– Vos névralgies sont-elles passées, Rosy ? La jeune femme répondit d’un ton plaintif, en appuyant languissamment sa tête sur le dossier du fauteuil où elle venait de se laisser tomber : – Mais non !... mais pas du tout ! Comment pourraient-elles se guérir dans ce pays si froid, si contraire à mon tempérament ? – Ce climat est extrêmement sain, Rosy, et je ne le crois pas défavorable à votre santé. – C’est cela, vous le savez mieux que moi ! La vérité, c’est que je me sens très malade, très affaiblie, et que je suis presque résolue à aller goûter l’air de la Côte d’Azur. Loys en ressentirait certainement un grand bien. – Les médecins ont toujours déclaré que rien ne pouvait mieux convenir à Loys que l’air dont nous jouissons ici. – Oh ! les médecins ! fit Rosy avec un geste de dédain

