– Ce serait parfaitement juste, en effet. Mais remarquez, je vous prie, que je vous ai dit tout d’abord que mon ami Poisson et moi n’avons été que des complices inconscients, répondit enfin Crébillon. – Expliquez-vous, monsieur, fit Henri en se rasseyant de l’air d’un juge qui attend pour prononcer son jugement. – C’est fort simple. Mon ami Poisson va vous expliquer tout cela, dit Crébillon qui, se tournant vers Noé de plus en plus terrifié, pliant déjà l’échine devant les bâtons attendus, ajouta : – Allons, Poisson, raconte à M. d’Étioles ce qui s’est passé entre M. Berryer et toi. Alors le triste Noé, qui se fût bien dispensé de cet honneur que lui faisait son ami, raconta en bredouillant comment M. Berryer lui avait signalé que Jeanne était menacée de mort par des ennemis puissants

