bc

Madame Connasse

book_age0+
detail_authorizedAUTHORIZED
321
FOLLOW
1K
READ
like
intro-logo
Blurb

Succomber à cette attirance inattendue pourrait briser son équilibre déjà fragile...

Agathe, cousine de Corentin Connard, reprend les affaires de Separagence. Après une année en Espagne à se remettre d’une fausse couche dans l’alcool et l'allégresse, elle revient affronter ses vieux démons : un ex-fiancé trompé, une famille abandonnée sans un mot. Et… comme si tout cela n’était pas suffisant, il fallait aussi que cette chère Ella, alias Miss Parfaite, alias la fiancée de son frère, débarque dans sa vie pour mieux la chambouler… Madame Connasse sera-t-elle la digne héritière de Monsieur Connard ?

Entre amour et raison, venez découvrir ce nouveau triangle amoureux plein de surprises !

EXTRAIT

Nous sommes en plein été, pourtant, j’ai des frissons. Passée la colère des derniers jours, me voilà toute chose face à Ella, une midinette de vingt ans. Sa beauté éblouit, son calme me sidère et la façon dont elle me regarde me rend fébrile. Ella est tout ça à la fois, douce, apaisante, hors du commun. Et j’ai peur de ce qu’elle va me dire. J’ai la trouille de l’entendre me parler de Tobias. Je tremble de la voir se fermer, me rejeter ou me dire que notre amitié n’a plus lieu d’être maintenant qu’elle l’a récupéré.

— Je ne veux pas te perdre, Agathe, commence-t-elle d’un ton décidé.

En réalité, elle m’a déjà perdue. Je ne suis plus la même depuis que la révélation du siècle m’a frappée de plein fouet.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Sonia Miot a vécu une vraie romance dans la vie : elle s’est mariée à son amour de collège ! Dans la vie de tous les jours, elle est conseillère clientèle, mais sa tête déborde d’histoires d’amour et de bonshommes qui s’agitent, l’obligeant à prendre la plume pour écrire leurs aventures.

chap-preview
Free preview
Chapitre 1
Chapitre 1— Oui, Corentin, je fais attention à ton bureau… Non, je n’irai pas aider madame Zora... même si elle essaie de me soudoyer, promis… Cela fait plus d’un quart d’heure que mon cousin me bassine avec ses indications. Il a fallu que je reste, le portable collé à l’oreille de chez mes parents à l’agence, pour qu’il s’assure que tout est à sa place. Comme si quelqu’un allait cambrioler ce taudis… C’est un hangar. Une grande salle froide avec trois bureaux au centre et un coin cuisine pour prendre sa pause. Corentin a juste fait monter une vitrine pour que ça ait l’air plus commercial. Je l’ai appelé pour lui dire que je rentrais, il m’a proposé de reprendre Separagence. J’ai d’abord hésité puis, sans autre choix s’offrant à moi… Me voilà ! Lassée d’écouter les instructions du commandant en chef Corentin Connard, je pose le téléphone sur le premier pupitre et enclenche le haut-parleur. — Il va falloir te trouver des employés, les dossiers verts sont… Je lève les yeux au ciel puis l’interromps : — Pour les ruptures courtoises et bienveillantes, tandis que les rouges sont sans appel, cruelles et dures à vivre. J’ai compris, Corentin, continué-je. Son rire s’envole à travers l’appareil. — Je suis content que ce soit toi qui reprennes, Agathe. Même si je ne trouve plus de sens dans ce boulot, je sais que tu réussiras à en faire quelque chose de mieux. Si tu le dis… — Au fait, comment ça se fait que tu passes ton temps à me donner des ordres au lieu de te la couler douce au bord de la piscine ? Tu n’es pas censé être en voyage de noces avec la belle Abigaelle ? — Tu m’enlèves les mots de la bouche, Agathe, résonne la voix d’Abi dans le combiné. Allez hop, monsieur Connard ! Je vous rappelle que vous ne tenez plus Separagence. Place aux jeunes ! Coco et moi n’avons que quelques mois d’écart et je suis la plus âgée. Mais entendre Abigaelle lui lancer des piques me ravit. Ces deux-là se sont mariés il y a quelques semaines et respirent la joie de vivre. — J’arrive, madame Connard. Je l’assomme et je reviens, chuchote Corentin, prends soin de toi. À bientôt, Gaga. Ce surnom me hérisse les poils. — À bientôt, connard. Avant de pouvoir entendre la fin de ma phrase, il raccroche. Dommage, j’aurais bien aimé le faire enrager. Ça m’aurait évité de me retrouver seule dans ce grand local froid. Seule avec moi-même… Je viens de rentrer d’Espagne et déjà les souvenirs refont surface... comme si je n’étais jamais partie. Comme si je ne m’étais pas enfuie. Comme si l’année de débauche que j’avais passée ne m’avait rien apporté. À part des cernes, une peau blafarde et un corps laissé à l’abandon. Ça doit être héréditaire. J’entends encore Coco me dire qu’il était pareil avant sa rencontre avec Abigaelle. Sauf que le drame qu’il a vécu n’a rien à voir avec le mien. Si j’ai bien compris, les clients ont deux choix : soit ils demandent de l’aide pour mettre un terme à leur relation amoureuse en douceur, soit ils appellent pour rompre avec pertes et fracas. Dans ce cas, je dois faire intervenir un agent pour mettre en place un scénario qui poussera le compagnon du client dans ses retranchements. Les séparations sans ménagement sont représentées par les dossiers rouges. Sur les verts qui traînent sur le premier bureau, je lis les noms de : Constance, Marta Zora, Tom, celui de mon grand-père, pépé Connard, et plus loin, sur une pochette rouge : Benjamin Poireaux. Même si c’est une idée de génie, j’ai du mal à croire que certaines personnes paient pour larguer leur conjoint. J’aurais peut-être dû contacter Corentin quand j’ai abandonné Jordan sur le pas de porte de notre maison. Cela aurait été plus facile. Ou pire. J’ai à peine le temps de me retourner qu’une grande masse au sourire renversant débarque dans les bureaux. Nom d’une montagne ! Tobias Démène ! — Je n’y crois pas, tu es là ? Tu es vraiment là ? crie mon frère en courant pour me prendre dans ses bras. — Je suis là. Une larme solitaire roule sur ma joue. Pour ne pas qu’il puisse l’apercevoir, je la retire d’un geste vif. Le visage collé contre son torse bondé, je respire de nouveau. La chaleur qu’il m’offre est sans appel : il m’a affreusement manqué. — Tu es splendide, un peu trop maigre, mais belle comme un cœur, petite sœur. Il s’écarte en me tenant par les épaules. Lui n’a pas changé d’un poil. Toujours baraqué, aux grands yeux verts, rasé de près et bien peigné. Mon frère est un charmeur qui n’a pas idée de son potentiel de séduction. Entre ses sourires en biais et son épaisse chevelure brune, il a tout du beau gosse dont rêvent les filles. — Quand Corentin m’a appelée, j’ai cru que c’était encore une de ses blagues. — Ce n’en était pas une, je rentre tout juste d’Espagne et je ne compte pas repartir de sitôt, lancé-je, un large sourire sur les lèvres. L’avoir près de moi me met du baume au cœur, à tel point que, le temps de notre conversation, j’oublie les raisons qui m’ont fait rester loin de cette vie pendant plus d’un an. — Maman et papa sont au courant ? J’acquiesce. — Je squatte leur canapé depuis hier soir. Tu aurais dû voir leur tête quand ils m’ont ouvert. J’ai eu beau appeler maman quelques jours avant, elle ne s’y était pas préparée pour autant. — Tu nous as trop manqué pour qu’on s’y prépare, Agathe. Je suis aux anges, bon sang ! Mon coloc s’est tiré le mois dernier alors, si tu veux sa chambre, tu es la bienvenue. Le canapé des parents est un peu juste. Dès que je me retourne, je manque de tomber... — Ce serait super, Tobias !

editor-pick
Dreame-Editor's pick

bc

Un bébé pour Mia

read
36.9K
bc

La mariée de substitution [Complété]

read
5.7K
bc

Parce que tu es ma dame

read
2.3K
bc

Mon garde du corps ( Un peu trop sexy)

read
15.2K
bc

Le contrat

read
35.4K
bc

L'amour interdit

read
1.7K
bc

Par amour pour toi ( Le destin de Camila et de Juliano)

read
2.8K

Scan code to download app

download_iosApp Store
google icon
Google Play
Facebook