VIII

1055 Words

VIIIMais, la nuit venue, je me retrouvai à terre, dans les sentiers de Baozich. D’abord je marchai du côté opposé à la cabane de Pasquala, et puis je revins sur mes pas et montai dans le bois d’oliviers. L’heure était passée, mais Pasquala Ivanovitch était là encore, qui attendait. Elle dit en slave quelque chose qui devait signifier ceci : « Comme tu viens tard au rendez-vous !… » Je ne sais plus combien de temps après, la voix tremblante de la vieille appela, sur le même ton que de coutume : « Pasquala ! Pasquala !… » Elle se releva et partit en courant. Moi je restai étendu sur la terre et je m’endormis. Je me réveillai ayant très froid ; la rosée tombait sur mes vêtements. La lune était sortie de la fine dentelle noire des feuillages d’oliviers, et me regardait en plein, comme un

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