Quand Zaynab descendit les escaliers, un silence presque sacré s’installa parmi ses proches.
Sa robe était absolument somptueuse, digne d’un conte de fées royal. Entièrement brodée de cristaux étincelants, elle captait la lumière à chaque mouvement. Le corsage scintillait de mille feux, dessinant un motif dense qui épousait parfaitement sa silhouette et soulignait sa taille. La coupe sirène raffinée prolongeait son élégance jusqu’au sol.
L’encolure bardot, ornée de perles en relief telles de petites étoiles figées dans le temps, dévoilait avec délicatesse ses épaules, ajoutant une touche romantique et majestueuse à l’ensemble.

Ses demoiselles d’honneur, alignées autour d’elle, portaient des robes de luxe dans des teintes complémentaires choisies par Zaynab elle-même. Elles chuchotaient, émues, pendant que Maysa filmait déjà avec son téléphone.
Zaynab, elle, ne disait rien. Elle se contentait de marcher lentement, majestueusement. Ce jour, c’était elle la reine. Et tout le monde allait s’en souvenir.
Tout le monde ne cessait de complimenter Zaynab. Sa beauté, sa robe, son allure… Ses parents étaient fiers, émus de voir leur fille aussi resplendissante. Ses demoiselles d’honneur, elles, la regardaient comme si elle venait d’un rêve.
Il était onze heures lorsque Zaynab et ses filles montèrent dans une limousine de luxe. Direction : le lieu de la cérémonie.
Le mariage se déroulait en plein air, à proximité de la mer, sous de hauts palmiers agités par une légère brise. La décoration était d’un blanc immaculé, élégante, somptueuse, avec des touches de cristal et de roses blanches. Tout respirait le luxe.

Les invités étaient déjà installés, admirant le cadre. Mourad, debout, vêtu d’une tenue traditionnelle d’un raffinement rare, attendait sa future épouse. Il ne bougeait pas, concentré, impassible.
L’arrivée de Zaynab fut un véritable spectacle. Dès qu’elle descendit de la voiture, tous les regards se tournèrent vers elle. Certains l’admiraient en silence, d'autres murmuraient, envieux, jaloux. Mais tous étaient d’accord sur une chose : elle était magnifique.
La cérémonie fut présidée par un cheikh réputé. Lors de l’échange des alliances, Zaynab reçut une bague en diamant éclatant, tandis que Mourad enfila celle en or, soigneusement conservée dans la boîte depuis l’élection de l’élue.
Puis la fête commença. Entre musique, danses, buffets raffinés et éclats de rire, la célébration battait son plein. Les réseaux sociaux s’enflammaient. Photos, vidéos, commentaires : partout, un seul nom revenait Zaynab Al Zarqawi, devenue officiellement l’épouse du puissant homme d’affaires Mourad Al Fayed.
Vers seize heures, la première partie du mariage prit fin. Les invités quittèrent le lieu de la cérémonie pour aller se préparer à la réception du soir, tout aussi attendue.
Zaynab rentra chez elle, entourée de ses demoiselles d'honneur, pour une seconde mise en beauté. L’excitation flottait dans l’air, mais Zaynab, elle, restait parfaitement calme, concentrée.
Pour la soirée, elle opta pour une robe de mariée différente une création spectaculaire. Une robe sirène dorée, asymétrique, drapée avec une précision haute couture. Le tissu, entièrement couvert de cristaux, captait chaque rayon de lumière à ses moindres mouvements. Elle brillait littéralement. Sa coiffure, un chignon bas structuré, laissait échapper deux fines mèches parfaitement lissées sur les tempes, encadrant son visage avec délicatesse. Une vision de glamour et de puissance.

Comme le voulait la tradition dans les mariages émiratis conservateurs, la réception était divisée : hommes et femmes célébraient chacun de leur côté, dans deux salles séparées, décorées avec le même raffinement.
Dans le salon réservé aux femmes, l’atmosphère était vibrante. Les invitées, une fois à l’abri des regards masculins, enlevaient abayas et voiles, révélant des robes somptueuses et des bijoux étincelants. La décoration, luxueuse et moderne, créait une ambiance digne des mille et une nuits. De la musique orientale mêlée à des sons contemporains résonnait dans la salle, et les danses, traditionnelles ou modernes, se succédaient.
L’entrée de Zaynab fut une nouvelle fois une véritable apparition. Tous les regards se tournèrent vers elle. Certaines femmes étaient bouche bée, d’autres chuchotaient, entre admiration et jalousie. Elle dominait la pièce par sa prestance.
Côté hommes, l’ambiance était plus calme, mais tout aussi cérémonieuse. Mourad, impeccable dans une nouvelle tenue traditionnelle, recevait ses invités parmi un décor aux dorures discrètes. Il y eut des discussions, des sourires, des poignées de main. Certains hommes dansèrent au rythme des tambours et des bâtons dans une ayallah classique, tandis qu’un grand banquet de viandes et de plats raffinés était servi.
La soirée ne faisait que commencer, mais une chose était sûre : le mariage de Mourad Al Fayed et Zaynab Al Zarqawi resterait longtemps gravé dans les mémoires.
Au cœur de la soirée, alors que les festivités battaient leur plein, Zaynab disparut brièvement pour un nouveau changement de tenue.
Quelques minutes plus tard, un murmure parcourut la salle : la mariée allait faire son entrée traditionnelle.
Les lumières s’adoucirent. La musique changea. Soudain, Zaynab fit une entrée spectaculaire digne des contes orientaux : perchée sur un trône doré porté par des porteurs en uniforme brodé, elle semblait flotter dans la salle. Une nacelle illuminée descendait lentement sous les applaudissements, accompagnée de tambours, de cavaliers décorés, de jets de lumière et même de feux d’artifice intérieurs parfaitement chorégraphiés.

Des caméras captaient chaque instant, projetant son arrivée sur des écrans géants. Les photographes, embauchés parmi les plus réputés de la région, capturaient l’instant comme un défilé de haute couture.
Le buffet était un hommage à la grandeur culinaire : des plats émiratis délicatement dressés côtoyaient les meilleurs mets libanais, turcs et français. Le gâteau de mariage, une œuvre à plusieurs étages ornée de fleurs en sucre et de perles comestibles, trônait à côté de fontaines de chocolat et d’un bar à desserts somptueux. Sur scène, un chanteur renommé enchaînait les morceaux, suivi d’une danseuse orientale puis d’un DJ célèbre qui fit vibrer la salle féminine comme une boîte privée.
Un peu plus tard dans la nuit, Zaynab changea à nouveau de tenue.
Pour cette dernière apparition, elle choisit une robe blanche sophistiquée et résolument sensuelle. Le corset structuré, orné de perles délicates, soulignait avec précision sa taille de guêpe. Des bretelles fines encadraient ses épaules nues, tandis qu’un drapé fluide, tombant gracieusement sur un côté, évoquait une déesse moderne descendue sur terre. L’ensemble était glamour, artistique, parfaitement taillé pour elle.

C’est à ce moment-là que les symboles les plus marquants du mariage furent dévoilés. Un coffret somptueux fut remis à la mariée, renfermant des bijoux en or blanc et diamants à couper le souffle. Puis, devant tous les invités, deux surprises furent annoncées par une hôtesse : une villa luxueuse dans un quartier très prisé de Dubaï et une Lamborghini flambant neuve, aux couleurs choisies par Zaynab elle-même.
Le public applaudit, ébloui.
Ce mariage n’était pas seulement un événement. C’était une démonstration de pouvoir, de prestige, de beauté… et Zaynab Al Zarqawi venait de marquer l’histoire de Dubaï.
La soirée touchait à sa fin. Les invités quittaient les lieux, les lumières tamisées de la salle reflétaient encore les éclats de la fête dans les regards. Devant l’entrée, les mariés firent leurs adieux à leurs proches.
Maysa, espiègle et le sourire aux lèvres, embrassa sa belle-sœur avec tendresse.
— J’ai hâte d’être tata, glissa-t-elle avec un clin d’œil taquin.
Zaynab, déjà épuisée par cette journée de fastes et d’apparences, roula les yeux et la repoussa gentiment, agacée par la remarque.
Puis, sous les acclamations, le couple monta dans une Rolls-Royce luxueusement décorée de fleurs blanches et de rubans dorés. Le véhicule s’éloigna lentement, escorté par des motards jusqu’à l’hôtel Armani Hotel Dubai, où la suite nuptiale, perchée dans les hauteurs de la Burj Khalifa, les attendait.
Dans la voiture, l’ambiance était étrangement silencieuse. Mourad ne la quittait pas des yeux. Son regard doux, brûlant d’un désir contenu, glissait sur elle sans retenue. Zaynab, gênée et surtout agacée, détourna le visage, préférant fixer son téléphone. Elle postait déjà des clichés de la cérémonie sur ses réseaux, ignorant volontairement son mari.
Brisant le silence, Mourad murmura, d’une voix grave et posée :
— Tu étais… splendide. Du début à la fin.
Zaynab resta de marbre.
Il se pencha légèrement vers elle, son regard s’assombrissant.
— La soirée a été longue, Zaynab. J’ai attendu toute la soirée. J’veux ma femme, maintenant.
Elle lui lança un regard noir, un éclair glacial dans les yeux. Puis, comme s’il n’avait rien dit, elle retourna à son écran, retouchant une photo de sa dernière robe.
Rien ne pressait pour elle. Elle avait encore des stories à publier.
Arrivés au Armani Hotel Dubai, la Rolls-Royce s’immobilisa doucement sous l’auvent illuminé. Accueillis avec un protocole cinq étoiles, ils traversèrent le hall dans une ambiance feutrée et luxueuse. Zaynab avançait comme une reine, suivie de Mourad, silencieux mais captivé par sa démarche, son aura, son pouvoir.
A suivre