AMOUREUSE DE MON VIOLEUR

Dans une grande chambre, nous voyons une femme couchée dans un grand lit. Un lit vraiment immense. La chambre n'est pas très éclairée. Seule une veilleuse l'eclairait légèrement. On remarque que la jeune femme en question ne cesse de s'agiter dans le lit. Elle est endormie mais on dirait qu'elle fait un horrible cauchemar. Elle transpire de partout. Elle ne fait que crier : «Lachez-moi», «Non maman», «S'il vous plaît» Voyons voir un peu de quoi elle rêve. Nous sommes dans son rêve. On pouvait voir des gens armés qui portent des cagoules. Ces derniers sont entrain de brutaliser des personnes plus précisément un homme, une femme et leur fille. «Avancez. Allez» disait l'un des hommes en menaçant le père de famille avec un pistolet sur la nuque. Ces gens là sont à première vue des braqueurs sans aucun doute. Ils sont au nombre de quatre dont un petit jeune homme qui lui aussi est en cagoule. Ils ont contraint la petite famille a avancé jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une pièce qui ressemble à un bureau. Une fois à l'intérieur, les malfrats ont ordonné à la femme ainsi qu'à sa fille de se coucher, ventre contre terre sur le sol et de croiser leur bras derrière la nuque. La dame s'est executée mais la petite fille, à cause de la peur a un peu de mal à s'en sortir. «Mains derrière la nuque» a crié l'un des braqueurs en posant son pistolet sur la tampe de la jeune fillette. Elle tremble de peur. «Laissez ma fille ne lui faîtes pas de mal. S'il vous plaît» supplia la mère en larmes. «Toi tu la fermes» cria le malfrat en lui fracassant la tête avec son arme. Le front de la dame s'est fendu et le sang s'est mis à couler. «Non chérie. Non.» a crié son mari qui s'est vu impuissant face à la scène. «Ne faîtes pas de mal à la femme s'il vous plaît» «Tais-toi et contente toi d'ouvrir le coffre» lui ordonna l'un des bandits qui était à ses côtés. Visiblement, c'était lui le chef. «Ou tu veux que je tue ta fille?» demande t-il en dirigeant sa gâchette à l'endroit de la petite. «Non je ferai tout ce que vous voulez mais ne faîtes pas de mal à ma fille s'il vous plaît» «Alors dépêche toi d'ouvrir ce coffre» Il braque son arme vers sa tête. Le père de famille est préoccupé à ouvrir son coffre fort. Là où se trouve une bonne partie de sa fortune. Pour lui, l'argent importe peu à l'instant T. Il veut juste sauver sa petite famille. Il a donc usé de son sang froid et a réussi à ouvrir le coffre malgré qu'une arme était posée contre sa tampe. Après qu'il ait ouvert le coffre, les bandits ont commencé à remplir leurs valises des liasses d'argent qui s'y trouvaient. Le père de famille a couru vers sa petite famille c'est à dire sa femme et sa fille. Ils les a serré fort dans ses bras en lui bisouillant la tête. Il a cru qu'ils étaient à présent tirer de l'affaire. Il a pensé que leurs bourreaux partiront maintenant qu'ils ont l'argent mais contre toute attente un coup de feu a raisonné et il a vu du sang gicler de la bouche de sa femme. On venait d'abattre sa femme devant lui et sa fille. Et c'était le chef du gang qui l'avait fait. «Non chérie. Bats-toi s'il te plaît. Mon amour. Ne m'abandonne pas» dit-il en essayant de réveiller sa femme qui a fermé les yeux et pour toujours. Elle était morte. «Noooon!»Crie t-il en se levant. Pourquoi ? Pourquoi vous avez fait ça ? Je vous ai donné l'argent alors pourquoi ? Il s'est mis en colère et a voulu se battre avec les malfrats qui ont réussi à le neutraliser. Ils se sont mis à le rouer de coups et tout ça sous les yeux de sa fille qui est terrorisée. Elle a vu sa mère mourir et maintenant son père qui est battu à mort. C'est le summum de l'horreur pour une fille de son âge. Cependant, malgré son si jeune âge et avec sa petite force elle s'est levée et a essayé de défendre son père. «Lachez mon papa. Lâchez-le. Vous êtes méchant. Paaapaa» Elle a mordu l'un des malfrats qui lui a administré une gifle. Ils ont tellement bastonné son père qu'il n'arrivait plus à bouger. Cependant, il assistait à tout, les larmes aux yeux. Il a peur pour sa petite fille. Deux malfrats ont immobilisé la petite au sol. L'un retenait ses deux mains plaqués sur le sol pendant que l'autre retenait ses jambes. Le chef de gang s'est alors approchée d'elle et a commencé à lui ôter ses vêtements. La petite criait, pleurait et se débattait mais c'était peine perdue. «Non ne faîtes pas ça» pleure son père, face à son impuissance. Il faisait tout son possible pour pouvoir bouger mais ses muscles ne répondaient pas. «J'aurais bien aimé t'utiliser pour assouvir mon désir mais tu n'es pas mon goût malheureusement. Je ne v***e pas les fillettes moi. J'ai une dignité quand même» S'exclama le chef. Par contre, mon fils fera l'affaire. Viens ici filston. Le plus jeune parmi les malfrats qui se tenait à l'écart depuis tout ce temps s'est donc approché comme son père le lui a dit. «Allez. Amuse-toi filston et joyeux anniversaire» ricana son père. Le jeune homme n'a pas eu besoin d'un dessin pour comprendre son père. Il a ouvert la braguette de son pantalon et a ressorti sa verge. Il s'est positionné entre les jambes de la fillette puis a commencé à la pilonner. Cette dernière pleurait et le suppliait de l'épargner tellement la douleur était insupportable puisque c'était sa première fois. Elle n'avait que 14ans et le jeune homme 19ans. Le père de la jeune fille a fermé les yeux pour ne pas assister à une telle horreur infligée à sa fille bien aimée. Il a pleuré et supplié la mort de venir le prendre mais cette dernière a refusé. La fillette a enduré son calvaire pendant un bon moment puis son bourreau a enfin arrêté. «Maintenant c'est à mon tour» a dit l'un des malfrats qui défaisait déjà sa ceinture. «Tu es malade? Tu veux manger dans la même assiette que moi?» a dit le jeune homme. «Rhabille-toi et que ça saute» «Ça c'est mon fils» s'est exclamé leur chef. Tu as entendu ce qu'il t'a dit ? Rhabille-toi ou je te bute. Bon allons-y. Ils se sont mis à porter les sacs remplis d'argent pour s'en aller. «Papa, avant ça. Je veux bien prendre une douche.» a dit le jeune homme en enlevant son habit. Les yeux de la fillette ont donc croisé son dos et quelque chose attira son attention. Son violeur avait une énorme cicatrice en forme de croix sur son dos. Elle a gardé cette image en tête en se promettant de le retrouver un jour. *****Stéphanie WILLIAM Je me réveille en sursaut et en criant. Encore ce maudit cauchemar. Jusqu'à quand tout ça va finir ? Je prends mon téléphone et vérifie l'heure. Trois heures ! Je me recouche et essaie de reprendre mon sommeil mais je n'ai pas réussi. J'ai pensé à comment faire pour retrouver ces gens là qui nous ont fait tant de mal à mon père et moi jusqu'à ce que le jour ne se lève. Je quitte le lit et rejoint la salle de bain pour m'apprêter pour la fac. En effet, je suis en troisième année de Marketing. J'étudie dans l'une des meilleures universités qui existent ici à Lagos. Mon nom est Stéphanie WILLIAMS ou Stéfie si vous voulez. J'ai 21ans. Je vis avec mon père. Ma mère est morte lorsque j'avais 14ans. Elle a été tuée par des braqueurs. Le jour le plus sombre de ma vie. Ce jour où j'ai perdu ma mère, où j'ai été violée et où mon père a failli mourir. Vous n'avez pas idée de la méchanceté qui existe dans ce monde. J'ai l'espoir qu'un jour je retrouverai l'homme qui m'a v***é même s'il était adolescent à l'époque et ce jour là, je le tuerai. Je finis de m'apprêter. J'ai opté pour un look très cool et tendance en ce moment. Je suis claire de peau. Ma mère était claire. Mon père l'est légèrement. Je fais 1m70. Je suis une fille aux formes généreuses. Je ne me plains pas de ce côté. Et je suis très belle. Ou du moins, on me dit souvent que je le suis. Je n'ai pas de petit amis. C'est compliqué avec les hommes. Bref. Je ressors de ma chambre, mon sac au bras. Mon père était au salon. Il suivait le journal télévisé en buvant son café. Notre maison est très grande et luxueuse. Même si je trouve que l'ancienne était plus grande. En effet c'est notre deuxième maison. Après le drame où ma mère a perdu la vie, mon père a déménagé avec moi dans cette maison parce qu'il a pensé que l'autre allait nous rappeler des mauvais souvenirs. Et je suis d'accord.. J'adore celle-ci aussi. Mon père a l'argent. Il est très riche. Il a des supermarchés un peu partout à Lagos et il est spécialisé dans la fabrication et l'exportation des huiles à moteur WILLIAMSOIL. Vous connaissez non? C'est mon père qui le produit. On a beaucoup d'argent et je ne manque de rien mais je ne me prends pas la tête pour autant. Il n'y a pas plus humble que moi. Et tout le monde sait que je suis une grande donneuse. J'ai le cœur sur la main comme on le dit. Je n'hésite pas à aider ceux qui sont dans le besoin. J'ai même une association dénommée StephieHelp. Spécialisée dans les dons et autres actions visant à aider les gens qui sont dans le besoin. Vous en saurez plus, plus tard. Et je suis sûre que vous allez laisser parler votre cœur. C'est contagieux, vous verrez. Je fais la bise à mon père. Moi : À ce soir papa. Mon père : Tu ne veux pas déjeuner avant de partir ? Moi : Oh non papa. Je suis un peu en retard. Donc bye. Mon père : Ok bye ma princesse. Et fais attention à toi. Moi : D'accord. Je m'en vais sans tarder. J'ai rejoint la voiture et le chauffeur a démarré. Je n'aime pas trop me rendre au cours en voiture parce que tous les regards sont braqués sur moi à chaque fois que je ressors. Surtout avec les voitures coûteuses que possèdent mon père. Tout le monde doit penser que je suis une fille à papa plein aux as or ce n'est pas le cas. Peut être pleine aux as mais pas fille à papa. Attention, je suis tout sauf une fille à papa moi. Je sais très bien me battre et je fais du taekwondo. D'ailleurs je suis ceinture noire. Qu'est ce que vous dîtes de ça inh? Avouez que vous ne vous attendiez pas. La voiture était entrain d'avancer tranquillement lorsque le chauffeur a freiné brusquement. Une voiture vient de nous barrer la route. Des hommes à mains sont ressortis de la voiture. Ils se sont mis à tirer en l'air. Personne n'ose s'approcher du périmètre. «Descendez» nous menace t-il le chauffeur et moi. Je descends comme ils l'ont dit mais sans tarder, j'ai administré un v*****t coup de talon sur les couilles d'un des types. Ce qui l'a amené à lâcher l'arme. Je prend l'arme et la braque sur sa tête. Moi : Baissez vos armes ou je le tue sans hésiter. Dis-je sérieusement en m'adressant à ses acolytes. Ils n'ont pas tardé à faire ce que je leur ai dit. J'ai aussi baissé mon arme quand tout à coup, j'ai senti des bras très costaud s'enrouler à mon cou. «Tu n'es pas très futée à ce que je vois» raisonne la voix de l'intéressé à mon oreille. Je ne saurai vous le décrire mais j'ai été parcouru par une sensation de froid après avoir entendu sa voix. C'est bizarre mais elle me dit quelque chose. Il me retourne brusquement face à lui. J'atterris contre son torse. Je retire mes lunettes noires que j'avais porté et on se regardait à présent dans les yeux. Je n'arrivais plus à regarder ailleurs.