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Qu'est que j'ai fait pour vivre dans cette famille ? Qu'est-ce que j'ai bien pu avoir fait pour être détestée de la sorte ? Je rêve de...

Le rêve d'Éléonore est de pouvoir sortir de l'enfer dans lequel elle vit... Elle rêve de quitter l'homme et la femme qui ne sont pour elle que des géniteurs. Elle souhaite être sauvée, libérée.

Elle rêve aussi d'amour, mais elle se pose la question ou plutôt les questions.

Qu'est-ce que l'amour ?

L'amour existe-t-il ? Ou plutôt le véritable amour existe-t-il ?

Comment le reconnaître ?

Va-t-elle pouvoir, grâce à ses rencontres, libérer la femme qui sommeille en elle…

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Les rencontres
Lorsque j’ai rencontré Tricia, je ne savais pas encore qu’elle allait devenir ma meilleure amie, que tout allait changer. Et puis surtout, je ne pensais pas ou plutôt je ne voulais pas croire en l’amour et encore moins au coup de foudre. Je me suis souvent posé la question :  qu'est-ce que l'amour. D'ailleurs est-ce que ça existe ? Il faut dire que niveau sentiment, je suis mal servi avec le foyer que j’ai. C’est pourquoi, quand ça m’est tombé dessus, je n’ai pas compris tout de suite. J’ai pris du temps avant de m’avouer ce que je ressentais. Mais pour vous raconter mon histoire, il faut que je commence par le début…  Tout a débuté il y a dix ans, plus précisément le premier lundi du mois de septembre. À l’époque, j’avais seize ans, et je faisais ma rentrée au lycée. Je suivais la filière comptabilité, ce qui avait beaucoup déplu à mon père. Pour lui, il était impensable que la fille unique du grand et riche monsieur DUPONT puisse choisir une filière technologique à celle du général. Dans cette grande famille de bourgeois, on est programmé à réaliser de grandes études. Dans notre clan, nous sommes élevés pour devenir avocats.  Alors on peut dire que j’ai fait sensation quand j’ai annoncé que je souhaitais suivre cette filière. Je rigole encore en revoyant sa tête. J'ai eu l'impression que ses yeux allaient sortir de leurs orbites. Le pire dans tout ça, c’est que j’ai toujours aimé le droit, mais par pur plaisir de contradiction, envers mon paternel, j’ai choisi la comptabilité. Je vous vois ou plutôt j'entends votre esprit se demander : mais pourquoi la comptabilité ? Je ne sais pas, cette option me plaisait également, et surtout il était hors de question que je travaille avec l'homme qui a signé mon acte de naissance.  Mes parents, surtout mon père, ont tout fait pour que je change d’avis, mais j’ai tenu tête. J’avoue même que j’y ai pris un sacré plaisir. Pour la première fois de ma vie, j’ai pu faire ce que je voulais, mais j’ai payé cher l’affront fait à mon géniteur. Pendant toutes mes années de lycée, j’ai vécu un véritable enfer. C'est vrai qu'à la maison ça n’a jamais été la joie, mais là, on peut dire que j’avais décroché le gros lot, surtout en matière de calvaire et de méchanceté de la part de mon géniteur. Il pensait sans doute me faire changer d'avis en me retirant le matelas de mon lit. Pendant une semaine j'ai dormi parterre. Ou bien peut-être qu'il s'imaginait  qu'en me laissant dormir dehors, j'allais lui dire que je souhaitais travailler avec lui dans le futur. J'avais juste cinq minutes de retard sur le couvre-feu autorisé. Vous voyez un peu la personne qu'il m'a été donné comme père. Pour être honnête avec vous, s'il m'avait simplement demandé de tout arrêter et de suivre des études pour devenir avocat, je l'aurais fait. Je voulais à l'époque simplement son amour. L'amour d'un père. Je me souviens qu'à l'âge de six ans, mon souhait le plus cher était qu'il vienne me chercher à l'école. J'aurais pu monter sur ses épaules et faire comme toutes mes amies faisaient à leurs papas. Je voulais lui attraper les oreilles et rire avec lui sur le chemin du retour. Malheureusement, mon rêve est resté simplement un rêve. C’est ainsi qu’arrive ce premier matin de rentrée. J’étais excitée à l’idée de pouvoir effectuer pour la première fois quelque chose qui me plaisait. Vous connaissez cette sensation où enfin vous pouvez être vraiment vous ? C'est exactement ce que j'ai ressenti ce jour-là. La veille, j’avais préparé toutes mes affaires. J'avais passé la majeure partie de la journée à fouiller dans mon armoire pour essayer vêtement sur vêtement. Trouver la tenue parfaite pour le premier jour de lycée est primordial. Ensuite, il faut trouver le sac idéal qui va avec la tenue. Je suis sûr que vous me comprenez vous les filles, vous savez ce que c'est ?  Vous rigolez les mecs, mais c'est un vrai travail pour vous plaire. Le choix a été porté sur mon nouveau jean bleu clair, avec un joli débardeur rose. C'est ma couleur préférée. Mais je vous rassure, pas le rose bonbon, je préfère le vieux rose.  Pour vous faire comprendre mon tel état d'excitation de cette rentrée, j'avais programmé mon réveil depuis deux jours. Tout était prêt pour cette nouvelle aventure qu'est le lycée. Le soir, j'avais mangé de bonne heure, afin de pouvoir me coucher le plus tôt possible. Je ne sais pas ce que j'attendais ? Peut-être l'espoir que le temps passe plus vite. Je me rappelle très bien que j'étais allongée dans mon lit et que mon esprit n'arrêtait pas d'inventer des histoires où il me voyait dans mon futur lycée. J'ai beaucoup de mal à m'endormir et c'est la méthode que j'ai trouvée pour que je tombe dans les bras de Morphée. Je m'imagine dans des situations que j'aimerais vivre. Là c'était du genre Éléonore avec le beau gosse du bahut. Éléonore la fille, la plus populaire du lycée, Éléonore et... Le réveil fut difficile, il a même été assez rude. Tous les scénarios imaginés  la veille n'avaient rien changé à mon insomnie. J'ai mis beaucoup de temps avant de pouvoir trouver le sommeil. Mais peu importe la fatigue, j'étais tellement heureuse que je me suis levée sans aucun problème. Je me revois attraper mes vêtements choisis avec soin et partir dans la salle de bain. Le passage de la douche fut rapide et très rafraîchissant. Et oui une surprise de mon père m’y attendait. Un cadeau, si l’on peut dire ça. Il avait décidé de couper le ballon d'eau chaude de ma salle bain. C'était sans doute sa façon à lui de me souhaiter une bonne rentrée. Mais pour lui faire comprendre, j'ai pris cette douche froide. Je voulais qu'il comprenne que je ne renonce pas, que rien et certainement pas de l’eau gelée n’allait m’arrêter. Je vous avoue que j’ai eu froid et que l’on pouvait entendre mes dents claquer, mais je suis restée forte. Bien évidemment pour retrouver un peu de chaleur je me suis dépêchée pour m’habiller. C'est ce jour-là que je me suis dit, peu importe les galères, il faut que je reste forte. Ma nouvelle philosophie est : rien n'est impossible, si on s'en donne les moyens. C'est ainsi que précisément ce jour-là, j’étais prête pour mon premier jour de lycée.  Une fois, bien réchauffé et après avoir récupéré un peu de couleurs, je suis descendue à la cuisine pour prendre mon petit déjeuner en compagnie de Lydia. Je me souviens que le simple faite d'avoir pensé à elle, mon visage avait retrouvé un grand sourire. Lydia est pour moi ma véritable maman. C’est celle qui prend soin de moi et qui m’écoute. Heureusement qu'elle était et est là, car ce n'est pas avec la personne qui porte le nom de mère qui aurait pu me donner l'amour dont une enfant a besoin pour grandir. Le seul amour qu'elle puisse fournir et envers sa bouteille de whisky. Pourtant j'ai en mémoire de très bons souvenirs avec elle. Je me rappelle les sorties aux parcs de jeux, également quand elle venait dans ma chambre pour prendre le thé que j'avais préparé, et puis doucement, je ne sais pas pourquoi, elle a commencé à changer, pour complètement être à l'opposer de la maman idéale. Elle n'était pas méchante, elle n'était juste plus là. Donc c'est avec beaucoup de joie que je me dirige vers la cuisine. Je me revois descendre l'escalier et de sauter de marche en marche, pour aller plus vite. Vous voyez quand une personne est heureuse de rejoindre quelqu’un et bien voici dans quel état d'excitation j'étais. On pouvait presque m'entendre chantonner. Mais comme toujours dans cette famille de fou ma bonne humeur fut de courte durée. Ce matin-là, ce n’est pas celle que j’aime qui m’accueillit, mais mon géniteur. Il était assis face à l’îlot central en train de boire son café. J'ai immédiatement ressenti un sentiment de dégoût. Je sais ça peut paraître incroyablement de ressentir ça envers son père, mais tout chez lui me dégoute. J’ai fait comme si tout allait bien et sans poser aucune question, j’ai préparé mon caoua. Je ne voulais pas lui donner la satisfaction  que l’absence de notre cuisinière me posait problème. Je l’entends encore me dire… -       À partir d’aujourd’hui, Lydia commencera sa journée à 9 h 30. Heureusement que je suis dos à lui et qu'il ne voit pas ma tête. À mes yeux, il pourrait se rendre compte que cette situation m'agace et me chagrine également. D’ailleurs au son de sa voix, je sens qu’il est content de lui. “Reprend toi Éléonore, il n’attend que ça et puis Lydia tu la verras ce soir en rentrant…” Je me retourne et lui dis tranquillement. -       OK pas de souci. Heureusement que depuis l’âge de 10 ans et surtout grâce à Lydia je sais me préparer mon petit déjeuner. Je constate que j’ai touché juste. Il serre sa mâchoire et je comprends au son qu'elle fait qu'il a très bien compris ce que j'ai voulu dire. Mais en même temps si j’ai eu une éducation ce n’est sûrement pas grâce à lui ou à ma mère. “Mais pourquoi l’ai-je ouvert ? Il va une nouvelle fois se venger. En prenant ma tasse, je me dirige vers les escaliers et ajoute.” -       Bon, je te laisse, car mon premier jour de lycée m’attend… -       Attends, j’aimerais te dire autre chose… “Quoi ? Qu’est-ce qu’il me veut ? Je n’aime pas ça… Mais non peut-être qu’il veut te souhaiter une excellente rentrée…” -       Pour ton information, Alfred commence à la même heure que Lydia, alors il va falloir que tu trouves un autre moyen pour te rendre à ton arrêt de bus. Je le vois se lever avec un sourire sur son visage et partir en direction de son bureau. -       Ah oui je te souhaite une bonne journée quand même. “p****n, mais si Alfred commence à la même heure que Lydia, comment je vais faire pour mon bus ? Je me doutais qu’il essayerait de me pourrir cette journée.”  Pour ne pas lui donner satisfaction, je lui dis. -       OK, merci pour l’information et bonne journée à toi aussi. Il faut absolument que je monte dans ma chambre, mais avant ça j'attends qu'il parte. C'est à la vitesse grand V  que je monte les marches jusqu'à mon repère. Je prends mes affaires et repars le plus vite possible. Je me dépêche, car il y a à peu près 5 km pour aller à mon arrêt de bus et visiblement mon géniteur fait tout pour m’empêcher d’aller au lycée. Je descends, cette fois-ci, les escaliers en courant et sors par la porte de la cuisine. Je file direction le garage pour prendre mon vélo. J’attrape mon casque qui est posé sur une étagère et enfourche ma bécane rose. En partant, je lève la tête afin de réajuster mon casque et je vois mon paternel derrière la fenêtre de son bureau qui me regarde partir avec un grand sourire sur son visage. Je sors de la propriété en me disant que j'ai perdu une bataille, mais certainement pas la guerre. Cela fait 5 minutes que je suis sur mon vélo et que je pédale comme une cinglée. Je n’arrête pas de me dire qu'il ne faut pas que je  renonce, que je suis bientôt arrivée et puis souvent, je peste contre cet homme qui m’a donné la vie. Tout y passe, mais surtout, je suis en colère contre moi, car c’était sûr qu’il allait faire une chose pareille. C’était indubitable qu’il allait tout faire pour me blesser et il a touché juste en me privant de Lydia et Alfred. Le pire dans cette situation, c’est que Monsieur pense que je suis énervée de ne pas avoir Alfred pour m’emmener à l’arrêt de bus. C'est vraiment incroyable, voire même hallucinant, que pour ce genre de personne il est impensable qu'on puisse avoir des sentiments envers une autre personne. Il n’a rien compris. De toute façon, il n’a jamais rien calculé. Lydia et Alfred sont pour moi comme mes vrais parents. J’ai tellement de chance de les avoir dans ma vie. De la chance, dans la mesure où ce sont eux qui me consolent quand j’ai du chagrin. C’est Lydia qui soigne mes blessures lorsque mon père est cruel avec moi. À aucun moment, je n’ai vu ma mère venir panser mes peines. Bien trop occupé avec sa bouteille. Alors rien que pour ça, je suis en nage sur mon vélo, car je sais que mes parents de cœur doivent se faire beaucoup de soucis pour moi, et je ne veux pas qu’ils soient déçus. Si ma première journée était ratée à cause de ça, ils seraient tristes et malheureux et je ne veux pas que cela arrive. Je lève la tête pour réajuster encore une fois mon casque. “Note à moi-même : pensez à racheter un casque à ma taille.” Je vois que je suis bientôt arrivé et afin de me dégourdir les doigts, je lâche mon guidon et ne le tiens plus que d’une main.  C'est pile à ce moment-là qu'une voiture me double. Je la repose immédiatement sur le volant de ma superbe bécane rose, car cet abruti de conducteur me frôle. Je ne peux m’empêcher de l’insulter de pauvre c*n… À cause de lui, je roule dans une flaque d’eau et mon jean's bleu clair, celui qui m'a pris énormément de temps pour le trouver est parsemé de taches marron. Mais surtout si je n’avais pas réussi à garder mon équilibre, je serais actuellement dans le décor. Je fixe la voiture et suis contente de voir qu'elle se gare à côté de l’arrêt de bus. Je dis à voix haute ou plutôt je hurle. -       Attends mon pote que j’arrive et tu vas morfler… Non, mais pour qui tu te prends à me frôler ainsi, espèce de gros c*****d ? Je vois une jeune fille sortir du côté passager, avec un sac à dos dans les bras, une petite blonde avec des cheveux longs. J’arrête de la fixer, car du côte conducteur sort un jeune homme, ou plutôt devrais-je l'appeler le conducteur du dimanche. J’arrive à mon tour à l’arrêt, descends de mon vélo, et me dépêche de l’attacher. Je suis dans un état de rage et souhaite qu'une chose : dire mes quatre vérités à cette espèce de malotru. J’avance vers eux tout en hurlant : -       Non, mais c’est quoi votre problème ? J'avance droit vers lui. Celui-ci est de dos et au son de ma voix, je vois la grande silhouette carrée se retourner. La première pensée qu'il m'est venu est " Oh mon Dieu ". Mon regard remonte doucement vers la tête du jeune homme et suis fasciné par la beauté de celui-ci. Moi qui voulais l’insulter de tous les noms, je reste sans voix.   -       D’abord mademoiselle, on dit bonjour et ensuite, je vous retourne la question. C’est quoi, votre problème ? Je suis là face à lui et je n’arrive à sortir aucun son. La seule chose que je suis capable de faire et de lui montrer mon pantalon. Je le vois baisser la tête. -       Le problème est votre jean's, me demande-t-il ? “Non, mais franchement, il se fout de moi. Et reprends-toi Éléonore.” Ma colère qui avait disparu à cause de sa belle gueule, refait surface. -       C’est dans votre habitude de prendre les gens pour des imbéciles. Le jeune homme commence à vouloir me répondre, mais je ne lui en laisse pas l’occasion. Je continue dans ma lancée. -       Mon problème, Monsieur, c’est votre conduite. Votre permis vous l’avez eu dans une pochette surprise ou grâce à vos relations. Mon pantalon n’aurait pas eu ces taches si un crétin de votre genre ne m’avait pas frôlé… -       Excusez-moi, mais notre bus vient d’arriver, dit une voix derrière moi. Je me retourne et je vois la jeune fille qui accompagne cette espèce d’abruti me regarder avec un grand sourire. Je la remercie et m’avance vers mon transport. -       À ce soir, Steven, et merci de m’avoir déposé, ajoute la jeune fille. Ainsi, la belle gueule s’appelle Steven. -       De rien ma belle. Et vous, jeune fille, je vous signale qu’il ne faut pas lâcher son guidon et surtout, ce n’est pas bien d’insulter les gens. Je vous ai entendu me dire gros c*****d… Je me retourne et lui fais un double f**k, mais avec le sourire.

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