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FAUSSE MÈRE, VRAIE MÈRE

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Cette chronique est l'histoire d'une jeune fille appelé Morufath qui a été abandonnée par sa mère parce que son père voulait prendre une seconde femme ; elle a donc été élevé par sa seconde mère, la femme que son son père a pris après le départ de sa mère. En effet, Morufath pense que sa mère est une mauvaise mère et ses promis d'être une bonne mère, l'opposé de sa mère.

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PROLOGUE : UNE DEUXIÈME FEMME
«Les décisions sont souvent l'art d'être cruel à temps.» Elle s'est levé au millieu de la nuit à cause des douleurs atroces qu'elle ressent au bas ventre, elle a voulu se lever seule, mais ses pieds son poids et semble qu'elle a des crampes, elle ne comprend pas exactement ce qu'elle a, mais elle pense que le moment est proche, elle a donc décidé de réveiller son mari Nonfisath : "Ramanou ? S'il te plaît réveille-toi j'ai mal!" dit-elle en reveillant son mari Ramanou : "Il y a quoi dans cette nuit profonde; ne puis-je pas avoir de repos à tes côtés ?" marmonne-t-il énervement Nonfisath : Je ne te demande pas de ne pas te reposer Ramanou, mais je pense que l'enfant arrive Ramanou : "Quoi ? L'enfant arrive!" exclame-t-il en sursautant "Doucement, doucement, doucement" répète-t-il en l'aidant à se lever du lit Nonfisath : "Attends, je vais me reposer au bord du lit un peu" dit-elle douloureusement Ramanou : Le mieux nous faisons vite, le plutôt nous serons à l'hôpital pour que tu sois prendre en charge, s'il te plaît, lève toi et allons-y Nonfisath : "Chéri, je ne peux pas marcher pendant longtemps, ne vas-tu pas chercher un moyen de transport avant que je me retrouve dehors ? Ramanou : "Ok, un instant" dit-il en sortant tout en courant Quelques minutes après, il est revenu avec son petit frère Hamdan et la femme de celui-ci, Tante Raissa Raissa : "Fais doucement" dit-elle à Nonfisath en l'aidant à se relever. Nonfisath a été conduite à l'hôpital cette nuit là grâce à la moto de l'oncle Hamdan, avec son mari derrière elle. Une à l'hôpital : Ramanou : "Docteur, infirmière" s'écrie-t-il aussitôt descendu de la moto L'oncle Hamdan gare puis lui et Ramanou aide Nonfisath qui éprouve d'énormes a descendu aussi de la moto Ramanou : "Docteur, infirmières" continue-t-il de crier Nonfisath : "Si je savais ! C'est douloureux ! Allah! Sauve moi ! Viens en mon aide" commence-t-elle à crier Hamdan : Du courage ma femme, ça ira Les aides-soignantes sont arrivés et ont assisté Nonfisath jusqu'au salle d'accouchement La Sage-femme : "Restez ici" les ordonne-t-elle Ramanou fait des va-et-vient sans cesse dans le hall de l'hôpital Hamdan : "Patiente-toi grand frère, rien ne va arriver à ta femme, elle va accoucher saint et sauve, notre Allah est miséricordieux, et il ne honnit jamais les siens, ta femme va coucher sans aucun soucis dans la bonté et la grâce de Ar-Rahmān " dit-il en s'approchant de lui Ramanou : Amina ! Yah Rabbi ! L'une des aides-soignantes sort de la salle où est admise en courant. Ramanou : "Mademoiselle, il n'y a t-il un problème ? Pourquoi vous courez ? Qu'est-il arrivé à ma femme ?" dit-il en paniquant Elle : "Patientez vous monsieur, il n'y a aucun problème" dit-elle en allant à la hâte Hamdan : Patiente toi grand frère, cesse de te faire peur et continue de remettre tout dans les mains de Allah; Ramanou : Mon frère, ce n'est pas facile, sincèrement, j'ai peur Tante Raissa : Comment va-t-elle ? Vous avez des nouvelles ? Hamdan : Elle est toujours dedans, nous avons encore aucune nouvelle Tante Raissa : Allah ne honnit jamais, je lui fais pleinement confiance Dans la salle d'accouchement : La Sage-femme : "Pousse !" crie-t-elle en appuyant son bas ventre Nonfisath : Je suis fatiguée ! La Sage-femme : Pardon, fournis un peu d'effort, l'enfant est presque proche Nonfisath : "Ça fait mal" crie-t-elle La Sage-femme : Un peu d'efforts encore,sa tête est là déjà L'enfant vient de sortir, Nonfisath est très fatiguée mais n'a aucun problème La Sage-femme : Gloire à Dieu, c'est une belle fille Nonfisath : "Une fille encore ?" s'écrie-t-elle en changeant de mine La Sage-femme : C'est un garçon, vous vouliez ? Nonfisath : Pas moi, mais plutôt mon mari, il ne serait pas du tout content quand il saura que c'est une fille La Sage-femme : Tous les enfants sont des bénédictions ; pourquoi chercher des préférences ? Ne suis-je pas une femme ? N'es-tu pas une femme ? Nous toutes qui avons assisté pour que cette petite ange soit mise au monde sommes toutes des femmes oui ! Nonfisath : Je vous dis que moi je n'ai aucun avec le s**e de l'enfant, mais mon mari oui La Sage-femme : Ne t'inquiètes pas, je vais lui parler Nonfisath : Ok, merci beaucoup, que Allah soit loué La Sage-femme : Halleluyah Des heures plus tard, la Sage-femme sort de la salle d'accouchement, elle reste loin puis appelle la famille de Nonfisath : Ramanou : C'est moi son mari La Sage-femme (souriante) : Félicitations, Votre femme a couché une jolie fille Ramanou : Une fille encore ? La Sage-femme : Oui, n'êtes vous pas contents ? Ramanou : Je le suis La Sage-femme : Tous les enfants sont des bénédictions, cessez de faire de préférence, ne suis-je pas une femme ? N'est-ce pas moi qui a fait accouché votre femme ? Votre mère n'est-il pas une femme ? Cessez alors de faire croire qu'un enfant est bon que l'autre Ramanou : Ok, c'est entendu La Sage-femme : Les filles vous amèneront de l'ordonnance bientôt Ramanou : Ok, pas de soucis Hamdan : Grand frère, une fille, c'est aussi un enfant, il y a des gens qui cherchent seulement que leur femme tombe enceinte, mais n'ont toujours pas encore cette grâce, toi ta femme est tombée enceinte, trois fois est à accoucher dans aucun problème, remercions le Tout Puissant en toute chose Ramanou : Mon frère, tu ne peux pas comprendre, un seul héritier est plus bon que toutes ces filles, sais-tu que c'est la famille d'une autre qu'elles iront agrandir ? J'aurai préféré qu'elle ne tombe pas du tout enceinte Tante Raissa : Oncle Ramanou, cesse de dire des énormités ; ne sais pas que Allah n'aime pas l'ingratitude ? Remercions Allah en toute chose, c'est lui seul qui sait pourquoi il t'a donné rien que des femmes trois fois de suite Ramanou : Je ne sais pas pourquoi il a fait ça et je ne veux d'ailleurs pas le savoir mais j'aurai préféré que l'enfant soit un homme Ils sont là entrain de discuter quand l'une des aides-soignantes amènent l'ordonnance dont avait parlé la sage-femme Elle : Voici l'ordonnance monsieur, vous pouvez également aller voire votre femme et votre enfant Ramanou lui prend l'ordonnance et remet ça à son frère puis lui demande d'aller payer en lui remettant la somme nécessaire. UN MOIS PLUS TARD : La petite fille de Nonfisath a été nommée Morufath; parce que au lieu de mettre un garçon, l'héritier tant voulu par son mari, elle a mis au monde une fille son mari décide de prendre une seconde femme ; le pis, il ne l'a même informée, elle a eu l'information de bouche à oreille, un matin pendant qu'elle allait au marché, elle raconta son amie Alaba : Alaba : "Iya Afusa" crie-t-elle pour appeler Nonfisath par le prénom de sa première fille Nonfisath : Ouah! Alaba, comment vas-tu ? Alaba : Je vais très bien ma chérie et de ton côté ? Comment va ma belle fille Morufath ? Nonfisath : Nous nous portons tous bien ! Alhamd Lilah Alaba : Allah 'Akbar Mais, mon amie as-tu su l'info qui circule partout déjà Nonfisath : Éh! Alaba ? Tu n'es jamais en manqe ! Tu vas rivalises même avec antenne parabolique ! Tu sais que moi je ne sors pas trop et je ne suis pas fan des journées, donc je n'ai rien su, informé moi Alaba : Hum! Ma chérie, vaux mieux tu vas commencer par sortir! C'est ta propre maison qui est entrain de prendre feu Nonfisath : Haram Allah (Que Dieu n'ose) ; Alaba, cesse de dire des énormités Alaba : "Ma chérie, ce n'est pas des énormités, ton mari veut prendre une seconde femme !" s'écrie-t-elle Nonfisath : Attends ! Il faut répéter ce que tu as dit là Alaba : "Ton mari veut prendre une seconde femme !" s'écrie-t-elle en s'approchant bien de son oreille Nonfisath : "Fous le camp ! Qui t'a dit ça ? Où tu as entendu" dit-elle pour se mettre en confiance malgré déjà sa peur, parce qu'elle connait bien son amie Alaba s'il s'agit des informations, elle est championne dans ça Alaba : Tu connais la fille de Aladji ? Nonfisath : Quel Aladji ? Celui du mosquée central ? Alaba : Aladji Olowo láyé mọ ! Sa fille qui vend bouillir, la teint claire là Nonfisath : Mansourah ? Alaba : Voilà ! Ne dis pas qu'on t'a dit ça ! Dis que tu as vu ça avec tes propres yeux Nonfisath : "Mais, Alaba, c'est rare que tes infos soient fausse hein" dit-elle faiblement Alaba : Je ne veux pas être le traître c'est pourquoi je te l'ai dit, je voulais venir t'informer chez toi, c'est le temps qui faisait défaut Nonfisath : Donc, tu as su ça il y a très longtemps même ? Alaba : Ça fait deux semaines maintenant ; même certains membres de la famille de ton mari le savent déjà, je pense que ton mari se prépare déjà pour aller demander sa main Nonfisath : Merci Alaba, c'est très gentil de ta part Alaba : Vas te préparer en conséquence, parce que j'en suis sûre que c'est parce que tu n'as pas mis au monde un héritier pour ton mari après ton troisième accouchement qu'il a décidé de prendre une seconde femme, si jamais la seconde vienne et lui faire un garçon, ta vie sera pis qu'une serpillère Nonfisath : "Je n'irai fait le marché, Ramanou va mettre le garçon là dans mon ventre aujourd'hui" dit-elle en retournant à la maison Alaba : "N'aille pas mentionner mon nom là-bas s'il te plaît hein, moi je t'ai juste informé, je ne t'ai pas dit d'aller te battre avec ton mari, et tout d'abord c'est un m******n il peut prendre jusqu'à quatre femmes" recite-t-elle en criant. Nonfisath ne l'écoute même pas, mais continue son chemin avec la gorge remplis de colère. Nonfisath : "Ramanou va m'entendre aujourd'hui, c'est soit il me met le garçon là dans le ventre aujourd'hui ou il me tue" récite-t-elle jusqu'à arriver à la maison Ramanou, son mari était au salon quand elle est revenue Ramanou : "Tu es revenue tôt hein, où sont les marchandises que tu as acheté, moi j'ai très fais-moi quelque chose à grignoter" dit-il en la voyant Nonfisath : Tu n'as pas vu ta vendeuse de bouilire là-bas pour qu'elle te fasse à manger ! Ramanou : Qu'elle vendeuse de bouilire ? Nonfisath : La fille de Aladji, Mansour, ta nouvelle femme Ramanou : "Ouah ! Tu as reçu l'information déjà ? Qui t'a informé ? Nonfisath : Ramanou, donc c'est vrai ? Tu veux prendre une seconde femme ? Ramanou : Il y a quel problème dans ça ? Est-il un haram de prendre une seconde femme ? Nonfisath : Ramanou, je n'aurai jamais imaginé que tu peux me faire ça ? Suis-je Dieu pour choisir le s**e de l'enfant que je dois mettre au monde et tu veux à cause de ça détruire notre foyer ? Ramanou : Comment détruire foyer ? Je suis m******n et j'ai le droit de prendre jusqu'à quatre femmes. Et puis, tu ne m'as pas donné un héritier après trois accouchements, j'ai besoin d'un héritier moi, les femmes, c'est pour aller agrandir la famille des autres, c'est les enfant de mes progénitures mails qui porteront le même nom de famille que moi, donc je n'ai encore rien fait de mal à ce que je sache Nonfisath : " Enceinte moi tout de suite, Ramanou, tu dois me mettre cet héritier tout de suite dans le ventre, sinon tue moi" dit-elle en arrachant les colles de son mari Ramanou : Pardon, Nonfisath, laisse moi tranquille, tu viens à peine d'enfanter ! Je ne peux m'approcher de toi Nonfisath : "C'est soit tu m'enceintes ou tu me tues" dit-elle en ne lâchant pas sa colle et en pleurant Ramanou ne voulant pas la toucher à appeler les aides; les gens sont venus ensuite les séparer, c'est ainsi que Ramanou a pu quitter la maison, il n'est plus revenu toute la journée ; même le soir, il est rentré dormir chez son frère en attendant que sa femme se calme. Tôt le matin, Tante Raissa avait décidé de venir calmer Nonfisath avant que Ramanou ne rentre pour éviter d'éventuelles scandales, mais arrivant, chez eux, il entend depuis dehors le crié de la petite Morufath. Elle rentre chez eux et ne constate qu'il y a que Morufath ; Nonfisath, sa mère et ces deux autres sœurs ne sont pas là, elle crie et fouille partout, mais ne les retrouve nul part. Elle alerte immédiatement toute la conception. Ils ont tenté le numéro de Nonfisath fatigué, mais ça a été en vain tous leurs efforts de la rejoindre. Hamdan : Tu penses faire quoi maintenant grand frère Ramanou : Allons-y demander d'après elle dans sa famille Tante Raissa : C'est une très bonne idée Hamdan : Raissa, tu prends soin de l'enfant jusqu'à notre retour Tante Raissa : Mais, c'est mauvais ce que Nonfisath à faire là Hamdan : Je n'aurai même jamais imaginé qu'elle pourra faire quelque chose du genre Ils sont partis chez Nonfisath comme prévu : Hamdan : "Ago fun onile oh" dit-il pour annoncer leur présence une fois chez Nonfisath Iya Nonfisath ( la mère De Nonfisath ) : "Ki ago kọja" dit-elle pour les demander de rentrer Ramanou Hamdan ( en chœur) : Bonsoir Iya, comment vous vous portez ? Iya Nonfisath : Alhamd Lilah, Je vais bien Et de votre côté mes beaux fils ? Ramanou : Nahmad Allah ( nous rendons grâce à Dieu ) Iya Nonfisath : "J'espère qu'il n'y a aucun problème, puisqu'on ne vous voit que quand c'est chaud" dit-elle après les avoir apporté de l'eau Ramanou : "Nous sommes venus en paix Iya" dit-il souriant Après les salutations culturelles, la mère de Nonfisath a informé le père de Nonfisath que son beaux fils sont arrivés. Ramanou a raconté les évènements tel qu'ils se sont produits : Baba Nonfisath (le père de Nonfisath) : Pour votre information, Nonfisath n'est pas encore venue ici, mais je vous informe, surtout toi Ramanou, écoute moi très bien, si jamais quelque chose arrive à ma fille, tu seras tenu responsable Hamdan : Calmez-vous Baba, mon grand frère n'a pas renvoyé votre fille, c'est votre fille qui a quitté la maison sans informer personne, donc vous ne pouvez pas nous tenir responsable si quelque lui arrive Iya Nonfisath : Ah bon ? Ramanou : "Baba, ne regardez pas mon petit frère, il est encore jeune pour comprendre certaines choses, mais moi j'en suis sûre que rien ne va arriver à Nonfisath, elle n'est pas un bébé" dit-il pour calmer la conversation Baba Nonfisath : C'est mieux pour vous Ramanou : Nous, on est pas venu ici pour faire palabre, mais plutôt pour implorer votre autorisation et grâce, si jamais, Nonfisath vient ici, aidez-nous à la ramener à la maison, il ne faut pas qu'elle laisse un enfant d'un mois sans seins, c'est très risqué Iya Nonfisath : Toi, tu sais que c'est risqué pourtant tu veux prendre une seconde femme ? Ou bien tu penses que je n'ai pas eu les échos ? Baba Nonfisath : Une seconde femme ? Quand est-ce que tu as su ça ? Moi, je n'ai rien su ! C'est vrai Ramanou Ramanou : Oui Baba Baba Nonfisath : Et tu oses répéter ça devant moi ? Hamdan : Baba, vous m'étonnez hein, vous êtes m******n comme nous oui, pourquoi vous vous comportez ainsi ? Baba Nonfisath : Et si je suis m******n ? Hamdan : L'islam donne la permission à tous hommes musulmans de prendre jusqu'à quatre femmes Baba Nonfisath : Pourtant moi je suis resté sur une seule femme oui ! Ramanou : Baba, s'il vous plaît, laissez tout ça et aidez-nous à faire ce que nous vous avons demandé ; si quelque chose arrive à la petite, ça serait par votre faute à tous Iya Nonfisath : Celui qui veut te donner héritier va prendre soin de ta petite; tant que tu ne vas pas changer ta décision de prendre une seconde femme, ma fille décidera de celui qu'elle fera de sa vie une fois qu'elle seri ici, parce que j'en suis sûre qu'elle finira par te rentrer Ramanou : Ok, nous allons demander à partir, merci beaucoup pour l'accueil Baba Nonfisath : O da bọ ipade di gba ( au revoir ) C'est ainsi que Ramanou et son frère sont rentrés chez eux. Nonfisath est rentrée finalement chez ses parents avec ses deux filles aînées ; les Ramanous sont revenus pour la faire entendre raison et la ramener à la maison mais cela a été vain. Ils ont essayé ensuite de prendre les deux filles aînées chez elles. Nonfisath : Je ne vous laisserai jamais mes deux filles, j'ai souffert pour prendre soin d'elles, je ne vous laisserais pas pour que vous arriverez à manger leur argent de dote, prenez soin de la petite, et regarder comment c'est aussi facile d'élever un enfant que vous pensez qu'elles ne valent rien Ramanou : Je n'ai jamais dit que tes filles ne valent rien, moi, j'ai juste besoin d'un héritier Nonfisath : Et qui t'a dit que moi, je ne te donnerai jamais un héritier ? Avais-je fini d'accoucher ? Malgré toutes leurs manigances et supplications, Nonfisath n'est plus répartis chez Ramanou et n'a pas non plus lâché ses deux filles aînées, puisque Ramanou aussi est calé sur sa décision. Un mois plus tard, Ramanou prend Mansourah comme épouse et la confie Morufath. Mansourah était obligé de ne faire d'enfants pour Ramanou pendant un an plein pour pouvoir prendre soin de Morufath, ce n'était pas une volonté mais plutôt une obligation, imaginez-vous même la condition dans laquelle Morufath sera entretenu. Nonfisath quant à elle, a quitté complètement Sakété pour une autre ville avec ses deux filles. Sa fille Morufath s'est grandi aussi mais elle n'a jamais connu sa mère, elle a juste entendu parler d'elle....

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