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Sublime créature

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Blurb

Après avoir été classé comme un échec par son créateur, Raven ne veut plus qu'une seule chose ; tuer Alan Buck et détruire l'O.P.C . Alors qu'elle était à deux doigts d'y arriver, ces instincts les plus forts se réveillent en la présence des six dirigeants surnaturels. Raven perd sa seule chance de mettre fin à ce cauchemar afin de sauver l'un d’eux.

Les humains ont déclaré la guerre au monde surnaturel. Le traité de paix n'est plus. Avec la disparition de la meute Hunter et ses alliés, les clans se retrouvent vulnérables. C'est pourquoi, dans le but de comprendre la disparition de leurs proches, Wilow, le seul survivant de la meute, Jazz, le prince des vampires et Kenyane, le prince des enfers proposent un marché à Raven.

Tourner l'arme que l'O.P.C a créée pour les détruire contre eux. Mais la chimère doit apprendre à contrôler ses nouveaux instincts qui ne font que la mettre en désavantage, surtout autour de l'homme-loup aux yeux bleus orageux et du vampire aux yeux de Jade.

Mais comment apprendre a Raven à se contrôler quand même eux ne peuvent pas le faire ? Ils ne sont pas les seuls à vouloir la chimère dans leurs champs de vision, puisque le prince des enfers veut lui aussi utiliser la jeune femme, mais pour quelque chose de bien plus dangereux encore.

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Chapitre 1
10 ans plus tôt… -Alerte rouge, alerte rouge !  La voix stridente se fit accompagner aussitôt par une alarme. Je me réveillai en sursaut, recroviller sur moi-même. Je sentais les battements rapides de mon cœur résonner contre mes mains que j’avais repliées sur ma poitrine, espérant garder le peu de chaleur que mon petit corps me transmettait. Mes membres se mirent immédiatement à trembler. Tout comme la veille, mes vêtements étaient trempés de sueur, ma longue chevelure me collait au visage. Pourtant, j’avais froid, j’avais l’impression de me retrouver directement dans un congélateur.  -C’est normal, avait dit le médecin qui était venu m’examiner. Ce sont des symptômes typiques de l’injection. (Il posa son doigt sous mon menton, m’obligeant à lever la tête) Celle-ci est particulièrement importante. Si vous voyez des changements dans son comportement, ou bien physiquement qui pouvait compromettre sa sécurité, bipez-moi.  J’aurais aimé me dégager de sa poigne, mais mon corps ne me répondait plus. Le docteur Wilson m’avait enfin lâché, poussant ma tête sur le côté. Sous cette simple petite pression, je m’étais écroulé au sol sur.  -Si faible, avait-il ricané.  C’était comme cela pour la nuit suivante, et l’autre d’après.  Les larmes me montèrent aux yeux automatiquement. L’image de mes frères et sœur se présentèrent dans mon esprit, propulsant une chaleur réconfortante dans tout mon corps. Un sourire m’étira le coin des lèvres. L’amour. Ce sentiment qui me réchauffait et me permettait de me réveiller encore se trouvait à être ce qui me maintenait encore en vie. Les docteurs disaient que c’était cela notre premier problème. Nous ressentions encore, nous étions encore humains.  Je ne comprenais pas ce qu’il voulait dire par là. À l’orphelinat, il nous apprenait à prendre soin des nôtres. Je m’ennuyais d’eux, je voulais les voir. Le docteur Wilson m’avait promis de me permettre d’aller dans la salle de jeu afin de m’amuser avec eux si je faisais ce qu’il disait. C’est ce que je faisais, même si je ne le voulais pas.  -Alerte rouge, alerte rouge !  Je grimaçai en déposant directement mes mains sur mes oreilles. La voix se faisait plus forte, plus agressante. Tout d’un coup, quand j’ouvris à nouveau les yeux, la noirceur de la pièce dont j’étais plongé disparut. Je clignai plusieurs fois des paupières, observant ma cellule se faire plus claire. Je réussis à poser mes mains sur le béton, me redressant en position assise. Le cliquetis des chaînes enroulé autour de mes poignets et mes pieds me fit baisser les yeux vers le sol.  Cette fois-ci, les larmes se mirent à couler sur mes joues.  Est-ce que mes frères et sœurs subissaient le même traitement que moi ? Je ne pouvais m’empêcher de me le demander malgré les paroles douces du docteur. Il m’avait donné sa parole que si je me comportais bien, ma famille allait avoir des passe-droits, des jeux et de la bonne nourriture. Le plus important, qu’ils sont tous ensemble. Les rires de chacun résonnèrent dans ma tête, me poussant à pleurer en silence.  Il ne fallait pas que je fasse de bruit. Sinon, les gardes allaient être très fâchés.  Soudainement, un cliquetis suivi d’un grincement sourd retentit. Je tournai aussitôt la tête vers le bruit, ayant un geste de recul. Je voyais très bien la grosse porte en métal s’entrouvrir, laissant pénétrer une mince lueur de lumière rouge. L’alarme, compris-je.  Je séchais mes larmes du dos de ma main. Je levai brièvement les yeux, observant la caméra dans le fond de la pièce, accroché au mur. La petite lumière verte que j’étais habitué de voir avait disparu. Je revins à la porte, attendant que les gardes qui surveillaient ma porte se glissent dans ma cellule. Pourtant, plus les minutes passèrent, plus je me mis à douter. Personne ne vint. Je déglutis, prenant une grande respiration afin de me mettre sur mes pieds. Les chaines étaient assez longues pour que je puisse me promener dans ma chambre à mon aise, mais il m’était impossible d’atteindre la porte. Je m’étirai le cou, tentant d’apercevoir quelque chose, ou bien quelqu’un. Mais rien.  -Il y a quelqu’un ?  Ma voix trembla légèrement. Je battis des cils, toujours aussi surprise d’être capable de voir aussi bien dans la noirceur. Cela m’aurait été utile quelques jours plus tôt quand les gardes ont jeté ma nourriture sur le sol. J’ai dû me promener à quatre pattes au sol pendant des minutes afin de trouver le pâté et le jus en carton.  Des cris ainsi que des coups de feu rejoignirent l’alarme. Je sursautai.  -Vite, entendais-je. Dépêchez-vous avant qu’ils ne remarquent que leurs systèmes de sécurité sont foutus ! Il reste combien d’enfants ?  -Deux étages monsieur, cria une seconde voix, cette fois-ci moins grave.  Le premier homme jura.  -Merde, nous avons seulement le temps pour celle-là. Avertis l’unité à l’extérieur qu’ils doivent quitter la base dans cinq minutes chrono, avec ou sans nous ! C’est clair ?  Il eut un bref moment de silence.  -Louis… -Est-ce que c’est clair Adam !?  Je percevais l’hésitation venant de ce Adam. Mais quelque chose d’autre semblait ensevelir ce sentiment, quelque chose de beaucoup plus fort. Cela ne me prit pas longtemps avant de mettre le doigt dessus, puisque moi-même je le ressentais à chaque fois que je pensais à ma famille. La confiance.  -Fais chier mec ! C’est très clair chef.  -Va rejoindre le reste de la troupe, je m’occupe de ce secteur.  Des bruits de pas passèrent rapidement devant ma porte, me démontrant qu’un des hommes se dirigeait en direction de la sortie. Le cœur battant, je tirai sur mes chaines, me rapprochant le plus près possible de la porte.  -Ici, criai-je alors qu’à son tour, il allait passer devant moi. Aidez-moi !  Ces larges bottes émirent un grincement quand il fit demi-tour. Cette fois-ci, des larmes de joie chutèrent sur mes joues.  -Il y a quelqu’un ici ? (Le canon d’un fusil fit son apparition)  -Oui, me précipitais-je à dire. Ici !  Une tête apparut à son tour, une lampe de poche dans son autre main. Je plissai les yeux alors que la lumière m’aveugla quand il la posa sur mon visage. Il eut un geste de recul, clignant plusieurs fois des yeux, comme s’il était soudainement pris dans une sorte de transe. Cela ne lui prit qu’une petite seconde pour se reprendre, secouant la tête.  -Eh bien, dit-il en entrant dans la pièce, posant son arme qui était attaché à lui à l’aide d’une bandoulière dans son dos. Tu es loin de ressembler à un monstre.  Un monstre ? La panique me prit aussitôt.  -Hey, dit-il en se rapprochant. Je suis désolé, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. (Il passa sa langue sur ses lèvres) Tu es magnifique…?  -Raven, murmurai-je.  Un sourire lui étira les lèvres.  -Raven. (Il jeta un rapide coup d’œil derrière lui) Écoute, que dis-tu qu’on te sorte d’ici ?  Tout à coup, je me sentis rayonner. Sortir d’ici ? Était-ce vraiment possible ? Je n’hésitai pas une seule seconde.  -Sil vous plais, dis-je en hochant ardemment la tête.  Il me sourit à nouveau.  Je m’appelle Louis. (Il passa sa main dans son dos, ramenant une large pince avec lui) Tu peux tendre tes mains pour moi ?  Ce que je fis aussitôt. Louis se hâta de couper les chaînes à mes poignets, suivi rapidement de ceux à mes chevilles. Un énorme poids se retira de partout sur mon corps.  La colère étira les traits du soldat quand il baissa les yeux sur les bleus me recouvrant.  -Je vais mettre cet endroit en feu ! (Il posa délicatement ma main dans la sienne) Et si on sortait d’ici mon cœur ?  -Oui, murmurai-je.  Il sera ma main.  -Bien.  Il se mit sur ses pieds, me faisant rapidement dos. Louis lâcha brièvement ma main, apportant son arme devant lui. De l’autre, il attrapa ma main à nouveau.  -Reste près de moi, dit-il en se glissant près de la porte.  Je serrai ses doigts.  -Il n’y a personne.  Je me tus. Tous mes muscles se crispèrent. Est-ce qu'il allait m'abandonner en sachant que j'arrivais à savoir grâce aux odeurs ou bien par l'écoute le nombre de personnes qui pourrait être présent ? Je me préparais mentalement à fuir sa poigne,  Louis me jeta un bref coup d’œil par-dessus son épaule.  -Coriace la petite, murmura-t-il. Viens.  Il me tira derrière lui, nous transportant dans le couloir. Par réflexe, je tournai la tête et me figea, prête à faire face aux gardes. Mais il n’y avait personne.  -Ne t’inquiète pas, me dit-il en m’adressant un sourire. Je ne laisserai plus personne te faire du mal.  -Je n’ai pas peur, dis-je en l’observant dans les yeux.  En fait, j’avais arrêté de trembler depuis un bon moment déjà.  Louis sourit.  -Bien. (Il observa sa montre) Il ne reste plus que deux minutes.  Il fut rapidement interrompu par une voix venant de la radio accrochée à son gilet.  -Ici Berthold ! J’ai avec moi trois enfants âgées entre dix à quinze ans. Nous sommes présentement au troisième étage… -Adam, grogna Louis. Qu’est-ce que tu fous au dernier !  Un ricanement lui répondit.  -Ils m’ont eu par les sentiments-chefs !  Louis se pinça l’arrêt du nez.  -À toutes les unités, confirmez-moi votre sortie.  Plusieurs réponses affirmatives lui répondirent.  -Bien. Berthold, reste où tu es. J’arrive.  Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit que Louis se mit à la course, m’entraînant avec lui. Nous traversions rapidement le couloir, tournant l’intersection avant de foncer directement dans une porte. Dans l’escalier de secours, nous montâmes les marches, le souffle du soldat se fit plus rapide. Finalement, une seconde porte se dressa devant nous. Louis l’ouvrit d’un coup de pied.  Il me tira de suite à lui, me collant à son dos. J’arrivai à entendre son cœur battre rapidement dans sa poitrine suite à notre course.  -Ça va ? (Il s’avança lentement dans le couloir)  Je hochai la tête. Est-ce que c’était normal que je ne sois pas du tout essoufflée ? Est-ce qu’il allait me trouver étrange et m’abandonner ?  Je pris de grandes goulées d’aire, faisant semblant d’être essoufflée à mon tour.  -Bien tenter ma belle, dit-il en ricanant. (Il pencha la tête sur le côté) Berthold… -Ici !  Un homme en uniforme s’avança vers nous, avec ce qui semblait une personne dans les bras. Je pris une respiration, analysant les différentes odeurs qui se présentaient à moi. Je les associai rapidement avec les trois battements différents des cœurs dans la pièce.  Les larmes me montèrent automatiquement aux yeux.  -Jasper, Rosa !  Les deux plus vieux du groupe sursautèrent, se dégageant du mur où ils étaient cachés au son de ma voix. La surprise étira leurs traits.  -Raven ? (Les yeux de Jasper se mirent à briller) Raven !  Rosa déposa une main à sa bouche, les larmes aux yeux.  Mon cœur se gonfla de joie. Je voulus courir dans leurs directions et me réfugier dans leurs bras, ceux qui me faisaient sentir en sécurité. Mais l’expression de Jasper changea, me clouant les pieds au sol. Je reconnus automatiquement l'expression sur son visage.  Il était apeuré.  -Qu’est-ce qui s’est passé ? (Louis alla rejoindre Adam, me laissant en arrière) Elle est blessée ?  Je posai brièvement mon regard sur la crinière brune dans les bras du soldat.  -Sienna, murmurai-je.  La colère fit vibrer Adam.  -Malnutrition. Elle a la peau sur les os, cette petite ! Elle était trop faible pour marcher, c’est un miracle que les deux derrière moi en soient capables, alors je l’ai transporté. Ils étaient trois. Et toi ? (Il posa son regard sur mon visage) Et bien merde !  Louis fit un pas, réduisant la distance entre eux.  -Fais attention, soldat.  -Tu sais que ce n’est pas ce que je voulais dire, dit-il en fronçant les sourcils.  Alors que Louis allait dire quelque chose, une seconde alarme retentit. Elle était plus douce, plus subtile.  -Merde, s’exclama Louis en observant sa montre.  Derrière moi, des cris résonnèrent. Je les ignorais, observant toujours Jasper à l’autre bout de la pièce. Son sourire, ses yeux pleins de vie, avaient disparu de mon esprit. L’image fut remplacée par l’expression horrifier qu’il affichait en m’observant. J'en fus automatiquement blessé.  Avait-il remarqué ? Lui aussi avait changé.  -Raven ! Viens ici tout de suite.  La distance entre nous était courte, mais si longue à la fois. Les bottes qui martelaient le sol se faisaient plus proche. Leurs cœurs battaient à l’unisson, leurs odeurs se firent plus fortes. -Même si on s’enfuit ensemble, dis-je d’une petite voix. Ils sont trop nombreux.  Louis écarquilla les yeux.  -Raven… Je fis un pas vers l’arrière.  Aussitôt qu’il comprit mon intention, une nouvelle flamme s’alluma dans ses prunelles.  -Raven, cria-t-il en faisant un pas dans ma direction.  Il fut arrêté dans sa tentative afin de me rejoindre par son compagnon qui lui attrapa le poignet.  -Il faut y aller !  Je remarquai que Sienna n’était plus dans les bras du soldat. La plus jeune de la b***e était avec Jasper, dans ses bras. Une larme roula sur ma joue. Elle devait se sentir en sécurité avec lui, c’était tout ce qui comptait. -Rave, me cria Jasper en tendant la main vers moi.  Rosa s’accrocha à sa taille. J’ignorai la douleur dans ma poitrine et me focalisa sur le soldat qui m’avait donné une once d’espoir.  -Monsieur, merci de ne pas m’avoir traité comme un monstre.  Cette flamme que j’avais aperçue fana lentement, se transformant en désespoir.  Je pris une grande respiration, serrant les poings contre moi afin de diminuer les tremblements de mes mains. Au plus profond de moi, je savais que j’avais changé. Je ne pouvais pas me voir dans le miroir, mais en dedans de moi, dans mon esprit, j’en étais sûr. J’étais différente.  Je n’étais pas seul.  -Est-ce que tu m’entends ?  Je murmurai à voix basse, mais le pensais à voix haute. Je fermai les yeux, fouillant dans ma tête cette existence que je ressentais depuis le tout début des injections. Un frisson me parcourut la colonne vertébrale quand je sentis sa présence, semblable à un vent chaud.  -Aide-moi, dis-je en me retournant pour faire face aux gens qui venaient dans notre direction. Aide-moi à protéger ma famille. Je t’en supplie !  -Ils sont là !  J’ouvris brusquement les yeux. Ma vision avait de nouveau changé. Les personnes qui courraient vers moi avaient disparu, laissant place à des silhouettes. Je ne voyais plus que leurs ombres, séparées les uns des autres. Tout à coup, quelque chose frôla mon bras. Mon cœur se mit à battre plus rapidement, mes pieds refusaient de bouger, restant planter au sol.  -Tu m’as appelé, tu m’as libéré. Tu m’as choisi, je t’ai accepté. Nous sommes maintenant plus qu’un. Ma vie est tienne, tienne est mienne. Je suis une arme, faite pour tuer. Ne l’oublie pas, petite.  La voix résonna dans ma tête, forte et puissante. Ces paroles étaient dangereuses comme des lames empoissonnées et pourtant, je n’avais pas peur de lui. Au contraire, une agréable chaleur se répandit dans mon corps. Un déclic se fit dans mon esprit. Peu importe ce qu’il était, il n’était pas dangereux pour moi, mais il l’était pour eux. Au final, c’était tout ce que je voulais.  -Stop ! Ne tirez pas sur elle !  Les armes s’abaissèrent, l’odeur de la peur emplit la pièce. À mes côtés, un rugissement leur répondit. Je n’avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. Le sang qui se mit à recouvrir mes mains, mes vêtements et mon visage n’était pas le mien. Mon corps n’arrêta pas de bouger jusqu’à ce que tout autour de moi disparaisse. Les odeurs, les sons des cœurs qui battaient, leurs présences, tous avaient disparu.  La respiration sifflante, je tombai à genoux, imbibant mes pantalons à toile blanche de leurs sangs. Quand je levai la tête, une paire d’yeux rouges m’observaient, des flammes s’élevèrent dans son regard.  -Nacht, dis-je sans réfléchir.  La bête me répondit d’un grognement rauque, posant sa tête contre mon épaule frêle.  Finalement, pensais-je en tombant au sol. J’étais beaucoup plus un monstre que je le croyais. 

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