppe. Je rêve de l'avoir près de moi.
Mon téléphone bip et je décroche. C'est Christian !
- Bonsoir chérie.
- Christian.
- Comment tu vas ? Et les enfants ?
- Bien. Ils vont bien. Tu me manques.
- Toi aussi.
- Tu reviens quand ?
- Je ne sais pas pour le moment.
- Ah, ce n'est pas résolu ?
- Nous sommes encore dessus. On ne s'est toujours pas qui pu provoquer cette Incendie.
- Je vois...
- J'aimerais être avec toi, tu sais...
- Oui... moi aussi.
- Alors fait en sorte que je sois à cet instant auprès de toi et en toi...
Je ne comprends pas.
- Comment ça Christian ?
- Eh bien... commence par te servir de ton autre main et... caresse ton sexe comme si c'était ma main qui te l'a caressais...
- Christian...
Je l'entends sourire.
- Tu le fait oui ou non ?
Je rougis instantanément.
- Tu rougis où je rêve ?
- Christian ! Souriais-je.
Il rit.
- Je te connais par cœur Anna.
- Ça ne sera pas pareil sans toi, tu sais...
- Essaye...
Je frissonne déjà.
Je remonte ma nuisette et abaisse un peu ma culotte. Je positionne ma main sur mon sexe.
- C'est bon Anna ?
- Oui...
- Maintenant... fait le de haut en bas et délicatement.
Je fais ce qu'il me dit. J'en gémis de plaisir grâce a sa voix rauque. Je ne suis pas si perfectionniste que lui mais ça marche un peu.
- Tu mouilles ?
- Je crois...
Il rit.
- Au moins, je me suis un peu rapproché de toi Anna.
Je souris en libérant ma main de mon sexe. Je remets ma culotte.
- Reviens vite chéri.
- Je te le promets mon amour. Je te laisse. Fait de beaux rêves.
Je l'embrasse une dernière fois et il raccroche. Je dors le sourire aux lèvres.
Ce matin, les enfants n'ont pas école vu qu'on est mercredi. Ashley, elle avait conservatoire. Donc tout les mercredis, mes jumeaux vont chez leur grand parent. Je l'es dépose tôt et je pars pour le travail.
Je suis rentré dans mon bureau, mon patron n'était pas là. Mais il avait laissé la télé allumé pour les informations. En regardant le tv plasma, une info m'a interpellé et en parlant de Christian. Je m'approche et j'écoute.
- Le célèbre homme d'affaires connu sous le nom de Christian Andrew, aurait une double vie ? En effet, ces images correspond à une femme qui semble sortir de sa chambre d'hôtel en pleine nuit.
Je regarde ces images en boucle à l'écran. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je.. je ne pouvais pas croire à ça... Cela ne pouvait pas être vrai...
J'allais tomber dans les pommes lorsque quelqu'un me retient.
- Anna...
C'était Monsieur Steven. Je l'ai regardais déboussolée.
- Viens t'assoir Anna.
Il m'emmène sur une chaise.
- Je viens également de le lire sur le journal.
Mes larmes coules à ce moment-là. Ce n'est pas possible... Je n'ai pas les mots. Je suis dévastée d'apprendre ça. Je ne peux pas y croire.
- Je te sers à boire ? Tu en as besoin.
- Non.., ça ira..
- Tu en es sûr Anna ? Dit-il inquiet.
- Oui... j'ai... j'ai besoin de partir... Je peux ?
Il sourit.
- Oui, bien sûr Anna.
Je me lève encore toute retournée.
Je vais prendre mon sac tandis que je le vois arriver.
- Je peux t'accompagner Anna. Je ne veux pas que tu t'en aille dans cette état.
- J'ai ma voiture. Ne vous en faites pas.
Je sors en regardant l'inquiétude qu'il a pour moi.
J'arrive dans le parking et monte dans ma voiture. Je prends mon téléphone pour joindre Christian. Je l'appelle un milliard de fois mais il ne décroche pas. J'ai mal au coeur. J'ai peur que c'est rumeur soient vrais... Non, il ne peu pas me faire ça... Je l'aime de toute mon âme et lui aussi, si c'est toujours le cas...
Je démarre lorsque je crois avoir eu un accident. Je sors immédiatement et je vois un homme au sol. Mon dieu...
- Vous n'êtes pas blessé ? Pardonnez-moi, je ne vous ai pas vue.
Il se relève avec difficulté mais il réussit et je remarque que c'est l'homme de ménage.
- Mais vous étiez là hier ?
- Oui.. c'était moi.
Il essaye de se cacher derrière sa cassequette et j'ignore pourquoi. J'essaye tant de mal de le regarder.
- Je vous ai déjà vu quelque part monsieur ?
- Je ne crois pas madame. Excusez-moi.
Il s'en va d'un pas précipité.
Ça me perturbe. Il me rappelle quelqu'un.
Je monte dans ma voiture et démarre.
J'arrive à la maison encore triste de ce que j'ai
appris. J'ouvre la porte et gagne mon sofa.
Quelques minutes plus tard, ma fille descend des escaliers.
- Bonsoir maman.
- Bonsoir ma chérie.
- Ça va ? Tu fais une drôle de tête maman.
- Ne t'inquiète pas Ashley. Je vais bien. Ta grand mère n'a pas déposé les garçons ?
- Pas encore.
- Ok.
Je l'a laisse et monte dans ma chambre.
Je m'allonge après avoir posé mes affaires au sol. Je regarde mon téléphone en allumant. Christian m'a appelé plusieurs fois. Je soupire. Je le rappelle pas. Je suis tellement en colère et déçu... Il n'a même pas daigné décrocher quand j’avais besoin d'une explication.
J'ai soudain un appel et c'est Sarah. Je réponds.
- Salut Sarah.
- J'ai vu les infos Anna.
- C'était horrible...
- Je ne le crois pas capable de ça.
- J'en sais rien...
- Tu ne vas pas douter de lui Anna ? Vous avez des enfants.
- Mais tu as entendu la même chose que moi Sarah...
- Bien sûr... je sais que c'est réelle ce qu'on a vu, mais, il doit y avoir une explication.
Je soupire. J'entends du bruit en bas.
- J'te laisse Sarah. Ma mère est arrivée avec les garçons.
- D'accord, tu me tiens au courant.
- Oui.
Je raccroche.
Je descends en bas l'es rejoindre.
- Maman, dit-Gaby en souriant.
- Bonsoir, souriais-je en restant la plus naturelle possible. Comment c'était chez papi et mamie ?
- Trop bien, sourit-Raphael.
Je leur souris et vais embrasser ma mère.
- Comment tu vas ma chérie ?
- Bien et papa ?
- Très bien.
- Je vais te chercher à boire. Je reviens.
Je l'a quitté pour aller en cuisine. Elle m'a suivi.
- Ma chérie ? Je sais ce qui ce dit dans les infos. Tu n'as pas besoin de faire semblant avec moi.
Je m'assois sur la chaise haute avec les yeux remplis de larmes.
- Je me suis peut-être trompé maman.
- Ne dis pas ça ma fille. Christian t'aime.
- Alors pourquoi tout ça ? Pourquoi ?
- J'en sais rien. Mais tu devrais t'expliquer avec lui mon cœur.
Je soupire.
- Papa !